Qu’est-ce que je sais de ce poète-là
Sauf qu’il avait le verbe bref
Et qu’il s’appelait Attila
Attila Jozsef
En ancienne Transylvanie
Un pauvre jour il naquit
Son père était déjà parti
L’amour était bref
Pauvre magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Ses deux petites sœurs et sa mère
Vivaient dans le même deux pièces
Avec d’autres locataires
Peu avares de leurs fesses
Ils l’ont changé de famille
Qui l’ont changé de prénom
Ami en terre ennemi
Enfant sans ballon
Pauvre Magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Il a grandi puis vieilli
Lisant tout ce qui se lit
Vivant du peu de répit
Que lui laisse sa chance
On lui refuse son diplôme
Pour une fausse indécence
Et sans détour il nous prône
Le délit d’innocence
Pauvre Magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Il a quitté le Parti,
Qui ne l’a pas accepté
Il a pris part et parti
Pour l’Éternité
Il a quitté la maison
Pour faire un tour pour toujours
Il a quitté le perron
Aller sans retour
Pauvre Magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Qu’est-ce que je sais de ce poète-là
Sauf qu’il avait le verbe bref
Et qu’il s’appelait Attila
Attila Jozsef
Sauf qu’il avait le verbe bref
Et qu’il s’appelait Attila
Attila Jozsef
En ancienne Transylvanie
Un pauvre jour il naquit
Son père était déjà parti
L’amour était bref
Pauvre magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Ses deux petites sœurs et sa mère
Vivaient dans le même deux pièces
Avec d’autres locataires
Peu avares de leurs fesses
Ils l’ont changé de famille
Qui l’ont changé de prénom
Ami en terre ennemi
Enfant sans ballon
Pauvre Magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Il a grandi puis vieilli
Lisant tout ce qui se lit
Vivant du peu de répit
Que lui laisse sa chance
On lui refuse son diplôme
Pour une fausse indécence
Et sans détour il nous prône
Le délit d’innocence
Pauvre Magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Il a quitté le Parti,
Qui ne l’a pas accepté
Il a pris part et parti
Pour l’Éternité
Il a quitté la maison
Pour faire un tour pour toujours
Il a quitté le perron
Aller sans retour
Pauvre Magyar
T’aurais voulu valider ton histoire
Tu n’aurais pas mieux fait
Qu’est-ce que je sais de ce poète-là
Sauf qu’il avait le verbe bref
Et qu’il s’appelait Attila
Attila Jozsef
inviata da Bernart Bartleby - 31/5/2016 - 21:46
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Parole di Dick Annegarn
Musica di Dick Annegarn e Joseph Racaille
Nell’album intitolato “Approche-toi”
Una canzone dedicata al grande poeta ungherese Attila József (1905-1937).
Sul sito sono presenti tre sue poesie: Anyám, Külvárosi éj e Most a jövendő férfiakról szólok.