Quand Viêt-Nam s'appelait Indochine
Ecoutez-moi,
Il y avait déjà la guerre,
Ecoutez-moi,
Et de enfants,le cul par terre,
Tous nus,en larme, dans la poussière,
Pleuraient sur toutes les photos,
Dans les journaux.
Y-a-t-il vingt,trente ou cent ans,
Ecoutez-moi,
Peut-être aussi bien dix-mille ans,
Ecoutez-moi,
Il y a toujours eu la guerre,
Et des enfants dans la poussière,
On n'a pas écrit leur sanglots
Dans les journaux.
J'ai entendu une maman,
Ecoutez-moi,
chanter en berçant son petit,
Ecoutez-moi,
Il y a toujours eu la guerre,
ton héritage est une terre
d'ossemments et de trous pleins d'eau,
Voilà ton lot.
Elle chantait au bord d'une route,
Ecoutez-moi,
Hanoï, Saïgon, la déroute,
Ecoutez-moi,
Son enfant mort serré contre elle,
Des avions déchirent le ciel,
Le soleil se couche,il fait beau,
Dit la radio.
La radio dit, chaque matin,
Ecoutez moi,
Je pense pour vous, tout va bien,
Ecoutez-moi,
Pendant ce temps là, c'est l'enfer,
Pour du pétrole, l'or,les frontières,
Des pointillés sur un tableau,
Des numéros.
Du Nord au Sud,et de l'Est en Ouest,
Ecoutez-moi
La mort, l'absurde font la loi,
Ecoutez moi,
Si l'on posait les armes à terre,
Si tous les hommes étaient frères,
Les enfants de toutes les couleurs
Feraient comme un bouquet de fleurs,
Jaunes et blancs,rouges et noirs,
Les enfants de toutes les couleurs
Feraient comme un bouquet de fleurs
Et ça s'appellerait....l'Espoir.
Ecoutez-moi,
Il y avait déjà la guerre,
Ecoutez-moi,
Et de enfants,le cul par terre,
Tous nus,en larme, dans la poussière,
Pleuraient sur toutes les photos,
Dans les journaux.
Y-a-t-il vingt,trente ou cent ans,
Ecoutez-moi,
Peut-être aussi bien dix-mille ans,
Ecoutez-moi,
Il y a toujours eu la guerre,
Et des enfants dans la poussière,
On n'a pas écrit leur sanglots
Dans les journaux.
J'ai entendu une maman,
Ecoutez-moi,
chanter en berçant son petit,
Ecoutez-moi,
Il y a toujours eu la guerre,
ton héritage est une terre
d'ossemments et de trous pleins d'eau,
Voilà ton lot.
Elle chantait au bord d'une route,
Ecoutez-moi,
Hanoï, Saïgon, la déroute,
Ecoutez-moi,
Son enfant mort serré contre elle,
Des avions déchirent le ciel,
Le soleil se couche,il fait beau,
Dit la radio.
La radio dit, chaque matin,
Ecoutez moi,
Je pense pour vous, tout va bien,
Ecoutez-moi,
Pendant ce temps là, c'est l'enfer,
Pour du pétrole, l'or,les frontières,
Des pointillés sur un tableau,
Des numéros.
Du Nord au Sud,et de l'Est en Ouest,
Ecoutez-moi
La mort, l'absurde font la loi,
Ecoutez moi,
Si l'on posait les armes à terre,
Si tous les hommes étaient frères,
Les enfants de toutes les couleurs
Feraient comme un bouquet de fleurs,
Jaunes et blancs,rouges et noirs,
Les enfants de toutes les couleurs
Feraient comme un bouquet de fleurs
Et ça s'appellerait....l'Espoir.
inviata da Paolo Sollier
Lingua: Italiano
Versione italiana di Paolo Sollier
QUANDO IL VIETNAM SI CHIAMAVA INDOCINA
Quando il Vietnam si chiamava Indocina,
Ascoltatemi,
C'era già la guerra,
Ascoltatemi,
E dei bambini col culo per terra,
tutti nudi,in lacrime nella polvere,
Piangevano in tutte le foto
Sui giornali.
Son venti,trenta o cento anni,
Ascoltatemi,
Forse addirittura diecimila anni,
Ascoltatemi,
C'è sempre stata la guerra,
E dei bambini nella polvere,
Non si sono scritti i loro sighiozzi
Sui giornali
Ho sentito una mamma,
Ascoltatemi,
Cantare cullando il suo piccolo,
Ascoltatemi,
C'è sempre stata la guerra,
La tua eredità è una terra
di ossa e di buchi pieni d'acqua,
Ecco la tua parte.
Lei cantava lungo una strada,
Ascoltatemi
Hanoi,Saigon,la disfatta,
Ascoltatemi,
Il bambino morto stretto a sé,
Gli aereoplani lacerano il cielo,
Il sole tramonta,fa bello
Dice la radio.
La radio dice ogni mattina,
Ascoltatemi,
Io penso per voi,tutto va bene,
Ascoltatemi,
In quel momento è l'inferno
Per il petrolio,l'oro,le frontiere,
Dei grafici su una tabella,
Dei numeri.
Dal Nord al Sud,dall'Est all'Ovest,
Ascoltatemi,
La morte,l'assurdo fanno la legge,
Ascoltatemi,
Se posassimo le armi a terra,
Se tutti gli uomini fossero fratelli,
I bambini di tutti i colori
farebbero come un mazzo di fiori,
Gialli e bianchi,rossi e neri,
I bambini di tutti i colori
Farebbero come un mazzo di fiori
E questo si chiamerebbe...
Speranza.
Quando il Vietnam si chiamava Indocina,
Ascoltatemi,
C'era già la guerra,
Ascoltatemi,
E dei bambini col culo per terra,
tutti nudi,in lacrime nella polvere,
Piangevano in tutte le foto
Sui giornali.
Son venti,trenta o cento anni,
Ascoltatemi,
Forse addirittura diecimila anni,
Ascoltatemi,
C'è sempre stata la guerra,
E dei bambini nella polvere,
Non si sono scritti i loro sighiozzi
Sui giornali
Ho sentito una mamma,
Ascoltatemi,
Cantare cullando il suo piccolo,
Ascoltatemi,
C'è sempre stata la guerra,
La tua eredità è una terra
di ossa e di buchi pieni d'acqua,
Ecco la tua parte.
Lei cantava lungo una strada,
Ascoltatemi
Hanoi,Saigon,la disfatta,
Ascoltatemi,
Il bambino morto stretto a sé,
Gli aereoplani lacerano il cielo,
Il sole tramonta,fa bello
Dice la radio.
La radio dice ogni mattina,
Ascoltatemi,
Io penso per voi,tutto va bene,
Ascoltatemi,
In quel momento è l'inferno
Per il petrolio,l'oro,le frontiere,
Dei grafici su una tabella,
Dei numeri.
Dal Nord al Sud,dall'Est all'Ovest,
Ascoltatemi,
La morte,l'assurdo fanno la legge,
Ascoltatemi,
Se posassimo le armi a terra,
Se tutti gli uomini fossero fratelli,
I bambini di tutti i colori
farebbero come un mazzo di fiori,
Gialli e bianchi,rossi e neri,
I bambini di tutti i colori
Farebbero come un mazzo di fiori
E questo si chiamerebbe...
Speranza.
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Paroles et musique: Anne Vanderlove
Testo e musica: Anne Vanderlove
Lyrics and music: Anne Vanderlove
Album: La folle du bout du quai