Ha lo stomaco magro
questa giovane sposa
dovreste farla mangiare
di più
Ha un brutto sogno da donna
che non dice a parole
ma sposta metro per metro
nell'erba fredda
Un soldato miserabile
sui binari bruciati
in un italiano teatrale grida:
"viva la follia"
e lei: "ho paura delle buone notizie
perché è peggio di come si dice
anche l'inferno di Babilonia
fu dimenticato così"
Cosa volete che sia, signori
è tutto tempo che passa
cosa volete che sia
è un abito che si indossa
cosa vuoi mai che sia
è il tuo tempo che passa
lei alzò un poco la gonna
l'uomo le disse: "vieni, ora"
Quando anche l'ultimo soldato
ebbe fatto scorta di lei
in quel freddo carnale
lei si sentì ancora bella
col suo profumo volgare
come la sete di vittoria
da consumare per giorni
e così sia
Cosa volete che dica, signori
è tutto tempo che passa
cosa volete che dica
è un abito che si indossa
cosa vuoi mai che sia, bella
è il tuo tempo che passa
il soldato le disse: "ho paura"
e lei rispose: "dormi, ora".
questa giovane sposa
dovreste farla mangiare
di più
Ha un brutto sogno da donna
che non dice a parole
ma sposta metro per metro
nell'erba fredda
Un soldato miserabile
sui binari bruciati
in un italiano teatrale grida:
"viva la follia"
e lei: "ho paura delle buone notizie
perché è peggio di come si dice
anche l'inferno di Babilonia
fu dimenticato così"
Cosa volete che sia, signori
è tutto tempo che passa
cosa volete che sia
è un abito che si indossa
cosa vuoi mai che sia
è il tuo tempo che passa
lei alzò un poco la gonna
l'uomo le disse: "vieni, ora"
Quando anche l'ultimo soldato
ebbe fatto scorta di lei
in quel freddo carnale
lei si sentì ancora bella
col suo profumo volgare
come la sete di vittoria
da consumare per giorni
e così sia
Cosa volete che dica, signori
è tutto tempo che passa
cosa volete che dica
è un abito che si indossa
cosa vuoi mai che sia, bella
è il tuo tempo che passa
il soldato le disse: "ho paura"
e lei rispose: "dormi, ora".
inviata da Riccardo Venturi
violenza non necessita fisico stupro,a volte semplice lingua a lama,resecante più di mille spade.la solitudine delle piccole cose ,vera violenza.
Lingua: Francese
Version française – L'HABIT D'ÉPOUSE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – L'abito della sposa – Ivano Fossati – 1996
Récit de la violence subie par les femmes de la part des soldats, et si je ne me trompe pas, elle se réfère aux viols de l'aire balkanique de cette période.
(Paolo Baldessarini)
Chanson italienne – L'abito della sposa – Ivano Fossati – 1996
Récit de la violence subie par les femmes de la part des soldats, et si je ne me trompe pas, elle se réfère aux viols de l'aire balkanique de cette période.
(Paolo Baldessarini)
L'HABIT D'ÉPOUSE
Elle a l'estomac maigre
Cette jeune épouse.
Vous devriez la faire
Manger davantage.
Elle a un laid rêve de femme
Qui ne dit pas une parole
Mais avance mètre par mètre,
Dans l'herbe froide,
Un soldat épuisé
Sur les rails brûlés.
Dans un italien théâtral, il crie :
« Vive la folie »
Et elle : « J'ai peur des bonnes nouvelles
Car c'est pire qu'on ne dit
Même l'enfer de Babylone
Fut oublié ainsi »
Messieurs, que voulez-vous que ce soit?
C'est tout le temps qui passe.
Que voulez-vous que ce soit ?
C'est un habit qui se porte.
Que veux-tu que ce soit ?
C'est ton temps qui va passant.
Elle leva un peu sa jupe ;
L'homme lui dit : « Viens, maintenant ».
Quand, même le dernier soldat
L'eut accompagnée là
Dans ce froid charnel,
Elle se sentit encore belle
Avec son parfum vulgaire
Comme la soif de victoire
À consommer pendant des jours
Et ainsi toujours.
Messieurs, que voulez-vous qu'elle dise ?
C'est tout le temps qui passe.
Que voulez-vous qu'elle dise ?
C'est un habit qui se porte.
Que veux-tu qu'elle soit, belle ?
C'est ton temps qui va passant.
Le soldat lui dit : « Je tremble »
Et elle répond : « Dors, maintenant ».
Elle a l'estomac maigre
Cette jeune épouse.
Vous devriez la faire
Manger davantage.
Elle a un laid rêve de femme
Qui ne dit pas une parole
Mais avance mètre par mètre,
Dans l'herbe froide,
Un soldat épuisé
Sur les rails brûlés.
Dans un italien théâtral, il crie :
« Vive la folie »
Et elle : « J'ai peur des bonnes nouvelles
Car c'est pire qu'on ne dit
Même l'enfer de Babylone
Fut oublié ainsi »
Messieurs, que voulez-vous que ce soit?
C'est tout le temps qui passe.
Que voulez-vous que ce soit ?
C'est un habit qui se porte.
Que veux-tu que ce soit ?
C'est ton temps qui va passant.
Elle leva un peu sa jupe ;
L'homme lui dit : « Viens, maintenant ».
Quand, même le dernier soldat
L'eut accompagnée là
Dans ce froid charnel,
Elle se sentit encore belle
Avec son parfum vulgaire
Comme la soif de victoire
À consommer pendant des jours
Et ainsi toujours.
Messieurs, que voulez-vous qu'elle dise ?
C'est tout le temps qui passe.
Que voulez-vous qu'elle dise ?
C'est un habit qui se porte.
Que veux-tu qu'elle soit, belle ?
C'est ton temps qui va passant.
Le soldat lui dit : « Je tremble »
Et elle répond : « Dors, maintenant ».
inviata da Marco Valdo M.I. - 23/6/2015 - 20:29
×
Racconta della violenza subita dalle donne da parte dei soldati, e se non ricordo male si riferiva proprio agli stupri dell'area balcanica di quel periodo.
(Paolo Baldessarini)