Une rue, des charmilles
Un toit gris, une chanson
Ça sent l'café que l'on grille
Et l'hiver, qui descend.
Nous ne savions pas
Qu'il y aurait la guerre
Qu'il y aurait la faim
Et même la prison
Quand nous étions petits
Gâtés par notre mère
Qui nous fit voir un mond'
Un mond' à sa maison
Nous n'avions jamais
Appris dans aucun livre
Qu'il fallait haïr
Tuer, tuer pour vivre
Nous ne savions pas
Qu'en jouant aux soldats
Nos mains s'habitueraient
À manier des canons
À les braquer plus tard
Envers et contre tout
Nous ne le savions pas
Ni eux, ni nous.
En grimpant dans les branches
En chassant les oiseaux
En chantant les dimanches
Les Dimanches des Rameaux.
Un toit gris, une chanson
Ça sent l'café que l'on grille
Et l'hiver, qui descend.
Nous ne savions pas
Qu'il y aurait la guerre
Qu'il y aurait la faim
Et même la prison
Quand nous étions petits
Gâtés par notre mère
Qui nous fit voir un mond'
Un mond' à sa maison
Nous n'avions jamais
Appris dans aucun livre
Qu'il fallait haïr
Tuer, tuer pour vivre
Nous ne savions pas
Qu'en jouant aux soldats
Nos mains s'habitueraient
À manier des canons
À les braquer plus tard
Envers et contre tout
Nous ne le savions pas
Ni eux, ni nous.
En grimpant dans les branches
En chassant les oiseaux
En chantant les dimanches
Les Dimanches des Rameaux.
inviata da Bernart Bartleby - 1/5/2020 - 15:23
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Nell'album "Les chants de la Résistance et de la Libération", 1964
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