1600, Peste ti colga, da un antico manoscritto ritrovato in quel di Milano.
Personaggi:
Don Rodrigo, spagnolo appassionato;
Don Alvarez, fratello di Don Rodrigo;
Don Ramirez, padre di Don Alvarez, e di Don Rodrigo;
Don Fernandez, fratello di Don Ramirez e zio di Don Alvarez, e di Don Rodrigo;
Don Rodriguez, non è imparentato con Don Ramirez, Don Alvarez, e Don Rodrigo;
Un medico di sanità;
Il Podestà;
Un marito, una moglie morente;
Chiquita, spagnoli, appestati, monatti.
Atto Primo
Olé olé olé olé olé
Era il '600 e in Italia la Spagna calava
con i suoi impestadores gran folklor di Madrid (olé olé olé olé)
la soldataglia gitana beveva e mangiava
ed intanto calava lungo il lungo stival
s'era portato Rodrigo una bestia, Chiquita,
piccolo microbo ma per Rodrigo un tesor
era una peste di bestia talmente infedele al padron
che per la prima donnina Rodrigo lasciò-o-o-o.
Quando fu impestata lei corse dal fratel
quando fu impestato lui corse dal papà
pian piano si propagò dentro nel quartier
provocando l'invasione in città.
Donne e uomini bimbi e sposine in amor
si scioglievano in piaghe fetenti e brutal
per le strade la gente correva a implorar
un rimedio dal medico di sanità.
Poi per ordine del Podestà fuori mura si costruì
un recinto dove poter gli appestati ricoverar
il lazzaretto venne chiamato
grossi monatti eran guardian-an-an-an.
Quegli omaccioni brutali buttavan carrette
piene di appestati nella fossa comun (olé olé olé olé)
forse le parti migliori qualcuno teneva
e la peste prendeva scomparendo digiun
nel lazzaretto la peste impestava radiosa
tutti stendendo così di un mortale rossor
quando un coretto dal fondo pian piano qualcuno intonò
e sulla moglie morente un marito cantò-o-o-o.
Peste e corna sono guai che non passan mai
ma se tu non morirai presto lo saprai
peste e corna addosso a te corna e peste a me
o che bella festa olé peppeppereppepé.
Su corriamo saltiamo balliamo e ridiam
per i posteri eroici appestati sarem
Don Rodrigo impestando con furia sessual
ha risolto un problema di stato civil.
Poi per ordine del podestà fuori mura la peste restò
e non rientrò mai più fino alla legge Merlin.
1600, Peste ti colga. Il secondo atto non potrà essere trasmesso, perché i protagonisti stanno passando la visita.
Personaggi:
Don Rodrigo, spagnolo appassionato;
Don Alvarez, fratello di Don Rodrigo;
Don Ramirez, padre di Don Alvarez, e di Don Rodrigo;
Don Fernandez, fratello di Don Ramirez e zio di Don Alvarez, e di Don Rodrigo;
Don Rodriguez, non è imparentato con Don Ramirez, Don Alvarez, e Don Rodrigo;
Un medico di sanità;
Il Podestà;
Un marito, una moglie morente;
Chiquita, spagnoli, appestati, monatti.
Atto Primo
Olé olé olé olé olé
Era il '600 e in Italia la Spagna calava
con i suoi impestadores gran folklor di Madrid (olé olé olé olé)
la soldataglia gitana beveva e mangiava
ed intanto calava lungo il lungo stival
s'era portato Rodrigo una bestia, Chiquita,
piccolo microbo ma per Rodrigo un tesor
era una peste di bestia talmente infedele al padron
che per la prima donnina Rodrigo lasciò-o-o-o.
Quando fu impestata lei corse dal fratel
quando fu impestato lui corse dal papà
pian piano si propagò dentro nel quartier
provocando l'invasione in città.
Donne e uomini bimbi e sposine in amor
si scioglievano in piaghe fetenti e brutal
per le strade la gente correva a implorar
un rimedio dal medico di sanità.
Poi per ordine del Podestà fuori mura si costruì
un recinto dove poter gli appestati ricoverar
il lazzaretto venne chiamato
grossi monatti eran guardian-an-an-an.
Quegli omaccioni brutali buttavan carrette
piene di appestati nella fossa comun (olé olé olé olé)
forse le parti migliori qualcuno teneva
e la peste prendeva scomparendo digiun
nel lazzaretto la peste impestava radiosa
tutti stendendo così di un mortale rossor
quando un coretto dal fondo pian piano qualcuno intonò
e sulla moglie morente un marito cantò-o-o-o.
Peste e corna sono guai che non passan mai
ma se tu non morirai presto lo saprai
peste e corna addosso a te corna e peste a me
o che bella festa olé peppeppereppepé.
Su corriamo saltiamo balliamo e ridiam
per i posteri eroici appestati sarem
Don Rodrigo impestando con furia sessual
ha risolto un problema di stato civil.
Poi per ordine del podestà fuori mura la peste restò
e non rientrò mai più fino alla legge Merlin.
1600, Peste ti colga. Il secondo atto non potrà essere trasmesso, perché i protagonisti stanno passando la visita.
inviata da L'Anonimo Toscano del XXI secolo - 7/3/2020 - 20:42
Lingua: Francese
Version française – 1600 – LA PESTE VOUS ATTRAPE – Marco Valdo M.I. - 2020
Chanson italienne – 1600 Peste ti colga – I Gufi – 1966
Chanson italienne – 1600 Peste ti colga – I Gufi – 1966
Dialogue Maïeutique
Comme depuis des semaines, Lucien l’âne mon ami, une épidémie, une pandémie ou en tout cas, quelque chose qui y ressemble, s’étend à travers le monde et parvenue à pied de la Chine ou presque, elle a atteint l’Italie et frappe particulièrement, la grande ville de Milan.
Oui, dit Lucien l’âne, j’ai entendu dire cette chose-là et du coup, je me suis souvenu qu’une affaire du même genre avait touché la même ville de Milan – certes plus petite à l’époque, il y a déjà pas mal de temps. Si je ne me trompe pas, cette fois-là, c’était il y a environ 400 ans. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Les humains tombaient comme des mouches prises dans un nuage d’insecticide ou d’insectes aux prises avec un banc de chauves-souris et on avait voulu me réquisitionner pour porter les cadavres, mais je m’étais enfui dans les campagnes. Comme à mon habitude, j’avais repris mon chemin d’âne errant, fuyant comme la peste les pestiférés, les moines ointeurs, ces détrousseurs de cadavres et leurs enterrements, j’allai voir ailleurs comment se portait le monde.
Donc, ainsi, Lucien l’âne mon ami, tu connais de façon directe ce qu’il en fut de la fameuse épidémie de peste noire de 1600. Cependant, comme tu le sais aussi, ce ne fut pas la seule et elle ne se manifesta pas que dans le Milanais ; elle aussi courut le monde ; peut-être même, à ta poursuite.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, tu ne penses pas si bien dire ; elle courait aux trousses de tout le monde et je la sentais qui aiguillonnait mes fesses. Ce n’est pas pour me vanter, comme bien tu penses, j’en avais une frousse bleue. Il y avait de quoi, note. La Fontaine en dit : « Ils n’en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ».
Donc, reprend Marco Valdo M.I., pour en revenir à la chanson, elle retrouve toute son actualité aujourd’hui à raconter l’histoire de la peste de 1600 à Milan. Ce qui est curieux, c’est que ce n’est pas une interprétation d’une chanson d’époque qu’on aurait exhumée aujourd’hui, ni d’ailleurs, une chanson imaginée aujourd’hui autour de ce pestilent événement ; pas du tout !
Pas du tout ?, dit Lucien l’âne. Mais alors, d’où sort-elle ?
En fait, c’est une chanson qui fut écrite et chantée en 1966 par des hiboux. Enfin, par le groupe milanais (quand même !) des Gufi (en français les Gufi sont des Hiboux – h aspiré, on ne fait pas la liaison, ce qui veut juste dire qu’on ne dit pas des Ziboux). Pour ta gouverne, ces hiboux avaient constitué un groupe du genre des Quatre Barbus ou des Frères Jacques ; bref, un chœur d’hommes (Mannerchor) de cabaret ou de music-hall et crois-moi, ce n’était pas de la chanson sinistre. L’humour et l’ironie y avaient leur place et elle était considérable. Ainsi, en est-il de cette histoire de peste et d’épidémie.
Et cette distanciation est bienvenue, dit Lucien l’âne. Comme Desproges, je pense qu’on peut et même qu’on doit rire de tout. En plus, ça soulage et ça aide à affronter l’horreur dont on s’amuse. Ceux qui ne comprennent pas ça sont des humains bâtés, butés et probablement, si on les laisse faire, bottés.
Je disais une chanson des Hiboux, continue Marco Valdo M.I., et qui se présente sous la forme d’une pièce de théâtre, malheureusement inachevée. Il me faut pourtant confessé que j’y ai apporté une petite modification qui lui donne une tout autre saveur. Dans la version italienne, cette chanson s’en prenait à la loi Merlin, une loi italienne qui avait fermé les maisons (déjà) closes et renvoyé toutes ces dames dans la rue et la clandestinité. Cette fois, j’ai voulu viser spécifiquement « corona » et j’ai donc conclu :
« Puis, ordre du podestà, hors des murs, la peste resta
Et n’est jamais revenue jusqu’à ce virus corona. »
Pour le reste, voir la chanson.
Oui, tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami, de toujours renvoyer au texte. C’est plus correct vis-à-vis de la chanson. Quant à nous, tissons maintenant le linceul de ce vieux monde malade de la corona, ahanant, suant, souffrant, mourant et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Comme depuis des semaines, Lucien l’âne mon ami, une épidémie, une pandémie ou en tout cas, quelque chose qui y ressemble, s’étend à travers le monde et parvenue à pied de la Chine ou presque, elle a atteint l’Italie et frappe particulièrement, la grande ville de Milan.
Oui, dit Lucien l’âne, j’ai entendu dire cette chose-là et du coup, je me suis souvenu qu’une affaire du même genre avait touché la même ville de Milan – certes plus petite à l’époque, il y a déjà pas mal de temps. Si je ne me trompe pas, cette fois-là, c’était il y a environ 400 ans. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Les humains tombaient comme des mouches prises dans un nuage d’insecticide ou d’insectes aux prises avec un banc de chauves-souris et on avait voulu me réquisitionner pour porter les cadavres, mais je m’étais enfui dans les campagnes. Comme à mon habitude, j’avais repris mon chemin d’âne errant, fuyant comme la peste les pestiférés, les moines ointeurs, ces détrousseurs de cadavres et leurs enterrements, j’allai voir ailleurs comment se portait le monde.
Donc, ainsi, Lucien l’âne mon ami, tu connais de façon directe ce qu’il en fut de la fameuse épidémie de peste noire de 1600. Cependant, comme tu le sais aussi, ce ne fut pas la seule et elle ne se manifesta pas que dans le Milanais ; elle aussi courut le monde ; peut-être même, à ta poursuite.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, tu ne penses pas si bien dire ; elle courait aux trousses de tout le monde et je la sentais qui aiguillonnait mes fesses. Ce n’est pas pour me vanter, comme bien tu penses, j’en avais une frousse bleue. Il y avait de quoi, note. La Fontaine en dit : « Ils n’en mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ».
Donc, reprend Marco Valdo M.I., pour en revenir à la chanson, elle retrouve toute son actualité aujourd’hui à raconter l’histoire de la peste de 1600 à Milan. Ce qui est curieux, c’est que ce n’est pas une interprétation d’une chanson d’époque qu’on aurait exhumée aujourd’hui, ni d’ailleurs, une chanson imaginée aujourd’hui autour de ce pestilent événement ; pas du tout !
Pas du tout ?, dit Lucien l’âne. Mais alors, d’où sort-elle ?
En fait, c’est une chanson qui fut écrite et chantée en 1966 par des hiboux. Enfin, par le groupe milanais (quand même !) des Gufi (en français les Gufi sont des Hiboux – h aspiré, on ne fait pas la liaison, ce qui veut juste dire qu’on ne dit pas des Ziboux). Pour ta gouverne, ces hiboux avaient constitué un groupe du genre des Quatre Barbus ou des Frères Jacques ; bref, un chœur d’hommes (Mannerchor) de cabaret ou de music-hall et crois-moi, ce n’était pas de la chanson sinistre. L’humour et l’ironie y avaient leur place et elle était considérable. Ainsi, en est-il de cette histoire de peste et d’épidémie.
Et cette distanciation est bienvenue, dit Lucien l’âne. Comme Desproges, je pense qu’on peut et même qu’on doit rire de tout. En plus, ça soulage et ça aide à affronter l’horreur dont on s’amuse. Ceux qui ne comprennent pas ça sont des humains bâtés, butés et probablement, si on les laisse faire, bottés.
Je disais une chanson des Hiboux, continue Marco Valdo M.I., et qui se présente sous la forme d’une pièce de théâtre, malheureusement inachevée. Il me faut pourtant confessé que j’y ai apporté une petite modification qui lui donne une tout autre saveur. Dans la version italienne, cette chanson s’en prenait à la loi Merlin, une loi italienne qui avait fermé les maisons (déjà) closes et renvoyé toutes ces dames dans la rue et la clandestinité. Cette fois, j’ai voulu viser spécifiquement « corona » et j’ai donc conclu :
« Puis, ordre du podestà, hors des murs, la peste resta
Et n’est jamais revenue jusqu’à ce virus corona. »
Pour le reste, voir la chanson.
Oui, tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami, de toujours renvoyer au texte. C’est plus correct vis-à-vis de la chanson. Quant à nous, tissons maintenant le linceul de ce vieux monde malade de la corona, ahanant, suant, souffrant, mourant et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
1600 – LA PESTE VOUS ATTRAPE
1600, La peste vous attrape, d’après un ancien manuscrit trouvé à Milan.
Les personnages :
Don Rodrigo, un Espagnol passionné ;
Don Alvarez, le frère de Don Rodrigo ;
Don Ramirez, père de Don Alvarez et de Don Rodrigo ;
Don Fernandez, frère de Don Ramirez et oncle de Don Alvarez, et de Don Rodrigo ;
Don Rodriguez, qui n’est pas apparenté à Don Ramirez, Don Alvarez et Don Rodrigo ;
Un médecin ;
Le Podesta ;
Un mari, une femme mourante ;
Chiquita, des Espagnols, des pestiférés, des moines.
Premier acte
Olé olé olé olé olé olé olé olé
C’était le XVIIe siècle et en Italie, l’Espagne s’abattait
Avec ses empesteurs du grand folklore de Madrid – olé olé olé !
La soldatesque tsigane buvait et mangeait
Et se répandait le long de la botte.
Rodrigo avait amené Chiquita, une bête,
Un petit microbe, mais un trésor pour Rodrigo
C’était un fléau si infidèle à son maître
Que à la première petite dame, il abandonna Rodrigo,
Quand elle fut empestée, elle courut chez son frère,
Quand il fut empesté, il courut chez son père.
Peu à peu, la peste se répandit dans les quartiers
Provoquant l’infestation de la ville entière.
Femmes et hommes, enfants et jeunes mariées amoureuses
Se décomposaient en plaies puantes et brutales.
Les gens couraient dans les rues sinueuses
Implorer du docteur public, une médication radicale.
Puis, sur ordre du Podestà, on a construit hors les murs,
Pour recueillir les pestiférés, une clausure,
De gros moines la gardaient.
On l’appela le lazaret
Ces grands hommes brutaux versaient des chariots
Entiers de pestiférés dans la fosse commune
(olé olé olé olé)
Ils récupéraient les meilleurs morceaux
(olé olé olé olé)
Et la peste s’installa dans le jeune.
À l’intérieur du lazaret, la peste empestait radieuse
Et s’étendait ainsi en une rougeur calamiteuse.
Alors, du fond, un petit air monta,
Sur sa femme mourante, un mari chanta :
La peste et les cornes sont de toute éternité
Si tu ne meurs pas bientôt, tu le sauras.
À toi les cornes et la peste à moi
Ô, quelle belle fête, olé pestiféré !
Alors, courons, sautons, dansons et rions.
Pour la postérité, d’héroïques pestiférés, nous serons.
Don Rodrigo en furie sexuelle
A résolu un problème d’état civil.
Puis, ordre du podestà, hors des murs, la peste resta
Et n’est jamais revenue jusqu’à ce virus corona.
Le deuxième acte ne peut pas être joué, car les protagonistes sont en quarantaine.
1600, La peste vous attrape, d’après un ancien manuscrit trouvé à Milan.
Les personnages :
Don Rodrigo, un Espagnol passionné ;
Don Alvarez, le frère de Don Rodrigo ;
Don Ramirez, père de Don Alvarez et de Don Rodrigo ;
Don Fernandez, frère de Don Ramirez et oncle de Don Alvarez, et de Don Rodrigo ;
Don Rodriguez, qui n’est pas apparenté à Don Ramirez, Don Alvarez et Don Rodrigo ;
Un médecin ;
Le Podesta ;
Un mari, une femme mourante ;
Chiquita, des Espagnols, des pestiférés, des moines.
Premier acte
Olé olé olé olé olé olé olé olé
C’était le XVIIe siècle et en Italie, l’Espagne s’abattait
Avec ses empesteurs du grand folklore de Madrid – olé olé olé !
La soldatesque tsigane buvait et mangeait
Et se répandait le long de la botte.
Rodrigo avait amené Chiquita, une bête,
Un petit microbe, mais un trésor pour Rodrigo
C’était un fléau si infidèle à son maître
Que à la première petite dame, il abandonna Rodrigo,
Quand elle fut empestée, elle courut chez son frère,
Quand il fut empesté, il courut chez son père.
Peu à peu, la peste se répandit dans les quartiers
Provoquant l’infestation de la ville entière.
Femmes et hommes, enfants et jeunes mariées amoureuses
Se décomposaient en plaies puantes et brutales.
Les gens couraient dans les rues sinueuses
Implorer du docteur public, une médication radicale.
Puis, sur ordre du Podestà, on a construit hors les murs,
Pour recueillir les pestiférés, une clausure,
De gros moines la gardaient.
On l’appela le lazaret
Ces grands hommes brutaux versaient des chariots
Entiers de pestiférés dans la fosse commune
(olé olé olé olé)
Ils récupéraient les meilleurs morceaux
(olé olé olé olé)
Et la peste s’installa dans le jeune.
À l’intérieur du lazaret, la peste empestait radieuse
Et s’étendait ainsi en une rougeur calamiteuse.
Alors, du fond, un petit air monta,
Sur sa femme mourante, un mari chanta :
La peste et les cornes sont de toute éternité
Si tu ne meurs pas bientôt, tu le sauras.
À toi les cornes et la peste à moi
Ô, quelle belle fête, olé pestiféré !
Alors, courons, sautons, dansons et rions.
Pour la postérité, d’héroïques pestiférés, nous serons.
Don Rodrigo en furie sexuelle
A résolu un problème d’état civil.
Puis, ordre du podestà, hors des murs, la peste resta
Et n’est jamais revenue jusqu’à ce virus corona.
Le deuxième acte ne peut pas être joué, car les protagonistes sont en quarantaine.
inviata da Marco Valdo M.I. - 11/3/2020 - 19:53
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Brivio - Albertarelli
Il Teatrino dei Gufi