Adieu, ville de Toulon,
Adieu, ville jolie,
C'est là que sont nos mies.
Car il n'y a pas longtemps
Que nous sommes dedans;
Nous caressons les filles.
J'ai bien fait pendant un mois
Trois maîtresses à la fois,
Toutes les trois jolies.
L'une s'appelle Fanchon,
Et l'autre Marion
Et j'aime la Mélie.
— Ma Mélie en ce jour,
Je viens te dire adieu,
Il faut que j't'abandonne.
J'ai bien là soixante écus,
Tiens, belle, les veux-tu ?
Tiens avant que je parte.
— Oh ! non, je ne veux pas
L'argent de ces amants
Qui s'en vont à la guerre.
A la guerre, au régiment,
Combattre l'ennemi,
C'est là grande misère !
Adieu, ville jolie,
C'est là que sont nos mies.
Car il n'y a pas longtemps
Que nous sommes dedans;
Nous caressons les filles.
J'ai bien fait pendant un mois
Trois maîtresses à la fois,
Toutes les trois jolies.
L'une s'appelle Fanchon,
Et l'autre Marion
Et j'aime la Mélie.
— Ma Mélie en ce jour,
Je viens te dire adieu,
Il faut que j't'abandonne.
J'ai bien là soixante écus,
Tiens, belle, les veux-tu ?
Tiens avant que je parte.
— Oh ! non, je ne veux pas
L'argent de ces amants
Qui s'en vont à la guerre.
A la guerre, au régiment,
Combattre l'ennemi,
C'est là grande misère !
inviata da Bernart Bartleby - 7/8/2017 - 13:28
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Ho trovato il testo su Chants populaires français ma la fonte principale è il volume “Chants et chansons de la Savoie”, edito nel 1910 (in seguito con il titolo “Vieilles chansons savoyardes”), a cura di Claudius Servettaz (1871-1926), professore di musica e ricercatore folklorico dell’Haute Savoie
Dal porto di Toulon, durante tutto l’Ancien Régime e fino all’800, partirono ed arrivarono quasi tutte le spedizioni militari e coloniali francesi… E ancora oggi quel porto ospita la più importante base militare navale francese, insieme a quella di Brest.
La bella Mélie, quasi sicuramente una prostituta, rifiuta il denaro che le viene offerto da un giovane in partenza per la guerra: “La guerra, l’esercito, combattere il nemico, quella è la peggior miseria!”