E questa è la storia, la storia di un muro
Che ha visto la vita passargli davanti
Ha visto anche la morte cadere ai suoi piedi
Questa è la storia di due partigiani
Fucilati innocenti in un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
Il primo è Armando lo prendono a Staffolo
Qualcuno ha rubato il grano all'ammasso
Per darlo alla gente che soffre la fame
Alle dieci di mattina gli sparano addosso
Lo abbandonano lì fino alle sette di sera
Ai piedi del muro fino alle sette di sera
Ai piedi del muro fino alle sette di sera
Soltanto poche ore e già tocca a Primo
Lui è un muratore i muri li costruisce
Una raffica di mitra alle cinque della sera
Anche il muro è colpito ha i segni ancora oggi
Lo abbandonano lì nel buio per tutta la notte
La pioggia lava il sangue nel buio della notte
La pioggia lava il sangue nel buio della notte
Al mattino una donna va ignara al lavoro
In via delle Orfane è accaduto qualcosa
Un innocente è a terra ai piedi del muro
Si avvicina ed è suo marito quel corpo lavato
Avrebbe voluto lavarlo lei e non la pioggia
Il corpo di suo marito e non la pioggia
Il corpo di suo marito e non la pioggia
E questa è la storia, la storia di un muro
Che ha visto la vita passargli davanti
Ha visto anche la morte cadere ai suoi piedi
Questa è la storia di due partigiani
Fucilati innocenti in un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
Ma il muro ancora oggi ne conserva la memoria
Che ha visto la vita passargli davanti
Ha visto anche la morte cadere ai suoi piedi
Questa è la storia di due partigiani
Fucilati innocenti in un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
Il primo è Armando lo prendono a Staffolo
Qualcuno ha rubato il grano all'ammasso
Per darlo alla gente che soffre la fame
Alle dieci di mattina gli sparano addosso
Lo abbandonano lì fino alle sette di sera
Ai piedi del muro fino alle sette di sera
Ai piedi del muro fino alle sette di sera
Soltanto poche ore e già tocca a Primo
Lui è un muratore i muri li costruisce
Una raffica di mitra alle cinque della sera
Anche il muro è colpito ha i segni ancora oggi
Lo abbandonano lì nel buio per tutta la notte
La pioggia lava il sangue nel buio della notte
La pioggia lava il sangue nel buio della notte
Al mattino una donna va ignara al lavoro
In via delle Orfane è accaduto qualcosa
Un innocente è a terra ai piedi del muro
Si avvicina ed è suo marito quel corpo lavato
Avrebbe voluto lavarlo lei e non la pioggia
Il corpo di suo marito e non la pioggia
Il corpo di suo marito e non la pioggia
E questa è la storia, la storia di un muro
Che ha visto la vita passargli davanti
Ha visto anche la morte cadere ai suoi piedi
Questa è la storia di due partigiani
Fucilati innocenti in un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
In due giorni diversi di un piovoso febbraio
Ma il muro ancora oggi ne conserva la memoria
inviata da Tullio Bugari - 30/10/2021 - 11:35
Lingua: Francese
Version française – ARMANDO ET PRIMO – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Armando e Primo – Tullio Bugari – 2021
Texte : Tullio Bugari,
Musique : Silvano Staffolani,
Interprété par le Duo Acefalo (Silvano Staffolani et Lorenzo Cantori).
Dédié à Armando Magnani et Primo Panti, qui ont été fusillés les 8 et 9 février 1944, au même endroit et à quelques heures d’intervalle, dans la Via delle Orfane à Jesi (Ancône).
Armando Magnani et Primo Panti ont été fusillés les 8 et 9 février 1944, au même endroit et à quelques heures d’intervalle, dans la Via delle Orfane à Jesi (Ancône). L’un d’eux a été abattu par une mitrailleuse, dont les tirs ont laissé des traces sur le mur, qui sont encore visibles aujourd’hui, comme un visage qui s’y imprime et semble vous regarder lorsque vous passez devant, et qui fait de ce mur un véritable monument à la mémoire, à préserver.
Chanson italienne – Armando e Primo – Tullio Bugari – 2021
Texte : Tullio Bugari,
Musique : Silvano Staffolani,
Interprété par le Duo Acefalo (Silvano Staffolani et Lorenzo Cantori).
Dédié à Armando Magnani et Primo Panti, qui ont été fusillés les 8 et 9 février 1944, au même endroit et à quelques heures d’intervalle, dans la Via delle Orfane à Jesi (Ancône).
Armando Magnani et Primo Panti ont été fusillés les 8 et 9 février 1944, au même endroit et à quelques heures d’intervalle, dans la Via delle Orfane à Jesi (Ancône). L’un d’eux a été abattu par une mitrailleuse, dont les tirs ont laissé des traces sur le mur, qui sont encore visibles aujourd’hui, comme un visage qui s’y imprime et semble vous regarder lorsque vous passez devant, et qui fait de ce mur un véritable monument à la mémoire, à préserver.
De l’Atlas des massacres nazis-fascistes :
La répression nazie-fasciste dans la région de Jesi devient plus dure et impitoyable après l’assassinat, le 17 janvier 1944, du fondateur du Fascio républicain de Jesi, Antonio Blasetti, abattu sur le pas de sa porte. Le commissaire de police a probablement attribué l’événement aux partisans opérant dans la ville et a organisé les funérailles avec un grand nombre d’hommes afin d’éviter de nouvelles attaques. À la suite de cet épisode, un bureau politique fasciste est créé à Jesi avec pour mission spécifique de surveiller l’activité des partisans dans les Apennins centraux par le biais d’infiltrés et d’espions. Cette action d’espionnage a probablement conduit à la capture d’Armando Magnani et de Primo Panti qui, à un jour d’intervalle, ont été abattus dans la Via XX Settembre devant le mur du jardin de l’orphelinat.
Accusé d’avoir participé au vol de blé dans le magasin de Staffolo pour le distribuer à la population civile, Armando Magnani est fait prisonnier avec un autre partisan, Augusto Bernacchia, en faveur duquel interviennent les prêtres Don Arduino Rettaroli et Don Gino Paoletti. Grâce à eux, Bernacchia (né le 13/11/1911 à Jesi, partisan combattant, Gap Jesi, 20/09/1943 – 18/07/1944, grade de commandant adjoint de division – capitaine, reconnu à lui le 21/05/1946 à Ancône) a eu la vie sauve, mais il a dû assister à l’exécution de Magnani au matin du 8 février 1944, dont le corps a été laissé sous la pluie jusqu’au soir.
Le lendemain, c’est le tour de Primo Panti, un échappé de Jesi, capturé lors d’une rafle à Staffolo le 7 février, pour qui l’intervention de l’évêque Falcinelli auprès du commandement fasciste n’a servi à rien. Il dira plus tard : « Même les Allemands m’ont accordé la grâce de sauver la vie de deux jeunes Italiens. La même grâce ne m’a pas été accordée par les « Italiens pour les Italiens ».
Dans le mur où les tirs ont eu lieu, les marques des balles sont encore visibles aujourd’hui.
La répression nazie-fasciste dans la région de Jesi devient plus dure et impitoyable après l’assassinat, le 17 janvier 1944, du fondateur du Fascio républicain de Jesi, Antonio Blasetti, abattu sur le pas de sa porte. Le commissaire de police a probablement attribué l’événement aux partisans opérant dans la ville et a organisé les funérailles avec un grand nombre d’hommes afin d’éviter de nouvelles attaques. À la suite de cet épisode, un bureau politique fasciste est créé à Jesi avec pour mission spécifique de surveiller l’activité des partisans dans les Apennins centraux par le biais d’infiltrés et d’espions. Cette action d’espionnage a probablement conduit à la capture d’Armando Magnani et de Primo Panti qui, à un jour d’intervalle, ont été abattus dans la Via XX Settembre devant le mur du jardin de l’orphelinat.
Accusé d’avoir participé au vol de blé dans le magasin de Staffolo pour le distribuer à la population civile, Armando Magnani est fait prisonnier avec un autre partisan, Augusto Bernacchia, en faveur duquel interviennent les prêtres Don Arduino Rettaroli et Don Gino Paoletti. Grâce à eux, Bernacchia (né le 13/11/1911 à Jesi, partisan combattant, Gap Jesi, 20/09/1943 – 18/07/1944, grade de commandant adjoint de division – capitaine, reconnu à lui le 21/05/1946 à Ancône) a eu la vie sauve, mais il a dû assister à l’exécution de Magnani au matin du 8 février 1944, dont le corps a été laissé sous la pluie jusqu’au soir.
Le lendemain, c’est le tour de Primo Panti, un échappé de Jesi, capturé lors d’une rafle à Staffolo le 7 février, pour qui l’intervention de l’évêque Falcinelli auprès du commandement fasciste n’a servi à rien. Il dira plus tard : « Même les Allemands m’ont accordé la grâce de sauver la vie de deux jeunes Italiens. La même grâce ne m’a pas été accordée par les « Italiens pour les Italiens ».
Dans le mur où les tirs ont eu lieu, les marques des balles sont encore visibles aujourd’hui.
ARMANDO ET PRIMO
Voici l’histoire, l’histoire d’un mur marqué,
Qui a vu la vie lui passer sous le nez,
Il a même vu la mort tomber à ses pieds.
C’est l’histoire de deux partisans fusillés
Là au milieu d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux.
Le premier est Armando qu’ils ont pris à Staffolo.
Quelqu’un a volé le blé dans l’entrepôt
Pour le donner aux gens qui souffrent de la faim.
Ils l’ont abattu à dix heures du matin
Et laissé là jusqu’à sept heures du soir.
Au pied du mur jusqu’à sept heures du soir,
Au pied du mur jusqu’à sept heures du soir.
Voici le tour de Primo après quelques heures.
C’est un maçon, il construit des murs.
Une rafale de mitrailleuse à cinq heures.
Aujourd’hui, on voit les marques sur le mur.
Ils l’ont laissé là, seul, pendant toute la nuit.
La pluie a lavé le sang dans l’obscur de la nuit.
La pluie a lavé le sang dans l’obscur de la nuit.
Au matin, une femme s’en va sans se douter de rien.
Quelque chose s’est passé dans la rue des Orphelins,
Au pied du mur, un homme est couché.
C’est son mari, le corps détrempé.
Elle aurait aimé le laver et pas la pluie.
Le corps de son mari et pas la pluie,
Le corps de son mari et pas la pluie.
Voilà l’histoire, l’histoire d’un mur marqué,
Qui a vu la vie lui passer sous le nez,
Il a même vu la mort tomber à ses pieds.
C’est l’histoire de deux partisans fusillés
Là au milieu d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux.
Le mur garde encore aujourd’hui leur mémoire.
Voici l’histoire, l’histoire d’un mur marqué,
Qui a vu la vie lui passer sous le nez,
Il a même vu la mort tomber à ses pieds.
C’est l’histoire de deux partisans fusillés
Là au milieu d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux.
Le premier est Armando qu’ils ont pris à Staffolo.
Quelqu’un a volé le blé dans l’entrepôt
Pour le donner aux gens qui souffrent de la faim.
Ils l’ont abattu à dix heures du matin
Et laissé là jusqu’à sept heures du soir.
Au pied du mur jusqu’à sept heures du soir,
Au pied du mur jusqu’à sept heures du soir.
Voici le tour de Primo après quelques heures.
C’est un maçon, il construit des murs.
Une rafale de mitrailleuse à cinq heures.
Aujourd’hui, on voit les marques sur le mur.
Ils l’ont laissé là, seul, pendant toute la nuit.
La pluie a lavé le sang dans l’obscur de la nuit.
La pluie a lavé le sang dans l’obscur de la nuit.
Au matin, une femme s’en va sans se douter de rien.
Quelque chose s’est passé dans la rue des Orphelins,
Au pied du mur, un homme est couché.
C’est son mari, le corps détrempé.
Elle aurait aimé le laver et pas la pluie.
Le corps de son mari et pas la pluie,
Le corps de son mari et pas la pluie.
Voilà l’histoire, l’histoire d’un mur marqué,
Qui a vu la vie lui passer sous le nez,
Il a même vu la mort tomber à ses pieds.
C’est l’histoire de deux partisans fusillés
Là au milieu d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux,
En deux jours d’un février pluvieux.
Le mur garde encore aujourd’hui leur mémoire.
inviata da Marco Valdo M.I. - 1/11/2021 - 11:23
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Ad uno dei due toccò una sventagliata di mitra, i cui colpi hanno lasciato i segni sul muro, visibili ancora oggi, come un volto che si è impresso lì e sembra guardarti quando vi passi davanti, e che fa di quel muro un vero monumento alla Memoria, da conservare.
La repressione nazifascista nel territorio jesino si fece più decisa e spietata in seguito al verificarsi, il 17 gennaio 1944, dell’uccisione del fondatore del Fascio repubblicano di Jesi, Antonio Blasetti, colpito a morte con un’arma da fuoco sulla soglia di casa. Imputando verosimilmente il fatto ai partigiani operanti in città, il commissario di P.S. organizzò i funerali con grande dispiegamento di uomini, per evitare ulteriori attacchi. In seguito all’episodio venne istituito proprio a Jesi un ufficio politico fascista con lo specifico compito di monitorare l’attività partigiana nella zona degli Appennini centrali, attraverso infiltrati e spie. Probabilmente attraverso tale azione di spionaggio, si arrivò alla cattura di Armando Magnani e Primo Panti che, a un giorno di distanza tra loro, trovarono la morte in via XX Settembre, fucilati davanti al muro che sosteneva il giardino dell’orfanotrofio.
Accusato di aver preso parte alla sottrazione di grano all’ammasso di Staffolo per distribuirlo alla popolazione civile, Magnani venne fatto prigioniero insieme ad un altro partigiano, Augusto Bernacchia, in favore del quale intervennero i sacerdoti don Arduino Rettaroli e don Gino Paoletti. Grazie a loro Bernacchia (nato il 13/11/1911 a Jesi, paternità Filiberto, qualifica Partigiano combattente, Gap Jesi, 20/09/1943 – 18/07/1944, grado Vice comandante divisione – Capitano, riconosciutagli il 21/05/1946 ad Ancona) ebbe salva la vita ma dovette assistere all’esecuzione di Magnani, la mattina dell’8 febbraio 1944. Il suo corpo restò abbandonato sul luogo, sotto la pioggia, fino a sera.
Il giorno successivo toccò invece a Panti, sfollato di Jesi, catturato durante un rastrellamento a Staffolo avvenuto il 7 febbraio, per il quale non valse a nulla l’intervento del vescovo mons. Falcinelli presso il comando fascista. In seguito egli dirà: “Persino i tedeschi mi hanno concesso la grazia per la vita di due giovani italiani. La stessa grazia non mi è stata concessa da italiani per italiani”.
Nel muro dove avvennero le fucilazioni sono ancora oggi evidenti i segni dei proiettili.
(B.B.)