Sur la Lune, il y a des enfants
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous qu'aussi loin
Il y ait des humains ?
– Je n’en sais rien du tout,
Embrassons-nous.
Sur la Lune, il y a des enfants,
Sur la Lune ou sur Aldébaran,
Qui se disent « Sommes-nous
Dans ce monde les seuls fous ? »
Et regardent la terre
En grand mystère.
Sont-ils bleus ou verts ou de toutes les couleurs,
Tous ces enfants d’ailleurs ?
Sont-ils en triangle, en spirale, en carré ?
Un jour, je le dirai.
Sur la Lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous, lui dit-il,
Qu’il y ait en exil
Sur ce bout de croissant
Un peu de sang ?
L’ Univers est-il plein de vivants ,
Fait d’atomes, de rayons ou de vent ?
Je vois miraculeux
Des sapins aux yeux bleus
Qui vont branche contre branche
Tous les dimanches.
En soucoupe, en tasse, en fusée, en cigare,
Ils dansent dans le noir.
La queue des comètes chante et fait ronron
Aux oiseaux d’électron.
Sur la Lune, il y a des enfants
Qui s’appellent à travers le néant
Qui s’adressent dans le noir
Des musiques d’espoir
Par sans fil, par couleur,
Par visiteur.
Sur la lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en pleurant.
– Savez-vous qu’autrefois
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas.
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas.
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous qu'aussi loin
Il y ait des humains ?
– Je n’en sais rien du tout,
Embrassons-nous.
Sur la Lune, il y a des enfants,
Sur la Lune ou sur Aldébaran,
Qui se disent « Sommes-nous
Dans ce monde les seuls fous ? »
Et regardent la terre
En grand mystère.
Sont-ils bleus ou verts ou de toutes les couleurs,
Tous ces enfants d’ailleurs ?
Sont-ils en triangle, en spirale, en carré ?
Un jour, je le dirai.
Sur la Lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous, lui dit-il,
Qu’il y ait en exil
Sur ce bout de croissant
Un peu de sang ?
L’ Univers est-il plein de vivants ,
Fait d’atomes, de rayons ou de vent ?
Je vois miraculeux
Des sapins aux yeux bleus
Qui vont branche contre branche
Tous les dimanches.
En soucoupe, en tasse, en fusée, en cigare,
Ils dansent dans le noir.
La queue des comètes chante et fait ronron
Aux oiseaux d’électron.
Sur la Lune, il y a des enfants
Qui s’appellent à travers le néant
Qui s’adressent dans le noir
Des musiques d’espoir
Par sans fil, par couleur,
Par visiteur.
Sur la lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en pleurant.
– Savez-vous qu’autrefois
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas.
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas.
inviata da Marco Valdo M.I. - 11/12/2008 - 15:37
Qu'est devenue cette grande crainte de la « guerre atomique » qui hanta le monde après Hiroshima ? Cette chanson-ci vient de ce monde-là où l'on attendait la fin d'un moment à l'autre; elle n'est pas encore venue. Pas encore ? Mais alors, mais alors... ? On rêve quand même que le principe de Murphy ne s'applique pas dans ce cas...
Mais si elle vient demain, ce sera l'apocalypse.
Béart l'avait imaginée, il avait écrit cette chanson d'après l'apocalypse.
Une chanson qui raconte ce qui reste de la Terre vue par les enfants de la Lune :
« Y ’ avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas. »
Sur la Lune, il y a des enfants
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous qu'aussi loin
Il y ait des humains ?
– Je n’en sais rien du tout,
Embrassons-nous.
Sur la Lune, il y a des enfants,
Sur la Lune ou sur Aldébaran,
Qui se disent « Sommes-nous
Dans ce monde les seuls fous ? »
Et regardent la terre
En grand mystère.
Sont-ils bleus ou verts ou de toutes les couleurs,
Tous ces enfants d’ailleurs ?
Sont-ils en triangle, en spirale, en carré ?
Un jour, je le dirai.
Sur la Lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous, lui dit-il,
Qu’il y ait en exil
Sur ce bout de croissant
Un peu de sang ?
L’ Univers est-il plein de vivants ,
Fait d’atomes, de rayons ou de vent ?
Je vois miraculeux
Des sapins aux yeux bleus
Qui vont branche contre branche
Tous les dimanches.
En soucoupe, en tasse, en fusée, en cigare,
Ils dansent dans le noir.
La queue des comètes chante et fait ronron
Aux oiseaux d’électron.
Sur la Lune, il y a des enfants
Qui s’appellent à travers le néant
Qui s’adressent dans le noir
Des musiques d’espoir
Par sans fil, par couleur,
Par visiteur.
Sur la lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en pleurant.
– Savez-vous qu’autrefois
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas.
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas
Mais si elle vient demain, ce sera l'apocalypse.
Béart l'avait imaginée, il avait écrit cette chanson d'après l'apocalypse.
Une chanson qui raconte ce qui reste de la Terre vue par les enfants de la Lune :
« Y ’ avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas. »
Sur la Lune, il y a des enfants
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous qu'aussi loin
Il y ait des humains ?
– Je n’en sais rien du tout,
Embrassons-nous.
Sur la Lune, il y a des enfants,
Sur la Lune ou sur Aldébaran,
Qui se disent « Sommes-nous
Dans ce monde les seuls fous ? »
Et regardent la terre
En grand mystère.
Sont-ils bleus ou verts ou de toutes les couleurs,
Tous ces enfants d’ailleurs ?
Sont-ils en triangle, en spirale, en carré ?
Un jour, je le dirai.
Sur la Lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en rêvant.
– Croyez-vous, lui dit-il,
Qu’il y ait en exil
Sur ce bout de croissant
Un peu de sang ?
L’ Univers est-il plein de vivants ,
Fait d’atomes, de rayons ou de vent ?
Je vois miraculeux
Des sapins aux yeux bleus
Qui vont branche contre branche
Tous les dimanches.
En soucoupe, en tasse, en fusée, en cigare,
Ils dansent dans le noir.
La queue des comètes chante et fait ronron
Aux oiseaux d’électron.
Sur la Lune, il y a des enfants
Qui s’appellent à travers le néant
Qui s’adressent dans le noir
Des musiques d’espoir
Par sans fil, par couleur,
Par visiteur.
Sur la lune il y a des enfants
Qui regardent la terre en pleurant.
– Savez-vous qu’autrefois
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas.
Y’avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas
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Qu'est devenue cette grande crainte de la « guerre atomique » qui hanta le monde après Hiroshima ? Cette chanson-ci vient de ce monde-là où l'on attendait la fin d'un moment à l'autre; elle n'est pas encore venue. Pas encore ? Mais alors, mais alors... ? On rêve quand même que le principe de Murphy ne s'applique pas dans ce cas...
Mais si elle vient demain, ce sera l'apocalypse.
Béart l'avait imaginée, il avait écrit cette chanson d'après l'apocalypse.
Une chanson qui raconte ce qui reste de la Terre vue par les enfants de la Lune :
« Y ’ avait des gens là-bas ?
Mais depuis le grand éclair il n’y en a pas. »