Lingua   

Lettre au Président

Marco Valdo M.I.
Lingua: Francese


Marco Valdo M.I.


Le chanteur arrive fredonnant :
« Monsieur le Président,
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être... »
Une vieille chanson de France,
Une belle chanson de Boris Vian,
Elle conte pacifiquement
L’immense souffrance
Qui taraude les bonnes gens
D’avoir à partir là-bas –
Sans jamais savoir pourquoi –
Tuer de pauvres gens.

Enlever de tristes enfants,
Violer les femmes et les filles,
Torturer d’entières familles,
Massacrer tous les parents.
Le soldat confirme cet effarant
Tableau de honte pour la Zinovie.
Et le trouvère dit : «  C’est aberrant
D’étouffer ainsi toutes ces vies.
Zinovien, il faut savoir encore rire,
Quand l’honneur s’est retiré,
Et qu’il ne reste de l’Empire
Qu’une nation bête à pleurer.

Il faut savoir jeter ses armes
Pour sauvegarder sa dignité
Et laisser couler ses larmes
Face à tous ces crime perpétrés.
Il faut savoir coûte que coûte
S’enfuir et provoquer la déroute
Et l’effondrement de nos armées.
Mais nous on n’a pas su,
Mais nous on n’a pas pu.
Soldats, confiance, on le pourra,
Demain, on le fera.
Soldats, demain, on ne tuera plus. »

Grand-Mère dit : Les filles de Perse et d’Iran
Chantent elles aussi : Allez-vous-en,
Vestales pelues, laissez-nous nos vies !
Allez-vous-en, nous sommes filles
Et jamais ne voulons plus
De votre monde perclus,
De vos mollahs, de vos barbus,
Et de tous ces visages obtus.
Allez-vous-en en ces paradis merveilleux,
Que vous promettent tous vos Dieux,
Allez-vous-en rejoindre vos houris !
Et laissez-nous soigner ce monde pourri.



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