Ci hanno insegnato sui banchi di scuola
che sono gli uomini a fare la storia
han fatto guerre e un sacco di seghe
e intanto sui roghi bruciavan le streghe
Otto milioni di donne e morire
perché le scienza volevan capire
ma questo sui libri si deve tacere
ma questo sui libri si dovrà sapere
Ci hanno insegnato sui banchi di scuola
che l'uomo é stato creato da Dio
la donna é una misera parte di lui
ed é giusto ed é bene che lo impari anch'io
Ci hanno insegnato e piegarci ad un uomo
é lui il poeta il guerriero l'artista
e noi sempre assenti, ma é solo una svista
presenti nel mito dolcissime amiche
presenti nel letto a sanar le fatiche.
Ma ora abbiamo capito che questa cultura
é la vanità del maschio cresciuta sui nostri silenzi
e abbiamo infinite cose da dire
infiniti modi in cui trasformare
in sfida il peso di essere donne
in lotta la gioia di essere donna.
che sono gli uomini a fare la storia
han fatto guerre e un sacco di seghe
e intanto sui roghi bruciavan le streghe
Otto milioni di donne e morire
perché le scienza volevan capire
ma questo sui libri si deve tacere
ma questo sui libri si dovrà sapere
Ci hanno insegnato sui banchi di scuola
che l'uomo é stato creato da Dio
la donna é una misera parte di lui
ed é giusto ed é bene che lo impari anch'io
Ci hanno insegnato e piegarci ad un uomo
é lui il poeta il guerriero l'artista
e noi sempre assenti, ma é solo una svista
presenti nel mito dolcissime amiche
presenti nel letto a sanar le fatiche.
Ma ora abbiamo capito che questa cultura
é la vanità del maschio cresciuta sui nostri silenzi
e abbiamo infinite cose da dire
infiniti modi in cui trasformare
in sfida il peso di essere donne
in lotta la gioia di essere donna.
inviata da Bernart Bartleby - 13/1/2016 - 10:25
Lingua: Francese
Version française – ON NOUS A ENSEIGNÉ – Marco Valdo M.I. – 2016
Chanson italienne – Ci hanno insegnato – anonyme - 1976
Canzone du canzoniere del Centro Femminista di Padova
Lucien l’âne mon ami, toi qui erres depuis des temps immémoriaux, toi qui as vu, de tes yeux vu, la condition que les hommes ont laissée aux femmes dans leur société.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, bien sûr que je l’ai vue et ce n’est pas à la gloire de la partie mâle de l’espèce humaine. Tiens, ils traitent souvent leurs femmes comme ils nous traitent nous les ânes et parfois même, pire. Enfin, presque. Heureusement, la plupart du temps, ils nous évitent, à nous les quadrupèdes, leurs caresses et ils ne nous obligent pas à certaines pratiques. Sur ce plan-là au moins, nous sommes exemptés de service.
Deux choses à ce sujet, au sujet de la manière dont les hommes traitent les femmes : d’une part, il est important de dire que ce n’a pas toujours été le cas – il fut un temps où l’homme et la femme traitaient en véritables partenaires de vie ; c’était d’ailleurs le même temps où les sorcières étaient reconnues d’utilité publique en raison même de leur savoir, de leur compréhension et de leur sollicitude, en raison de leurs capacités à soigner hommes et bêtes ; raisons pour lesquelles on les a pourchassées ; on, c’est-à-dire principalement les prêtres.
Je me souviens de cela aussi. En fait, les sorcières étaient de redoutables concurrentes pour ces messieurs du sacerdoce et de ce fait, elles gênaient le développement des religions.
En effet. D’autre part, si l’humaine nation arrive un jour à s’humaniser, cette façon méprisante et méprisable de traiter les femmes humaines et en corollaire, les autres espèces vivantes, cette façon disparaîtra. Alors, nous en serons à la fin de la Guerre de Cent Mille Ans La Guerre de Cent mille ans que les riches et les puissants mènent contre les pauvres et les faibles.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, il n’y a rien de gênant à être pauvre ou faible ; le vrai problème, c’est le culte de la force et de la richesse d’où surgissent l’ambition, l’avidité, l’arrogance et l’absurde désir de paraître. Tout ce baratin, tous ces grands discours sur la force et l’énergie, sur les énergies, relèvent d’une mentalité de dominateur paranoïaque. Les rodomontades de ces matamores de la croissance perpétuelle conduisent – sauf à modifier la trajectoire à temps – à une fin misérable. Mais, dis-moi, la chanson ?
La chanson ? C’est une chanson féministe, donc, une chanson de femmes, faite par des femmes qui se dressent face à la société masculine, c’est-à-dire la société patriarcale d’antan couverte du voile de la modernité. Une chanson toute simple qui dénonce l’endoctrinement auquel sont soumises les petites filles, les jeunes filles et les femmes (mais aussi, en sens contraire, les garçons, petits et grands, adolescents et les hommes). Dans nos régions (et c’était plus encore le cas lorsque fut écrite la chanson en 1976), cet endoctrinement est le fait de la religion chrétienne (Bergoglio libro ? Non merci !). Mais comme tu le sais en la matière, la doctrine d’une autre religion qui s’installe aussi dans nos pays, celle qui s’inspire du Coran, n’est pas moins oppressante, ni moins opprimante. Il n’y a là rien d’étonnant puisque toutes ces religions (y compris la religion juive) proviennent du même magma déicole, magma qui trouve ses racines sur un continent voisin – l’Asie occidentale.
Vues d’ici, ce sont des doctrines d’importation et elles sont extrêmement oppressives vis-à-vis des femmes. Il est plus que temps d’y mettre le holà, on ne peut tergiverser encore face à cette sorte de racisme qui n’ose dire son nom. Je dis bien racisme, car il est manifeste que dans ces doctrines, la femme, les femmes sont considérées comme une espèce inférieure à l’homme. Et comme tu sais, nous les ânes, nous sommes très sensibles sur ce chapitre. D’ailleurs, je ne saurais trop conseiller de lire et relire notre Déclaration Universelle des droits de l’âne et des autres espèces Déclaration universelle des droits de l'âne. Les religions feraient bien de s’en inspirer plutôt que de répandre leurs calembredaines. Par ailleurs, il est invraisemblable qu’on laisse l’enseignement aux mains des religieux, toutes religions confondues et plus encore, qu’on le subventionne. De ce pas, reprenons notre tâche et tissons le suaire de ce vieux monde déicole, oppressant, oppresseur, oppressif, opprimant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – Ci hanno insegnato – anonyme - 1976
Canzone du canzoniere del Centro Femminista di Padova
Lucien l’âne mon ami, toi qui erres depuis des temps immémoriaux, toi qui as vu, de tes yeux vu, la condition que les hommes ont laissée aux femmes dans leur société.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, bien sûr que je l’ai vue et ce n’est pas à la gloire de la partie mâle de l’espèce humaine. Tiens, ils traitent souvent leurs femmes comme ils nous traitent nous les ânes et parfois même, pire. Enfin, presque. Heureusement, la plupart du temps, ils nous évitent, à nous les quadrupèdes, leurs caresses et ils ne nous obligent pas à certaines pratiques. Sur ce plan-là au moins, nous sommes exemptés de service.
Deux choses à ce sujet, au sujet de la manière dont les hommes traitent les femmes : d’une part, il est important de dire que ce n’a pas toujours été le cas – il fut un temps où l’homme et la femme traitaient en véritables partenaires de vie ; c’était d’ailleurs le même temps où les sorcières étaient reconnues d’utilité publique en raison même de leur savoir, de leur compréhension et de leur sollicitude, en raison de leurs capacités à soigner hommes et bêtes ; raisons pour lesquelles on les a pourchassées ; on, c’est-à-dire principalement les prêtres.
Je me souviens de cela aussi. En fait, les sorcières étaient de redoutables concurrentes pour ces messieurs du sacerdoce et de ce fait, elles gênaient le développement des religions.
En effet. D’autre part, si l’humaine nation arrive un jour à s’humaniser, cette façon méprisante et méprisable de traiter les femmes humaines et en corollaire, les autres espèces vivantes, cette façon disparaîtra. Alors, nous en serons à la fin de la Guerre de Cent Mille Ans La Guerre de Cent mille ans que les riches et les puissants mènent contre les pauvres et les faibles.
Oh, Marco Valdo M.I. mon ami, il n’y a rien de gênant à être pauvre ou faible ; le vrai problème, c’est le culte de la force et de la richesse d’où surgissent l’ambition, l’avidité, l’arrogance et l’absurde désir de paraître. Tout ce baratin, tous ces grands discours sur la force et l’énergie, sur les énergies, relèvent d’une mentalité de dominateur paranoïaque. Les rodomontades de ces matamores de la croissance perpétuelle conduisent – sauf à modifier la trajectoire à temps – à une fin misérable. Mais, dis-moi, la chanson ?
La chanson ? C’est une chanson féministe, donc, une chanson de femmes, faite par des femmes qui se dressent face à la société masculine, c’est-à-dire la société patriarcale d’antan couverte du voile de la modernité. Une chanson toute simple qui dénonce l’endoctrinement auquel sont soumises les petites filles, les jeunes filles et les femmes (mais aussi, en sens contraire, les garçons, petits et grands, adolescents et les hommes). Dans nos régions (et c’était plus encore le cas lorsque fut écrite la chanson en 1976), cet endoctrinement est le fait de la religion chrétienne (Bergoglio libro ? Non merci !). Mais comme tu le sais en la matière, la doctrine d’une autre religion qui s’installe aussi dans nos pays, celle qui s’inspire du Coran, n’est pas moins oppressante, ni moins opprimante. Il n’y a là rien d’étonnant puisque toutes ces religions (y compris la religion juive) proviennent du même magma déicole, magma qui trouve ses racines sur un continent voisin – l’Asie occidentale.
Vues d’ici, ce sont des doctrines d’importation et elles sont extrêmement oppressives vis-à-vis des femmes. Il est plus que temps d’y mettre le holà, on ne peut tergiverser encore face à cette sorte de racisme qui n’ose dire son nom. Je dis bien racisme, car il est manifeste que dans ces doctrines, la femme, les femmes sont considérées comme une espèce inférieure à l’homme. Et comme tu sais, nous les ânes, nous sommes très sensibles sur ce chapitre. D’ailleurs, je ne saurais trop conseiller de lire et relire notre Déclaration Universelle des droits de l’âne et des autres espèces Déclaration universelle des droits de l'âne. Les religions feraient bien de s’en inspirer plutôt que de répandre leurs calembredaines. Par ailleurs, il est invraisemblable qu’on laisse l’enseignement aux mains des religieux, toutes religions confondues et plus encore, qu’on le subventionne. De ce pas, reprenons notre tâche et tissons le suaire de ce vieux monde déicole, oppressant, oppresseur, oppressif, opprimant et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
ON NOUS A ENSEIGNÉ
On nous a enseigné sur les bancs de l’école
Que ce sont les hommes qui font l’histoire.
Ils ont fait les guerres et un tas d’inepties
Et entre temps, sur les bûchers brûlaient les sorcières.
Huit millions de femmes mises à cuire,
Car elles voulaient comprendre la science ;
Mais les livres le taisent,
Mais les livres devront le dire.
On nous a enseigné sur les bancs de l’école
Que Dieu a créé l’homme,
Que femme est une insignifiante partie de lui,
Que c’est juste et que c’est bien que je l’apprenne aussi.
On nous a enseigné à nous soumettre à un homme,
Que c’est lui le poète, le guerrier, l’artiste
Et nous toujours invisibles, mais c’est juste une sottise.
On est là dans le mythe des très douces amies,
On est là dans le lit à caresser leurs fatigues.
Mais maintenant nous avons compris que cette culture,
C’est la vanité du mâle nourrie de nos silences
Et nous avons infiniment de choses à dire,
Infiniment de façons de convertir
En défi, le faix d’être des femmes,
En lutte, la joie d’être femme.
On nous a enseigné sur les bancs de l’école
Que ce sont les hommes qui font l’histoire.
Ils ont fait les guerres et un tas d’inepties
Et entre temps, sur les bûchers brûlaient les sorcières.
Huit millions de femmes mises à cuire,
Car elles voulaient comprendre la science ;
Mais les livres le taisent,
Mais les livres devront le dire.
On nous a enseigné sur les bancs de l’école
Que Dieu a créé l’homme,
Que femme est une insignifiante partie de lui,
Que c’est juste et que c’est bien que je l’apprenne aussi.
On nous a enseigné à nous soumettre à un homme,
Que c’est lui le poète, le guerrier, l’artiste
Et nous toujours invisibles, mais c’est juste une sottise.
On est là dans le mythe des très douces amies,
On est là dans le lit à caresser leurs fatigues.
Mais maintenant nous avons compris que cette culture,
C’est la vanité du mâle nourrie de nos silences
Et nous avons infiniment de choses à dire,
Infiniment de façons de convertir
En défi, le faix d’être des femmes,
En lutte, la joie d’être femme.
inviata da Marco Valdo M.I. - 13/1/2016 - 19:11
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Canzone presente nel canzoniere del Centro Femminista di Padova