On a connu, on raconte
La guerre de Troie
La guerre de la vache
La guerre du cochon
La guerre des deux roses
la Guerre des trois rois
La guerre de trente ans
La guerre de cent ans
La guerre de quatorze
La même de quatorze – dix-huit
La préférée de Tonton Georges
La guerre de l'an quarante
Qui ne l'avait pas trop déçu
Quatre ans de guerre
Puis, l'espoir
soixante ans sans guerre
sans guerre militaire
sur notre territoire
d'Europe de l'Ouest.
Mais la guerre,elle,
elle ne s'était jamais interrompue
La Guerre.
Elle, elle n'en finit jamais.
La Guerre.
La guerre sournoise et vile
la guerre en ville,
la guerre en civil,
la guerre civile
continue,
elle a continué.
Continuelle, elle continue.
En Italie, « il ventennio » dura vingt ans
Il est revenu.
Épisode de la guerre des parvenus
contre les simples gens.
Guerre larvée, guerre cachée
Guerre camouflée, guerre déguisée
Guerre bourgeoise
Celle-là, ne l'oublie pas
jamais !
Non dimenticarla,
mai !
Elle n'est jamais partie
Elle est toujours là
Hiver comme été,
Guerre étale
Sans pitié
guerre sociale
Sans répit
guerre libérale
contre les pauvres, contre les petits.
Soixante ans sans guerre :
Quelle blague !
On n'arrête pas le progrès
Demande aux Vietnamiens, aux Rwandais,
Aux Algériens, aux Irakiens,
Aux Étasuniens.
Là, on parle des guerres visibles
Celles qui passent sur les écrans, les guerres officielles
Mais il y a aussi, cette guerre
qu'on ne voit pas,
La guerre qu'on cache,
La vraie, la mère de toutes les guerres
La guerre invisible
La guerre aux chômeurs,
la guerre indicible
la guerre aux travailleurs
La guerre aux familles
La guerre effrayante
La guerre jusqu'à la lie.
La guerre effarante.
Jour après jour
La guerre permanente
Depuis toujours
Soldats d'un côté, civils de l'autre : mercenaires contre volontaires.
D'un côté, solde, traitement, gratification, salaire,
émolument, rémunération, tantième et jeton.
De l'autre, civil, civilité, civilisé, civilisation
Guerre sournoise, guerre banale
Guerre qui tait son nom
Les tranchées sont dans nos maisons
(quand on en a)
Seigneur, donne-nous notre paix quotidienne
et pour cela...
Délivre-nous de la paix étasunienne.
Partout guerre clandestine,
Guerre guère anodine
où tous les gestes comptent imperceptiblement
où chacun choisit son camp
Rappelle-toi à tout moment
si tu n'y prends garde, inconsciemment
à chaque instant, tu choisis ton camp.
L'ennemi est en toi aussi,
il est caché en toi ici.
La guerre traverse le civil
la guerre traverse la ville
Guerre urbaine
Guerre de l'apparence
Où il te faut te déguiser
Te déguiser pour vivre caché
Pour vivre heureux, vivons cachés
Sagesse populaire
Sagesse de guerre
Guerre sans visage
Guerre aux mille visages
Guerre au village
On impose à nouveau le servage
L'Europe est un immense camp de travail
Arbeit macht frei : devise de la Communauté:
Et les machines tuent les pères
Dans les usines, sur les chantiers
Orphelins de guerre
Guerre infinie,
guerre sans patrie.
Déclaration universelle :
Guerre à la guerre,
Combat mortel:
Guerre au travail.
Nos armes : le sommeil, la rêverie
La sieste, l'inertie.
On ne se bat pas avec les armes de l'ennemi
On n'accepte pas les règles de l'ennemi
Le piège de la démocratie
libérale, émasculée
Guerre secrète, guerre coquette
Pub, mode, image, musique
enivrement, séduction, collaboration.
Refus têtu, obstiné,
À chaque instant répété
Refus de collaborer.
Refus de sucer, refus d'avaler,
La pilule et la carotte libérales.
Faire le dos d'âne sous le bâton de la Liberté.
Ne pas collaborer, ne jamais collaborer.
Trébucher, marcher juste un temps en retard.
À contre-pas.
Partout, toujours.
Refuser le stress, refuser la presse.
Être un grain, rien qu'un grain de sable
Sur la plage
Inertie et grain de sable,
Milliards de petits sabotages
à chaque moment
rien, presque rien, mais
partout, tout le temps.
La taupe sous le sol
Bête quasi-aveugle, animal muet,
Creuse, creuse sous le sol.
Renaître canuts, tisser
Un linceul pour ce vieux monde
En silence, la révolte gronde
Car
Nous vivons encore maintenant
À chaque moment, à chaque instant
La guerre de cent mille ans.
La guerre de Troie
La guerre de la vache
La guerre du cochon
La guerre des deux roses
la Guerre des trois rois
La guerre de trente ans
La guerre de cent ans
La guerre de quatorze
La même de quatorze – dix-huit
La préférée de Tonton Georges
La guerre de l'an quarante
Qui ne l'avait pas trop déçu
Quatre ans de guerre
Puis, l'espoir
soixante ans sans guerre
sans guerre militaire
sur notre territoire
d'Europe de l'Ouest.
Mais la guerre,elle,
elle ne s'était jamais interrompue
La Guerre.
Elle, elle n'en finit jamais.
La Guerre.
La guerre sournoise et vile
la guerre en ville,
la guerre en civil,
la guerre civile
continue,
elle a continué.
Continuelle, elle continue.
En Italie, « il ventennio » dura vingt ans
Il est revenu.
Épisode de la guerre des parvenus
contre les simples gens.
Guerre larvée, guerre cachée
Guerre camouflée, guerre déguisée
Guerre bourgeoise
Celle-là, ne l'oublie pas
jamais !
Non dimenticarla,
mai !
Elle n'est jamais partie
Elle est toujours là
Hiver comme été,
Guerre étale
Sans pitié
guerre sociale
Sans répit
guerre libérale
contre les pauvres, contre les petits.
Soixante ans sans guerre :
Quelle blague !
On n'arrête pas le progrès
Demande aux Vietnamiens, aux Rwandais,
Aux Algériens, aux Irakiens,
Aux Étasuniens.
Là, on parle des guerres visibles
Celles qui passent sur les écrans, les guerres officielles
Mais il y a aussi, cette guerre
qu'on ne voit pas,
La guerre qu'on cache,
La vraie, la mère de toutes les guerres
La guerre invisible
La guerre aux chômeurs,
la guerre indicible
la guerre aux travailleurs
La guerre aux familles
La guerre effrayante
La guerre jusqu'à la lie.
La guerre effarante.
Jour après jour
La guerre permanente
Depuis toujours
Soldats d'un côté, civils de l'autre : mercenaires contre volontaires.
D'un côté, solde, traitement, gratification, salaire,
émolument, rémunération, tantième et jeton.
De l'autre, civil, civilité, civilisé, civilisation
Guerre sournoise, guerre banale
Guerre qui tait son nom
Les tranchées sont dans nos maisons
(quand on en a)
Seigneur, donne-nous notre paix quotidienne
et pour cela...
Délivre-nous de la paix étasunienne.
Partout guerre clandestine,
Guerre guère anodine
où tous les gestes comptent imperceptiblement
où chacun choisit son camp
Rappelle-toi à tout moment
si tu n'y prends garde, inconsciemment
à chaque instant, tu choisis ton camp.
L'ennemi est en toi aussi,
il est caché en toi ici.
La guerre traverse le civil
la guerre traverse la ville
Guerre urbaine
Guerre de l'apparence
Où il te faut te déguiser
Te déguiser pour vivre caché
Pour vivre heureux, vivons cachés
Sagesse populaire
Sagesse de guerre
Guerre sans visage
Guerre aux mille visages
Guerre au village
On impose à nouveau le servage
L'Europe est un immense camp de travail
Arbeit macht frei : devise de la Communauté:
Et les machines tuent les pères
Dans les usines, sur les chantiers
Orphelins de guerre
Guerre infinie,
guerre sans patrie.
Déclaration universelle :
Guerre à la guerre,
Combat mortel:
Guerre au travail.
Nos armes : le sommeil, la rêverie
La sieste, l'inertie.
On ne se bat pas avec les armes de l'ennemi
On n'accepte pas les règles de l'ennemi
Le piège de la démocratie
libérale, émasculée
Guerre secrète, guerre coquette
Pub, mode, image, musique
enivrement, séduction, collaboration.
Refus têtu, obstiné,
À chaque instant répété
Refus de collaborer.
Refus de sucer, refus d'avaler,
La pilule et la carotte libérales.
Faire le dos d'âne sous le bâton de la Liberté.
Ne pas collaborer, ne jamais collaborer.
Trébucher, marcher juste un temps en retard.
À contre-pas.
Partout, toujours.
Refuser le stress, refuser la presse.
Être un grain, rien qu'un grain de sable
Sur la plage
Inertie et grain de sable,
Milliards de petits sabotages
à chaque moment
rien, presque rien, mais
partout, tout le temps.
La taupe sous le sol
Bête quasi-aveugle, animal muet,
Creuse, creuse sous le sol.
Renaître canuts, tisser
Un linceul pour ce vieux monde
En silence, la révolte gronde
Car
Nous vivons encore maintenant
À chaque moment, à chaque instant
La guerre de cent mille ans.
inviata da Marco Valdo M.I. - 12/9/2008 - 11:40
Lingua: Italiano
Versione italiana di Lorenzo Masetti
LA GUERRA DEI CENTOMILA ANNI
Abbiamo conosciuto, si racconta
la guerra di Troia
la guerra della vacca
la guerra del maiale
la guerra delle due rose
la guerra dei tre regni
La guerra dei trent'anni
la guerra dei cent'anni
la guerra del quattordici
e quella del '14-'18
la preferita di Tonton Georges
La guerra del Quaranta
che non l'aveva troppo deluso
quattro anni di guerra
e poi, la speranza
sessant'anni senza guerra
senza guerra militare
sul nostro territorio
d'Europa occidentale
ma la guerra
quella non si è mai interrotta
la Guerra
Quella, quella non è mai finita
la Guerra.
La guerra ipocrita e vile
la guerra nella città,
la guerra in borghese
la guerra civile
continua,
è continuata
perpetua, si perpetua.
In Italia, “il ventennio” durò vent'anni
è ritornato.
Episodio della guerra degli arrivati
contro la gente semplice.
Guerra latente, guerra nascosta
guerra camuffata, guerra mascherata
Guerra borghese
Quella, non dimenticarla
mai!
Ne l'oublie pas,
jamais!
Non se n'è mai andata
è sempre là
d'inverno come d'estate
Guerra...
Senza pietà
guerra sociale
senza tregua
guerra liberale
contro i poveri, contro i deboli.
Sessant'anni senza guerra
Che barzelletta !
Non si ferma il progresso
Domandatelo ai vietnamiti, ai ruandesi
agli algerini, agli iracheni,
agli statunitensi.
Qui si parla di guerre visibili
quelle che passano sugli schermi, le guerre ufficiali
Ma c'è anche questa guerra
che non si vede
la guerra che che ci nascondono
la vera, la madre di tutte le guerre
la guerra invisibile
la guerra ai disoccupati
la guerra indicibile
la guerra ai lavoratori
la guerra alle famiglie
la guerra spaventosa
la guerra fino al limite
la guerra incredibile.
Giorno dopo giorno
la guerra permanente
da sempre
Soldati da una parte, civili dall'altra: mercenari contro volontari
Da una parte, stipendio, gratificazione, salario,
emolumento, remunerazione, bonus e gettoni di presenza.
Dall'altra civile, civiltà, civilizzato, civilizzazione
Guerra ipocrita, guerra banale
guerra che tace il suo nome
le trincee sono nelle nostre case
(quando le abbiamo)
Signore, dacci oggi la nostra pace quotidiana
e pertanto..
Liberaci dalla pace statunitense.
Dappertutto guerra clandestina,
Guerra non proprio insignificante
dove tutti i gesti contano impercettibilmente
dove ognuno sceglie da che parte stare
Ricordati sempre
se non fai attenzione, inconsciamente
in ogni momento, stai scegliendo da che parte stare
Il nemico è anche in te
è nascosto anche dentro di te.
la guerra passa attraverso il civile
la guerra passa attraverso la città
Guerra urbana
Guerra dell'apparenza
dove devi travestirti
travestirti per vivere nascosto
per vivere felici, viviamo nascosti
Saggezza popolare
Saggezza di guerra
Guerra senza volto
Guerra dai mille volti
Guerra al paese
Si impone di nuovo la schiavitù
L'Europa è un immenso campo di lavoro
Arbeit macht frei: motto della Comunità
E le macchine uccidono i padri
Nelle fabbriche, sui cantieri
Orfani di guerra
guerra infinita,
guerra senza patria.
Dichiarazione universale:
Guerra alla guerra
Lotta mortale:
Guerra al lavoro
Le nostre armi: il sonno, la fantasticheria
la siesta, l'inerzia.
Non si combatte il nemico con le sue stesse armi
Non si accettano le regole del nemico
La trappola della democrazia
liberale, evirata
Guerra segreta, guerra frivola
Pubblicità, moda, immagine, musica
ebrezza, seduzione, collaborazione.
Rifiuto testardo, ostinato,
In ogni istante ripetuto
Rifiuto di collaborare
Rifiuto di succhiare, rifiuto di ingoiare
la pillola e la carota liberali
fare la schiena dell'asino sotto il bastone della Libertà
Non collaborare, non collaborare mai
Inciampare, camminare sempre una battuta in ritardo
In contro-tempo
Ovunque, sempre
Rifiutare lo stress, rifiutare il torchio.
Essere un granello, nient'altro che un granello di sabbia
sulla spiaggia
Inerzia e granello di sabbia
Miliardi di piccoli sabotaggi
in ogni momento
niente, quasi niente, ma
ovunque, di continuo
La talpa sotto terra
Bestia quasi cieca, animale muto
scava, scava sottoterra.
Rinascere tessitori, tessere
un sudario per questo vecchio mondo
In silenzio, la rivolta tuona
Perché
viviamo ancora adesso,
ad ogni istante, in ogni momento
la guerra dei centomila anni.
Abbiamo conosciuto, si racconta
la guerra di Troia
la guerra della vacca
la guerra del maiale
la guerra delle due rose
la guerra dei tre regni
La guerra dei trent'anni
la guerra dei cent'anni
la guerra del quattordici
e quella del '14-'18
la preferita di Tonton Georges
La guerra del Quaranta
che non l'aveva troppo deluso
quattro anni di guerra
e poi, la speranza
sessant'anni senza guerra
senza guerra militare
sul nostro territorio
d'Europa occidentale
ma la guerra
quella non si è mai interrotta
la Guerra
Quella, quella non è mai finita
la Guerra.
La guerra ipocrita e vile
la guerra nella città,
la guerra in borghese
la guerra civile
continua,
è continuata
perpetua, si perpetua.
In Italia, “il ventennio” durò vent'anni
è ritornato.
Episodio della guerra degli arrivati
contro la gente semplice.
Guerra latente, guerra nascosta
guerra camuffata, guerra mascherata
Guerra borghese
Quella, non dimenticarla
mai!
Ne l'oublie pas,
jamais!
Non se n'è mai andata
è sempre là
d'inverno come d'estate
Guerra...
Senza pietà
guerra sociale
senza tregua
guerra liberale
contro i poveri, contro i deboli.
Sessant'anni senza guerra
Che barzelletta !
Non si ferma il progresso
Domandatelo ai vietnamiti, ai ruandesi
agli algerini, agli iracheni,
agli statunitensi.
Qui si parla di guerre visibili
quelle che passano sugli schermi, le guerre ufficiali
Ma c'è anche questa guerra
che non si vede
la guerra che che ci nascondono
la vera, la madre di tutte le guerre
la guerra invisibile
la guerra ai disoccupati
la guerra indicibile
la guerra ai lavoratori
la guerra alle famiglie
la guerra spaventosa
la guerra fino al limite
la guerra incredibile.
Giorno dopo giorno
la guerra permanente
da sempre
Soldati da una parte, civili dall'altra: mercenari contro volontari
Da una parte, stipendio, gratificazione, salario,
emolumento, remunerazione, bonus e gettoni di presenza.
Dall'altra civile, civiltà, civilizzato, civilizzazione
Guerra ipocrita, guerra banale
guerra che tace il suo nome
le trincee sono nelle nostre case
(quando le abbiamo)
Signore, dacci oggi la nostra pace quotidiana
e pertanto..
Liberaci dalla pace statunitense.
Dappertutto guerra clandestina,
Guerra non proprio insignificante
dove tutti i gesti contano impercettibilmente
dove ognuno sceglie da che parte stare
Ricordati sempre
se non fai attenzione, inconsciamente
in ogni momento, stai scegliendo da che parte stare
Il nemico è anche in te
è nascosto anche dentro di te.
la guerra passa attraverso il civile
la guerra passa attraverso la città
Guerra urbana
Guerra dell'apparenza
dove devi travestirti
travestirti per vivere nascosto
per vivere felici, viviamo nascosti
Saggezza popolare
Saggezza di guerra
Guerra senza volto
Guerra dai mille volti
Guerra al paese
Si impone di nuovo la schiavitù
L'Europa è un immenso campo di lavoro
Arbeit macht frei: motto della Comunità
E le macchine uccidono i padri
Nelle fabbriche, sui cantieri
Orfani di guerra
guerra infinita,
guerra senza patria.
Dichiarazione universale:
Guerra alla guerra
Lotta mortale:
Guerra al lavoro
Le nostre armi: il sonno, la fantasticheria
la siesta, l'inerzia.
Non si combatte il nemico con le sue stesse armi
Non si accettano le regole del nemico
La trappola della democrazia
liberale, evirata
Guerra segreta, guerra frivola
Pubblicità, moda, immagine, musica
ebrezza, seduzione, collaborazione.
Rifiuto testardo, ostinato,
In ogni istante ripetuto
Rifiuto di collaborare
Rifiuto di succhiare, rifiuto di ingoiare
la pillola e la carota liberali
fare la schiena dell'asino sotto il bastone della Libertà
Non collaborare, non collaborare mai
Inciampare, camminare sempre una battuta in ritardo
In contro-tempo
Ovunque, sempre
Rifiutare lo stress, rifiutare il torchio.
Essere un granello, nient'altro che un granello di sabbia
sulla spiaggia
Inerzia e granello di sabbia
Miliardi di piccoli sabotaggi
in ogni momento
niente, quasi niente, ma
ovunque, di continuo
La talpa sotto terra
Bestia quasi cieca, animale muto
scava, scava sottoterra.
Rinascere tessitori, tessere
un sudario per questo vecchio mondo
In silenzio, la rivolta tuona
Perché
viviamo ancora adesso,
ad ogni istante, in ogni momento
la guerra dei centomila anni.
inviata da Lorenzo Masetti - 16/1/2011 - 18:32
Lingua: Greco moderno
Versione greca di Gian Piero Testa
Mi sono preso una piccola libertà, e spero di non avere fatto troppi errori...
Mi sono preso una piccola libertà, e spero di non avere fatto troppi errori...
Ο ΠΟΛΕΜΟΣ ΤΩΝ 100.000 ΧΡΟΝΩΝ
Γνωρίσαμε, το γράφει η ιστορία
τον πόλεμο τον Τρωικόν
τον πόλεμο της αγελάδας
τον πόλεμο του γουρουνιού
τον πόλεμο των δυο τριαντάφυλλων
τον πόλεμο των τρίων βασιλίων
Τον πόλεμο τον τριάκονταετή
τον πόλεμο τον εκατονταετή
τον πόλεμο του Δεκατέσσερα
(που τον προτιμούσε ο μπάρμπα Γεώργης)
Τον πόλεμο του Σαράντα
(κι ούτε αυτό δεν τον περιφρώνησε
γιατί τέσσερα χρόνια κράτησε)
κι ύστερα μπήκε η ελπίδα
εξήντα χρόνια μείναμε
(οι 'Ελληνες πιο λίγα)
χωρίς να δούμε φλόγες
στην Δυτική μας Ευρώπη
όμως ο πόλεμος
εκείνος ποτέ δεν κόπηκε
ο Πόλεμος
Εκείνος βρε ποτέ δεν κόβεται
ο Πόλεμος εκείνος.
Ο πόλεμος ο ανυπόκριτος ο πόλεμος ο δειλός
ο πόλεμος μες' στις πολιτείες
ο πόλεμος χωρίς χακένιους
ο πόλεμος ο εμφύλιος
συνεχίζει
συνέχισε
απέραντος βρε και θα μένει πάντα.
Στην Ιταλία, ο φασισμός είκοσι χρόνια κράτησε
κι ιδού, έκανε επιστροφή.
Επεισόδιο του πολέμου των πετυχημένων
κατά του απλού ανθρώπου
Πόλεμος εν κρυπτώ και παραβύστω,
πόλεμος μεταμφιεζεμένος,
πόλεμος μασκέ
Πόλεμος αστυκός
Εκείνο, μην το ξεχάσεις
ποτέ!
Ne l'oublie pas,
jamais!
Ποτέ δεν ξεφάνηκε
είναι πάντα κει
χειμώνα καλοκαίρι
Πόλεμος...
δίχως έλεος
πόλεμος κοινονικός
δίχως εκεχειρία
πόλεμος φιλελεύτερος
κατά των φτωχών, των αδύνατων.
Εξήντα χρόνια δίχως πόλεμο λέτε
μην σπάστε πλάκα !
Δεν σταματάει η πρόοδος
Να ρωτήστε Βιετναμέζους, Ρουαντέζους
Αλγερινούς, Ιρακινούς,
Αμερικανούς.
Δεν προκείται για πόλεμους ορατούς μόνο
τους επίσημους που περνάνε στις οθόνες
Υπάρχει κι αυτός ο πόλεμος
που δεν τον βλέπεις, ο πόλεμος που μας τον κρύβουν
ο πόλεμος ο αληθηνός, ο πατέρας όλων των πολέμων
ο αόρατος πόλεμος
ο πόλεμος κατά των άνεργων
ο πόλεμος χωρίς κουβέντα
ο πόλεμος κατά των εργάτων
ο πόλεμος κατά των οικογενειών
ο πόλεμος φρυχτός
ο πόλεμος ως στην άκρη
ο πόλεμος απίστευτος
Ημέρα την ημέρα
ο πόλεμος διαρκής
από πάντα
Από τη μιά σφηνωμένοι
από την άλλη πολίτες: μισθοφόροι κατά εθελόντων
Από τη μιά μισθός, μεροκάματο, μηνιάτικο
εφάπαξ, δώρα, μπόνους, μπουναμάς
Από την άλλη πολίτης, πολιτισμός, πολιτισμένος,
Πόλεμος ανυπόκριτος, πόλεμος χυδαίος
πόλεμος που αρνιέται τ' όνομά του
τα χαρακώματα βρίσκονται μεσ' στα σπίτια μας
(άμα κρατάμε σπίτι)
Κύριε, δώσε την καθημερινή γαλύνη μας
για αυτό...
απελευθέρωσε μας από των ΗΠΑ την ειρήνη.
Παντού λαθραίος πόλεμος,
Πόλεμος με πολλές σημασίες
όπου κάθε χειρονομία έχει κρυμμένο βάρο
όπου ο καθένας διαλέγει σε ποιά πλευρά θα εγκατασταθεί.
Κάθε στιγμή θυμήσου:
εάν δεν προσέχεις, ασυνείδητα
κάθε στιγμή διαλέγεις σε ποιά πλευρά θα εγκατασταθείς
Ο εχθρός τον βρίσκεις και μέσα σου
κρύφτηκε και μέσα σου.
Ο πόλεμος περνάει ανάμεσα στον πολίτη
ο πόλεμος περνάει ανάμεσα στην πολιτεία
Πόλεμος αστυκός
Πόλεμος φαινομενικός
όπου πρέπει να μεταμφιέζεσαι
να μεταμφιέζεσαι για να ζεις κρυφά
χαρούμενοι για να ζούμε πρέπει κρυφά να ζούμε
Φρόνιση του λαού
Φρόνιση κατάσταση πολιορκίας
Πόλεμος δίχως καμιά όψη
Πόλεμος με χίλιες όψεις
Πόλεμος κατά της χώρας
Επιβάλλεται πάλι η σκλαβιά
Η Ευρώπη ασύμμετρο γήπεδο δουλειάς
Arbeit macht frei: σύνθημα της Κοινότητα
και τα μηχανήματα σκοτώνουν πατέρες
Μεσ' στα εργοστάσια, μεσ' στα ναυπηγεία
Ορφανά του πολέμου
πολέμου άπειρου,
πολέμου δίχως πατρίδα.
Παγκόσμια δήλωση:
Πόλεμος κατά του πολέμου
Θανάσιμος αγώνας:
Πόλεμος κατά της δουλειάς
Τα όπλα μας: ο ύπνος, η φαντασία
ο υπνάκος, η αδράνεια.
Μην πάλευε τον εχθρό σου με τα όπλα του
μην δέχεσαι τους κανόνες του εχθρού.
Την παγίδα της φιλελεύτερης
ευνουχισμένης δημοκρατίας
Πόλεμος μυστικός, πόλεμος επιπόλαιος
Μπαράκια, μόδα, εικόνες, σκυλάδικα,
μέθη, αποπλάνηση, συνεργασία.
Αρνιέμαι αρνιέμαι αρνιέμαι
κάθε στγμή αρνιέμαι
Αρνιέμαι να συνεργάζομαι
αρνιέμαι να ρουφώ, να καταπίνω
το χάπι το καρότο των φιλελεύτερων
να προσφέρω την ράχη μου σαν γαιδούρι στης "Λευτεριάς" τη ράβδο
Να μην συνεργαζόμαστε, ποτέ ποτέ ποτέ
να σκονταφτούμε, πάντα να βαδίζουμε ενα βήμα αργώτερα
αναποδιά
Πάντα και παντού
Ν' απορρίπτουμε το στρες, μην δεχόμαστε το λιοτρίβι.
Να γίνουμε ο καθένας μας κόκκος άμμου,
μονάχα κόκκος άμμου
στο ακρογιάλι
Αδράνεια και κόκκος άμμου
Δυσεκατομμύρια δολιοφθορές
τίποτα στη στιγμή, σχεδόν τίποτα άλλο
παντού, συνέχεια
Ο τυφλοπόντικας κάτω στο χώμα
θεριό χωρίς όραση χωρίς λαλιά
σκάβει σκάβει κάτω στο χώμα.
Να ξαναγεννιόμαστε ανύφαντες, να υφαίνουμε
σάβανο για αυτόν τον κόσμο τον παλιό
Σιγανά η εξέγερση βροντά
Επειδή και τώρα ζούμε
κάθε στιγμή όπου και να 'ναι
τον πόλεμον των εκατό χιλιάδων χρονών.
Γνωρίσαμε, το γράφει η ιστορία
τον πόλεμο τον Τρωικόν
τον πόλεμο της αγελάδας
τον πόλεμο του γουρουνιού
τον πόλεμο των δυο τριαντάφυλλων
τον πόλεμο των τρίων βασιλίων
Τον πόλεμο τον τριάκονταετή
τον πόλεμο τον εκατονταετή
τον πόλεμο του Δεκατέσσερα
(που τον προτιμούσε ο μπάρμπα Γεώργης)
Τον πόλεμο του Σαράντα
(κι ούτε αυτό δεν τον περιφρώνησε
γιατί τέσσερα χρόνια κράτησε)
κι ύστερα μπήκε η ελπίδα
εξήντα χρόνια μείναμε
(οι 'Ελληνες πιο λίγα)
χωρίς να δούμε φλόγες
στην Δυτική μας Ευρώπη
όμως ο πόλεμος
εκείνος ποτέ δεν κόπηκε
ο Πόλεμος
Εκείνος βρε ποτέ δεν κόβεται
ο Πόλεμος εκείνος.
Ο πόλεμος ο ανυπόκριτος ο πόλεμος ο δειλός
ο πόλεμος μες' στις πολιτείες
ο πόλεμος χωρίς χακένιους
ο πόλεμος ο εμφύλιος
συνεχίζει
συνέχισε
απέραντος βρε και θα μένει πάντα.
Στην Ιταλία, ο φασισμός είκοσι χρόνια κράτησε
κι ιδού, έκανε επιστροφή.
Επεισόδιο του πολέμου των πετυχημένων
κατά του απλού ανθρώπου
Πόλεμος εν κρυπτώ και παραβύστω,
πόλεμος μεταμφιεζεμένος,
πόλεμος μασκέ
Πόλεμος αστυκός
Εκείνο, μην το ξεχάσεις
ποτέ!
Ne l'oublie pas,
jamais!
Ποτέ δεν ξεφάνηκε
είναι πάντα κει
χειμώνα καλοκαίρι
Πόλεμος...
δίχως έλεος
πόλεμος κοινονικός
δίχως εκεχειρία
πόλεμος φιλελεύτερος
κατά των φτωχών, των αδύνατων.
Εξήντα χρόνια δίχως πόλεμο λέτε
μην σπάστε πλάκα !
Δεν σταματάει η πρόοδος
Να ρωτήστε Βιετναμέζους, Ρουαντέζους
Αλγερινούς, Ιρακινούς,
Αμερικανούς.
Δεν προκείται για πόλεμους ορατούς μόνο
τους επίσημους που περνάνε στις οθόνες
Υπάρχει κι αυτός ο πόλεμος
που δεν τον βλέπεις, ο πόλεμος που μας τον κρύβουν
ο πόλεμος ο αληθηνός, ο πατέρας όλων των πολέμων
ο αόρατος πόλεμος
ο πόλεμος κατά των άνεργων
ο πόλεμος χωρίς κουβέντα
ο πόλεμος κατά των εργάτων
ο πόλεμος κατά των οικογενειών
ο πόλεμος φρυχτός
ο πόλεμος ως στην άκρη
ο πόλεμος απίστευτος
Ημέρα την ημέρα
ο πόλεμος διαρκής
από πάντα
Από τη μιά σφηνωμένοι
από την άλλη πολίτες: μισθοφόροι κατά εθελόντων
Από τη μιά μισθός, μεροκάματο, μηνιάτικο
εφάπαξ, δώρα, μπόνους, μπουναμάς
Από την άλλη πολίτης, πολιτισμός, πολιτισμένος,
Πόλεμος ανυπόκριτος, πόλεμος χυδαίος
πόλεμος που αρνιέται τ' όνομά του
τα χαρακώματα βρίσκονται μεσ' στα σπίτια μας
(άμα κρατάμε σπίτι)
Κύριε, δώσε την καθημερινή γαλύνη μας
για αυτό...
απελευθέρωσε μας από των ΗΠΑ την ειρήνη.
Παντού λαθραίος πόλεμος,
Πόλεμος με πολλές σημασίες
όπου κάθε χειρονομία έχει κρυμμένο βάρο
όπου ο καθένας διαλέγει σε ποιά πλευρά θα εγκατασταθεί.
Κάθε στιγμή θυμήσου:
εάν δεν προσέχεις, ασυνείδητα
κάθε στιγμή διαλέγεις σε ποιά πλευρά θα εγκατασταθείς
Ο εχθρός τον βρίσκεις και μέσα σου
κρύφτηκε και μέσα σου.
Ο πόλεμος περνάει ανάμεσα στον πολίτη
ο πόλεμος περνάει ανάμεσα στην πολιτεία
Πόλεμος αστυκός
Πόλεμος φαινομενικός
όπου πρέπει να μεταμφιέζεσαι
να μεταμφιέζεσαι για να ζεις κρυφά
χαρούμενοι για να ζούμε πρέπει κρυφά να ζούμε
Φρόνιση του λαού
Φρόνιση κατάσταση πολιορκίας
Πόλεμος δίχως καμιά όψη
Πόλεμος με χίλιες όψεις
Πόλεμος κατά της χώρας
Επιβάλλεται πάλι η σκλαβιά
Η Ευρώπη ασύμμετρο γήπεδο δουλειάς
Arbeit macht frei: σύνθημα της Κοινότητα
και τα μηχανήματα σκοτώνουν πατέρες
Μεσ' στα εργοστάσια, μεσ' στα ναυπηγεία
Ορφανά του πολέμου
πολέμου άπειρου,
πολέμου δίχως πατρίδα.
Παγκόσμια δήλωση:
Πόλεμος κατά του πολέμου
Θανάσιμος αγώνας:
Πόλεμος κατά της δουλειάς
Τα όπλα μας: ο ύπνος, η φαντασία
ο υπνάκος, η αδράνεια.
Μην πάλευε τον εχθρό σου με τα όπλα του
μην δέχεσαι τους κανόνες του εχθρού.
Την παγίδα της φιλελεύτερης
ευνουχισμένης δημοκρατίας
Πόλεμος μυστικός, πόλεμος επιπόλαιος
Μπαράκια, μόδα, εικόνες, σκυλάδικα,
μέθη, αποπλάνηση, συνεργασία.
Αρνιέμαι αρνιέμαι αρνιέμαι
κάθε στγμή αρνιέμαι
Αρνιέμαι να συνεργάζομαι
αρνιέμαι να ρουφώ, να καταπίνω
το χάπι το καρότο των φιλελεύτερων
να προσφέρω την ράχη μου σαν γαιδούρι στης "Λευτεριάς" τη ράβδο
Να μην συνεργαζόμαστε, ποτέ ποτέ ποτέ
να σκονταφτούμε, πάντα να βαδίζουμε ενα βήμα αργώτερα
αναποδιά
Πάντα και παντού
Ν' απορρίπτουμε το στρες, μην δεχόμαστε το λιοτρίβι.
Να γίνουμε ο καθένας μας κόκκος άμμου,
μονάχα κόκκος άμμου
στο ακρογιάλι
Αδράνεια και κόκκος άμμου
Δυσεκατομμύρια δολιοφθορές
τίποτα στη στιγμή, σχεδόν τίποτα άλλο
παντού, συνέχεια
Ο τυφλοπόντικας κάτω στο χώμα
θεριό χωρίς όραση χωρίς λαλιά
σκάβει σκάβει κάτω στο χώμα.
Να ξαναγεννιόμαστε ανύφαντες, να υφαίνουμε
σάβανο για αυτόν τον κόσμο τον παλιό
Σιγανά η εξέγερση βροντά
Επειδή και τώρα ζούμε
κάθε στιγμή όπου και να 'ναι
τον πόλεμον των εκατό χιλιάδων χρονών.
inviata da Gian Piero Testa - 29/3/2012 - 17:17
Un grand merci à Lorenzo pour cette traduction de La Guerre de Cent Mille Ans, Guerre que je découvre chaque jour un peu plus au fil des chansons que je traduis et de celles que j'écris. Malgré l'interminable retard des musiciens...
Excellente traduction... Ainsi nos amis italiens pourront comprendre de quoi on cause quand on évoque la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin d'accroître leurs richesses, d'étendre leurs pouvoirs, d’approfondir leurs dominations, de maintenir et de multiplier leurs privilèges... Mais en Italie, peut-être plus encore qu'ailleurs, il suffit de regarder autour de soi pour voir ce dont on parle ici...
Cordial salut à tous
Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Excellente traduction... Ainsi nos amis italiens pourront comprendre de quoi on cause quand on évoque la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin d'accroître leurs richesses, d'étendre leurs pouvoirs, d’approfondir leurs dominations, de maintenir et de multiplier leurs privilèges... Mais en Italie, peut-être plus encore qu'ailleurs, il suffit de regarder autour de soi pour voir ce dont on parle ici...
Cordial salut à tous
Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Marco Valdo M.I. - 16/1/2011 - 22:29
Sachant quel effort représente une traduction d'une chanson moyenne... Il me faut remercier Gian Piero Testa d'avoir « mis en grec » La Guerre de Cent Mille Ans... chanson d'une dimension exceptionnelle. Une version particulièrement utile au moment où la Grèce est prise dans la tourmente.Version à propos de laquelle je ne peux donner d'avis, ma connaissance du grec est encore plus lacunaire que celle que j'ai d'autres langues... Cependant, ce que je peux dire avec certitude, c'est que ce fut un travail long et ardu... Raison pour laquelle j'avais déjà remercié Lorenzo pour sa traduction en italien – et là, je pouvais juger du texte... Raison pour laquelle je remercie aussi GPT.
Il y a cependant une raison supplémentaire à ma joie de voir ce texte traduit en grec, c'est la situation honteuse que l'Europe, sous l'impulsion germanique, fait aux gens de Grèce, fait aux gens du peuple grec, fait aux Grecs pauvres. On sait maintenant que l'Europe est une vieille dame acariâtre, avare, près de ses sous, et en aucune façon solidaire et généreuse... Et elle ose parler de civilisation.
Moi, dit Lucien l'âne, j'aimerais rappeler qu'Europe est fille de la Grèce, qui lui a tant donné et que de ce fait, Europe est une fille ingrate. La Grèce, les aèdes pauvres de Grèce lui ont donné la philosophie et la poésie, la pensée et le rêve... Et fille indigne, l'Europe répond dans la langue du comptable.
La peste soit de l'avarice et des avaricieux...
Molière, puisqu'il s'agit de lui, disait dans L'Avare :
« LA FLÈCHE: Je dis que la peste soit de l'avarice et des avaricieux.
HARPAGON: De qui veux-tu parler?
LA FLÈCHE: Des avaricieux.
HARPAGON: Et qui sont-ils ces avaricieux?
LA FLÈCHE: Des vilains et des ladres. »
Ainsi, voici encore plus de raison de tisser le linceul de ce vieux monde, de cette vieille Europe qui vampire continental suce le sang de ses propres enfants...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Il y a cependant une raison supplémentaire à ma joie de voir ce texte traduit en grec, c'est la situation honteuse que l'Europe, sous l'impulsion germanique, fait aux gens de Grèce, fait aux gens du peuple grec, fait aux Grecs pauvres. On sait maintenant que l'Europe est une vieille dame acariâtre, avare, près de ses sous, et en aucune façon solidaire et généreuse... Et elle ose parler de civilisation.
Moi, dit Lucien l'âne, j'aimerais rappeler qu'Europe est fille de la Grèce, qui lui a tant donné et que de ce fait, Europe est une fille ingrate. La Grèce, les aèdes pauvres de Grèce lui ont donné la philosophie et la poésie, la pensée et le rêve... Et fille indigne, l'Europe répond dans la langue du comptable.
La peste soit de l'avarice et des avaricieux...
Molière, puisqu'il s'agit de lui, disait dans L'Avare :
« LA FLÈCHE: Je dis que la peste soit de l'avarice et des avaricieux.
HARPAGON: De qui veux-tu parler?
LA FLÈCHE: Des avaricieux.
HARPAGON: Et qui sont-ils ces avaricieux?
LA FLÈCHE: Des vilains et des ladres. »
Ainsi, voici encore plus de raison de tisser le linceul de ce vieux monde, de cette vieille Europe qui vampire continental suce le sang de ses propres enfants...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Marco Valdo M.I. - 29/3/2012 - 22:43
Grazie, Marco Valdo, spero solo di non avere troppo tradito la tua canzone che, per noi, è quasi un manifesto.
Ti indico dove mi sono preso una libertà, per adattare la canzone alla Grecia. Ho aggiunto un verso. Tu hai scritto:
Puis, l'espoir
soixante ans sans guerre
sans guerre militaire
sur notre territoire
d'Europe de l'Ouest.
e io ho aggiunto, dopo "sessanta anni senza guerra", un verso tra parentesi " (οι 'Ελληνες πιο λίγα/ i Greci un po' di meno)", ricordandomi che i Greci fino al 1949 hanno combattuto una guerra civile. Credo che mi perdonerai...
κι ύστερα μπήκε η ελπίδα
εξήντα χρόνια μείναμε
(οι 'Ελληνες πιο λίγα)
χωρίς να δούμε φλόγες
στην Δυτική μας Ευρώπη
Perfetta la tua citazione dall' "Avaro".
Buona anche la mia: "Siamo di una buona generazione" (O. Elytis)
Ti indico dove mi sono preso una libertà, per adattare la canzone alla Grecia. Ho aggiunto un verso. Tu hai scritto:
Puis, l'espoir
soixante ans sans guerre
sans guerre militaire
sur notre territoire
d'Europe de l'Ouest.
e io ho aggiunto, dopo "sessanta anni senza guerra", un verso tra parentesi " (οι 'Ελληνες πιο λίγα/ i Greci un po' di meno)", ricordandomi che i Greci fino al 1949 hanno combattuto una guerra civile. Credo che mi perdonerai...
κι ύστερα μπήκε η ελπίδα
εξήντα χρόνια μείναμε
(οι 'Ελληνες πιο λίγα)
χωρίς να δούμε φλόγες
στην Δυτική μας Ευρώπη
Perfetta la tua citazione dall' "Avaro".
Buona anche la mia: "Siamo di una buona generazione" (O. Elytis)
Gian Piero Testa - 30/3/2012 - 02:16
Tu as bien fait de rappeler la guerre infâme qui fut imposée aux Grecs jusqu'en 1949 et qui par l'intervention anglaise n'était d'ailleurs pas seulement une guerre civile... Il fallait bien tenir la route des Indes et le Bosphore... Sans compter la guerre à Chypre...
Mais en parlant de l'Europe de l'Ouest, je pensais avoir exclu de la zone de "paix militaire" les Balkans dans leur ensemble, y compris la Grèce et les guerres dans l'ex-Yougoslavie et aux frontières albanaises...
Tout comme les "interventions amies mais lourdement blindées" en Pologne, en Tchécoslovaquie et autres lieux de l'Europe dite de l'Est.
Tout comme les guerres sur certains départements français, ceux d'Algérie, par exemple...
Cordialement
Marco Valdo M.I.
Mais en parlant de l'Europe de l'Ouest, je pensais avoir exclu de la zone de "paix militaire" les Balkans dans leur ensemble, y compris la Grèce et les guerres dans l'ex-Yougoslavie et aux frontières albanaises...
Tout comme les "interventions amies mais lourdement blindées" en Pologne, en Tchécoslovaquie et autres lieux de l'Europe dite de l'Est.
Tout comme les guerres sur certains départements français, ceux d'Algérie, par exemple...
Cordialement
Marco Valdo M.I.
Marco Valdo M.I. - 30/3/2012 - 12:57
Petite illustration de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour assurer leur domination, accroître leurs richesses, augmenter leurs pouvoirs, intensifier l’exploitation, etc.
Quand Dieu et les philosophes eux-mêmes s’en mêlent…
Le riche est celui qui est maudit par Dieu ! (Réponse à Didier Maurin); Grands Dieux, de tels propos dans un quotidien au coeur de la Suisse...
Le riche est celui qui est maudit par Dieu ! (Réponse à Didier Maurin)
Une polémique au cœur du Temps (Suisse) – 21 janvier 2019.
Cordial
Lucien Lane
Quand Dieu et les philosophes eux-mêmes s’en mêlent…
Le riche est celui qui est maudit par Dieu ! (Réponse à Didier Maurin); Grands Dieux, de tels propos dans un quotidien au coeur de la Suisse...
Le riche est celui qui est maudit par Dieu ! (Réponse à Didier Maurin)
Une polémique au cœur du Temps (Suisse) – 21 janvier 2019.
Cordial
Lucien Lane
Lucien Lane - 22/1/2019 - 09:56
×
C'est le ton de la chanson de geste, de l'odyssée, des chanteurs d'histoires; de ceux-là qui passaient dans les villages et sur le parvis de l'église ou au pied de la tour, racontaient d'immenses aventures où des princesses mauresques cuirassées de toutes parts se faisaient finalement enfoncer l'épieu ou le grand braquemart au seul endroit que l'acier ne pouvait protéger.
Ceci n'est pas une chanson, c'est un chant, un romancero tragique qui dit l'histoire de la plus longue guerre de tous les temps, de la guerre qui contient toutes les guerres et qui contrarie toutes les paix.
On lui a donné comme titre : « La Guerre de Cent mille ans ». On ne sait pas exactement quand elle a commencé, on ne sait donc pas quand elle finira. Si jamais, elle finit un jour...
Malgré tout l'optimisme que l'on peut avoir, aussi volontaire soit-il, on ne peut imaginer qu'elle se finira demain matin, ni même comment elle finira.
Malgré tout elle est un chant contre les guerres, contre toutes les guerres... pesne Marco Valdo M.I. qui l' a écrite.