“La civiltà di un popolo, di un intera nazione/si evince dallo stato di ogni sua prigione”
lo ha detto Dostojevskji, non un signor nessuno
monito alle coscienze e al cuore di ciascuno.
Al diritto alla vita spalanchiamo le porte
contrari come sempre alla pena di morte
e anche a certa brama, vergogna nazionale
di trasformare il carcere in vendetta sociale.
Se fosse il carcere un campo da arare
se il sole fosse sempre fatto entrare
se l’aria che respiri fosse aria dal cielo
se queste sbarre fossero uno stelo
e se il silenzio fosse silenzio da ascoltare
e la mattina fosse mattina da odorare,
tu non saresti più un numero
tu non saresti più un numero
“Il carcere per logica qualcuno l’ha inventato,ma quel qualcuno è certo che non c’era mai stato1”.
E c’è chi entrato in carcere da ingenuo contadino
ne è uscito poi diverso, un violento assassino.
Sogno una società senza patrie galere
dove la civiltà si apra a nuove frontiere
E la miseria intorno finalmente sia vinta
dissolta l'ingiustizia e la violenza estinta
Se fosse il carcere un campo da arare
se il sole fosse sempre fatto entrare
se l’aria che respiri fosse aria dal cielo
se queste sbarre fossero uno stelo
e se il silenzio fosse silenzio da ascoltare
e la mattina fosse mattina da odorare,
tu non saresti più un numero,tu non saresti più un numero.
lo ha detto Dostojevskji, non un signor nessuno
monito alle coscienze e al cuore di ciascuno.
Al diritto alla vita spalanchiamo le porte
contrari come sempre alla pena di morte
e anche a certa brama, vergogna nazionale
di trasformare il carcere in vendetta sociale.
Se fosse il carcere un campo da arare
se il sole fosse sempre fatto entrare
se l’aria che respiri fosse aria dal cielo
se queste sbarre fossero uno stelo
e se il silenzio fosse silenzio da ascoltare
e la mattina fosse mattina da odorare,
tu non saresti più un numero
tu non saresti più un numero
“Il carcere per logica qualcuno l’ha inventato,ma quel qualcuno è certo che non c’era mai stato1”.
E c’è chi entrato in carcere da ingenuo contadino
ne è uscito poi diverso, un violento assassino.
Sogno una società senza patrie galere
dove la civiltà si apra a nuove frontiere
E la miseria intorno finalmente sia vinta
dissolta l'ingiustizia e la violenza estinta
Se fosse il carcere un campo da arare
se il sole fosse sempre fatto entrare
se l’aria che respiri fosse aria dal cielo
se queste sbarre fossero uno stelo
e se il silenzio fosse silenzio da ascoltare
e la mattina fosse mattina da odorare,
tu non saresti più un numero,tu non saresti più un numero.
inviata da adriana - 6/6/2019 - 07:51
Lingua: Francese
Version française – UN NUMÉRO – Marco Valdo M.I. – 2019
Chanson italienne – Un numero – Piero Marras – 2018
Prison d’Alghero 27 juin 1951.
Au cours d’une fouille ordinaire, les agents ont trouvé un « écrit clandestin » du détenu Gabriele Pes. Il s’agit un poème. Pour sa défense, le coupable déclara :
« Je ne savais pas qu’écrire des chansons était une faute.
Je demande pardon et je promets de ne plus le faire. »
Storie liberate (Histoires libérées) est un vaste projet artistique et littéraire qui tire son origine et son inspiration d’une importante récupération de documents inédits récemment retrouvés dans les archives des administrations pénitentiaires sardes.
L’œuvre comprend deux CD avec 17 de mes chansons inédites et deux volumes qui en racontent la genèse, signés Vittorio Gazale.
Le CD et le Volume Storie liberate contiennent des chansons en langue italienne, tandis que le CD et le Volume Istorias contiennent des chansons en langue sarde.
Le champ de recherche s’étend sur une longue période, de 1860 à nos jours, au cours de laquelle la figure du prisonnier est toujours primordiale et d’une importance capitale. Grâce à ce voyage particulier à travers la mémoire, il a été possible d’avoir un aperçu diachronique inédit de la vie carcérale en Sardaigne.
« Libérer » ces documents, jaunis par le temps avec les lettres des détenus à l’intérieur, censurées et jamais parvenues à leurs proches, libérer les témoignages et documents les plus rares et les plus inédits, a sans doute été une entreprise gratifiante sur un plan culturel, mais surtout très poignante sur le plan émotionnel.
À la musique et aux paroles de ce travail revient la tâche de partager ces émotions avec tous.
C’était comme prendre contact avec une humanité des confins, oubliée de tous. Les « exclus du royaume » comme l’écrivait un des détenus. Les protagonistes silencieux d’un passé qui soudain surgit et devient présent. J’ai voulu visiter en personne les lieux des détenus et là, avec leurs écrits encore à l’esprit, il m’a semblé recueillir les signes de journées monotones et interminables, passées dans des cellules exiguës et inhumaines, en même temps que leurs désirs, leurs espoirs pas toujours bien rencontrés. Peut-être par trop de suggestion, j’ai senti la présence, flottant dans les airs de leurs pensées encore là.
Ainsi est née l’exigence irréfragable, presque urgente, d’élaborer poétiquement ces écrits cachés, de les chanter, et de cette façon, leur rendre justice. Les libérer de l’oubli, les faire connaître. En synthèse, c’est ainsi que sont nées les « STORIE LIBERATE – HISTOIRES LIBÉRÉES ». Pour redonner aux lettres sincères des détenus, à leurs pensées grossièrement censurées, la liberté de voler au-dessus du monde. Mais ainsi est née aussi la volonté de mieux connaître le monde carcéral. Ce qu’est la prison aujourd’hui. Comment elle est et comment elle devrait être.
Piero Marras
Chanson italienne – Un numero – Piero Marras – 2018
Prison d’Alghero 27 juin 1951.
Au cours d’une fouille ordinaire, les agents ont trouvé un « écrit clandestin » du détenu Gabriele Pes. Il s’agit un poème. Pour sa défense, le coupable déclara :
« Je ne savais pas qu’écrire des chansons était une faute.
Je demande pardon et je promets de ne plus le faire. »
Storie liberate (Histoires libérées) est un vaste projet artistique et littéraire qui tire son origine et son inspiration d’une importante récupération de documents inédits récemment retrouvés dans les archives des administrations pénitentiaires sardes.
L’œuvre comprend deux CD avec 17 de mes chansons inédites et deux volumes qui en racontent la genèse, signés Vittorio Gazale.
Le CD et le Volume Storie liberate contiennent des chansons en langue italienne, tandis que le CD et le Volume Istorias contiennent des chansons en langue sarde.
Le champ de recherche s’étend sur une longue période, de 1860 à nos jours, au cours de laquelle la figure du prisonnier est toujours primordiale et d’une importance capitale. Grâce à ce voyage particulier à travers la mémoire, il a été possible d’avoir un aperçu diachronique inédit de la vie carcérale en Sardaigne.
« Libérer » ces documents, jaunis par le temps avec les lettres des détenus à l’intérieur, censurées et jamais parvenues à leurs proches, libérer les témoignages et documents les plus rares et les plus inédits, a sans doute été une entreprise gratifiante sur un plan culturel, mais surtout très poignante sur le plan émotionnel.
À la musique et aux paroles de ce travail revient la tâche de partager ces émotions avec tous.
C’était comme prendre contact avec une humanité des confins, oubliée de tous. Les « exclus du royaume » comme l’écrivait un des détenus. Les protagonistes silencieux d’un passé qui soudain surgit et devient présent. J’ai voulu visiter en personne les lieux des détenus et là, avec leurs écrits encore à l’esprit, il m’a semblé recueillir les signes de journées monotones et interminables, passées dans des cellules exiguës et inhumaines, en même temps que leurs désirs, leurs espoirs pas toujours bien rencontrés. Peut-être par trop de suggestion, j’ai senti la présence, flottant dans les airs de leurs pensées encore là.
Ainsi est née l’exigence irréfragable, presque urgente, d’élaborer poétiquement ces écrits cachés, de les chanter, et de cette façon, leur rendre justice. Les libérer de l’oubli, les faire connaître. En synthèse, c’est ainsi que sont nées les « STORIE LIBERATE – HISTOIRES LIBÉRÉES ». Pour redonner aux lettres sincères des détenus, à leurs pensées grossièrement censurées, la liberté de voler au-dessus du monde. Mais ainsi est née aussi la volonté de mieux connaître le monde carcéral. Ce qu’est la prison aujourd’hui. Comment elle est et comment elle devrait être.
Piero Marras
UN NUMÉRO
« La civilisation d’un peuple, d’une nation entière,
S’apprécie à l’état de ses prisons. »
Dostoïevski, qui n’est pas n’importe qui, a lancé
Un appel à la conscience et au cœur de chacun.
Au droit à la vie, ouvrons grand les portes,
Contre comme toujours à la peine de mort
Et aussi une certaine luxure, cette honte nationale.
De transformer la prison en vengeance sociale.
Si la prison était un champ à labourer,
Si le soleil pouvait toujours entrer,
Si l’air qu’on respire était l’air du ciel,
Si ces barreaux étaient une éteule
Et si le silence était le silence à écouter,
Et le matin était le matin à humer,
Tu ne serais plus un numéro,
Tu ne serais plus un numéro.
« Logiquement, la prison a été inventée par quelqu’un,
Mais il est certain que ce quelqu’un n’y avait jamais été. »
Et il y a celui qui est entré en prison comme paysan ingénu.
Puis en est ressorti différent, un tueur violent.
Je rêve d’une société sans patrie, sans prison
Où la civilisation s’ouvre de nouvelles frontières
Et la misère qui nous entoure sera enfin vaincue,
L’injustice dissoute et la violence éteinte.
Si la prison était un champ à labourer,
Si le soleil pouvait toujours entrer,
Si l’air qu’on respire était l’air du ciel,
Si ces barreaux étaient une éteule
Et si le silence était le silence à écouter,
Et le matin était le matin à humer,
Tu ne serais plus un numéro,
Tu ne serais plus un numéro.
« La civilisation d’un peuple, d’une nation entière,
S’apprécie à l’état de ses prisons. »
Dostoïevski, qui n’est pas n’importe qui, a lancé
Un appel à la conscience et au cœur de chacun.
Au droit à la vie, ouvrons grand les portes,
Contre comme toujours à la peine de mort
Et aussi une certaine luxure, cette honte nationale.
De transformer la prison en vengeance sociale.
Si la prison était un champ à labourer,
Si le soleil pouvait toujours entrer,
Si l’air qu’on respire était l’air du ciel,
Si ces barreaux étaient une éteule
Et si le silence était le silence à écouter,
Et le matin était le matin à humer,
Tu ne serais plus un numéro,
Tu ne serais plus un numéro.
« Logiquement, la prison a été inventée par quelqu’un,
Mais il est certain que ce quelqu’un n’y avait jamais été. »
Et il y a celui qui est entré en prison comme paysan ingénu.
Puis en est ressorti différent, un tueur violent.
Je rêve d’une société sans patrie, sans prison
Où la civilisation s’ouvre de nouvelles frontières
Et la misère qui nous entoure sera enfin vaincue,
L’injustice dissoute et la violence éteinte.
Si la prison était un champ à labourer,
Si le soleil pouvait toujours entrer,
Si l’air qu’on respire était l’air du ciel,
Si ces barreaux étaient une éteule
Et si le silence était le silence à écouter,
Et le matin était le matin à humer,
Tu ne serais plus un numéro,
Tu ne serais plus un numéro.
inviata da Marco Valdo M.I. - 7/6/2019 - 12:38
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Il lavoro comprende due Cd con 17 mie canzoni inedite e due Volumi che ne raccontano la genesi firmati da Vittorio Gazale
Nel Cd e nel Volume Storie liberate sono comprese le canzoni in lingua italiana, mentre nel Cd e nel Volume Istorias quelle in lingua sarda.
Il percorso di ricerca abbraccia un lungo arco di tempo, dal 1860 ad oggi, all’interno del quale la figura del detenuto riveste sempre la massima centralità e rilevanza. Grazie a questo particolare viaggio a ritroso nella memoria si è potuto così avere un inedito spaccato diacronico della vita carceraria in Sardegna.
“Liberare” queste carte, ingiallite dal tempo con dentro le lettere dei detenuti, censurate e mai arrivate ai propri cari, liberare le testimonianze e i documenti piu rari ed inediti, è stata senza dubbio un‘impresa gratificante sul piano culturale, ma soprattutto molto coinvolgente sul piano emotivo
Alla musica e alle parole di questo lavoro il compito di condividere con tutti queste emozioni. Piero Marras