J'avais trouvé une place
Aïe, laï, laï, au fond d' ma besace
Pour un quignon de pain blanc
Et aïe, laï, laï, pour mordre dedans
Je marchais sur la grand' route
Aïe, laï, laï, lorsque soudain toute
La maréchaussée bottée
Et aïe, laï, laï, m'a interpelé
Mes papiers, ils me demandent
J'aurais voulu qu'on les pende
De papiers, point n'en avais
Alors ils m'ont enfermé
Au fond d'un cachot plus sombre
Aïe, laï, laï, que dans une tombe
Quand la guerre se déclara
Et aïe, laï, laï, on m'y oublia
J'y fus nourri d'abondance
Aïe, laï, laï, de brouet bien rance
J'eus deux planches de sapin
Et aïe, laï, laï, pour caler mes reins
Moi qu'avais la peau si douce
Aïe, laï, laï, une barbe rousse
Poussa comme du chiendent
Et aïe, laï, laï, sur mes joues d'enfant
Quand vint le jour d' la victoire
Amis, vous pouvez m'en croire
Ils m'ont remis dans la rue
Tout seul comme un chien perdu
Ma besace en bandoulière
Aïe, laï, laï, était bien légère
J'y remis un pain tout blanc
Et aïe, laï, laï, pour mordre dedans
J'allais reprendre ma route
Aïe, laï, laï, lorsque soudain toute
La maréchaussée bottée
Et aïe, laï, laï, m'a interpelé
Il faut croire que cette engeance
Aïe, laï, laï, a eu beaucoup d’ chance
Puisque la guerre est passée
Et aïe, laï, laï, qu'il en est resté
Comme je n' voulais rien entendre
Pour les laisser me reprendre
Ils m'ont révolvérisé
Je n'ai pas pu m'échapper
C'est tout au bord d'une route
Aïe, laï, laï, que s'envole toute
Ma pauvre âme délivrée
Et aïe, laï, laï, ils ne pourront jamais, jamais la rattraper !
Aïe, laï, laï, au fond d' ma besace
Pour un quignon de pain blanc
Et aïe, laï, laï, pour mordre dedans
Je marchais sur la grand' route
Aïe, laï, laï, lorsque soudain toute
La maréchaussée bottée
Et aïe, laï, laï, m'a interpelé
Mes papiers, ils me demandent
J'aurais voulu qu'on les pende
De papiers, point n'en avais
Alors ils m'ont enfermé
Au fond d'un cachot plus sombre
Aïe, laï, laï, que dans une tombe
Quand la guerre se déclara
Et aïe, laï, laï, on m'y oublia
J'y fus nourri d'abondance
Aïe, laï, laï, de brouet bien rance
J'eus deux planches de sapin
Et aïe, laï, laï, pour caler mes reins
Moi qu'avais la peau si douce
Aïe, laï, laï, une barbe rousse
Poussa comme du chiendent
Et aïe, laï, laï, sur mes joues d'enfant
Quand vint le jour d' la victoire
Amis, vous pouvez m'en croire
Ils m'ont remis dans la rue
Tout seul comme un chien perdu
Ma besace en bandoulière
Aïe, laï, laï, était bien légère
J'y remis un pain tout blanc
Et aïe, laï, laï, pour mordre dedans
J'allais reprendre ma route
Aïe, laï, laï, lorsque soudain toute
La maréchaussée bottée
Et aïe, laï, laï, m'a interpelé
Il faut croire que cette engeance
Aïe, laï, laï, a eu beaucoup d’ chance
Puisque la guerre est passée
Et aïe, laï, laï, qu'il en est resté
Comme je n' voulais rien entendre
Pour les laisser me reprendre
Ils m'ont révolvérisé
Je n'ai pas pu m'échapper
C'est tout au bord d'une route
Aïe, laï, laï, que s'envole toute
Ma pauvre âme délivrée
Et aïe, laï, laï, ils ne pourront jamais, jamais la rattraper !
inviata da Bernart Bartleby - 7/1/2019 - 22:08
×
Parole e musica di Francis Lemarque
Nell'EP "5", accompagnato da Jean-Paul Mengeon et son Orchestre
L'autore stesso la interpretò poi nel 1957 nell'EP "Paris se regarde", con Michel Legrand et son Orchestre et Les Blue Stars.