Scusate, scusate se questo è un canto sociale
ma io, io, ho un’inclinazione naturale
quando vedo che le cose vanno male
cerco di capirne la ragione
Scusate, se poi scavo nella mente
alla ricerca di una nuova soluzione
Io non credo in nessuna ideologia
preferisco la libera utopia
il sogno che non ha un’appartenenza
e che nessuno può scoprire con la scienza
per questo mi ritrovo qui a cantare
a sudare a ridere a gridare
perchè sento che anche tu non puoi soffrire
un mondo fatto solo di miserie
perchè sento che anche tu non puoi soffrire
un mondo fatto solo di miserie
E scusate, scusate se questo è un canto sociale
ma ho un’inclinazione naturale
quando vedo che le cose vanno male
cerco di capirne la ragione
Per i tuoi occhi grandi di bambino
che sanno guardare all’infinito
per le tue mani che si agitano al cielo
per il mio canto e per ogni tuo pensiero
E per la terra per l’acqua per la vita
e per la dignità che ci rende persone
per il cieco che ha visto l’infinito
io canto e non mi stanco di cantare
E mi agito perchè l’indifferenza
non possa avere giustificazioni
nè padroni, nè falsi dei o profeti
che fondono con l’odio le ragioni
Perchè sento che dentro a questa vita
c’è un senso profondo di bellezza
e tu non devi ucciderla ti prego
e si ritorni a dare vita a ogni pensiero
Perchè sento che anche tu non puoi soffrire
un mondo fatto solo di miserie
perchè sento che anche tu non puoi soffrire
e si ritorni a dare vita a ogni pensiero
ma io, io, ho un’inclinazione naturale
quando vedo che le cose vanno male
cerco di capirne la ragione
Scusate, se poi scavo nella mente
alla ricerca di una nuova soluzione
Io non credo in nessuna ideologia
preferisco la libera utopia
il sogno che non ha un’appartenenza
e che nessuno può scoprire con la scienza
per questo mi ritrovo qui a cantare
a sudare a ridere a gridare
perchè sento che anche tu non puoi soffrire
un mondo fatto solo di miserie
perchè sento che anche tu non puoi soffrire
un mondo fatto solo di miserie
E scusate, scusate se questo è un canto sociale
ma ho un’inclinazione naturale
quando vedo che le cose vanno male
cerco di capirne la ragione
Per i tuoi occhi grandi di bambino
che sanno guardare all’infinito
per le tue mani che si agitano al cielo
per il mio canto e per ogni tuo pensiero
E per la terra per l’acqua per la vita
e per la dignità che ci rende persone
per il cieco che ha visto l’infinito
io canto e non mi stanco di cantare
E mi agito perchè l’indifferenza
non possa avere giustificazioni
nè padroni, nè falsi dei o profeti
che fondono con l’odio le ragioni
Perchè sento che dentro a questa vita
c’è un senso profondo di bellezza
e tu non devi ucciderla ti prego
e si ritorni a dare vita a ogni pensiero
Perchè sento che anche tu non puoi soffrire
un mondo fatto solo di miserie
perchè sento che anche tu non puoi soffrire
e si ritorni a dare vita a ogni pensiero
inviata da Dq82 - 27/1/2021 - 17:52
Lingua: Francese
Version française – LA CHANSON SOCIALE – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Canto sociale – Luca Bassanese – 2017
Chanson italienne – Canto sociale – Luca Bassanese – 2017
Dialogue maïeutique
J’ai déjà lu le texte, dit Lucien l’âne, et je trouve curieux de commencer une chanson par des excuses.
Je comprends ton étonnement, Lucien l’âne mon ami, cependant, cet introït n’a rien d’étonnant et l’explication en est facile si on prend la peine d’aller au bout du vers :
et cette adresse insolite, vise à prévenir la réticence qu’un certain public éprouve face à la chanson sociale et, il faut faire gaffe, car « les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux. » Chez ceux-là celle-ci a La mauvaise réputation d’être sulfureuse, et a priori, ennuyeuse. Il est possible que pour certaines gens que la chanson relève du divertissement et qu’elle se doit d’être sentimentale, qu’elle doive parler d’amour(s), toujours, et éventuellement, s’étendre aux joies et aux peines qu’engendre ce joli penchant. C’est leur goût, je n’en discuterai donc pas.
Oui, dit Lucien l’âne, la chanson d’amour, modèle bonbons roses et barbes à papa, il doit y en avoir qui aiment ça et d’autres seraient plutôt portés sur la chanson minou rose et moustaches de chat. Moi aussi, je soutiens que c’est leur droit et moi aussi, j’en aime parfois, même avec beaucoup de sucre et de sirop. C’est juste que je trouve que la chanson ne doit pas être emprisonnée dans un genre.
Évidemment, reprend Marco Valdo M.I., que c’est leur droit et qu’ils sont parfaitement libres d’apprécier particulièrement ça ; delà à réduire la chanson à la chansonnette, ce n’est pas une bonne façon. L’auteur de la chanson italienne, ici, Luc Bassanese, qui connaît bien le public, annonce la couleur. C’est une technique éprouvée de bateleur, de comédien et de chanteur des rues. Bref, c’est une chanson sociale, une chanson qui cherche à refaire le monde dans une société en décomposition. Elle appelle un nouveau monde. Elle a raison :
Moi, dit Lucien l’âne, je reste dans l’idée que la chanson sociale est ostracisée, car elle dérange, elle met en cause l’ordre établi, la hiérarchie de la société et bouscule les fondements du système. C’est un grain de sable qui vient enrayer la belle mécanique de la domination à l’œuvre dans La Guerre de Cent mille ans, que les riches font aux pauvres afin de maintenir leur pouvoir, d’assurer leurs privilèges, de perpétuer l’exploitation et les profits. L’âne est toujours mal vu quand il se rebiffe ; quand il rebute, on le bat. C’est bien ce qui racontait ta chanson La mauvaise réputation des chômeurs :
Pour le reste, je pense qu’il est temps de découvrir la chanson, qui mille autres choses encore. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde dérisoire, avide, odieux et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
J’ai déjà lu le texte, dit Lucien l’âne, et je trouve curieux de commencer une chanson par des excuses.
Je comprends ton étonnement, Lucien l’âne mon ami, cependant, cet introït n’a rien d’étonnant et l’explication en est facile si on prend la peine d’aller au bout du vers :
« Excusez, excusez, c’est une chanson sociale »
et cette adresse insolite, vise à prévenir la réticence qu’un certain public éprouve face à la chanson sociale et, il faut faire gaffe, car « les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux. » Chez ceux-là celle-ci a La mauvaise réputation d’être sulfureuse, et a priori, ennuyeuse. Il est possible que pour certaines gens que la chanson relève du divertissement et qu’elle se doit d’être sentimentale, qu’elle doive parler d’amour(s), toujours, et éventuellement, s’étendre aux joies et aux peines qu’engendre ce joli penchant. C’est leur goût, je n’en discuterai donc pas.
Oui, dit Lucien l’âne, la chanson d’amour, modèle bonbons roses et barbes à papa, il doit y en avoir qui aiment ça et d’autres seraient plutôt portés sur la chanson minou rose et moustaches de chat. Moi aussi, je soutiens que c’est leur droit et moi aussi, j’en aime parfois, même avec beaucoup de sucre et de sirop. C’est juste que je trouve que la chanson ne doit pas être emprisonnée dans un genre.
Évidemment, reprend Marco Valdo M.I., que c’est leur droit et qu’ils sont parfaitement libres d’apprécier particulièrement ça ; delà à réduire la chanson à la chansonnette, ce n’est pas une bonne façon. L’auteur de la chanson italienne, ici, Luc Bassanese, qui connaît bien le public, annonce la couleur. C’est une technique éprouvée de bateleur, de comédien et de chanteur des rues. Bref, c’est une chanson sociale, une chanson qui cherche à refaire le monde dans une société en décomposition. Elle appelle un nouveau monde. Elle a raison :
« l’indifférence est bête
Et ne peut avoir de justifications,
Ni maîtres, ni dieux, ni prophètes
Qui fondent en haine les raisons.
Il est un sens profond à la beauté
Qu’il ne faut pas tuer,
Il faut le faire vivre, il faut penser. »
Et ne peut avoir de justifications,
Ni maîtres, ni dieux, ni prophètes
Qui fondent en haine les raisons.
Il est un sens profond à la beauté
Qu’il ne faut pas tuer,
Il faut le faire vivre, il faut penser. »
Moi, dit Lucien l’âne, je reste dans l’idée que la chanson sociale est ostracisée, car elle dérange, elle met en cause l’ordre établi, la hiérarchie de la société et bouscule les fondements du système. C’est un grain de sable qui vient enrayer la belle mécanique de la domination à l’œuvre dans La Guerre de Cent mille ans, que les riches font aux pauvres afin de maintenir leur pouvoir, d’assurer leurs privilèges, de perpétuer l’exploitation et les profits. L’âne est toujours mal vu quand il se rebiffe ; quand il rebute, on le bat. C’est bien ce qui racontait ta chanson La mauvaise réputation des chômeurs :
« On ne fait pourtant de tort à personne,
En n’écoutant pas les sirènes qui sonnent.
Mais les patrons n’aiment pas que
L’on vive sans trimer pour eux,
Non les patrons n’aiment pas que
L’on vive sans trimer pour eux,
Tout ce beau monde nous montre au doigt,
Nous on s’en fout, ça va de soi. »
En n’écoutant pas les sirènes qui sonnent.
Mais les patrons n’aiment pas que
L’on vive sans trimer pour eux,
Non les patrons n’aiment pas que
L’on vive sans trimer pour eux,
Tout ce beau monde nous montre au doigt,
Nous on s’en fout, ça va de soi. »
Pour le reste, je pense qu’il est temps de découvrir la chanson, qui mille autres choses encore. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde dérisoire, avide, odieux et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA CHANSON SOCIALE
Excusez, excusez, c’est une chanson sociale,
Car moi, moi, j’ai une inclinaison.
Quand je vois que les choses vont mal,
J’essaie d’en comprendre la raison.
Désolé, si je triture mon cerveau
À la recherche d’un monde nouveau,
Moi, je ne crois en aucune idéologie,
Je préfère la libre utopie.
C’est un rêve qui n’a pas d’appartenance
Et qu’on ne peut découvrir par la science.
Et moi, je me retrouve ici à chanter,
À suer, à rire, à crier.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
Excusez, excusez, c’est une chanson sociale,
Car moi, moi, j’ai une inclinaison.
Quand je vois que les choses vont mal,
J’essaie d’en comprendre la raison.
Pour vos grands yeux d’enfant
Qui savent regarder l’infini,
Pour vos mains qui s’agitent dans le vent,
Pour ma chanson et pour vos soucis,
Et pour la terre, pour l’eau et pour la vie,
Pour la dignité qui fait les personnes
Pour l’aveugle à la vue infinie
Je chante et je raisonne, je résonne
Et je m’agite, car l’indifférence est bête
Et ne peut avoir de justifications,
Ni maîtres, ni dieux, ni prophètes
Qui fondent en haine les raisons.
Il est un sens profond à la beauté
Qu’il ne faut pas tuer,
Il faut le faire vivre, il faut penser.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
Excusez, excusez, c’est une chanson sociale,
Car moi, moi, j’ai une inclinaison.
Quand je vois que les choses vont mal,
J’essaie d’en comprendre la raison.
Désolé, si je triture mon cerveau
À la recherche d’un monde nouveau,
Moi, je ne crois en aucune idéologie,
Je préfère la libre utopie.
C’est un rêve qui n’a pas d’appartenance
Et qu’on ne peut découvrir par la science.
Et moi, je me retrouve ici à chanter,
À suer, à rire, à crier.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
Excusez, excusez, c’est une chanson sociale,
Car moi, moi, j’ai une inclinaison.
Quand je vois que les choses vont mal,
J’essaie d’en comprendre la raison.
Pour vos grands yeux d’enfant
Qui savent regarder l’infini,
Pour vos mains qui s’agitent dans le vent,
Pour ma chanson et pour vos soucis,
Et pour la terre, pour l’eau et pour la vie,
Pour la dignité qui fait les personnes
Pour l’aveugle à la vue infinie
Je chante et je raisonne, je résonne
Et je m’agite, car l’indifférence est bête
Et ne peut avoir de justifications,
Ni maîtres, ni dieux, ni prophètes
Qui fondent en haine les raisons.
Il est un sens profond à la beauté
Qu’il ne faut pas tuer,
Il faut le faire vivre, il faut penser.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
Car vous aussi vous ne pouvez souffrir
Un monde fait de misère.
inviata da Marco Valdo M.I. - 3/2/2021 - 11:39
×
Colpiscimi felicità