Tant de souvenirs enfouis dans leur tête
Tant de temps attendu pour qu'on les respecte
Des enfants oubliés des terres fertiles
Esclaves de règne aux allures hostiles
Ils nous ont appris à casser nos chaînes
Leur victoire a rendu leur pensée souveraine
En ce temps la France enfantait d'une gauche
Pendant que l'Espagne criait extrême gauche
Barcelone s'est ouverte ce soir
Aux drapeaux du rouge et noir
Par le biais des syndiqués
Régnait la solidarité
Sur les terres menacées par un Franco
Les libertaires rouges payaient de leur peau
Tous œuvraient dans un même et seul dessein
Et chacun tenait à avoir un destin
Enfin les femmes et les hommes s'autogéraient
Réfutant les ordres que Staline imposait
La triste figure de la propriété
Ressemblait à un masque d'argile brisé
Les sociaux traîtres avec leur langue fourchue
Enfermaient dans les camps les hommes vaincus
Car vous orphelins de la liberté
Faisiez peur aux états hiérarchisés
Et nous enfants de ces syndicalistes
Refusons le diktat capitaliste
Levons les tribus de la colère
Collectivisons désormais nos terres
Eglise et patronat (A la potence)
Capitaux et bénéfices
Police et tribunaux
L'Etat et son armée
Ecoles et magasins (A la collectivité)
Usines et logements
Les modes de production
Les prises de décision
Tant de temps attendu pour qu'on les respecte
Des enfants oubliés des terres fertiles
Esclaves de règne aux allures hostiles
Ils nous ont appris à casser nos chaînes
Leur victoire a rendu leur pensée souveraine
En ce temps la France enfantait d'une gauche
Pendant que l'Espagne criait extrême gauche
Barcelone s'est ouverte ce soir
Aux drapeaux du rouge et noir
Par le biais des syndiqués
Régnait la solidarité
Sur les terres menacées par un Franco
Les libertaires rouges payaient de leur peau
Tous œuvraient dans un même et seul dessein
Et chacun tenait à avoir un destin
Enfin les femmes et les hommes s'autogéraient
Réfutant les ordres que Staline imposait
La triste figure de la propriété
Ressemblait à un masque d'argile brisé
Les sociaux traîtres avec leur langue fourchue
Enfermaient dans les camps les hommes vaincus
Car vous orphelins de la liberté
Faisiez peur aux états hiérarchisés
Et nous enfants de ces syndicalistes
Refusons le diktat capitaliste
Levons les tribus de la colère
Collectivisons désormais nos terres
Eglise et patronat (A la potence)
Capitaux et bénéfices
Police et tribunaux
L'Etat et son armée
Ecoles et magasins (A la collectivité)
Usines et logements
Les modes de production
Les prises de décision
inviata da Riccardo Venturi - 20/2/2007 - 14:00
Cenerentola
C’era una volta una bella ragazza, figlia di un gentiluomo chiamato Libero Pensiero, che conviveva insieme alla matrigna, il cui nome era Ideologia Marxista, e a due sorellastre: Socialdemocrazia e Dittatura Bolscevica.
Le sorellastre erano brutte e cattive e maltrattavano la povera fanciulla, che era costretta a fare ogni giorno i lavori di casa, pulire i pavimenti e badare al fuoco, mentre loro passavano il tempo a pavoneggiarsi. In più, tutte le volte che potevano, le facevano ogni sorta di dispetto. Quando alla sera era stanca, la ragazza si riposava davanti al camino della cucina, e per questo la chiamavano, con disprezzo, Cenerentola.
All’inizio del ‘900 il Genere Umano, sentendo vicino il momento di emanciparsi, organizzò una festa. Le sorellastre di Cenerentola, dopo grandi preparativi, vi si recarono; mentre alla povera ragazza, stanca e avvilita, sprovvista di un vestito adeguato per partecipare al ballo, non rimase altro da fare che sedersi accanto al camino e piangere.
In quell’attimo apparve la fata Volontà. Commossa dal pianto di Cenerentola, le donò un bel vestito e la mandò alla festa con una carrozza dorata, un modello rivoluzionario, ottenuto trasformando la più grossa zucca che c’era nel suo orto.
"Insieme a me si può ottenere tutto, anche a partire dalle zucche... – le disse – Ma, mi raccomando, torna prima della mezzanotte, perchè a quell’ora finirà l’incantesimo!"
Cenerentola, felice e bellissima, destando l’invidia di tutte le invitate e, in particolare, delle cattive sorellastre, ballò con il Genere Umano per tutta la sera. Come rapiti in un sogno, i due continuavano a volteggiare per il grande salone e nessuno sembrava poterli dividere. Ma, poco prima della mezzanotte, dovette fuggire.
Per la fretta perse una scarpina, che il Genere Umano, triste per aver smarrito la compagna, ritrovò.
Da allora, in ogni parte del mondo, sta cercando una fanciulla il cui piede possa calzare la preziosa scarpina.
"Avete idea di chi possa essere? – chiede a tutti quelli che incontra – Di lei so solo che è bellissima; e che ballammo insieme, una sera, a Barcellona."
C’era una volta una bella ragazza, figlia di un gentiluomo chiamato Libero Pensiero, che conviveva insieme alla matrigna, il cui nome era Ideologia Marxista, e a due sorellastre: Socialdemocrazia e Dittatura Bolscevica.
Le sorellastre erano brutte e cattive e maltrattavano la povera fanciulla, che era costretta a fare ogni giorno i lavori di casa, pulire i pavimenti e badare al fuoco, mentre loro passavano il tempo a pavoneggiarsi. In più, tutte le volte che potevano, le facevano ogni sorta di dispetto. Quando alla sera era stanca, la ragazza si riposava davanti al camino della cucina, e per questo la chiamavano, con disprezzo, Cenerentola.
All’inizio del ‘900 il Genere Umano, sentendo vicino il momento di emanciparsi, organizzò una festa. Le sorellastre di Cenerentola, dopo grandi preparativi, vi si recarono; mentre alla povera ragazza, stanca e avvilita, sprovvista di un vestito adeguato per partecipare al ballo, non rimase altro da fare che sedersi accanto al camino e piangere.
In quell’attimo apparve la fata Volontà. Commossa dal pianto di Cenerentola, le donò un bel vestito e la mandò alla festa con una carrozza dorata, un modello rivoluzionario, ottenuto trasformando la più grossa zucca che c’era nel suo orto.
"Insieme a me si può ottenere tutto, anche a partire dalle zucche... – le disse – Ma, mi raccomando, torna prima della mezzanotte, perchè a quell’ora finirà l’incantesimo!"
Cenerentola, felice e bellissima, destando l’invidia di tutte le invitate e, in particolare, delle cattive sorellastre, ballò con il Genere Umano per tutta la sera. Come rapiti in un sogno, i due continuavano a volteggiare per il grande salone e nessuno sembrava poterli dividere. Ma, poco prima della mezzanotte, dovette fuggire.
Per la fretta perse una scarpina, che il Genere Umano, triste per aver smarrito la compagna, ritrovò.
Da allora, in ogni parte del mondo, sta cercando una fanciulla il cui piede possa calzare la preziosa scarpina.
"Avete idea di chi possa essere? – chiede a tutti quelli che incontra – Di lei so solo che è bellissima; e che ballammo insieme, una sera, a Barcellona."
daniela -k.d.- - 2/9/2015 - 23:21
CENDRILLON
Version française – CENDRILLON – Marco Valdo M.I. – 2015
Texte italien – Cenerentola – revue anarchiste - 2015
En fait, Cenerentola est le nom de la revue et si l'on veut comprendre, il suffit de lire le conte « Nous dansâmes ensemble un soir à Barcelone... », qui est aussi l'article éditorial qui expose, disons, les convictions profondes de la revue elle-même.
Ah, Lucien l'âne mon ami, connu aussi sous le nom de l'ânanar, ce matin, tout en déjeunant, mes pensées voguaient dans une sorte de brouillard, sans doute celui qui couvrait le jardin.
Je l'ai vu aussi. Il annonce l'automne et tout ce qui s'ensuit. Il n'y a rien là d'extraordinaire. Et je ne pense pas que tu m'aies réveillé pour me parler de la pluie et du beau temps.
Certes non, je voulais en arriver à te dire que la vie est pleine de coïncidences.
C'est encore plus nébuleux, si tu continues ainsi je me rendors.
C'est exactement dans cet état d'entre deux que – et de fait, c'était fort nébuleux – qu'il faudrait se poser la question des mots et des effets qu'ils peuvent avoir sur les gens et sur les événements. Ainsi, ces jours-ci, c'est la rentrée des classes et je regarde tout le va et vient qu'elle entraîne ; d'un coup, la ville s'est animée. Ça remue dans tous les coins à cette heure du matin. Mais coïncidence pour coïncidence, j'en étais revenu au mot « classe » et au sens que certains goûtant la sociologie ou certaines idéologies, utilisent pour établir une sorte d'entité particulière qui serait douée d'une vie propre et extérieure à l'homme commun, qui s'imposerait à lui. Pour faire bref, on aurait ainsi une idole à laquelle il convient de sacrifier. J'en reste là, car arrivé à ce point, apparaît dans les CCG une coïncidence : cette Cenerentola, c'est-à-dire Cendrillon, où on va voir cette idée de classe en action et parabole pour parabole, comment au nom de cette idole, on sacrifie les plus belles espérances de vie libre et débarrassée des pesantes ardeurs du pouvoir et de l'exploitation.
Que sait-on d'elle ? , demande Lucien l'âne. « D'elle, je sais seulement qu'elle est très belle… et que nous dansâmes ensemble, un soir, à Barcelone. », dit le conte. Mais enfin, il faut bien que ce Genre Humain ait eu figure humaine…
Sans doute. Barcelone ? Sans doute se prénommait-il Buonaventura .
Ainsi Parlaient Marco Valdo M .I. et Lucien Lane
Version française – CENDRILLON – Marco Valdo M.I. – 2015
Texte italien – Cenerentola – revue anarchiste - 2015
En fait, Cenerentola est le nom de la revue et si l'on veut comprendre, il suffit de lire le conte « Nous dansâmes ensemble un soir à Barcelone... », qui est aussi l'article éditorial qui expose, disons, les convictions profondes de la revue elle-même.
Ah, Lucien l'âne mon ami, connu aussi sous le nom de l'ânanar, ce matin, tout en déjeunant, mes pensées voguaient dans une sorte de brouillard, sans doute celui qui couvrait le jardin.
Je l'ai vu aussi. Il annonce l'automne et tout ce qui s'ensuit. Il n'y a rien là d'extraordinaire. Et je ne pense pas que tu m'aies réveillé pour me parler de la pluie et du beau temps.
Certes non, je voulais en arriver à te dire que la vie est pleine de coïncidences.
C'est encore plus nébuleux, si tu continues ainsi je me rendors.
C'est exactement dans cet état d'entre deux que – et de fait, c'était fort nébuleux – qu'il faudrait se poser la question des mots et des effets qu'ils peuvent avoir sur les gens et sur les événements. Ainsi, ces jours-ci, c'est la rentrée des classes et je regarde tout le va et vient qu'elle entraîne ; d'un coup, la ville s'est animée. Ça remue dans tous les coins à cette heure du matin. Mais coïncidence pour coïncidence, j'en étais revenu au mot « classe » et au sens que certains goûtant la sociologie ou certaines idéologies, utilisent pour établir une sorte d'entité particulière qui serait douée d'une vie propre et extérieure à l'homme commun, qui s'imposerait à lui. Pour faire bref, on aurait ainsi une idole à laquelle il convient de sacrifier. J'en reste là, car arrivé à ce point, apparaît dans les CCG une coïncidence : cette Cenerentola, c'est-à-dire Cendrillon, où on va voir cette idée de classe en action et parabole pour parabole, comment au nom de cette idole, on sacrifie les plus belles espérances de vie libre et débarrassée des pesantes ardeurs du pouvoir et de l'exploitation.
Que sait-on d'elle ? , demande Lucien l'âne. « D'elle, je sais seulement qu'elle est très belle… et que nous dansâmes ensemble, un soir, à Barcelone. », dit le conte. Mais enfin, il faut bien que ce Genre Humain ait eu figure humaine…
Sans doute. Barcelone ? Sans doute se prénommait-il Buonaventura .
Ainsi Parlaient Marco Valdo M .I. et Lucien Lane
Il était une fois une belle jeune fille, fille d'un bonhomme appelé Libero Pensiero (Libre Penseur), qui vivait avec la marâtre, dont le nom était Idéologie Marxiste, et deux demi-soeurs : Social-démocratie et Dictature Bolchevique.
Les demi-soeurs étaient laides et mauvaises et maltraitaient la pauvre enfant, qui était forcée de faire chaque jour les travaux ménagers, nettoyer les planchers et s'occuper du feu, pendant qu'elles passaient leur temps à se pavaner. De plus, chaque fois qu'elles le pouvaient, elles lui faisaient toutes sortes de méchancetés. Quand le soir, elle était fatiguée, la jeune fille se reposait devant la cheminée de la cuisine. Ce pourquoi, elles l'appelaient, avec mépris, Cenerentola (Cendrillon).
Autour de 1900, le Genre Humain, sentant proche le moment de s'émanciper, organisa une fête. Les demi-soeurs de Cenerentola, après de grands préparatifs, s'y rendirent ; cependant qu'à la pauvre jeune fille, fatiguée et humiliée, dépourvue de la tenue adéquate pour participer au bal, il ne resta rien d'autre à faire que s'asseoir auprès de la cheminée et pleurer.
À cet instant apparut la fée Volonté. Émue du chagrin de Cenerentola, elle lui donna un beau vêtement et elle l'envoya à la fête dans un carrosse doré, un modèle révolutionnaire, obtenu en transformant la plus grosse courge qu'il y avait dans son jardin.
« Avec moi, on peut obtenir tout, même à partir des courges… – dit-elle – Mais, j'insiste, rentre avant minuit, car à cette heure, finira l'enchantement ! » .
Cenerentola (Cendrillon), heureuse et très belle, suscitant l'envie de toutes les invitées et, en particulier, de ses méchantes demi-soeurs, dansa avec le Genre Humain toute la soirée. Comme dans un rêve, les deux continuaient à virevolter dans le grand salon et personne ne semblait pouvoir
Dans sa hâte, elle perdit un escarpin, que le Genre Humain, triste d'avoir perdu sa compagne, ramassa.
Depuis lors, partout dans le monde, il cherche une jeune fille dont le pied puisse chausser le précieux escarpin.
« Avez-vous idée de qui cela peut être ? – demande-t-il à tous ceux qu'il rencontre. D'elle, je sais seulement qu'elle est très belle… et que nous dansâmes ensemble, un soir, à Barcelone. »
Les demi-soeurs étaient laides et mauvaises et maltraitaient la pauvre enfant, qui était forcée de faire chaque jour les travaux ménagers, nettoyer les planchers et s'occuper du feu, pendant qu'elles passaient leur temps à se pavaner. De plus, chaque fois qu'elles le pouvaient, elles lui faisaient toutes sortes de méchancetés. Quand le soir, elle était fatiguée, la jeune fille se reposait devant la cheminée de la cuisine. Ce pourquoi, elles l'appelaient, avec mépris, Cenerentola (Cendrillon).
Autour de 1900, le Genre Humain, sentant proche le moment de s'émanciper, organisa une fête. Les demi-soeurs de Cenerentola, après de grands préparatifs, s'y rendirent ; cependant qu'à la pauvre jeune fille, fatiguée et humiliée, dépourvue de la tenue adéquate pour participer au bal, il ne resta rien d'autre à faire que s'asseoir auprès de la cheminée et pleurer.
À cet instant apparut la fée Volonté. Émue du chagrin de Cenerentola, elle lui donna un beau vêtement et elle l'envoya à la fête dans un carrosse doré, un modèle révolutionnaire, obtenu en transformant la plus grosse courge qu'il y avait dans son jardin.
« Avec moi, on peut obtenir tout, même à partir des courges… – dit-elle – Mais, j'insiste, rentre avant minuit, car à cette heure, finira l'enchantement ! » .
Cenerentola (Cendrillon), heureuse et très belle, suscitant l'envie de toutes les invitées et, en particulier, de ses méchantes demi-soeurs, dansa avec le Genre Humain toute la soirée. Comme dans un rêve, les deux continuaient à virevolter dans le grand salon et personne ne semblait pouvoir
Dans sa hâte, elle perdit un escarpin, que le Genre Humain, triste d'avoir perdu sa compagne, ramassa.
Depuis lors, partout dans le monde, il cherche une jeune fille dont le pied puisse chausser le précieux escarpin.
« Avez-vous idée de qui cela peut être ? – demande-t-il à tous ceux qu'il rencontre. D'elle, je sais seulement qu'elle est très belle… et que nous dansâmes ensemble, un soir, à Barcelone. »
Marco Valdo M.I. - 3/9/2015 - 21:30
Qui était donc ce Buonaventura de Barcelone? Qui donc ce pouvait être, si ce n'est Buonaventura Durruti.
Cordial
Lucien Lane
Cordial
Lucien Lane
Lucien Lane - 3/9/2015 - 21:34
×
ChaosKanal, der deutsche und internationale Punkportal