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Lavorare con lentezza

Enzo Del Re
Lingua: Italiano


Enzo Del Re

Lista delle versioni e commenti


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[1974]
Testo e musica di Enzo Del Re
Lyrics and Music by Enzo Del Re
Anche: Colonna sonora del film Lavorare con lentezza - Radio Alice 100.6 MHz di Guido Chiesa (2004)
Si veda Le ultime voci di Radio Alice

Enzo del Re.
Enzo del Re.


Questa pagina faceva sinora parte, come commento, di quella sulle Ultime voci di Radio Alice. Nell'ambito del nuovo percorso modificato L'emigrazione e la guerra del lavoro, su suggerimento diretto del webmaster, la reintroduciamo opportunamente come pagina autonoma.[CCG/AWS Staff]. *


Una delle figure più radicali dell’alternativa politico-musicale degli anni Settanta. Utilizzando come strumento una sedia e chiedendo come cachet il minimo sindacale della paga di una giornata di lavoro di un metalmeccanico, Del Re era uso lanciarsi in performance imprevedibili e provocatorie, vere maratone con cui intendeva rappresentare e denunciare l’infinita ripetitività del lavoro in fabbrica. In un’epoca in cui il rifiuto del lavoro aveva un valore morale e ideale, Del Re ha rappresentato l’utopia più estrema della ribellione e della denuncia. Pur essendo diplomato al Conservatorio di Bari, aveva infatti rifiutato gli strumenti classici per adottare materiali poveri e di recupero (cartoni, oggetti casuali) con cui trasformava le canzoni in recitativi monodici con un accompagnamento ritmico molto sostenuto. Oggi Del Re, l’ultimo cantastorie di Mola di Bari, come si definisce lui, la lunga barba bianca, gli occhi pacati e accesi appartiene alla schiera di quelli che resistono. Si accompagna sempre suonando oggetti della vita di tutti i giorni, che assumono a volte un significato simbolico, come quando usa una valigia come percussione, per raccontare di emigrazione.

Dal sito di Gianni.

I lavori massacranti esistono perché i pesi e i compiti non sono equamente distribuiti. Adoro il lavoro, ma detesto la fatica. La fatica che cosa è? La fatica è quel dolore fisico che si oppone alla continuazione del lavoro. Io per gli sfruttatori non voglio fare niente, per la classe lavoratrice, alla quale mi onoro di appartenere, sono disposto a sacrificare la mia vita, ma per i padroni non voglio fare un cazzo!

Enzo Del Re
Lavorare con lentezza
senza fare alcuno sforzo
chi è veloce si fa male
e finisce in ospedale
in ospedale non c'è posto
e si può morire presto

Lavorare con lentezza
senza fare alcuno sforzo
la salute non ha prezzo,
quindi rallentare il ritmo
pausa pausa ritmo lento,
pausa pausa ritmo lento

sempre fuori dal motore,
vivere al rallentatore

Lavorare con lentezza
senza fare alcuno sforzo
ti saluto ti saluto,
ti saluto a pugno chiuso
nel mio pugno c'è la lotta
contro la nocività

Lavorare con lentezza
senza fare alcuno sforzo

Lavorare con lentezza
Lavorare con lentezza
Lavorare con lentezza
Lavorare con lentezza
Lavorare con lentezza

inviata da Yussuf, il fratello lavavetri di Ahmed ma più lento di lui - 8/12/2007 - 17:00




Lingua: Inglese

Slow English translation by Riccardo Venturi
May 7, 2012

sediaEnzo Del Re was one most radical figure in the political and musical alternative of the Italian seventies. Using a chair as an instrument and asking for his performances the minimum daily wage of a metalworker, Enzo Del Re used to launch into unpredictable and provocative performances, authentic “marathons” where he represented and denounced the unending repetitiveness of industrial work. In a period when the refusal of work had considerable moral and ideal value, Del Re incarnated the most extreme utopia of rebellion and condemnation. Though he was a graduate of the Bari Conservatory, he always refused to play classic instruments and used instead “poor” and recycled materials (cartons, casual objects) that allowed him to turn songs into monodic recitatives with a strongly rhythmical accompaniment. Enzo Del Re, deceased on Juny 7, 2011, was the last street singer of Mola Di Bari, as he called himself. With his long white beard, his chair and his peaceful-looking eyes he was a true resistant. He always accompanied himself by using daily life objects having symbolic meaning, as when he used a suitcase as a drum to tell emigration stories.
WORKING WITH SLOWNESS

Working with slowness
without making any effort,
quickness harms, and makes you
end up in the hospital,
in the hospital there's no place
and you can die very soon

Working with slowness
without making any effort,
you know wealth has no price
so slow down the work rate
pause, pause, slow rhythm,
pause, pause, slow rhythm

Always out of the engine,
living at slow motion

Working with slowness
without making any effort,
I greet you, I greet you
I greet you with clenched fist
In my fist there's the struggle
Against harmfulness

Working with slowness
Without making any effort

Working with slowness
Working with slowness
Working with slowness
Working with slowness
Working with slowness

7/5/2012 - 11:00




Lingua: Francese

Version française – TRAVAILLER AVEC LENTEUR – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Lavorare con lentezza – Enzo Del Re – 1974

« Une des figures les plus radicales de l'alternative politico-musicale des années soixante. Utilisant comme instrument une chaise et demandant comme cachet le minimum syndical de la paie d'une journée de travail d'un métallo, Del Re avait coutume de se lancer dans des performances imprévisibles et provocantes, de vrais marathons par lesquels il entendait représenter et dénoncer l'infinie répétitivité du travail en usine. À une époque où le refus du travail avait une valeur morale et idéale, Del Re a représenté l'utopie la plus avancée de la rébellion et de la dénonciation [du travail]. Tout en étant diplômé du Conservatoire de Bari, il avait en fait refusé les instruments classiques pour adopter des matériaux pauvres et de récupération (cartons, objets usuels) avec lesquels il transformait ses chansons en récitatifs monodiques avec un accompagnement rythmique très soutenu. Aujourd’hui, Del Re, le dernier chantauteur de Mola di Bari, comme il se définit lui-même, sa longue barbe blanche, ses yeux paisibles et pétillants, il appartient à la multitude de ceux qui résistent. Il s'accompagne toujours en jouant d'objets de la vie de tous les jours, qui remplissent parfois une fonction symbolique, comme quand il utilise une valise comme percussion, pour raconter l'émigration. »
Dal sito di Gianni.


Tu vois, Lucien l'âne mon ami, dit Marco Valdo M.I., j'ai traduit ce commentaire, cette introduction à la chanson d'Enzo Del Re. Je ne le fais pas toujours, mais cette fois, je voulais le faire car j'aime beaucoup ce qui est dit de ce chantauteur... Oui, je sais, ce mot de chantauteur n'existe pas dans les dictionnaires de langue française... Ils n'ont qu'à l'y mettre car c'est vraiment quelque chose de particulier que ces chantauteurs... Qui écrivent ou inventent des chansons qui racontent vraiment quelque chose, ces artistes qui parlent de la vraie vie, qui s'en vont dans l'air et les rues porter le message de révolte, qui construisent une pensée, qui prennent leur parti dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin d'accroître impitoyablement leur puissance, leur richesse et leurs privilèges...

Moi, dit Lucien l'âne tout ragaillardi, il me rappelle Homère, tu sais bien l'aède aveugle qui nous a conté l'Odyssée et l'Iliade ou les aèdes du Sud, ceux de Méditerranée qui, encore aujourd'hui, en ont continué la pratique... Il y en a même qui se bandent les yeux pour pouvoir s'isoler du monde (comme devait l'être Homère) et retrouver le chant intérieur, le rythme qu'il imprime en frappant le sol d'un bâton...

C'est exactement çà. Je te ferai lire un jour ce qu'en raconte Carlo Levi, dit Marco Valdo M.I. Cela dit, Del Re redonne à la chanson, comme bien des autres en Italie (à mon sens plus qu'en région de langue française), toute sa place comme instrument de lutte et comme lieu de pensée, de philosophie quotidienne et populaire. C'est important, cette pensée qui s'incarne ainsi, cette résistance à la lobotomisation télévisuelle et médiatique. Une pensée faite main, une philosophie artisanale, une invocation à la révolte artistique. En somme, il nous montre plusieurs choses qui me plaisent bien : d'abord, que l'art, la chanson, la poésie... sont les armes de la révolte, en quelque sorte subversives par nature (sinon l'art, la poésie, la chanson sont vides de sens et de substance... et se dissolvent à peine esquissées); l'autre chose, c'est – souviens-toi que Pierre Valdo fut le fondateur de la fraternité des pauvres de Lyon – sa volonté de mettre son « cachet » , je cite, au « minimum syndical de la paie d'une journée de travail d'un métallo »...

C'est rare, en effet, dit Lucien l'âne.

C'est rare, c'est plein de sens et c'est honnête. C'est une manière d'affirmer l'égalité... et d'affirmer une volonté de ne pas tirer profit des autres...C'est l'antipode de la manière dominante. De même, pour en venir à la chanson, elle exprime très bien le meilleur conseil qui se puisse donner à un « travailleur » (à quelqu'un ou quelqu'une qui est contraint au travail « libre » - Arbeit macht frei !). Travailler avec lenteur...« Festina lente ! » (Hâte-toi lentement, disait Auguste)... Évidemment, c'est le contraire de l'idée démente de « compétitivité », c'est le refus du monde de la concurrence, c'est le refus de la productivité... Mais, regarde comment vont les choses, c'est aussi agir lentement pour épargner le travailleur – ce qui est essentiel, et bien faire son travail, ce qui l'est aussi. Car actuellement, malgré toutes leurs prétentions, les choses résistent elles aussi à la vitesse, à la précipitation et les objets (les services, les journaux...) deviennent de plus en plus des machins, de la camelote... « Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense plus... On court ».

Nous les ânes, on a toujours fait ainsi... Travailler avec lenteur... Avancer avec lenteur. C'est notre devise. C'est pas qu'on refuse de faire les choses, mais on veut les faire à notre rythme, faire les choses utiles et seulement celles-là et les faire bien pour le plus grand « profit » de tout le monde... J'entends bien, le profit réel, l'agrément que l'on se partage et pas cette escroquerie financière qu'ils nomment pareillement « profit »...

Ne sois pas gêné, Lucien l'âne mon ami, d'user des mots. Ce n'est pas juste de décrier ce beau mot de profit au prétexte qu'ils nous l'auraient volé lui aussi... Il n'y a rien de désolant à tirer profit des choses à partir du moment où le profit est partagé, où le profit est collectif... Où le profit « profite » à chacun et à tous... qu'il n'est pas accaparé par certains... À propos de mots volés, il y en a beaucoup... Mais je te laisse les deviner...

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
TRAVAILLER AVEC LENTEUR

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort
Qui est rapide se fait mal
Et finit à l'hôpital
À l'hôpital, il n'y a pas de place
Et on peut y mourir vite

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort
La santé n'a pas de prix
Dès lors, ralentir le rythme
Pause, pause, rythme lent
Pause, pause, rythme lent

Toujours en dehors du moteur
Vivre au ralenti

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort
Je te salue, je te salue
Je te salue du poing fermé
Dans mon poing, il y a la lutte
Contre la nocivité

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort

Travailler avec lenteur
Travailler avec lenteur
Travailler avec lenteur
Travailler avec lenteur
Travailler avec lenteur

inviata da Marco Valdo M.I. - 14/8/2010 - 10:52




Lingua: Francese

Version française – TRAVAILLER AVEC LENTEUR – Marco Valdo M.I. – 2019 (2010)
Chanson italienne – Lavorare con lentezza – Enzo Del Re – 1974

« Une des figures les plus radicales de l’alternative politico-musicale des années soixante. Utilisant comme instrument une chaise et demandant comme cachet le minimum syndical de la paie d’une journée de travail d’un métallo, Del Re avait coutume de se lancer dans des performances imprévisibles et provocantes, de vrais marathons par lesquels il entendait représenter et dénoncer l’infinie répétitivité du travail en usine. À une époque où le refus du travail avait une valeur morale et idéale, Del Re a représenté l’utopie la plus avancée de la rébellion et de la dénonciation [du travail]. Tout en étant diplômé du Conservatoire de Bari, il avait en fait refusé les instruments classiques pour adopter des matériaux pauvres et de récupération (cartons, objets usuels) avec lesquels il transformait ses chansons en récitatifs monodiques avec un accompagnement rythmique très soutenu. Aujourd’hui, Del Re, le dernier chantauteur de Mola di Bari, comme il se définit lui-même, sa longue barbe blanche, ses yeux paisibles et pétillants, il appartient à la multitude de ceux qui résistent. Il s’accompagne toujours en jouant d’objets de la vie de tous les jours, qui remplissent parfois une fonction symbolique, comme quand il utilise une valise comme percussion, pour raconter l’émigration. »

Du sito di Gianni.

Enzo Del Re


Tu vois, Lucien l’âne mon ami, dit Marco Valdo M.I., j’ai traduit ce commentaire, cette introduction à la chanson d’Enzo Del Re. Je ne le fais pas toujours, mais cette fois, je voulais le faire, car j’aime beaucoup ce qui est dit de ce chantauteur. Oui, je sais, ce mot de chantauteur n’existe pas dans les dictionnaires de langue française. Ils n’ont qu’à l’y mettre, car c’est vraiment quelque chose de particulier que ces chantauteurs qui écrivent ou inventent des chansons qui racontent vraiment quelque chose, ces artistes qui parlent de la vraie vie, qui s’en vont dans l’air et les rues porter le message de révolte, qui construisent une pensée, qui prennent leur parti dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin d’accroître impitoyablement leur puissance, leur richesse et leurs privilèges.

Moi, dit Lucien l’âne tout ragaillardi, il me rappelle Homère, tu sais bien l’aède aveugle qui nous a conté l’Odyssée et l’Iliade ou les aèdes du Sud, ceux de Méditerranée qui, encore aujourd’hui, en ont continué la pratique. Il y en a même qui se bandent les yeux pour pouvoir s’isoler du monde (comme devait l’être Homère) et retrouver le chant intérieur, le rythme qu’il imprime en frappant le sol d’un bâton.

C’est exactement ça. Je te ferai lire un jour ce qu’en raconte Carlo Levi, dit Marco Valdo M.I. Cela dit, Del Re redonne à la chanson, comme bien des autres en Italie (à mon sens plus qu’en région de langue française), toute sa place comme instrument de lutte et comme lieu de pensée, de philosophie quotidienne et populaire. C’est important, cette pensée qui s’incarne ainsi, cette résistance à la lobotomisation télévisuelle et médiatique. Une pensée faite main, une philosophie artisanale, une invocation à la révolte artistique. En somme, il nous montre plusieurs choses qui me plaisent bien : d’abord, que l’art, la chanson, la poésie sont les armes de la révolte, en quelque sorte subversives par nature (sinon l’art, la poésie, la chanson sont vides de sens et de substance et se dissolvent à peine esquissées); l’autre chose, c’est – souviens-toi que Pierre Valdo fut le fondateur de la fraternité des pauvres de Lyon – sa volonté de mettre son « cachet », je cite, au « minimum syndical de la paie d’une journée de travail d’un métallo ».

C’est rare, en effet, dit Lucien l’âne.

C’est rare, c’est plein de sens et c’est honnête. C’est une manière d’affirmer l’égalité et d’affirmer une volonté de ne pas tirer profit des autres. C’est l’antipode de la manière dominante. De même, pour en venir à la chanson, elle exprime très bien le meilleur conseil qui se puisse donner à un « travailleur » (à quelqu’un ou quelqu’une qui est contraint au travail « libre » – Arbeit macht frei !). Travailler avec lenteur – « Festina lente ! » (Hâte-toi lentement, disait Auguste). Évidemment, c’est le contraire de l’idée démente de « compétitivité », c’est le refus du monde de la concurrence, c’est le refus de la productivité ; mais, regarde comment vont les choses, c’est aussi agir lentement pour épargner le travailleur – ce qui est essentiel, et bien faire son travail, ce qui l’est aussi. Car actuellement, malgré toutes leurs prétentions, les choses résistent elles aussi à la vitesse, à la précipitation et les objets (les services, les journaux…) deviennent de plus en plus des machins, de la camelote. « Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense plus… On court ».

Nous les ânes, on a toujours fait ainsi : travailler avec lenteur, avancer avec lenteur. C’est notre devise. C’est pas qu’on refuse de faire les choses, mais on veut les faire à notre rythme, faire les choses utiles et seulement celles-là et les faire bien pour le plus grand « profit » de tout le monde. J’entends bien, le profit réel, l’agrément que l’on se partage et pas cette escroquerie financière qu’ils nomment pareillement « profit ».

Ne sois pas gêné, Lucien l’âne mon ami, d’user des mots. Ce n’est pas juste de décrier ce beau mot de profit au prétexte qu’ils nous l’auraient volé lui aussi. Il n’y a rien de désolant à tirer profit des choses à partir du moment où le profit est partagé, où le profit est collectif, où le profit « profite » à chacun et à tous, qu’il n’est pas accaparé par certains. À propos de mots volés, il y en a beaucoup, mais je te laisse les deviner.

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
TRAVAILLER AVEC LENTEUR (2019)

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort :
Qui est rapide se fait mal
Et finit à l’hôpital.
À l’hôpital, il n’y a pas de place
Et on peut y mourir vite.

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort :
La santé n’a pas de prix
Dès lors, ralentir le rythme :
Pause, pause, rythme lent,
Pause, pause, rythme lent,

Toujours en dehors du moteur,
Vivre au ralenti !

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort :
Je te salue, je te salue,
Je te salue du poing fermé ;
Dans mon poing, il y a la lutte
Contre la nocivité.

Travailler avec lenteur
Sans faire aucun effort :

Travailler avec lenteur,
Travailler avec lenteur,
Travailler avec lenteur,
Travailler avec lenteur,
Travailler avec lenteur !

inviata da Marco Valdo M.I. - 2/4/2019 - 10:24




Lingua: Russo

Versione russa di Gerard Nadtochy
(che la traduce riprendendo il testo dal nostro sito)
РАБОТА С ЗАМЕДЛЕНИЕМ

Работа с замедлением
не прилагая никаких усилий
кто торопится тот причиняет себе вред
и заканчивает в больнице
в больнице нет мест
и можно быстро помереть

Работа с замедлением
не прилагая никаких усилий
здоровье бесценно,
поэтому снижение темпа
пауза пауза медленный темп,
пауза пауза медленный темп

всегда избегать двигателей,
жизнь как в замедленной съемке

Работа с замедлением
не прилагая никаких усилий
приветствую тебя приветствую тебя,
тебя с сжатыми кулаками
в моем кулаке борьба
против нанесения вреда

Работа с замедлением
не прилагая никаких усилий

Работа с замедлением
Работа с замедлением
Работа с замедлением
Работа с замедлением
Работа с замедлением

6/1/2017 - 10:27


enzdelre


E' morto oggi per un infarto, nella sua abitazione di Mola di Bari, Enzo Del Re, l'ultimo cantastorie di Puglia. Era nato nel 1944 ed era ammalato da tempo. Musicista autodidatta, Del Re si e' definito un ''corpofonista'' per le sue esecuzioni con voce sola e percussioni, in cui utilizzava oggetti estemporanei come la valigia di cartone o una sedia di legno. Ha lavorato, tra gli altri, con Dario Fo ed Enzo Jannacci
(ANSA)

CCG/AWS Staff - 7/6/2011 - 21:51


[*] A partire dal 5/5/2012 questa canzone è anche nel percorso Mort au travail/Morte al lavoro, di cui rappresenta ovviamente uno degli "inni".

CCG/AWS Staff - 7/5/2012 - 10:09


La strofa che recita "chi è veloce si fa male e finisce in ospedale, in ospedale non c'è posto e si può morire presto" si riferisce a quello che è realmente successo a Rino Gaetano. Enzo Del Re l'ha riferito a Daniele Sepe (rimproverandogli di non averla inserita nel 1998 nella sua versione sul CD "Lavorare Stanca"). Ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti . . . .

Flavio Poltronieri - 16/11/2019 - 10:55


Perdonami Flavio ma come si può riferire a Rino Gaetano che nel 1974, quando questa canzone è stata scritta, era vivo e vegeto?

Lorenzo - 16/11/2019 - 11:04


Sta scritto nel libro di Felice Liperi "Stelle del folk italiano" (2014) e in rete in questa intervista a Sepe del 2011:

https://www.infoaut.org/culture/enzo-d...

Flavio Poltronieri - 16/11/2019 - 11:39




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