Gli strateghi del vento
a ogni scienza educati
han spezzato la luna
con due tiri incrociati
sbriciolato le terre
rotolato le stelle
e al mondo hanno dato
un nuovo ordine armato.
Il deserto copre già
la menzogna e la verità.
La fame cresce sulle macerie
nel cielo passano nubi nere.
Nessuna luce.
Farisei senza gloria
han voltato la storia
han cambiato il passato
la ragione ingannato
hanno sparso le guerre
sulle cose più belle
ogni uomo hanno armato
da feroce soldato
e il fuoco brucia già
la menzogna e la verità.
Dal mare arrivano i relitti
gli eroi sono tutti sconfitti.
Nessuna pace.
Nel Palazzo di Vetro
c'è un silenzio profondo
tutti aspettano un cenno
dal padrone del mondo
son fantasmi sospesi
di nazioni e paesi
simulacri di stati
depredati e schiacciati
e il cielo copre già
la menzogna e la verità.
Dai campi, da mille ciminiere
dai monti e in fondo alle miniere
si leva un canto
è la gente che lo sa
non si uccide la libertà.
a ogni scienza educati
han spezzato la luna
con due tiri incrociati
sbriciolato le terre
rotolato le stelle
e al mondo hanno dato
un nuovo ordine armato.
Il deserto copre già
la menzogna e la verità.
La fame cresce sulle macerie
nel cielo passano nubi nere.
Nessuna luce.
Farisei senza gloria
han voltato la storia
han cambiato il passato
la ragione ingannato
hanno sparso le guerre
sulle cose più belle
ogni uomo hanno armato
da feroce soldato
e il fuoco brucia già
la menzogna e la verità.
Dal mare arrivano i relitti
gli eroi sono tutti sconfitti.
Nessuna pace.
Nel Palazzo di Vetro
c'è un silenzio profondo
tutti aspettano un cenno
dal padrone del mondo
son fantasmi sospesi
di nazioni e paesi
simulacri di stati
depredati e schiacciati
e il cielo copre già
la menzogna e la verità.
Dai campi, da mille ciminiere
dai monti e in fondo alle miniere
si leva un canto
è la gente che lo sa
non si uccide la libertà.
inviata da Riccardo Venturi - 23/3/2007 - 10:36
Lingua: Francese
Version française – Les stratèges du vent – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson italienne – Gli Strateghi del vento – Alfredo Bandelli – 1991
Il s'agit d'un texte écrit par Alfredo Bandelli en 1991 avec l'intention, jamais réalisée, de le mettre en musique. Il s'inspire de la « première guerre du Golfe », déclenchée en janvier 1991 contre l'Irak par une coalition de puissances occidentales, dirigée par les États-Unis.
Ces stratèges du vent, rien que ce titre m'avait fait penser aux déserts et aux étendues rocailleuses et venteuses de lointaines montagnes. J'avais vu la tempête sur un désert et les courants ascendants partir à l'assaut des pentes de l'Himalaya et dévaler ensuite dans les hautes plaines, desséchant tout sur leur passage.
Et de fait, dans le texte d'Alfredo Bandelli, on sent tout cela et on pressent l'Irak et l'Afghanistan, les ravages et les orages.
Les massacres n'honorent jamais les héros. Attendons la suite...
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
Chanson italienne – Gli Strateghi del vento – Alfredo Bandelli – 1991
Il s'agit d'un texte écrit par Alfredo Bandelli en 1991 avec l'intention, jamais réalisée, de le mettre en musique. Il s'inspire de la « première guerre du Golfe », déclenchée en janvier 1991 contre l'Irak par une coalition de puissances occidentales, dirigée par les États-Unis.
Ces stratèges du vent, rien que ce titre m'avait fait penser aux déserts et aux étendues rocailleuses et venteuses de lointaines montagnes. J'avais vu la tempête sur un désert et les courants ascendants partir à l'assaut des pentes de l'Himalaya et dévaler ensuite dans les hautes plaines, desséchant tout sur leur passage.
Et de fait, dans le texte d'Alfredo Bandelli, on sent tout cela et on pressent l'Irak et l'Afghanistan, les ravages et les orages.
Les massacres n'honorent jamais les héros. Attendons la suite...
Ainsi parlait Marco Valdo M.I.
LES STRATÈGES DU VENT.
Les stratèges du vent
formés à n'importe quelle science
ont cassé la lune en deux tirs croisés
émiettés les terres
fait rouler les étoiles
et ont donné au monde
un nouvel ordre armé.
Le désert recouvre déjà
le mensonge et la vérité.
La faim croît sur les débris
dans le ciel passent des nuées noires.
Plus aucune lumière.
Pharisiens sans gloire
Ils ont retourné l'histoire
Ils ont changé le passé
Piégé la raison
Ils ont répandu leurs guerres
sur les plus belles choses.
Ils ont armé chaque homme
en féroce soldat
et le fer brûle déjà
le mensonge et la vérité.
De la mer arrivent les épaves
Les héros sont tous déconfits
Plus aucune paix.
Dans le Palais de Verre
Il y a un silence profond
Tous attendent un signe
du maître du monde.
Ce sont des fantômes suspendus
de nations et de pays
des simulacres d'États dépréciés et écrasés
et le ciel recouvre déjà
le mensonge et la vérité.
Des camps, de mille cheminées
Des montagnes et du fond des mines
s'élève un chant
Ce sont les gens qui savent
Qu'on ne tue pas la liberté.
Les stratèges du vent
formés à n'importe quelle science
ont cassé la lune en deux tirs croisés
émiettés les terres
fait rouler les étoiles
et ont donné au monde
un nouvel ordre armé.
Le désert recouvre déjà
le mensonge et la vérité.
La faim croît sur les débris
dans le ciel passent des nuées noires.
Plus aucune lumière.
Pharisiens sans gloire
Ils ont retourné l'histoire
Ils ont changé le passé
Piégé la raison
Ils ont répandu leurs guerres
sur les plus belles choses.
Ils ont armé chaque homme
en féroce soldat
et le fer brûle déjà
le mensonge et la vérité.
De la mer arrivent les épaves
Les héros sont tous déconfits
Plus aucune paix.
Dans le Palais de Verre
Il y a un silence profond
Tous attendent un signe
du maître du monde.
Ce sont des fantômes suspendus
de nations et de pays
des simulacres d'États dépréciés et écrasés
et le ciel recouvre déjà
le mensonge et la vérité.
Des camps, de mille cheminées
Des montagnes et du fond des mines
s'élève un chant
Ce sont les gens qui savent
Qu'on ne tue pas la liberté.
inviata da Marco Valdo M.I. - 7/11/2008 - 09:57
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Testo di Alfredo Bandelli
Il testo è riprodotto da: Alfredo Bandelli, Musica e utopia, edizioni Grandevetro, Santa Croce sull'Arno, 2006, p. 146. Così come la foto di Alfredo che qui compare, anche questo libro mi è stato donato da Gildo dei Fantardi in una serata che definire speciale è assai riduttivo. A lui e ad Evelin vanno due grandi, enormi abbracci. [RV]
E' un testo scritto da Alfredo Bandelli nel 1991 con l'intenzione, poi non realizzata, di musicarlo. Si ispira alla cosiddetta "prima guerra del Golfo", scatenata nel gennaio 1991 contro l'Iraq da una coalizione di potenze occidentali capeggiata dagli Stati Uniti".