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Deutschland, Deutschland über dieses (Neue deutsche Nationalhymne)

anonimo
Lingua: Tedesco


Lista delle versioni e commenti


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(Léo Ferré)


[1900]
Parodia di autore anonimo del "Das Lied der Deutschen" composto nel 1841 da August Heinrich Hoffmann von Fallersleben su di una precedente melodia di Joseph Haydn.
Testo pubblicato sul “Der wahre Jacob”, rivista satirica socialista fondata nel 1879 e pubblicata fino all'avvento del nazismo.
Testo trovato su Hymne Auf Deutschland - Deutschlandhymne Aus Dem Deutschlandlied



Sulle pagine del “Der wahre Jacob” ci si faceva beffe dei Kaiser e si criticava la politica imperiale, il militarismo ed il colonialismo tedesco che proprio in quegli anni stavano mettendo a ferro e fuoco i territori africani corrispondenti all'attuale Namibia, una vera e propria palestra per l'immane guerra mondiale che di lì a poco sarebbe scoppiata ed un laboratorio per le tecniche di sterminio che sarebbero state utilizzate anche più tardi. Fu proprio nella Deutsch-Südwestafrika, l'Africa Tedesca del Sud-Ovest, che alcuni eugenisti tedeschi condussero i primi esperimenti su cavie umane ‎volti a stabilire l’inferiorità razziale degli indigeni… Uno di questi “scienziati” si chiamava Eugen ‎Fischer (nomen omen), che fu più tardi uno dei padri dell’“Aktion T4”, il programma nazista per l’eliminazione ‎dei diversamente abili, e che ebbe tra i suoi allievi più promettenti un certo Josef Mengele, quello ‎che i prigionieri ebrei internati ad Auschwitz chiamarono l’“Angelo della Morte”…‎
Deutschland, Deutschland über dieses
geht kein Land doch auf der Welt;
und weh' jedem, der noch künftig
frech sich in den Weg uns stellt.
Unserer Rache Flammenfackel
dann den Erdenrund erhellt,
bis wir kurz und klein gehauen
alles, alles in der Welt.

Deutsch allein ist wahre Sitte,
deutsch nur wirkliche Kultur;
alle anderen Nationen
sind ja doch Barbaren nur.
Englishman, Franzos' und Russe,
Jingo - falsch und wetterwend'sch,
gierig, grausam - mit dem Deutschen
erst beginnt der wahre Mensch.

Doch wird Deutschland uns zu enge,
wo es keinem mehr gefällt.
Wozu hat man auch Soldaten,
und wozu das viele Geld?
Quatscht nicht von den alten Grenzen,
Maas und Memel, Etsch und Belt:
Uns gehört des Rechtes wegen,
Längstens schon die ganze Welt.

Darum laßt uns Flotten bauen
über alles in der Welt,
Laßt uns stechen, laßt uns hauen,
was uns in die Klauen fällt.
Wenn nur der chines'sche Drache
blutend erst am Boden liegt,
Dann wird England, Rußland, Frankreich
und die neue Welt bekriegt.

Wenn erst vom Chinesenkuchen
wir das beste Stück errafft,
wird sogleich der deutsche Krieger
nach Amerika geschafft.
Und noch binnen vierzehn Tagen
stecken wir Columbia ein -
Ja - denn Deutschland muß noch ville,
ville, ville größer sein.

Deutsches Recht und deutsche Freiheit,
ach, was schert uns solcher Tand;
drüber lachen wir, die neuen
Deutschen mit der Eisenhand.
Nein, im Glanze der Kanonen
blühe künftig nur die Welt,
bis All - Deutschland mächtig krachend
einst in Schutt und Trümmer fällt.

inviata da Bernart Bartleby - 7/10/2016 - 22:08


Non sono molte in Rete le notizie su questa parodia dell'inno che fu anche nazista... Potete, o perfidi, controllare che il sottoscritto, non conoscendo il tedesco, non abbia preso un bel granchio?
Grazie
Saluzzi

Bernart Bartleby - 7/10/2016 - 22:10




Lingua: Italiano

Versione italiana di Francesco Mazzocchi

mi sembra che la caustica conclusione sgombri da ogni dubbio
GERMANIA, GERMANIA, SOPRA QUESTA
(NUOVO INNO NAZIONALE TEDESCO)

Germania, Germania, sopra questa
non c’è nessun altro paese al mondo;
e guai a quello, che ancora in futuro
ci intralcerà insolentemente il passo.
La fiaccola della nostra vendetta
rischiarerà allora il globo,
finché noi avremo fracassato
tutto, tutto nel mondo.

Solo tedesco è il vero buon costume,
solo tedesca la vera cultura;
tutte le altre nazioni
sono solo barbari.
L’inglese, francese e russo,
patriottardo - falso e lunatico,
avido, crudele - col tedesco
soltanto comincia il vero uomo.

Ma la Germania ci diventa troppo stretta,
dove a nessuno più va bene.
E perché si hanno anche soldati,
e perché il tanto denaro?
Non si ciancia dei vecchi confini,
Mosa e Memel, Adige e Belt:
Ci appartiene per diritto,
ben più in là il mondo intero.

Perciò lasciateci costruire flotte
sopra tutto nel mondo,
lasciateci infilzare, lasciateci colpire,
quel che ci cade negli artigli.
Non appena il drago cinese
sanguinando giacerà a terra,
si farà guerra a Inghilterra, Russia, Francia
ed al nuovo mondo.

Non appena della torta cinese
si sarà arraffato il pezzo migliore,
subito il guerriero tedesco sarà
spedito in America.
E ancora entro quattordici giorni
ci intascheremo la Colombia -
Sì - perché la Germania deve essere ancor molto,
molto, molto più grande.

Giustizia tedesca e libertà tedesca,
ah, che importa a noi di queste cianfrusaglie;
ci ridiamo sopra noi, i nuovi
tedeschi con la mano di ferro.
No, nello splendore dei cannoni
soltanto fiorisca il mondo futuro,
finché la Pan-Germania con un grande schianto
un giorno cadrà in macerie e detriti.

inviata da Francesco Mazzocchi - 30/1/2019 - 15:47




Lingua: Francese

Version française – L’ALLEMAGNE, L’ALLEMAGNE AU-DESSUS – (NOUVEL HYMNE NATIONAL ALLEMAND) – Marco Valdo M.I. – 2019
Chanson allemande – Deutschland, Deutschland über dieses (Neue deutsche Nationalhymne) – anonyme – 1900

Parodie d’un auteur anonyme du "Das Lied der Deutschen" composé en 1841 par August Heinrich Hoffmann von Fallersleben sur une mélodie antérieure de Joseph Haydn.
Texte publié dans "Der wahre Jacob", une revue satirique socialiste fondée en 1879 et publiée jusqu’à l’avènement du nazisme.
Texte trouvé sur Hymne Hymne Auf Deutschland - Deutschlandhymne Aus Dem Deutschlandlied

Dans les pages du « Der wahre Jacob », on se moquait du Kaiser et on critiquait la politique impériale, le militarisme et le colonialisme allemands qui précisément dans ces années-là mettaient à feu et à sang les territoires africains correspondant à l’actuelle Namibie, un véritable terrain d’entraînement pour l’immense guerre mondiale qui de là à peu allait éclater et un laboratoire pour les techniques d’extermination qui seront utilisées plus tard. Ce fut vraiment dans la « Deutsch-Südwestafrika », l’Afrique allemande du sud-ouest, que quelques eugénistes allemands menèrent les premières expériences sur des cobayes humains tendant à établir l’infériorité raciale des indigènes… Un de ces « scientifiques » s’appelait Eugen Fischer (nomen omen), qui fut plus tard un des pères de l’« Aktion T4 », le programme nazi pour l’élimination des handicapés, et qu’il eut parmi ses élèves les plus prometteurs certain Josef Mengele, que les prisonniers juifs internés à Auschwitz appelèrent l’« Ange de la Mort ».


Dialogue Maïeutique

tête de Kant


Pour des raisons compréhensibles et que cette chanson allemande nus expose en toute clarté, l’Allemagne, la nation allemande, l’identité allemande, le peuple allemand, l’idéologie allemande, la patrie allemande, le pangermanisme et toutes ces sortes de choses sont assez mal perçues dans les pays voisins et même au-delà. Il faut dire que cette chanson-ci, pensée, imaginée et écrite – à n’en pas douter – par un Allemand est un peu particulière et mérite la plus grande attention et même – plus d’un siècle après sa conception – la plus grande sympathie, car cette chanson est la parodie du très patriotique chant des Allemands, un chant tellement patriotique que l’actuelle république allemande a dû en supprimer et en interdire certains passages. Le « Deutschland über alles » passait mal les frontières, il en inquiétait plus d’un et rappelait aux autres Européens certains très mauvais souvenirs. On voit ici que certains Allemands étaient hostiles à cette « Allemagne par-dessus tout ou au-dessus de tous » qui trois fois en un siècle déclencha des guerres de conquête sur les territoires des voisins et précisément au nom de ce « pangermanisme » de mauvais aloi, lequel à chaque fois, a fini par l’ « Allemagne contre tous » (ou presque).

Cependant, dit Lucien l’âne, on aurait pu croire – il fut un temps, il y a longtemps – au temps de l’Aufklärung que les gens qui parlaient la langue allemande ou une de ses variantes, allaient être une des forces de paix et de progrès.

En effet, dit Marco Valdo M.I., tu as bonne mémoire. Au temps de l’Aufklärung, ça avait l’air bien parti et je me demande toujours ce qui a foiré. Enfin, un philosophe allemand de son état (c’était en 1784 me dit mon petit doigt – si, si, Lucien l’âne mon ami, mon petit doigt qui se nomme de son petit nom Wiki et de son grand Nom : Pedia, est un savant.), le dénommé Emmanuel Kant disait :
« L’Aufklärung, c’est la sortie de l’homme hors de l’état de minorité dont il est lui-même responsable. L’état de minorité est l’incapacité de se servir de son entendement sans la conduite d’un autre. On est soi-même responsable de cet état de minorité quand la cause tient non pas à une insuffisance de l’entendement mais à une insuffisance de la résolution et du courage de s’en servir sans la conduite d’un autre. Sapere aude ! [Ose savoir !] Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise de l’Aufklärung. »

On ne peut que l’approuver, dit Lucien l’âne. Mais, Marco Valdo M.I. mon ami, c’est marrant que ton petit doigt s’appelle Wiki Pédia. On dirait un petit gnome savant, échappé d’un univers paradoxal, fait d’elfes, de fées, de philosophes, de feu et d’il était une fois.

Pour quoi pas, Lucien l’âne mon ami, imaginer un monde plat, tournant autour d’un moyeu central...

Un comité central, tu m’effrayes, Marco Valdo M.I. mon ami, s’écrie Lucien l’âne.

Mais non, Lucien l’âne mon ami, pas d’un comité central, d’un moyeu central ; le moyeu, c’est l’axe sur lequel se place la roue pour tourner ; donc, un monde plat, une grande assiette portée par des mammouths radioactifs faisant la course en rond sur le dos d’une tortue de Mururoa, forcément radioactive. Mais revenons à la chanson et aux Allemands ; il m’a plu de la mettre en langue française pour montrer qu’il est depuis longtemps des Allemands conscients du risque que représente l’Allemagne débridée, comme cet anonyme socialiste d’il y a plus d’un siècle qui écrivit cette patriotique parodie. Pour dire aussi, le cas échéant, et il échet tout le temps, qu’il convient de soutenir et d’encourager les Allemands de cette sorte, ceux qui – comme dans n’importe quelle nation, n’importe quel pays, peuple, etc. – s’opposent leur vie durant à la bêtise nationale. On peut en trouver une belle kyrielle ici rassemblés.

Pour l’Allemagne ou la langue allemande, sans trop chercher, dit Lucien l’âne, je me souviens d’Erich Mühsam, de Bertolt Brecht, de Kurt Tucholsky, Erich Kästner, Wolf Biermann, Franz-Josef Degenhardt et d’autres encore. Et je conclus ici : tissons le linceul de ce vieux monde national, trop national, patriotique, expansionniste, impérialiste, belliciste et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
L'ALLEMAGNE, L'ALLEMAGNE AU-DESSUS
(NOUVEL HYMNE NATIONAL ALLEMAND)

Allemagne, Allemagne au-dessus de toi
Aucun pays ne peut aller dans le monde ;
Et malheur à qui à l'avenir encore sera
Se placer impudemment sur notre route.
Le flambeau de notre vengeance
Éclairera alors le monde,
Jusqu’à ce que nous prenions de force
Tout, tout dans le monde.

L’Allemagne seule a de bonnes manières
Allemande seule est la vraie culture ;
Toutes les autres nations
Sont seulement des barbares.
Anglais, Français et Russes,
Faux patriotes et lunatiques,
Avides et cruels – C’est avec l'Allemand

Que l’Homme commence véritablement.
Quand l’Allemagne sera si étroite,
Que plus personne ne s’y plaira,
À quoi serviront aussi des soldats,
Et à quoi tant d’argent servira ?
Ne parlez pas des vieilles frontières :
Adige et Belt, Memel et Meuse
Nous appartiennent de droit,
Et plus tard aussi le reste du monde.

Pour ça, envoyons des flottes
Partout dans le monde,
Frappons, écrasons,
Ce qui tombe sous nos griffes.
Quand bientôt de Chine le dragon
Saignant à terre s’écroulera,
Alors, l'Angleterre, la Russie, la France seront
Avec le Nouveau Monde, notre nouveau combat.

Quand enfin du gâteau chinois
Le meilleur morceau raflé sera,
Le guerrier allemand s’en ira
En Amérique, continuer le combat.
Et en moins de quinze jours
Nous écraserons la Colombie, le Panama,
Oui – car l’Allemagne doit toujours,
Toujours, toujours, grandir encore.

Droit allemand et allemande liberté ,
ah, que nous importent ces futilités,
Rire de tout ça, nous les nouveaux
Allemands à la poigne de fer.
Non, dans l’éclat des canons
Le monde fleurira à l’avenir nouveau
Jusqu’à ce que la grande Allemagne s’effondre
En mille craquements dans ses débris et ses décombres.

inviata da Marco Valdo M.I. - 6/3/2019 - 18:57




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