Vien da lontano quel bastimento
carico di persone
viene da oriente o forse dal sud
sembra che voglia affondar
lasciano madri padri e anche figli
in cerca di una vita migliore
per un sogno in testa e la fame nel cuore
partono per venir qua
ma nel vento lo vedi ondeggiare
con quel carico d'odio e di fame
che implora pietà
ma nel vento lo vedi viaggiare
lo scafista che ha preso anche il cuore
e la dignità
ma in quel grande mare di onde giganti
sembra che i sogni si siano infranti
piange una madre la propria figlia
sa che non ce la farà
ma nel vento lo vedi ondeggiare
c'è una bimba che tra le onde e I flutti
si butta nel mar
ma nel vento lo vedi viaggiare
c'è una madre che segue sua figlia
nel fondo del mar
la storia è la stessa di cento anni fa
si muore di fame o si parte da qua
e dietro al calvario di chi partirà
certo qualcuno ci guadagnerà
ma nel vento lo vedi ondeggiare
o si muore di fame e di stenti
o si muore nel mar
ma nel vento lo vedi ondeggiare
c'è chi arriva in terra straniera
ma schiavo sarà.
carico di persone
viene da oriente o forse dal sud
sembra che voglia affondar
lasciano madri padri e anche figli
in cerca di una vita migliore
per un sogno in testa e la fame nel cuore
partono per venir qua
ma nel vento lo vedi ondeggiare
con quel carico d'odio e di fame
che implora pietà
ma nel vento lo vedi viaggiare
lo scafista che ha preso anche il cuore
e la dignità
ma in quel grande mare di onde giganti
sembra che i sogni si siano infranti
piange una madre la propria figlia
sa che non ce la farà
ma nel vento lo vedi ondeggiare
c'è una bimba che tra le onde e I flutti
si butta nel mar
ma nel vento lo vedi viaggiare
c'è una madre che segue sua figlia
nel fondo del mar
la storia è la stessa di cento anni fa
si muore di fame o si parte da qua
e dietro al calvario di chi partirà
certo qualcuno ci guadagnerà
ma nel vento lo vedi ondeggiare
o si muore di fame e di stenti
o si muore nel mar
ma nel vento lo vedi ondeggiare
c'è chi arriva in terra straniera
ma schiavo sarà.
inviata da Luciano Filippi alias Gildo dei Fantardi - 17/1/2007 - 20:39
Lingua: Francese
Chanson italienne – Partono i nuovi emigranti – Evelin Bandelli
Version française – Les nouveaux émigrants partent – Marco Valdo M.I. – 2008
Version française – Les nouveaux émigrants partent – Marco Valdo M.I. – 2008
... L'argument de cette chanson est tiré du fait que dans le courant du voyage d'émigrants clandestins venus d'Afrique vers l'île sicilienne de Lampedusa, en vue de Lampedusa, une enfant de quelques années était morte dans les bras de sa mère; les marins, sans aucune retenue, ni égard, arrachèrent cette petite des bras de la mère et la jetèrent par dessus bord. Peu après, ma mère bouleversée de douleur, se jeta dans les eaux glacées pour tenir compagnie à sa petite. Ce fait avait ému Evelin et par cette chanson, elle raconte le souvenir et la douleur de celui qui cherche à trouver des conditions de vie meilleures.
Comme dit un journal suisse : à « Lampedusa, ce confetti d'Italie, au large de la Sicile - plus proche de Tunis que de Palerme », cette année (2008 – mois de septembre) plus de 15.000 réfugiés sont arrivés par la mer. L'endroit est conçu pour accueillir environ 800 personnes, or depuis le début de l'été, on y compte près de 2000 réfugiés. Libye-Lampedusa, l'autoroute de la mer. [Marco Valdo M.I. rappelle : une autoroute de terre conduit aussi à Dachau, par exemple.] Ils proviennent d'Ethiopie, de Somalie, du Maghreb, d'Irak, d'Afghanistan et même du Sri Lanka et fuient les conflits et la famine ou rêvent simplement d'une vie meilleure.
Les Suisses s'inquiètent d'un tel « déferlement »... Soyons sérieux un instant : il y a environ 400.000.000 de personnes en Europe et 8.000.000 en Suisse. Un « déferlement » de 15.000 personnes... Disons simplement que les Suisses n'aiment pas les émigrants; les Italiens, qui y ont émigré, le savent bien. Précisions : les Suisses n'aiment pas les émigrants pauvres. Les Suisses aiment les émigrants riches et plus encore, les émigrants très riches.
Mais il ne faut pas jeter la pierre aux Suisses (d'abord, ils ont déjà assez de cailloux comme ça dans leur paysage – Rasez les Alpes qu'on voie la mer !, criaient les jeunes Suisses quand ils jouaient à la révolution à la fin des années 60). Dans tous les États d'Europe, c'est pareil. C'est un comportement de nantis, c'est un réflexe de peur, c'est un signe aigu d'imbécillité. Si seulement, ils pensaient un instant : Et si c'était moi ce réfugié, moi que la vie pousse au bout du désert et de la mer...? Mais ils ne pensent pas, voilà tout : ce qui est précisément la définition de l'imbécillité.
Comme on peut le voir, cette chanson est toujours d'actualité et semble-t-il, elle le restera longtemps encore.
Son titre cependant renvoie à la chanson « Les émigrés partent » d'Alfredo Bandelli, le père d'Evelin. La coïncidence de ces deux chansons, qui se font écho dans le temps, rappelle aux Italiens que des Italiens aussi furent des émigrants, eux aussi mal accueillis, eux aussi objets de sarcasmes, de mauvais traitements et de racisme.
Comme dit un journal suisse : à « Lampedusa, ce confetti d'Italie, au large de la Sicile - plus proche de Tunis que de Palerme », cette année (2008 – mois de septembre) plus de 15.000 réfugiés sont arrivés par la mer. L'endroit est conçu pour accueillir environ 800 personnes, or depuis le début de l'été, on y compte près de 2000 réfugiés. Libye-Lampedusa, l'autoroute de la mer. [Marco Valdo M.I. rappelle : une autoroute de terre conduit aussi à Dachau, par exemple.] Ils proviennent d'Ethiopie, de Somalie, du Maghreb, d'Irak, d'Afghanistan et même du Sri Lanka et fuient les conflits et la famine ou rêvent simplement d'une vie meilleure.
Les Suisses s'inquiètent d'un tel « déferlement »... Soyons sérieux un instant : il y a environ 400.000.000 de personnes en Europe et 8.000.000 en Suisse. Un « déferlement » de 15.000 personnes... Disons simplement que les Suisses n'aiment pas les émigrants; les Italiens, qui y ont émigré, le savent bien. Précisions : les Suisses n'aiment pas les émigrants pauvres. Les Suisses aiment les émigrants riches et plus encore, les émigrants très riches.
Mais il ne faut pas jeter la pierre aux Suisses (d'abord, ils ont déjà assez de cailloux comme ça dans leur paysage – Rasez les Alpes qu'on voie la mer !, criaient les jeunes Suisses quand ils jouaient à la révolution à la fin des années 60). Dans tous les États d'Europe, c'est pareil. C'est un comportement de nantis, c'est un réflexe de peur, c'est un signe aigu d'imbécillité. Si seulement, ils pensaient un instant : Et si c'était moi ce réfugié, moi que la vie pousse au bout du désert et de la mer...? Mais ils ne pensent pas, voilà tout : ce qui est précisément la définition de l'imbécillité.
Comme on peut le voir, cette chanson est toujours d'actualité et semble-t-il, elle le restera longtemps encore.
Son titre cependant renvoie à la chanson « Les émigrés partent » d'Alfredo Bandelli, le père d'Evelin. La coïncidence de ces deux chansons, qui se font écho dans le temps, rappelle aux Italiens que des Italiens aussi furent des émigrants, eux aussi mal accueillis, eux aussi objets de sarcasmes, de mauvais traitements et de racisme.
LES NOUVEAUX ÉMIGRANTS PARTENT
Il vient de loin ce bateau
chargé de personnes
Il vient de l'Orient ou peut-être du Sud
On dirait qu'il veut couler
Ils laissent mères pères et même enfants
à la recherche d'une vie meilleure
pour un rêve en tête et la faim au cœur
Ils partent pour venir ici
Vois-le ondoyer dans le vent
avec cette charge de haine et de faim
qui implore pitié
Vois-le naviguer dans le vent
le marin qui a pris jusqu'à leur cœur
et leur dignité
Sur cette grande mer aux vagues gigantesques
on dirait que les rêves se sont brisés
Une mère pleure sa propre fille
Elle sait que ça n'ira pas
Vois-le balancer dans le vent
Il y a une fillette entre les vagues et les flots
qu'on jette dans la mer
Vois-le voyager dans le vent
Il y a une mère qui suit sa fille
au fond de la mer
L'histoire est la même qu'il y a cent ans
On meurt de faim ou on part de là
et derrière le calvaire de celui qui part
il y a certainement quelqu'un qui y gagnera
Vois-le ondoyer dans le vent
ou on meurt de faim et de peines
ou on meurt en mer.
Vois-le balancer dans le vent
Il y en a qui arriveront en terre étrangère
Mais ils seront esclaves.
Il vient de loin ce bateau
chargé de personnes
Il vient de l'Orient ou peut-être du Sud
On dirait qu'il veut couler
Ils laissent mères pères et même enfants
à la recherche d'une vie meilleure
pour un rêve en tête et la faim au cœur
Ils partent pour venir ici
Vois-le ondoyer dans le vent
avec cette charge de haine et de faim
qui implore pitié
Vois-le naviguer dans le vent
le marin qui a pris jusqu'à leur cœur
et leur dignité
Sur cette grande mer aux vagues gigantesques
on dirait que les rêves se sont brisés
Une mère pleure sa propre fille
Elle sait que ça n'ira pas
Vois-le balancer dans le vent
Il y a une fillette entre les vagues et les flots
qu'on jette dans la mer
Vois-le voyager dans le vent
Il y a une mère qui suit sa fille
au fond de la mer
L'histoire est la même qu'il y a cent ans
On meurt de faim ou on part de là
et derrière le calvaire de celui qui part
il y a certainement quelqu'un qui y gagnera
Vois-le ondoyer dans le vent
ou on meurt de faim et de peines
ou on meurt en mer.
Vois-le balancer dans le vent
Il y en a qui arriveront en terre étrangère
Mais ils seront esclaves.
inviata da Marco Valdo M.I. - 30/9/2008 - 19:00
La "Porta del migrante" a Lampedusa
Una poesia di Alda Merini dedicata ai migranti inghiottiti dal mare nel tentativo di guadagnare un approdo migliore... credo che l'abbia scritta proprio per l'inaugurazione della "Porta di Lampedusa"...
Una poesia di Alda Merini dedicata ai migranti inghiottiti dal mare nel tentativo di guadagnare un approdo migliore... credo che l'abbia scritta proprio per l'inaugurazione della "Porta di Lampedusa"...
Una volta sognai
Una volta sognai
di essere una tartaruga gigante
con scheletro d'avorio
che trascinava bimbi e piccini e alghe
e rifiuti e fiori
e tutti si aggrappavano a me,
sulla mia scorza dura.
Ero una tartaruga che barcollava
sotto il peso dell'amore
molto lenta a capire
e svelta a benedire.
Così, figli miei,
una volta vi hanno buttato nell'acqua
e voi vi siete aggrappati al mio guscio
e io vi ho portati in salvo
perché questa testuggine marina
è la terra
che vi salva
dalla morte dell'acqua.
Una volta sognai
di essere una tartaruga gigante
con scheletro d'avorio
che trascinava bimbi e piccini e alghe
e rifiuti e fiori
e tutti si aggrappavano a me,
sulla mia scorza dura.
Ero una tartaruga che barcollava
sotto il peso dell'amore
molto lenta a capire
e svelta a benedire.
Così, figli miei,
una volta vi hanno buttato nell'acqua
e voi vi siete aggrappati al mio guscio
e io vi ho portati in salvo
perché questa testuggine marina
è la terra
che vi salva
dalla morte dell'acqua.
Alessandro - 22/4/2009 - 14:30
Il ministro (della paura) Maroni esulta perchè uno degli ultimi barconi carichi di migranti è stato riportato in Libia senza che nessuno toccasse terra italiana... il ministro (della paura) Maroni è contento perchè così nessuno può nemmeno fare richiesta d'asilo... fine del problema.
Eppure la Corte europea dei diritti umani ha già più volte condannato l'Italia per i rimpatri forzati, procedure illegali che vìolano le norme della Convenzione europea sui diritti umani relative al divieto di tortura e trattamenti inumani o degradanti....
Se ne frega questo governo (della paura) e rispedisce tutta 'sta povera gente nell'inferno libico, fatto di abusi, torture, violenze, stupri ed esecuzioni sommarie...
E invece di parlare di questi fatti gravissimi, non si fa che parlare di veline, soubrette e degli exploit del nostro premier (della paura)... fumo negli occhi degli italiani, pecore assetate di gossip... fumo negli occhi elargito grazie all'attiva collaborazione delle grancasse mediatiche del Potere (della paura)... che pena e che rabbia mi fate, e mi riferisco pure a Santoro... molto più oneste e divertenti le marchette di Chiambretti!
E mentre "l'Italia gioca alla carte e parla di calcio nei bar" e i mastini della paura lavorano per trasformare questo paese in una dittatura mediatico-parafascista, i migranti si suicidano nei nostri centri di detenzione piuttosto che essere costretti a tornare all'inferno...
Io sono attonito e chiedo a tutti voi cosa possiamo fare, ora, subito... io propongo di denunciare, o di sostenere le denunce che siano in corso contro il ministro (della paura) Maroni e contro questo governo di assassini... qualcuno ha qualche idea?
Eppure la Corte europea dei diritti umani ha già più volte condannato l'Italia per i rimpatri forzati, procedure illegali che vìolano le norme della Convenzione europea sui diritti umani relative al divieto di tortura e trattamenti inumani o degradanti....
Se ne frega questo governo (della paura) e rispedisce tutta 'sta povera gente nell'inferno libico, fatto di abusi, torture, violenze, stupri ed esecuzioni sommarie...
E invece di parlare di questi fatti gravissimi, non si fa che parlare di veline, soubrette e degli exploit del nostro premier (della paura)... fumo negli occhi degli italiani, pecore assetate di gossip... fumo negli occhi elargito grazie all'attiva collaborazione delle grancasse mediatiche del Potere (della paura)... che pena e che rabbia mi fate, e mi riferisco pure a Santoro... molto più oneste e divertenti le marchette di Chiambretti!
E mentre "l'Italia gioca alla carte e parla di calcio nei bar" e i mastini della paura lavorano per trasformare questo paese in una dittatura mediatico-parafascista, i migranti si suicidano nei nostri centri di detenzione piuttosto che essere costretti a tornare all'inferno...
Io sono attonito e chiedo a tutti voi cosa possiamo fare, ora, subito... io propongo di denunciare, o di sostenere le denunce che siano in corso contro il ministro (della paura) Maroni e contro questo governo di assassini... qualcuno ha qualche idea?
Alessandro - 8/5/2009 - 10:01
Ecco i crimini contro l'umanità di cui Maroni è complice
dal blog di Alessandro Robecchi
Si scrive "respingimento", si legge "condanna a morte". I razzisti esultano. Il ministro degli interni italiano Roberto Maroni parla di svolta storica. La svolta storica sarebbe quella di aver riportato in Libia due barconi di migranti, in gran parte profughi di Etiopia ed Eritrea. Persone fuggite alle dittature e alle persecuzioni nei loro paesi. Persone che avrebbero ogni diritto di asilo politico in Italia. Rimandarli in Libia significa mandarli alla tortura, alla prigionia, alla corruzione. Arrestati dalla polizia, venduti ai trafficanti, le donne violentate, gli uomini ammassati in piccolissime celle e torturati. Maroni non sa tutto questo? Non può fare il ministro. Maroni sa tutto questo? Allora è complice. Leggi razziali nel decreto sicurezza. E ora deportazioni e sterminio che hanno un nome e un cognome: governo Berlusconi, ministro degli interni Roberto Maroni. Ora è cronaca. Tra qulche tempo bisognerà scrivere dei libri di storia , quindi è bene ricordare i nomi.
Per chi vuole sapere come se la passano i migranti in Libia, consiglio a tutti un documentario. Si intitola Come un uomo sulla terra (di Riccardo Biadene, Andrea Segre e Dagmawi Yimer). Gira per sale, associazioni e cineforum, e presto lo vedremo in televisione (a Doc3, sarete avvisati per tempo). Il sito è questo, comeunuomosullaterra.blogspot.com, molto istruttivo. Intanto guardatevi il trailer del film. Agghiacciante. Ministro Maroni, lo guardi anche lei.
Come un uomo sulla terra
dal blog di Alessandro Robecchi
Si scrive "respingimento", si legge "condanna a morte". I razzisti esultano. Il ministro degli interni italiano Roberto Maroni parla di svolta storica. La svolta storica sarebbe quella di aver riportato in Libia due barconi di migranti, in gran parte profughi di Etiopia ed Eritrea. Persone fuggite alle dittature e alle persecuzioni nei loro paesi. Persone che avrebbero ogni diritto di asilo politico in Italia. Rimandarli in Libia significa mandarli alla tortura, alla prigionia, alla corruzione. Arrestati dalla polizia, venduti ai trafficanti, le donne violentate, gli uomini ammassati in piccolissime celle e torturati. Maroni non sa tutto questo? Non può fare il ministro. Maroni sa tutto questo? Allora è complice. Leggi razziali nel decreto sicurezza. E ora deportazioni e sterminio che hanno un nome e un cognome: governo Berlusconi, ministro degli interni Roberto Maroni. Ora è cronaca. Tra qulche tempo bisognerà scrivere dei libri di storia , quindi è bene ricordare i nomi.
Per chi vuole sapere come se la passano i migranti in Libia, consiglio a tutti un documentario. Si intitola Come un uomo sulla terra (di Riccardo Biadene, Andrea Segre e Dagmawi Yimer). Gira per sale, associazioni e cineforum, e presto lo vedremo in televisione (a Doc3, sarete avvisati per tempo). Il sito è questo, comeunuomosullaterra.blogspot.com, molto istruttivo. Intanto guardatevi il trailer del film. Agghiacciante. Ministro Maroni, lo guardi anche lei.
Come un uomo sulla terra
daniela -k.d.- - 8/5/2009 - 11:24
Beh, per cominciare proprio su comeunuomosullaterra.blogspot.com si può firmare la seguente petizione:
A: Presidenti Camera dei Deputati della Repubblica Italiana - On. Gianfranco Fini
Presidente Senato della Repubblica Italiana - On. Renato Schifani
Presidente Parlameno Europeo – Mr. Hans G. Poettering
Presidente della Commissione Europea – Josè M. Barroso
Commissario per Giustizia, Libertà e Sicurezza e Vice-Presidente Commissione Europea – Mr. Jacques Barrot
Alto Commissario UNHCR – Mr. António Guterres
Dopo aver ascoltato o letto (anche grazie al documentario COME UN UOMO SULLA TERRA) le storie di rifugiati africani residenti in Italia sui viaggi attraverso la Libia,
noi sottoscritti
Riteniamo sia necessario fermare le violenze inflitte a migliaia di esseri umani arrestati e deportati dalla polizia libica, al fine di fermarne l’emigrazione verso l’Europa.
Riteniamo sia anche necessario chiarire le responsabilità italiane rispetto a questa situazione. Visti i noti e successivi accordi bilaterali con cui il Governo italiano sin dal 2004 sostiene finanziariamente e tecnicamente la Libia nel “controllo dei flussi di immigrazione clandestina”.
Pertanto con questa petizione chiediamo a
PARLAMENTO ITALIANO e PARLAMENTO EUROPEO
COMMISSIONE EUROPEA
UNHCR
1. di promuovere:
Una commissione di inchiesta internazionale e indipendente sulle modalità di controllo dei flussi migratori in Libia in seguito agli accordi bilaterali con il Governo Italiano.
Inchiesta che sia anche finalizzata a chiarire le responsabilità italiane dirette o indirette, al fine di bloccare eventuali rinnovi degli accordi bilaterali, riconducendo la collaborazione con la Libia ad un quadro europeo ed internazionale.
2. di avviare rapidamente, vista l’emergenza della situazione,
Una missione internazionale umanitaria in Libia per verificare la condizione delle persone detenute nelle carceri e nei centri di detenzione per stranieri.
A: Presidenti Camera dei Deputati della Repubblica Italiana - On. Gianfranco Fini
Presidente Senato della Repubblica Italiana - On. Renato Schifani
Presidente Parlameno Europeo – Mr. Hans G. Poettering
Presidente della Commissione Europea – Josè M. Barroso
Commissario per Giustizia, Libertà e Sicurezza e Vice-Presidente Commissione Europea – Mr. Jacques Barrot
Alto Commissario UNHCR – Mr. António Guterres
Dopo aver ascoltato o letto (anche grazie al documentario COME UN UOMO SULLA TERRA) le storie di rifugiati africani residenti in Italia sui viaggi attraverso la Libia,
noi sottoscritti
Riteniamo sia necessario fermare le violenze inflitte a migliaia di esseri umani arrestati e deportati dalla polizia libica, al fine di fermarne l’emigrazione verso l’Europa.
Riteniamo sia anche necessario chiarire le responsabilità italiane rispetto a questa situazione. Visti i noti e successivi accordi bilaterali con cui il Governo italiano sin dal 2004 sostiene finanziariamente e tecnicamente la Libia nel “controllo dei flussi di immigrazione clandestina”.
Pertanto con questa petizione chiediamo a
PARLAMENTO ITALIANO e PARLAMENTO EUROPEO
COMMISSIONE EUROPEA
UNHCR
1. di promuovere:
Una commissione di inchiesta internazionale e indipendente sulle modalità di controllo dei flussi migratori in Libia in seguito agli accordi bilaterali con il Governo Italiano.
Inchiesta che sia anche finalizzata a chiarire le responsabilità italiane dirette o indirette, al fine di bloccare eventuali rinnovi degli accordi bilaterali, riconducendo la collaborazione con la Libia ad un quadro europeo ed internazionale.
2. di avviare rapidamente, vista l’emergenza della situazione,
Una missione internazionale umanitaria in Libia per verificare la condizione delle persone detenute nelle carceri e nei centri di detenzione per stranieri.
Alessandro - 8/5/2009 - 11:57
Ho letto l' articolo di Repubblica e sono veramente dispiaciuto per quanto accaduto. Alla fine la morale
è sempre la stessa : l' innocente paga per il colpevole.
(Don Curzio )
è sempre la stessa : l' innocente paga per il colpevole.
(Don Curzio )
Molto illuminante, peraltro, leggere i commenti all'articolo di Repubblica. Sì, veramente illuminante.
daniela
daniela
E qui il colpevole è solo il governo parafascista e razzista di Berlusconi, con in testa i ministri della paura Maroni e Frattini...
Alessandro - 8/5/2009 - 12:54
Mabruka Mimuni: morta di leggi razziali
Da Indymedia Piemonte
Nella notte, nel Cie di Ponte Galeria è morta una detenuta tunisina.
Si chiamava Mabruka Mimuni e aveva 44 anni. Ieri sera le hanno comunicato che sarebbe stata espulsa e questa mattina le sue compagne di cella l'hanno trovata impiccata in bagno. Da quel momento le recluse e i reclusi di Ponte Galeria sono in sciopero della fame per protestare contro questa morte, contro le condizioni disumane di detenzione, contro i maltrattamenti e contro i rimpatri. Mabruka lascia un marito, e un figlio. Era in italia da più di 20 anni. È stata catturata due settimane fa dalla polizia mentre era in coda in Questura per rinnovare il permesso di soggiorno.
Se dobbiamo dare un nome a chi l'ha uccisa, non basterebbero le poche righe che abbiamo a disposizione. Del resto, almeno qualche nome di questa lista lo conoscete già: intanto il ministro Maroni, che questa mattina si vantava della gente deportata in Libia senza neanche passare dai porti italiani; poi il partito del Ministro, e tutto il suo governo, che si apprestano a portare di nuovo a sei mesi il tempo di reclusione nei Centri di identificazione ed espulsione; e ancora la Croce rossa italiana, che gestisce il centro di Roma Ponte Galeria e diversi altri lager in Italia; e giù giù, tutte le brave persone che applaudono alle retate, che si radunano nelle strade ad urlare "espulsioni, espulsioni!" e che sputano rancore ad ogni passo.
L'intervista ad una compagna di cella da Radio Blackout di Torino, da ascoltare assolutamente.
Da Indymedia Piemonte
Nella notte, nel Cie di Ponte Galeria è morta una detenuta tunisina.
Si chiamava Mabruka Mimuni e aveva 44 anni. Ieri sera le hanno comunicato che sarebbe stata espulsa e questa mattina le sue compagne di cella l'hanno trovata impiccata in bagno. Da quel momento le recluse e i reclusi di Ponte Galeria sono in sciopero della fame per protestare contro questa morte, contro le condizioni disumane di detenzione, contro i maltrattamenti e contro i rimpatri. Mabruka lascia un marito, e un figlio. Era in italia da più di 20 anni. È stata catturata due settimane fa dalla polizia mentre era in coda in Questura per rinnovare il permesso di soggiorno.
Se dobbiamo dare un nome a chi l'ha uccisa, non basterebbero le poche righe che abbiamo a disposizione. Del resto, almeno qualche nome di questa lista lo conoscete già: intanto il ministro Maroni, che questa mattina si vantava della gente deportata in Libia senza neanche passare dai porti italiani; poi il partito del Ministro, e tutto il suo governo, che si apprestano a portare di nuovo a sei mesi il tempo di reclusione nei Centri di identificazione ed espulsione; e ancora la Croce rossa italiana, che gestisce il centro di Roma Ponte Galeria e diversi altri lager in Italia; e giù giù, tutte le brave persone che applaudono alle retate, che si radunano nelle strade ad urlare "espulsioni, espulsioni!" e che sputano rancore ad ogni passo.
L'intervista ad una compagna di cella da Radio Blackout di Torino, da ascoltare assolutamente.
daniela -k.d.- - 8/5/2009 - 17:26
Ricevo e informo:
Contro le disumane espulsioni in Libia lanciamo da oggi la campagna nazionale
"ESSERE UMANO"
Invitiamo tutti ad indossare una MAGLIETTA BIANCA sulla quale disegnare a mano la scritta "ESSERE UMANO".
E' la risposta che Albert Einstein diede alle autorità statunitensi quando, all'entrata nel paese come immigrato, gli chiesero di che razza fosse.
Ed è quello che dice Dagmawi all'inizio del nostro documentario "Io sono un uomo".
Come un uomo sulla terra. Siamo tutti ESSERI UMANI e tutti dobbiamo essere rispettati, senza alcuna discriminazione.
Iniziamo da oggi (13 maggio 2009) a Roma al PRESIDIO (organizzato dal Coordinamento Nazionale Immigrati CGIL) di fronte MONTECITORIO dalle ore 16.00
Tutte le informazioni sulla campagna qui:
http://comeunuomosullaterra.blogspot.com
Contro le disumane espulsioni in Libia lanciamo da oggi la campagna nazionale
"ESSERE UMANO"
Invitiamo tutti ad indossare una MAGLIETTA BIANCA sulla quale disegnare a mano la scritta "ESSERE UMANO".
E' la risposta che Albert Einstein diede alle autorità statunitensi quando, all'entrata nel paese come immigrato, gli chiesero di che razza fosse.
Ed è quello che dice Dagmawi all'inizio del nostro documentario "Io sono un uomo".
Come un uomo sulla terra. Siamo tutti ESSERI UMANI e tutti dobbiamo essere rispettati, senza alcuna discriminazione.
Iniziamo da oggi (13 maggio 2009) a Roma al PRESIDIO (organizzato dal Coordinamento Nazionale Immigrati CGIL) di fronte MONTECITORIO dalle ore 16.00
Tutte le informazioni sulla campagna qui:
http://comeunuomosullaterra.blogspot.com
Alessandro - 13/5/2009 - 12:38
RETORICHE DISUMANE
di Marco Rovelli da Il Manifesto
Ormai è chiaro, la campagna elettorale il governo la fa così. Con l'ostentazione pubblicitaria dei respingimenti. Con l'evocazione impudica dell'apartheid. Con l'esibizione della durezza «senza se e senza ma» - anzi, con l'invito esplicito a essere «cattivi» - contro i migranti. Insomma, mettendo in gioco quella risorsa potentissima sul piano emotivo e pericolosissima su quello civile, costituita dalle «retoriche del disumano». E spingendoci così sempre più giù su quel piano inclinato della civiltà e dei diritti lungo il quale ormai da anni, ma in fine velocior, l'Italia sta cadendo.
C'è dentro ognuno di noi, e nella coscienza collettiva, un confine impalpabile ma fondamentale, che distingue il modo di guardare l'Altro come «uno di noi» (diverso ma, almeno in qualcosa simile), o come una «natura estranea». Appartenente a un altro «regno»: «animale», «vegetale», «minerale». O semplicemente al Nulla. Le «retoriche del disumano» lavorano su quella linea di confine. La spostano «in qua», riducendo l'area degli inclusi nella dimensione di «uomini» e allargando l'esercito dei «non-uomini». Dei non-riconosciuti. Non degli «invisibili», si badi. Bensì di coloro che si vedono ma non hanno importanza. Possono essere indifferentemente usati o abbandonati a se stessi. Accolti (se, e fin quando, servono) o respinti (come cose inutili o dannose). «Salvati» o «sommersi», a seconda dell'interesse del momento.
Questo sta facendo il ministro dell'interno Maroni. Con la rozzezza che lo distingue. Ma anche con assoluta spregiudicatezza - anche mettendo in conto la condanna dell'Onu - spostando i confini della politica oltre un limite mai varcato finora, per lo meno nell'Italia repubblicana, da nessuna forza di governo: fin dentro al delicato intreccio che lega la dimensione del biologico a quella del senso morale. La natura dei rapporti «genericamente umani» e l'esercizio del potere pubblico. Si può ben comprendere quanta terribile efficacia possa avere, in una società che si va impoverendo rapidamente, e in cui strati sempre più ampi di popolazione avvertono il rischio imminente del proprio declassamento e della perdita di posizioni faticosamente conquistate, una retorica di questo tipo: quale devastante potenziale di mobilitazione negativa abbia un meccanismo fondato sulla creazione di una porzione, limitata, di umanità esplicitamente privata per via statuale, attraverso lo strumento universale della Legge, dello status di uomini.
Esso permette un apparente, ma psicologicamente efficace, «risarcimento» dei «penultimi» - di coloro che hanno perduto buona parte dei propri diritti sociali -, attraverso l'esibizione della deprivazione più radicale degli «ultimi», di coloro che sono del tutto senza diritti. Gratifica chi ha perduto (quasi) tutto, o teme di perderlo - lavoro, casa, reddito, salute... - ma ha mantenuto lo status di «uomo» grazie alla sua appartenenza territoriale, mostrandogli in chiave pubblicitaria lo spettacolo di chi di quella prerogativa è stato destituito. E può essere pubblicamente dichiarato «fuori». Dunque «sotto».
E', non possiamo nascondercelo, un meccanismo politicamente «irresistibile». Mettendo al lavoro un sentimento ambiguo, ma incendiario, come «l'invidia sociale», nell'epoca della conclamata impossibilità di realizzare efficaci politiche redistributrici e di sfidare in modo credibile chi «sta in alto», esso si rivela capace di «sfondare» in aree sociali estese, e potenzialmente immense. Spesso negli insediamenti tradizionali della vecchia sinistra. Diventa, una volta accettato di varcare quel confine morale da parte di imprenditori politici spregiudicati, per usare un eufemismo, una risorsa decisiva. Infatti Berlusconi e i suoi ci si sono buttati a pesce, nel momento in cui la priorità sembra quella di vincere la «guerra psicologica» della crisi (e, cosa non secondaria, di «dimenticare Veronica»...). E bene ha fatto Franceschini a denunciare, con forza, l'uso propagandistico della nuda vita offesa, ma già l'immediata, e davvero improvvida, contromossa di Fassino ci dice quanto fascino, o imbarazzo, esercita, su tutti i fronti politici, l'entrata in gioco di quella nuova perversa risorsa. E quanta difficoltà ci sia a contrastare, se ci si attiene al piano strettamente politico, dei nudi rapporti di forza, il processo di pietrificazione delle coscienze che esso comporta.
Se una resistenza può nascere oggi, credo che non possa che costituirsi su un fronte per così dire «impolitico». Tale da operare sui registri trasversali della morale, della memoria, del senso di dignità e su residui di cultura, che non si misurano sui rapporti di forza, sulle regole della ragion di stato o di partito, sui machiavellismi dell'azione utile e di quella efficace.
L'effetto principale delle «retoriche del disumano» è quello di disumanizzare per primi coloro che le condividono. Occorre mettere insieme chi continua a non voler rinunciare alla propria residua umanità. E intende difendere quel brandello di condivisione del proprio stato di uomini con tutto il resto del genere umano.
di Marco Rovelli da Il Manifesto
Ormai è chiaro, la campagna elettorale il governo la fa così. Con l'ostentazione pubblicitaria dei respingimenti. Con l'evocazione impudica dell'apartheid. Con l'esibizione della durezza «senza se e senza ma» - anzi, con l'invito esplicito a essere «cattivi» - contro i migranti. Insomma, mettendo in gioco quella risorsa potentissima sul piano emotivo e pericolosissima su quello civile, costituita dalle «retoriche del disumano». E spingendoci così sempre più giù su quel piano inclinato della civiltà e dei diritti lungo il quale ormai da anni, ma in fine velocior, l'Italia sta cadendo.
C'è dentro ognuno di noi, e nella coscienza collettiva, un confine impalpabile ma fondamentale, che distingue il modo di guardare l'Altro come «uno di noi» (diverso ma, almeno in qualcosa simile), o come una «natura estranea». Appartenente a un altro «regno»: «animale», «vegetale», «minerale». O semplicemente al Nulla. Le «retoriche del disumano» lavorano su quella linea di confine. La spostano «in qua», riducendo l'area degli inclusi nella dimensione di «uomini» e allargando l'esercito dei «non-uomini». Dei non-riconosciuti. Non degli «invisibili», si badi. Bensì di coloro che si vedono ma non hanno importanza. Possono essere indifferentemente usati o abbandonati a se stessi. Accolti (se, e fin quando, servono) o respinti (come cose inutili o dannose). «Salvati» o «sommersi», a seconda dell'interesse del momento.
Questo sta facendo il ministro dell'interno Maroni. Con la rozzezza che lo distingue. Ma anche con assoluta spregiudicatezza - anche mettendo in conto la condanna dell'Onu - spostando i confini della politica oltre un limite mai varcato finora, per lo meno nell'Italia repubblicana, da nessuna forza di governo: fin dentro al delicato intreccio che lega la dimensione del biologico a quella del senso morale. La natura dei rapporti «genericamente umani» e l'esercizio del potere pubblico. Si può ben comprendere quanta terribile efficacia possa avere, in una società che si va impoverendo rapidamente, e in cui strati sempre più ampi di popolazione avvertono il rischio imminente del proprio declassamento e della perdita di posizioni faticosamente conquistate, una retorica di questo tipo: quale devastante potenziale di mobilitazione negativa abbia un meccanismo fondato sulla creazione di una porzione, limitata, di umanità esplicitamente privata per via statuale, attraverso lo strumento universale della Legge, dello status di uomini.
Esso permette un apparente, ma psicologicamente efficace, «risarcimento» dei «penultimi» - di coloro che hanno perduto buona parte dei propri diritti sociali -, attraverso l'esibizione della deprivazione più radicale degli «ultimi», di coloro che sono del tutto senza diritti. Gratifica chi ha perduto (quasi) tutto, o teme di perderlo - lavoro, casa, reddito, salute... - ma ha mantenuto lo status di «uomo» grazie alla sua appartenenza territoriale, mostrandogli in chiave pubblicitaria lo spettacolo di chi di quella prerogativa è stato destituito. E può essere pubblicamente dichiarato «fuori». Dunque «sotto».
E', non possiamo nascondercelo, un meccanismo politicamente «irresistibile». Mettendo al lavoro un sentimento ambiguo, ma incendiario, come «l'invidia sociale», nell'epoca della conclamata impossibilità di realizzare efficaci politiche redistributrici e di sfidare in modo credibile chi «sta in alto», esso si rivela capace di «sfondare» in aree sociali estese, e potenzialmente immense. Spesso negli insediamenti tradizionali della vecchia sinistra. Diventa, una volta accettato di varcare quel confine morale da parte di imprenditori politici spregiudicati, per usare un eufemismo, una risorsa decisiva. Infatti Berlusconi e i suoi ci si sono buttati a pesce, nel momento in cui la priorità sembra quella di vincere la «guerra psicologica» della crisi (e, cosa non secondaria, di «dimenticare Veronica»...). E bene ha fatto Franceschini a denunciare, con forza, l'uso propagandistico della nuda vita offesa, ma già l'immediata, e davvero improvvida, contromossa di Fassino ci dice quanto fascino, o imbarazzo, esercita, su tutti i fronti politici, l'entrata in gioco di quella nuova perversa risorsa. E quanta difficoltà ci sia a contrastare, se ci si attiene al piano strettamente politico, dei nudi rapporti di forza, il processo di pietrificazione delle coscienze che esso comporta.
Se una resistenza può nascere oggi, credo che non possa che costituirsi su un fronte per così dire «impolitico». Tale da operare sui registri trasversali della morale, della memoria, del senso di dignità e su residui di cultura, che non si misurano sui rapporti di forza, sulle regole della ragion di stato o di partito, sui machiavellismi dell'azione utile e di quella efficace.
L'effetto principale delle «retoriche del disumano» è quello di disumanizzare per primi coloro che le condividono. Occorre mettere insieme chi continua a non voler rinunciare alla propria residua umanità. E intende difendere quel brandello di condivisione del proprio stato di uomini con tutto il resto del genere umano.
daniela -k.d.- - 15/5/2009 - 14:09
"La nuova ondata - Sulla via di Agadez"
film-inchiesta di Fabrizio Gatti
Dal Niger quasi 10 mila africani fuggono verso le nostre coste. La guerra per l'uranio e l'alleanza Gheddafi-Sarkozy favoriscono i trafficanti. E gli accordi Italia-Libia diventano così una beffa.
"Visto da Agadez, l'ultimo abbraccio tra il premier Silvio Berlusconi e il colonnello Muhammar Gheddafi è una beffa. In questa splendida città di fango rosso in mezzo al Sahara in Niger, l'accordo sull'immigrazione ratificato a Tripoli il 2 marzo scorso è già carta straccia. Da Agadez i camion e i fuoristrada stracarichi di emigranti africani che sperano di arrivare a Lampedusa, in Italia o in Europa hanno ripreso i loro viaggi verso la Libia. Il traffico è ripartito come ai tempi d'oro. Sotto lo sguardo indifferente e spesso interessato dell'esercito libico che controlla la pista di rocce e sabbia alla frontiera di Tumu, nel silenzio del deserto.
Gheddafi, a sud del Sahara, oggi è soltanto un esecutore di decisioni prese a Parigi. Per fermare o rallentare la marcia dei clandestini verso il loro futuro, Berlusconi dovrebbe piuttosto chiedere l'intervento del presidente francese Nikolas Sarkozy: perché la via ai trafficanti di uomini è stata riaperta proprio grazie alla guerra dei tuareg. Una guerra per l'uranio sostenuta dalla Francia nella regione di Agadez. Da novembre 2008 migliaia di persone sono passate dalla città rossa per andare a nord. Con un record di partenze tra gennaio e febbraio: quasi 10 mila ragazzi e ragazze in fuga dall'Africa occidentale. Dalla prossima estate capiremo se questa generazione di ventenni avrà trovato lavoro in Libia o apparirà nei telegiornali sui barconi alla deriva nel Mediterraneo. Il loro obiettivo, dicono, è arrivare in Italia o da qualche parte in Europa.
Il 24 febbraio Berlusconi ha incontrato Sarkozy. Ma non gli ha parlato di immigrazione. I due hanno discusso di ritorno all'energia nucleare in Italia. E di contratti per miliardi di euro da oggi al 2030 a vantaggio di Parigi. Areva, il colosso statale del nucleare francese, ha bisogno di nuovi clienti. Perché dal 2012 la società avrà così tanto uranio a disposizione che, per ammortizzare un investimento iniziale di 1,2 miliardi di euro, deve trovare subito qualcuno disposto a comprarlo. Altrimenti rischia di pagare cara la crisi finanziaria in cui è caduta. Tutto quell'uranio, però, non è ancora arrivato in Francia. Per il momento è in Niger, vicino ad Agadez: a Imouraren, sotto la sabbia nel mega-giacimento che comincerà a produrre fra tre anni, il secondo al mondo dopo McArthur River in Canada.
Quello che nella sua visita a Roma il 24 febbraio Sarkozy non ha detto a Berlusconi è che la Francia in Niger ha giocato una partita sporca. Come era abituata a fare in Africa ai tempi del generale Charles de Gaulle. E solo alla fine Areva è riuscita a strappare al Canada e alla Cina la concessione per il mega-giacimento di Imouraren. Ma Sarkozy nemmeno ha raccontato a Berlusconi che i tuareg, sostenuti dagli 007 francesi nei giochi di guerra, si sono rimessi a trafficare con gli emigranti che vogliono approdare in Italia. In fondo, si tratta sempre di energia e forza lavoro destinate ad alimentare l'economia europea. La differenza è che i minerali di uraninite trasformati in sali di uranio viaggiano protetti fino agli impianti di arricchimento in Francia. Gli emigranti sono invece sottoposti a ogni tipo di violenze e il 12 per cento muore prima di arrivare in Europa. [...]"
Il videoreportage dal sito de L'Espresso
film-inchiesta di Fabrizio Gatti
Dal Niger quasi 10 mila africani fuggono verso le nostre coste. La guerra per l'uranio e l'alleanza Gheddafi-Sarkozy favoriscono i trafficanti. E gli accordi Italia-Libia diventano così una beffa.
"Visto da Agadez, l'ultimo abbraccio tra il premier Silvio Berlusconi e il colonnello Muhammar Gheddafi è una beffa. In questa splendida città di fango rosso in mezzo al Sahara in Niger, l'accordo sull'immigrazione ratificato a Tripoli il 2 marzo scorso è già carta straccia. Da Agadez i camion e i fuoristrada stracarichi di emigranti africani che sperano di arrivare a Lampedusa, in Italia o in Europa hanno ripreso i loro viaggi verso la Libia. Il traffico è ripartito come ai tempi d'oro. Sotto lo sguardo indifferente e spesso interessato dell'esercito libico che controlla la pista di rocce e sabbia alla frontiera di Tumu, nel silenzio del deserto.
Gheddafi, a sud del Sahara, oggi è soltanto un esecutore di decisioni prese a Parigi. Per fermare o rallentare la marcia dei clandestini verso il loro futuro, Berlusconi dovrebbe piuttosto chiedere l'intervento del presidente francese Nikolas Sarkozy: perché la via ai trafficanti di uomini è stata riaperta proprio grazie alla guerra dei tuareg. Una guerra per l'uranio sostenuta dalla Francia nella regione di Agadez. Da novembre 2008 migliaia di persone sono passate dalla città rossa per andare a nord. Con un record di partenze tra gennaio e febbraio: quasi 10 mila ragazzi e ragazze in fuga dall'Africa occidentale. Dalla prossima estate capiremo se questa generazione di ventenni avrà trovato lavoro in Libia o apparirà nei telegiornali sui barconi alla deriva nel Mediterraneo. Il loro obiettivo, dicono, è arrivare in Italia o da qualche parte in Europa.
Il 24 febbraio Berlusconi ha incontrato Sarkozy. Ma non gli ha parlato di immigrazione. I due hanno discusso di ritorno all'energia nucleare in Italia. E di contratti per miliardi di euro da oggi al 2030 a vantaggio di Parigi. Areva, il colosso statale del nucleare francese, ha bisogno di nuovi clienti. Perché dal 2012 la società avrà così tanto uranio a disposizione che, per ammortizzare un investimento iniziale di 1,2 miliardi di euro, deve trovare subito qualcuno disposto a comprarlo. Altrimenti rischia di pagare cara la crisi finanziaria in cui è caduta. Tutto quell'uranio, però, non è ancora arrivato in Francia. Per il momento è in Niger, vicino ad Agadez: a Imouraren, sotto la sabbia nel mega-giacimento che comincerà a produrre fra tre anni, il secondo al mondo dopo McArthur River in Canada.
Quello che nella sua visita a Roma il 24 febbraio Sarkozy non ha detto a Berlusconi è che la Francia in Niger ha giocato una partita sporca. Come era abituata a fare in Africa ai tempi del generale Charles de Gaulle. E solo alla fine Areva è riuscita a strappare al Canada e alla Cina la concessione per il mega-giacimento di Imouraren. Ma Sarkozy nemmeno ha raccontato a Berlusconi che i tuareg, sostenuti dagli 007 francesi nei giochi di guerra, si sono rimessi a trafficare con gli emigranti che vogliono approdare in Italia. In fondo, si tratta sempre di energia e forza lavoro destinate ad alimentare l'economia europea. La differenza è che i minerali di uraninite trasformati in sali di uranio viaggiano protetti fino agli impianti di arricchimento in Francia. Gli emigranti sono invece sottoposti a ogni tipo di violenze e il 12 per cento muore prima di arrivare in Europa. [...]"
Il videoreportage dal sito de L'Espresso
Alessandro - 20/5/2009 - 22:13
Ai fieri Misogalli del populismo di casa nostra, che sparano sul populista francese non ammettendo che possa pensarla come loro, suggerisco di ricordargli che sul finire dell'Ottocento la Tunisia, quarta sponda, era in cima ai nostri italici desideri; ma che i Galli ce la soffiarono di sotto il...naso e più tardi ci lasciarono fare in Tripolitania e Cirenaica (Libia). E' giusto che siano loro ad accogliere i Tunisini. Naturalmente i nostri populisti misogalli si dovranno impegnare ad accogliere senza fiatare i Libici, quando arriveranno. O tenteranno di girarli all'Impero Ottomano?
Come è difficile fraternizzare se ci si aggrappa al populismo e al nazionalismo: si hanno le stesse "idee" e per questo ci si mena...
Qualche giorno fa sul giornale locale di Como c'era una buona vignetta.
Una presentatrice introduceva un dibattito tra Bossi e il Bignasca - l'orrido leghista svizzeroitaliano che ha vinto le elezioni in Ticino con una crociata contro i frontalieri lombardi, definiti con garbo "ratt", cioè "topi".
Bossi: "Foera di ball!". Bignasca: "Foeura di ball violter!". Presentatrice: "Ora sì che si parla la stessa lingua".
Come è difficile fraternizzare se ci si aggrappa al populismo e al nazionalismo: si hanno le stesse "idee" e per questo ci si mena...
Qualche giorno fa sul giornale locale di Como c'era una buona vignetta.
Una presentatrice introduceva un dibattito tra Bossi e il Bignasca - l'orrido leghista svizzeroitaliano che ha vinto le elezioni in Ticino con una crociata contro i frontalieri lombardi, definiti con garbo "ratt", cioè "topi".
Bossi: "Foera di ball!". Bignasca: "Foeura di ball violter!". Presentatrice: "Ora sì che si parla la stessa lingua".
Gian Piero Testa - 18/4/2011 - 09:45
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Devo aggiungere alla fine, che senza fare stupide allegorie e considerazioni, Evelin ha nel sangue tutto il talento del babbo Alfredo. Cari amici gestori del sito, mi auguro di avervi fatto un bel regalo, non solo a voi, ma anche a tutti quelli che ci seguono.
Questa canzone (che poi avrete anche in mp3 cantata dal vivo da Evelin, però registrata meglio di quella del Pinelli) è depositata alla Siae da Evelin Bandelli, e se qualcuno la vorrà eseguire in pubblico, dovrà segnalare sul borderò autore BANDELLI -Brano - PARTONO I NUOVI EMIGRANTI.