Par la Kalachnikov et le fusil M16,
Par nos livres d'Histoire qui parlent de victoires
Et de joyeux soldats en marche vers la gloire
Alors que dans les guerres, il n'y a que des perdants.
Par ces grands imbéciles qui criaient « à Berlin »
Je vous salue Patries
Et par la Der des Der qui fut pas la dernière
Par l'acier des canons qu'un curé a bénis
Par ces millions de morts, fauchés dans leur jeunesse
Par ces peuples ruinés, par ces bourgeois nantis
Par l'impôt qui nous saigne pour l'industrie de guerre
Je vous salue Patries
Par les instituteurs qui enseignent à leur classe
L'égalité des peuples et l'amour de la paix
Par l'olivier planté, par le champ moissonné
Par le berceau construit par l'habile ouvrier
Par l'enfant qui découvre un monde émerveillé
Je vous salue Fratries
Par le vieillard serein qui laisse à ses enfants
Un monde un peu plus beau aux frontières effacées
Un moulin à finir, des fruits à récolter
Par l'esprit éclairé des sciences enseignées
Par l'humain libéré du joug du capital
Je vous salue Fratries
Par nos livres d'Histoire qui parlent de victoires
Et de joyeux soldats en marche vers la gloire
Alors que dans les guerres, il n'y a que des perdants.
Par ces grands imbéciles qui criaient « à Berlin »
Je vous salue Patries
Et par la Der des Der qui fut pas la dernière
Par l'acier des canons qu'un curé a bénis
Par ces millions de morts, fauchés dans leur jeunesse
Par ces peuples ruinés, par ces bourgeois nantis
Par l'impôt qui nous saigne pour l'industrie de guerre
Je vous salue Patries
Par les instituteurs qui enseignent à leur classe
L'égalité des peuples et l'amour de la paix
Par l'olivier planté, par le champ moissonné
Par le berceau construit par l'habile ouvrier
Par l'enfant qui découvre un monde émerveillé
Je vous salue Fratries
Par le vieillard serein qui laisse à ses enfants
Un monde un peu plus beau aux frontières effacées
Un moulin à finir, des fruits à récolter
Par l'esprit éclairé des sciences enseignées
Par l'humain libéré du joug du capital
Je vous salue Fratries
inviata da Marco Valdo M.I. - 30/6/2008 - 23:55
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Ce n'est pas au départ une chanson très révolutionnaire, quoique très belle.
Revue par des militants peut-être moins brillants poètes, mais plus violemment pacifistes, elle est devenue « Je vous salue Patries ». Une chanson aux accents assez pédagogiques, bâtie sur les deux versants du monde : la guerre – la paix. Et toujours comme seule voie pour sortir des massacres, l'éducation, l'intelligence, la raison, l'amour, le travail créateur (pas le travail créatif... lequel est du pipeau, comme disait mon grand-oncle). C'est peut-être pas du grand art, mais que ça fait plaisir à lire et si possible, à entendre.
Quant aux auteurs, ils apparaissent sous le nom collectif de "Chorale des Chômeurs"; j'ai trouvé leur chanson au hasard de mes lectures... S'ils trouvent cette recension, qu'ils veulent bien donner des précisions quant à leur identité, qu'on puisse attribuer à César ce qui lui revient et à la Chorale des Chômeurs cette chanson.
Je vous salue Fratries
(sur l'air de « la Prière » (Je vous salue Marie) - texte de Francis Jammes – chanson de Georges Brassens
Paroles de la chorale des Chômeurs)