La metropoli è un inferno
Sia d'estate che d'inverno
Niente aria da respirare
Solo gas da consumare
Fumo, gas, diossina
Ecco la mia vitamina
Sul gelato da leccare
Tanto smog da gustare
Con il piscio del mio cane
L'aerosol io posso fare
Fumo, gas, diossina
Ecco la mia vitamina
Fumo, gas, diossina
Ecco la mia vitamina
Sia d'estate che d'inverno
Niente aria da respirare
Solo gas da consumare
Fumo, gas, diossina
Ecco la mia vitamina
Sul gelato da leccare
Tanto smog da gustare
Con il piscio del mio cane
L'aerosol io posso fare
Fumo, gas, diossina
Ecco la mia vitamina
Fumo, gas, diossina
Ecco la mia vitamina
inviata da Alberto Scotti - 18/9/2020 - 16:56
Lingua: Francese
Version française – MÉTROPOLIS – Marco Valdo M.I. – 2020
Chanson italienne – Metropoli – Kaos Rock – 1980
Chanson italienne – Metropoli – Kaos Rock – 1980
Dialogue Maïeutique
Lucien l’âne mon ami, la chanson rock est elliptique.
Oui, parfois, dit Lucien l’âne.
Celle-ci s’appelle Metropoli et est un rock assez chaotique.
Oui, court et chaotique, dit Lucien l’âne.
C’est pas comme le film de Fritz Lang, quasiment homonyme : Metropolis – quelques images du film dans une version elliptique, car c’est un film fort long, qui dès 1927, anticipe certains crématoires – voir la scène où on pousse les gens dans la gueule de feu du monstre divin et qui décrit aussi (visuellement, les grands empires, toutes tendances confondues où les hommes en troupeau se font broyer par le travail et où l’art enchante un paradis de propagande). Il est possible évidemment de voir la version complète, restaurée en langue anglaise.
Oui, dit Lucien l’âne, Ce Fritz Lang et les gens de Weimar voyaient très bien dans quel enfer la massification conduirait ; le Berlin de Dada et de l’expressionnisme, de Kurt Tucholski et d’Erich Kästner, d’Erich Mühsam et de Max Liebermann, celui de Bertolt Brecht ou le Munich d’Erika Mann, ou, ou… voyait venir les horreurs et il le disait. Je me souviens très bien de ce qu’on disait dans le dialogue à propos de ta chanson « Le Maître et Martha » :
« Donc, le défilé passe devant la maison Liebermann – une grande maison de famille – sur la Pariser Platz, et du haut de son toit, le Maître dit en berlinois la phrase suivante : « Ick kann jar nich soville fressen, wie ick kotzen möchte », autrement : « Je ne pourrai jamais autant manger que je ne pourrai vomir » ou de façon moins léchée : « Je ne peux même pas bouffer autant que j’ai envie de dégueuler ».
On disait tout à l’heure, dit Marco Valdo M.I., la chanson rock est elliptique, dès lors, il ne faudrait pas oublier ici Joachim Ringelnatz et Ein Taschenkrebs und ein Känguruh.
Une chanson elliptique peut-être, mais toujours d’actualité. Et quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde consommateur, intoxiqué, enfumé, masqué, virusé, irrespirable et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Lucien l’âne mon ami, la chanson rock est elliptique.
Oui, parfois, dit Lucien l’âne.
Celle-ci s’appelle Metropoli et est un rock assez chaotique.
Oui, court et chaotique, dit Lucien l’âne.
C’est pas comme le film de Fritz Lang, quasiment homonyme : Metropolis – quelques images du film dans une version elliptique, car c’est un film fort long, qui dès 1927, anticipe certains crématoires – voir la scène où on pousse les gens dans la gueule de feu du monstre divin et qui décrit aussi (visuellement, les grands empires, toutes tendances confondues où les hommes en troupeau se font broyer par le travail et où l’art enchante un paradis de propagande). Il est possible évidemment de voir la version complète, restaurée en langue anglaise.
Oui, dit Lucien l’âne, Ce Fritz Lang et les gens de Weimar voyaient très bien dans quel enfer la massification conduirait ; le Berlin de Dada et de l’expressionnisme, de Kurt Tucholski et d’Erich Kästner, d’Erich Mühsam et de Max Liebermann, celui de Bertolt Brecht ou le Munich d’Erika Mann, ou, ou… voyait venir les horreurs et il le disait. Je me souviens très bien de ce qu’on disait dans le dialogue à propos de ta chanson « Le Maître et Martha » :
« Donc, le défilé passe devant la maison Liebermann – une grande maison de famille – sur la Pariser Platz, et du haut de son toit, le Maître dit en berlinois la phrase suivante : « Ick kann jar nich soville fressen, wie ick kotzen möchte », autrement : « Je ne pourrai jamais autant manger que je ne pourrai vomir » ou de façon moins léchée : « Je ne peux même pas bouffer autant que j’ai envie de dégueuler ».
On disait tout à l’heure, dit Marco Valdo M.I., la chanson rock est elliptique, dès lors, il ne faudrait pas oublier ici Joachim Ringelnatz et Ein Taschenkrebs und ein Känguruh.
Une chanson elliptique peut-être, mais toujours d’actualité. Et quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde consommateur, intoxiqué, enfumé, masqué, virusé, irrespirable et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MÉTROPOLIS
La métropole est un enfer
En été comme en hiver ;
Pas d’air à respirer,
Seulement du gaz à consommer ;
Fumée, gaz, dioxine,
Voilà ma vitamine ;
Sur la glace à lécher,
Tant de smog à goûter ;
Avec la pisse de mon chien,
Je parfume les chemins ;
Fumée, gaz, dioxine,
Voilà ma vitamine ;
Fumée, gaz, dioxine,
Voilà ma vitamine.
La métropole est un enfer
En été comme en hiver ;
Pas d’air à respirer,
Seulement du gaz à consommer ;
Fumée, gaz, dioxine,
Voilà ma vitamine ;
Sur la glace à lécher,
Tant de smog à goûter ;
Avec la pisse de mon chien,
Je parfume les chemins ;
Fumée, gaz, dioxine,
Voilà ma vitamine ;
Fumée, gaz, dioxine,
Voilà ma vitamine.
inviata da Marco Valdo M.I. - 20/9/2020 - 18:21
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