Γυναίκες Ηπειρώτισσες
μέσα στο χιόνι πάνε
κι οβίδες κουβαλάνε
θεέ μου τι τις πότισες
και δεν αγκομαχάνε
Γυναίκες Ηπειρώτισσες
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
Γιαννιώτισσες [1] Σουλιώτισσες [2]
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
Γυναίκες απ’ τα σύνορα
κόρες γριές κυράδες
φωτιά μες τους βοριάδες
εσείς θα είστε σίγουρα
της λευτεριάς μανάδες
Γυναίκες Ηπειρώτισσες
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
Γιαννιώτισσες Σουλιώτισσες
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
μέσα στο χιόνι πάνε
κι οβίδες κουβαλάνε
θεέ μου τι τις πότισες
και δεν αγκομαχάνε
Γυναίκες Ηπειρώτισσες
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
Γιαννιώτισσες [1] Σουλιώτισσες [2]
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
Γυναίκες απ’ τα σύνορα
κόρες γριές κυράδες
φωτιά μες τους βοριάδες
εσείς θα είστε σίγουρα
της λευτεριάς μανάδες
Γυναίκες Ηπειρώτισσες
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
Γιαννιώτισσες Σουλιώτισσες
ξαφνιάσματα της φύσης
εχθρέ γιατί δε ρώτησες
ποιον πας να κατακτήσεις
[1] Le donne di Ioannina combatterono con coraggio nella battaglia di Bizani nel 1913 contro gli Ottomani
[2] Si riferisce all’eroismo delle donne di Souli che si suicidarono in massa gettandosi dal monte Zalongo per non essere ridotte in schiavitù dagli Ottomani nel 1803
[Note di Riccardo Gullotta]
[2] Si riferisce all’eroismo delle donne di Souli che si suicidarono in massa gettandosi dal monte Zalongo per non essere ridotte in schiavitù dagli Ottomani nel 1803
[Note di Riccardo Gullotta]
inviata da Riccardo Gullotta - 9/8/2019 - 19:18
Lingua: Italiano
Traduzione italiana / Μετέφρασε στα ιταλικά / Italian translation / Traduction italienne / Italiankielinen käännös:
Riccardo Venturi / Ρικάρντος Βεντούρης 09-08-2019 12:30
Riccardo Venturi / Ρικάρντος Βεντούρης 09-08-2019 12:30
DONNE DELL'EPIRO
Donne dell'Epiro
vanno in mezzo alla neve
e portano bombe a mano
diomìo, come le hai infradiciate
e non sono affannate
Donne dell'Epiro
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
Donne di Ioànnina, donne di Souli
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
Donne dei confini [1]
ragazze, vecchie, sposate
fuoco tra i venti del nord
sarete dei baluardi
madri della libertà
Donne dell'Epiro
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
Donne di Ioànnina, donne di Souli
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
Donne dell'Epiro
vanno in mezzo alla neve
e portano bombe a mano
diomìo, come le hai infradiciate
e non sono affannate
Donne dell'Epiro
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
Donne di Ioànnina, donne di Souli
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
Donne dei confini [1]
ragazze, vecchie, sposate
fuoco tra i venti del nord
sarete dei baluardi
madri della libertà
Donne dell'Epiro
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
Donne di Ioànnina, donne di Souli
fenomeni della natura
nemico, perché non hai chiesto
chi stai andando a occupare
[1] In Grecia, i σύνορα (synora) sono per antonomasia i confini settentrionali con le montuose e impervie terre balcaniche.
Lingua: Inglese
English translation / Μετέφρασε στα αγγλικά / Traduzione inglese / Traduction anglaise/Englanninkielinen käännös:
Riccardo Gullotta, based on https://tinyurl.com/y3hwvgd9
Riccardo Gullotta, based on https://tinyurl.com/y3hwvgd9
WOMEN OF EPIRUS
Women of Epirus
walking in the snow
and bearing bomb shells
my God, what watering can do
and they don't bother!
Women of Epirus,
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are trying to conquer?
Women from Ioannina[1],from Souli[2],
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are trying to conquer?
Women from the borders,
daughters, old ladies,
Fire in the north winds
You will surely be
mothers of freedom!
Women of Epirus,
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are trying to conquer ?
Women from Ioannina [1], from Souli[2] ,
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are about to conquer ?
Women of Epirus
walking in the snow
and bearing bomb shells
my God, what watering can do
and they don't bother!
Women of Epirus,
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are trying to conquer?
Women from Ioannina[1],from Souli[2],
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are trying to conquer?
Women from the borders,
daughters, old ladies,
Fire in the north winds
You will surely be
mothers of freedom!
Women of Epirus,
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are trying to conquer ?
Women from Ioannina [1], from Souli[2] ,
surprises of nature!
Enemy why didn’t you ask
whom you are about to conquer ?
[1] The women from Ioannina bravely fought in the battle of Bizani in 1913 against the Ottomans.
[2] It refers to the heroism of the women from Souli in 1803. They committed suicide in mass by throwing themselves from Mount Zalongo to avoid being enslaved by the Ottomans.
[2] It refers to the heroism of the women from Souli in 1803. They committed suicide in mass by throwing themselves from Mount Zalongo to avoid being enslaved by the Ottomans.
inviata da Riccardo Gullotta - 10/8/2019 - 12:45
Lingua: Francese
Version française – LES ÉPIROTES – Marco Valdo M.I. – 2019
d’après la traduction de Riccardo Venturi
d’une
Chanson grecque – Οι Ηπειρώτισσες – Giorgos Katsaros / Γιώργος Κατσαρός – 1973
Texte : Pithagoras – Πυθαγόρας
Musique : Giorgos Katsaros - Γιώργος Κατσαρός
Interprète : Marinella - Μαρινέλλα
Album / ’Αλμπουμ: Αλβανία [Alvanía]
d’après la traduction de Riccardo Venturi
d’une
Chanson grecque – Οι Ηπειρώτισσες – Giorgos Katsaros / Γιώργος Κατσαρός – 1973
Texte : Pithagoras – Πυθαγόρας
Musique : Giorgos Katsaros - Γιώργος Κατσαρός
Interprète : Marinella - Μαρινέλλα
Album / ’Αλμπουμ: Αλβανία [Alvanía]
LES FEMMES D’ÉPIRE DANS LA RÉSISTANCE GRECQUE 1940-1944
« Les mères grimpaient les pentes comme la Vierge Marie. Portant leur bénédiction sur leurs épaules, elles se dirigèrent vers leurs fils. Chargées comme elles l’étaient, le vent les malmenait et soulevait leurs foulards soufflant sur leurs cheveux, fouettant leurs vêtements. Mais elles marchaient comme des hommes dans les hautes montagnes, pas après pas d’une pierre à l’autre, montant à la file, jusqu’à ce que vous les perdiez de vue, cachées dans les nuages, toujours la tête haute. »
La contribution des femmes d’Épire pendant la Seconde Guerre mondiale, l’occupation allemande et la Résistance a été vraiment précieuse et est remémorée en Grèce encore aujourd’hui. Les femmes d’Épire se retrouvèrent au front, combattant l’ennemi de toutes leurs forces, dans des conditions d’adversité extrême. Et puis, pendant l’occupation allemande et la Résistance grecque, elles aidèrent autant que possible les combattants grecs dans la lutte contre les occupants. En particulier dans les villages montagneux d’Épire, les femmes se sont montrées dignes des champions de ces idéaux qu’elles sentaient en danger. Ayant perdu l’aide des hommes, tous engagés dans le combat, elles ont pris la responsabilité de veiller à leur protection et celle de leurs familles.
Les services que les femmes d’Épire ont rendus pendant la Seconde Guerre mondiale étaient si importants que la victoire de l’armée grecque n’aurait pas été possible sans leur précieuse contribution. Au matin, elles préparaient le chemin pour les troupes et la nuit, elles cousaient des vêtements pour les soldats. Les femmes ont estimé que ce n’était pas seulement une obligation, mais une question d’honneur d’offrir leur hospitalité et de coudre des vêtements pour les soldats de l’Armée grecque de libération. 300 soldats, par exemple, ont trouvé refuge (10-15 par maison) dans le village de Tsepelovo à Zagoria. Les femmes étaient tellement enthousiastes à l’idée de fournir de la nourriture et des vêtements aux soldats qu’elles ont abattu tous les animaux du village, la seule source de production dans la région. À Lepiana, dans le district d’Arta, un village situé au-dessus des montagnes de Tzoumerka, les habitants ont été réveillés par le bruit des canons. « Nous nous sommes réveillés dans la peur. Les canons tonnaient comme s’ils étaient à côté de nos maisons… Mais le pire, c’était les avions. Ils étaient trop nombreux… Ils allaient bombarder Arta… », dit Marigoula Houliara, l’une des femmes qui se souvient encore de l’horreur de la guerre, au cours de laquelle de nombreux hommes de sa famille ont été tués. Et elle ajoute : "… Un jour, des camions de l’armée arrivèrent au village. Ils apportaient du coton et ils nous l’ont donné. Ils nous ont dit d’en faire des chaussettes et des pulls pour l’armée. Chacun d’entre nous a offert les morceaux de tissu que nous pouvions trouver dans nos maisons. Couvertures, tapis de laine, n’importe quoi… » Des femmes, des personnes âgées et des enfants ont entrepris de faire des routes et de construire des ponts en peu de temps, comme les 6 kilomètres de la route du village de Kapesovo à Zagoria. « Nos soldats avançaient après la victoire de Pindos. Lorsqu’elles atteignirent la rivière Vogiousas et que les femmes courageuses de Pindos réalisèrent que les rapides ne permettraient pas aux ouvriers du génie de travailler, elles firent spontanément quelque chose qui se répéta plus tard pour les rivières Kalamas et Drinos : elles se jetèrent à l’eau et, se saisissant par les épaules, elles firent une sorte de barrage, réduisant l’intensité des rapides pour aider ceux qui devaient construire le pont. »
Le transport et les soins des soldats blessés étaient à charge des femmes. Elles portaient les blessés du front à l’arrière, bandait les blessures, réconfortaient et encourageaient. Souvent, elles les emmenaient dans leurs propres maisons, converties en logements et en hôpitaux. Dans le visage bouleversé de la femme d’Épire, chaque blessé et chaque soldat pouvait voir sa mère, sa femme, sa sœur ou même un camarade. Dans sa correspondance du front, P. Palaiologos déclare : « …les femmes portaient les blessés dans leurs bras. Elles ont mis les prisonniers de guerre blessés sur le dos de leurs mules et les ont accompagnés à l’arrière… »
La contribution la plus importante des femmes a probablement été le transport d’armes, de nourriture, de vêtements, etc. jusqu’au front, où les moyens de transport de l’armée ne pouvaient pas arriver en raison du mauvais temps et des routes accidentées. Dans les montagnes enneigées, les femmes d’Épire ont écrit leur propre histoire, se frayant un chemin dans la neige et transportant des munitions pour les troupes grecques : « … J’ai rencontré des femmes portant des munitions. Une avait 88 ans… La neige, la glace, le froid glacial ne semblaient pas leur faire peur. Elles voulaient tous offrir à l’armée tout ce qui n’était pas possible pour les moyens de transport de l’armée. Des femmes vraiment admirables. Différentes des femmes de la ville ! »
Les femmes portaient des canons et des munitions dans les montagnes avec l’aide de soldats qui les attachaient avec des cordes épaisses autour de leur taille et les tiraient. Et ils continuèrent à grimper, esquivant pierres et arbustes saillants, les genoux courbés sous la lourde charge.
De nombreux épisodes surprenants en disent long sur la force de l’âme féminine et leur sacrifice. À Tsepelovo, les soldats grecs, affamés et pieds nus, ont demandé des renforts de Ioannina, mais ils ne pouvaient venir. Les femmes ont immédiatement été appelées pour porter de la nourriture, des bottes, des fusils et des canons à l’avant. Les femmes de Pindos devinrent une légende, elles étaient aux côtés des soldats et de nouveau firent revivre la légende des femmes grecques, des femmes spartiates, des femmes de Souli et de toutes ces héroïnes qui combattirent pour l’honneur et la liberté de leur pays. Elles furent honorées par d’illustres auteurs, poètes, écrivains, Grecs et étrangers, contemporains et plus tardifs ; elles sont encore honorées par toute la nation grecque. Au sommet d’une colline, près du village d’Asprageli de Ioannina, la statue de la « Femme Pindos » se détache majestueusement là où 68 ans auparavant les femmes d’Épire se battirent pour une seule cause : conquérir leur propre part de liberté.
Autres articles intéressants sur ce sujet :
Women of Epirus: The Unsung Heroes of the Greek-Italian War
Το μνημείο της Ζαγορίσιας Γυναίκας της Πίνδου
« Les mères grimpaient les pentes comme la Vierge Marie. Portant leur bénédiction sur leurs épaules, elles se dirigèrent vers leurs fils. Chargées comme elles l’étaient, le vent les malmenait et soulevait leurs foulards soufflant sur leurs cheveux, fouettant leurs vêtements. Mais elles marchaient comme des hommes dans les hautes montagnes, pas après pas d’une pierre à l’autre, montant à la file, jusqu’à ce que vous les perdiez de vue, cachées dans les nuages, toujours la tête haute. »
La contribution des femmes d’Épire pendant la Seconde Guerre mondiale, l’occupation allemande et la Résistance a été vraiment précieuse et est remémorée en Grèce encore aujourd’hui. Les femmes d’Épire se retrouvèrent au front, combattant l’ennemi de toutes leurs forces, dans des conditions d’adversité extrême. Et puis, pendant l’occupation allemande et la Résistance grecque, elles aidèrent autant que possible les combattants grecs dans la lutte contre les occupants. En particulier dans les villages montagneux d’Épire, les femmes se sont montrées dignes des champions de ces idéaux qu’elles sentaient en danger. Ayant perdu l’aide des hommes, tous engagés dans le combat, elles ont pris la responsabilité de veiller à leur protection et celle de leurs familles.
Les services que les femmes d’Épire ont rendus pendant la Seconde Guerre mondiale étaient si importants que la victoire de l’armée grecque n’aurait pas été possible sans leur précieuse contribution. Au matin, elles préparaient le chemin pour les troupes et la nuit, elles cousaient des vêtements pour les soldats. Les femmes ont estimé que ce n’était pas seulement une obligation, mais une question d’honneur d’offrir leur hospitalité et de coudre des vêtements pour les soldats de l’Armée grecque de libération. 300 soldats, par exemple, ont trouvé refuge (10-15 par maison) dans le village de Tsepelovo à Zagoria. Les femmes étaient tellement enthousiastes à l’idée de fournir de la nourriture et des vêtements aux soldats qu’elles ont abattu tous les animaux du village, la seule source de production dans la région. À Lepiana, dans le district d’Arta, un village situé au-dessus des montagnes de Tzoumerka, les habitants ont été réveillés par le bruit des canons. « Nous nous sommes réveillés dans la peur. Les canons tonnaient comme s’ils étaient à côté de nos maisons… Mais le pire, c’était les avions. Ils étaient trop nombreux… Ils allaient bombarder Arta… », dit Marigoula Houliara, l’une des femmes qui se souvient encore de l’horreur de la guerre, au cours de laquelle de nombreux hommes de sa famille ont été tués. Et elle ajoute : "… Un jour, des camions de l’armée arrivèrent au village. Ils apportaient du coton et ils nous l’ont donné. Ils nous ont dit d’en faire des chaussettes et des pulls pour l’armée. Chacun d’entre nous a offert les morceaux de tissu que nous pouvions trouver dans nos maisons. Couvertures, tapis de laine, n’importe quoi… » Des femmes, des personnes âgées et des enfants ont entrepris de faire des routes et de construire des ponts en peu de temps, comme les 6 kilomètres de la route du village de Kapesovo à Zagoria. « Nos soldats avançaient après la victoire de Pindos. Lorsqu’elles atteignirent la rivière Vogiousas et que les femmes courageuses de Pindos réalisèrent que les rapides ne permettraient pas aux ouvriers du génie de travailler, elles firent spontanément quelque chose qui se répéta plus tard pour les rivières Kalamas et Drinos : elles se jetèrent à l’eau et, se saisissant par les épaules, elles firent une sorte de barrage, réduisant l’intensité des rapides pour aider ceux qui devaient construire le pont. »
Le transport et les soins des soldats blessés étaient à charge des femmes. Elles portaient les blessés du front à l’arrière, bandait les blessures, réconfortaient et encourageaient. Souvent, elles les emmenaient dans leurs propres maisons, converties en logements et en hôpitaux. Dans le visage bouleversé de la femme d’Épire, chaque blessé et chaque soldat pouvait voir sa mère, sa femme, sa sœur ou même un camarade. Dans sa correspondance du front, P. Palaiologos déclare : « …les femmes portaient les blessés dans leurs bras. Elles ont mis les prisonniers de guerre blessés sur le dos de leurs mules et les ont accompagnés à l’arrière… »
La contribution la plus importante des femmes a probablement été le transport d’armes, de nourriture, de vêtements, etc. jusqu’au front, où les moyens de transport de l’armée ne pouvaient pas arriver en raison du mauvais temps et des routes accidentées. Dans les montagnes enneigées, les femmes d’Épire ont écrit leur propre histoire, se frayant un chemin dans la neige et transportant des munitions pour les troupes grecques : « … J’ai rencontré des femmes portant des munitions. Une avait 88 ans… La neige, la glace, le froid glacial ne semblaient pas leur faire peur. Elles voulaient tous offrir à l’armée tout ce qui n’était pas possible pour les moyens de transport de l’armée. Des femmes vraiment admirables. Différentes des femmes de la ville ! »
Les femmes portaient des canons et des munitions dans les montagnes avec l’aide de soldats qui les attachaient avec des cordes épaisses autour de leur taille et les tiraient. Et ils continuèrent à grimper, esquivant pierres et arbustes saillants, les genoux courbés sous la lourde charge.
De nombreux épisodes surprenants en disent long sur la force de l’âme féminine et leur sacrifice. À Tsepelovo, les soldats grecs, affamés et pieds nus, ont demandé des renforts de Ioannina, mais ils ne pouvaient venir. Les femmes ont immédiatement été appelées pour porter de la nourriture, des bottes, des fusils et des canons à l’avant. Les femmes de Pindos devinrent une légende, elles étaient aux côtés des soldats et de nouveau firent revivre la légende des femmes grecques, des femmes spartiates, des femmes de Souli et de toutes ces héroïnes qui combattirent pour l’honneur et la liberté de leur pays. Elles furent honorées par d’illustres auteurs, poètes, écrivains, Grecs et étrangers, contemporains et plus tardifs ; elles sont encore honorées par toute la nation grecque. Au sommet d’une colline, près du village d’Asprageli de Ioannina, la statue de la « Femme Pindos » se détache majestueusement là où 68 ans auparavant les femmes d’Épire se battirent pour une seule cause : conquérir leur propre part de liberté.
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Το μνημείο της Ζαγορίσιας Γυναίκας της Πίνδου
LES ÉPIROTES
Les femmes d’Épire
Vont dans la neige
Et portent des grenades.
Mon dieu, comme tu les as trempées
Et elles ne sont pas inquiètes.
Les Femmes d’Épire,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
Femmes de Ioannina, femmes de Souli,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
Femmes des confins,
Filles, âgées, mariées,
Flammes dans les vents du nord,
Vous serez les remparts,
Les mères de la liberté.
Les Femmes d’Épire,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
Femmes de Ioannina, femmes de Souli,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
Les femmes d’Épire
Vont dans la neige
Et portent des grenades.
Mon dieu, comme tu les as trempées
Et elles ne sont pas inquiètes.
Les Femmes d’Épire,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
Femmes de Ioannina, femmes de Souli,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
Femmes des confins,
Filles, âgées, mariées,
Flammes dans les vents du nord,
Vous serez les remparts,
Les mères de la liberté.
Les Femmes d’Épire,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
Femmes de Ioannina, femmes de Souli,
Merveilles de la nature.
Ennemi, pourquoi n’as-tu pas demandé
Qui vous alliez occuper ?
inviata da Marco Valdo M.I. - 11/8/2019 - 20:33
@ Riccardo Venturi,
soltanto tu puoi chiarire il senso e assicurare la traduzione corretta di τις πότισες. Le povere donne sono dissetate oppure fradicie ché vanno in mezzo alla neve?
Riccardo Gullotta
soltanto tu puoi chiarire il senso e assicurare la traduzione corretta di τις πότισες. Le povere donne sono dissetate oppure fradicie ché vanno in mezzo alla neve?
Riccardo Gullotta
Tutto sommato, ora che mi ci hai fatto pensare, il senso di "infradiciare" ci sta senz'altro. Propriamente, ποτίζω (oltre che "abbeverare, dare da bere") significa anche "irrigare" e "imbevere, impregnare". Cambio la mia traduzione perché il senso da te suggerito è molto più conseguente. Saluti.
Riccardo Venturi - Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ "Gian Piero Testa" - Riccardo Gullotta - 10/8/2019 - 15:43
Sono lieto di potere concludere qui, sulle pagine di AWS, un mio iter legato a questa canzone.Ebbe inizio per caso qualche anno fa in una piazzetta di Salonicco durante un reportage fotografico. Mi imbattei allora in un monumento in bronzo dedicato alle “Donne del Pindo 1940”. Mi colpì molto. Le foto mi diedero lo stimolo per effettuare ricerche e raccogliere di tanto in tanto informazioni su tutto ciò che poteva avere una relazione con quell’opera, rimasta per me tra i simboli che sollecitano la mia passione viscerale per la cultura greca.
Di tale opera do i dettagli che ho potuto appurare.
Si trova a Salonicco in piazza Fanariotes [πλατεία Φαναριωτών]. Sul piedistallo sono incise testualmente le seguenti parole:
ΓΥΝΑΙΚΑ ΤΗΣ ΠΙΝΔΟΥ
1940
ΓΥΝΑΙΚΕΣ ΗΠΕΙΡΩΤΙΣΣΕΣ
ΞΑΦΝΙΑΣΜΑΤΑ ΤΗΣ ΦΥΣΗΣ
ΕΧΘΡΕ ΓΙΑΤΙ ΔΕ ΡΩΤΗΣΕΣ
ΠΟΙΟΝ ΠΑΣ ΝΑ ΚΑΤΑΚΤΗΣΕΙΣ
Dopo il titolo “Donne del Pindo 1940” i versi che seguono non sono altro che la seconda strofa di questa canzone scritta da Pythagoras.
L’opera fu realizzata nel 1990 dallo scultore Konstantinos Doboulas [Κωνσταντίνος Δομπούλας].
In Grecia c’è un altro monumento dedicato alle donne epirote sullo stesso tema, più precisamente alle Donne di Zagoria. Alto 6 m, si trova vicino Asprangeli [Ασπράγγελοι ] ,a circa 20 km da Ioannina. Fu realizzato nel 1993 da Georgios Kalakalas. https://apeirosgaia.wordpress.com/2011...
Infine è dedicato alle donne di Souli, che nel 1803 scelsero il suicidio per sottrarsi alla schiavitù ottomana, il monumento “La danza di Zalongo”sulla sommità del monte omonimo, a 700 m di altitudine, non lontano da Preveza. E’ un gruppo di 6 figure stilizzate che si tengono per mano. Misura 18 m in lunghezza e 13 m in altezza. Fu realizzato nel 1960 da Giorgos Zongolopoulos [Γιώργος Ζογγολόπουλος] in pietra e cemento. http://wikimapia.org/8192837/Zalongo-M...
Il mio omaggio a quel popolo esempio di dignità che sono gli Epiroti e alle donne epirote in particolare termina qui. Grazie a AWS e a Riccardo Venturi.
Di tale opera do i dettagli che ho potuto appurare.
Si trova a Salonicco in piazza Fanariotes [πλατεία Φαναριωτών]. Sul piedistallo sono incise testualmente le seguenti parole:
ΓΥΝΑΙΚΑ ΤΗΣ ΠΙΝΔΟΥ
1940
ΓΥΝΑΙΚΕΣ ΗΠΕΙΡΩΤΙΣΣΕΣ
ΞΑΦΝΙΑΣΜΑΤΑ ΤΗΣ ΦΥΣΗΣ
ΕΧΘΡΕ ΓΙΑΤΙ ΔΕ ΡΩΤΗΣΕΣ
ΠΟΙΟΝ ΠΑΣ ΝΑ ΚΑΤΑΚΤΗΣΕΙΣ
Dopo il titolo “Donne del Pindo 1940” i versi che seguono non sono altro che la seconda strofa di questa canzone scritta da Pythagoras.
L’opera fu realizzata nel 1990 dallo scultore Konstantinos Doboulas [Κωνσταντίνος Δομπούλας].
In Grecia c’è un altro monumento dedicato alle donne epirote sullo stesso tema, più precisamente alle Donne di Zagoria. Alto 6 m, si trova vicino Asprangeli [Ασπράγγελοι ] ,a circa 20 km da Ioannina. Fu realizzato nel 1993 da Georgios Kalakalas. https://apeirosgaia.wordpress.com/2011...
Infine è dedicato alle donne di Souli, che nel 1803 scelsero il suicidio per sottrarsi alla schiavitù ottomana, il monumento “La danza di Zalongo”sulla sommità del monte omonimo, a 700 m di altitudine, non lontano da Preveza. E’ un gruppo di 6 figure stilizzate che si tengono per mano. Misura 18 m in lunghezza e 13 m in altezza. Fu realizzato nel 1960 da Giorgos Zongolopoulos [Γιώργος Ζογγολόπουλος] in pietra e cemento. http://wikimapia.org/8192837/Zalongo-M...
Il mio omaggio a quel popolo esempio di dignità che sono gli Epiroti e alle donne epirote in particolare termina qui. Grazie a AWS e a Riccardo Venturi.
Riccardo Gullotta - 10/8/2019 - 19:15
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[1973]
Testo / Στίχοι / Lyrics / Paroles / Sanat:
Pithagoras – Πυθαγόρας
Musica / Μουσική / Music / Musique / Sävel:
Giorgos Katsaros - Γιώργος Κατσαρός
Interpreti / Ερμηνεία / Performed by / Interprétée par / Laulavat: Marinella-Μαρινέλλα
Album / 'Αλμπουμ: Αλβανία [Alvanía]
Le donne d’Epiro nella Resistenza greca 1940-1944
Da: “Η γυναίκα της Ηπεἰρου και η κοινωνική της θέση από την αρχαιότητα έως τη νεοτέρη εποχή”
“Le madri salivano le scarpate come la Vergine Maria. Trasportando la loro benedizione sulle spalle, si dirigevano verso i figli. Il vento le scuoteva su e giù e, cariche com'erano, scioglieva i loro fazzoletti soffiando sui capelli, colpiva i loro vestiti come colpi di frusta. Ma esse camminavano come uomini in alta montagna, passo dopo passo da una pietra all'altra, salendo in fila, finché non le perdevi di vista, nascoste tra le nuvole, sempre a testa alta. ”.
Il contributo delle donne d'Epiro durante la seconda guerra mondiale, l'occupazione tedesca e la Resistenza è stato davvero prezioso e ricordato in Grecia anche oggi. Le donne d’Epiro si ritrovarono al fronte, combattendo contro il nemico con tutta la loro forza, in condizioni di estrema avversità. E dopo, durante l'occupazione tedesca e la Resistenza greca, aiutarono al massimo i combattenti greci nella lotta contro gli occupanti.In particolar modo nei villaggi montuosi dell’Epiro le donne hanno dimostrato di essere degni campioni di quegli ideali che sentivano in pericolo. Venuto meno l’ aiuto degli uomini, tutti impegnati nel combattimento, si sono assunte la responsabilità di badare alla protezione loro e delle loro famiglie.
I servizi di assistenza che le donne d’Epiro hanno prestato durante la seconda guerra mondiale sono stati importanti al punto che la vittoria dell'esercito greco non sarebbe stata possibile senza il loro prezioso contributo. Di mattina tracciavano la strada per le truppe e la notte cucivano vestiti per i soldati. dell’esercito greco di liberazione. Le donne sentivano che non era solo un obbligo ma una questione d’onore offrire la loro ospitalità e cucire vestiti per i soldati dell’esercito greco di liberazione.Ad esempio, 300 soldati trovarono rifugio (10-15 per casa) nel villaggio di Tsepelovo nella Zagoria. Le donne erano così entusiaste di assicurare ai soldati cibo e vestiti che macellavano tutti gli animali del villaggio, unica fonte produttiva della regione. A Lepiana nel distretto di Arta, un villaggio sopra le montagne Tzoumerka, gli abitanti del furono svegliati dal rombo dei cannoni. “... Ci svegliammo nella paura. I canoni tuonavano come se fossero accanto alle nostre case ... Ma la cosa peggiore erano gli aeroplani. Erano troppi... Stavano per bombardare Arta ... ”, dice Marigoula Houliara, una delle donne che ancora ricorda l'orrore della guerra, in cui molti uomini della sua famiglia furono uccisi. E aggiunge: "... Un giorno, i camion dell'esercito raggiunsero il villaggio. Portavano cotone e ce lo hanno dato. Ci dissero di farne calze e maglie per l'esercito. Ciascuna di noi ha offerto qualunque pezzo di stoffa che potemmo trovare nelle nostre case. Coperte, tappeti di lana, qualunque cosa ... "Donne, vecchi e bambini si fecero carico di aprire strade e costruire ponti in poco tempo, come i 6 kilometri di strada riparata nel villaggio di Kapesovo nella Zagoria. “I nostri soldati dopo la vittoria del Pindo avanzavano. Quando raggiunsero il fiume Vogiousas e le donne impavide del Pindo si resero conto che le rapide non avrebbero permesso ai genieri di lavorare, fecero spontaneamente qualcosa che sarebbe stato ripetuto in seguito per i fiumi Kalamas e Drinos: si gettarono in acqua e, afferrandosi strette l’un l’altra per le spalle, fecero una sorta di diga, riducendo l’intensità delle rapide per aiutare così quelli che dovevano costruire il ponte! ”.
Anche il trasporto e la cura dei soldati feriti erano a carico delle donne. Portavano i feriti dal fonte alle retrovie, bendavano le ferite, davano conforto e incoraggiamento. Spesso li prendevano nelle proprie case trasformate in alloggiamenti e ospedali. Ogni ferito e ogni soldato poteva vedere la propria madre, moglie, sorella o anche un compagno nel volto travagliato della donna d'Epiro. Nella corrispondenza dal fronte, P. Palaiologos afferma: “… le donne portavano i feriti tra le braccia. Hanno messo i prigionieri di guerra feriti sul dorso dei loro muli e li hanno accompagnati nelle retrovie... "
Il contributo più importante delle donne fu probabilmente il trasporto di armi, cibo, vestiti, ecc. al fronte, dove i mezzi di trasporto dell'esercito non potevano arrivare a causa delle cattive condizioni meteorologiche e strade sconnesse. Sulle montagne innevate, le donne d'Epiro hanno scritto la propria storia, facendosi strada nella neve e portando munizioni per le truppe greche: “… Ho incontrato donne che trasportavano munizioni. Una aveva 88 anni ... La neve, il ghiaccio, il freddo gelido non sembravano farle paura. Tutte desideravano offrire volentieri all'esercito tutto ciò che non era possibile per i mezzi di trasporto dell'esercito. Donne davvero ammirevoli. Diverse dalle donne di città! ”
Le donne trasportavano cannoni e munizioni su per le montagne con l'aiuto di soldati che le legavano con corde spesse intorno alla vita e le tiravano. E continuavano ad arrampicarsi, scansando pietre e arbusti sporgenti, con le ginocchia curve sotto il carico pesante.
Molti episodi sorprendenti la dicono lunga sulla forza dell'animo femminile e sul loro sacrificio. A Tsepelovo i soldati greci affamati e scalzi hanno chiesto rinforzi da Ioannina, ma non potevano arrivare. Furono subito chiamate le donne per portare cibo, stivali, fucili e canoni al fronte. Le donne del Pindo divennero leggenda, stavano proprio accanto ai soldati e di nuovo tornò a rivivere la leggenda delle donne greche, delle donne spartane, delle donne di Souli e di tutte quelle eroine che combatterono per l'onore e la libertà del loro paese. Furono onorate da autori illustri, poeti, letterati, greci e stranieri, contemporanei e successivi;sono ancora onorate da tutta la nazione greca. Sulla cima di una collina, vicino al villaggio Asprageli di Ioannina, la statua della "Donna del Pindo” si staglia maestosa lì dove 68 anni prima le donne d'Epiro combatterono per una sola causa: conquistare la propria vetta libera.
[traduzione di Riccardo Gullotta]
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Women of Epirus: The Unsung Heroes of the Greek-Italian War
- Το μνημείο της Ζαγορίσιας Γυναίκας της Πίνδου
L’Epiro è una regione montuosa che si estende tra lo Jonio e la catena del Pindo da O a E, dalla catena degli Acrocerauni in Albania alla baia di Arta in Grecia da N verso S. Fu parte dell’impero bizantino, poi dell’impero Ottomano sino alle guerre balcaniche antecedenti la prima guerra mondiale. Gli accordi successivi assegnarono l’Epiro settentrionale al principato d’Albania, quello meridionale alla Grecia. Ma una parte consistente della popolazione dell’Epiro settentrionale era costituita da greci che si rivoltarono fondando nel 1914 la Repubblica Autonoma dell’Epiro del Nord. Durò sino al 1921 quando per effetto della sconfitta greca nella guerra con la Turchia e sotto le forti pressioni dell’Italia a favore dell’Albania l’Epiro settentrionale fu definitivamente assegnato all’Albania. La principale causa degli attriti tra Italia e Grecia risalgono proprio alle mire egemoniche dell’Italia sull’Albania sin dalle guerre balcaniche del 1912. Seguì nel 1923 la crisi di Corfù conseguente all’eccidio di Ioannina in cui quattro membri della missione militare italiana e un interprete albanese furono uccisi; gli autori non furono mai accertati. L’Italia occupò Corfù dopo averla cannoneggiata (20 profughi greci morti) ma dovette ritirarsi dietro le forti pressioni internazionali. In compenso rifiutò di onorare il patto intercorso nel 1919 con la Grecia per la cessione del Dodecanneso.
I rapporti italo-greci conobbero una relativa distensione nel 1928 ma una decisa inversione di tendenza si ebbe nel 1936 con l’avvento della dittatura fascista di Metaxas. L’aria che si respirava in Grecia in quegli anni è ben resa nel film di Theo Anghelopoulos “I giorni del ‘36” (Μέρες του 36, Musiche di Giorgos Papastephanou).
Le pretese egemoniche dell’Italia fascista tornarono alla ribalta già nel 1939. Dopo mesi di elaborazioni ondivaghe tra fautori e contrari ad un intervento in Grecia, Mussolini, sollecitato da Ciano, decise di passare all’azione. La Grecia fu oggetto di una serie di provocazioni. La più grave fu l’affondamento dell’incrociatore Elli nel porto di Tino da parte del sommergibile italiano Delfino. Fu poi la volta di incidenti di frontiera che la diplomazia fascista addossò alla Grecia come pretesto per l’invasione, iniziata il 28 Ottobre 1940.
La campagna d’Italia si articolò in tre fasi. La prima vide l’attacco italiano e l’arretramento tattico greco dal 28 ottobre al 13 Novembre sino alla disfatta dell’esercito italiano. La seconda fase fu quella della controffensiva greca con l’occupazione greca di una vasta parte dell’Epiro settentrionale in Albania. La terza, denominata “Offensiva di primavera” dallo Stato Maggiore italiano, fu iniziata il 9 Marzo 1941 ma fu sospesa il 16 marzo per le perdite eccessive subite dall’esercito italiano. Il 6 Aprile 1941 l’intervento tedesco che rovesciò la situazione culminata nell’armistizio imposto alla Grecia come resa incondizionata.
Accenno qui soltanto alla prima fase. L’invasione italiana si delineò attraverso tre direttrici: a N dal Grammos verso il massiccio dello Smolykas (catena del Pindo), al centro da Argyrokastro lungo le valli della Vojussa (Αώος-Aoos in greco, Vjosë in albanese) verso Kalpaki e il ponte di Perat sul Sarandapoulos, a S da Sarande lungo la costa verso il delta del Kalamas (meglio noto oggi come Θύαμις, Thyamis). Il piano italiano era di effettuare una manovra a tenaglia per raggiungere Metsovon, nodo strategico, e di isolare la Macedonia dall’Epiro rendendo inoffensiva gran parte delle truppe greche. La strategia greca era quella di un arretramento tattico in Epiro per guadagnare tempo e concentrare gli sforzi in Macedonia per tagliare le linee di rifornimento nemiche traendo vantaggio anche dalle condizioni climatiche. Il piano del generale Charalambos Katsimitros si rivelò vincente per intuizione e capacità strategiche.
Le battaglie campali, entrambe perse dagli Italiani, furono quella del Pindo, nei pressi di Vovousa, dove la Julia fu annientata (5.000 morti) e quella di Elea-Kalamas nei pressi di Kalpaki.
Fu in questo contesto che le donne epirote giocarono un ruolo decisivo per la vittoria greca nella battaglia del Pindo. Senza i rifornimenti assicurati dalle donne l’esercito greco non avrebbe potuto reggere all’urto delle divisioni italiane in quella prima fase. L’immagine iconica delle donne che in fila indiana salgono in montagna si riferisce al sentiero accidentato che percorrevano da Kapesovo a Vrysochori nella Zagoria attraverso le propaggini del Tymfi (catena del Pindo meridionale). Occorre guardare una cartina e i rilievi altimetrici per avere una sensazione dell’impresa, si può anche farsene comunque un’idea da qui.
Vrysochori era a pochi chilometri dalla Vojussa,
era il nodo logistico essenziale per l’esercito greco. Fu bruciata dai tedeschi due volte e ancora, pochi anni dopo, dalle forze governative durante la guerra civile.
Anche se non strettamente in tema con l’argomento trattato concludo rammentando che tutto l’Epiro fu duramente provato durante la guerra civile per il coinvolgimento di larga parte della popolazione nella lotta contro il regime monarchico. Ma le sofferenze non finirono con la fine della guerra civile. L’Epiro e gli Epiroti sono stati pesantemente discriminati in condizioni di sottosviluppo per decenni, rei di avere condiviso idee e politiche in odore di comunismo.