Il mondo corre, corre, corre forte come il vento
ed io vado troppo, troppo, troppo lento
Il mondo si allontana e mi chiude le sue porte
perché corre, corre, corre troppo forte.
E se ne va: il mondo con la sua velocità,
e non aspetta chi non va in fretta e chi non ce la fa.
Il mondo corre, corre, non si ferma ad aspettare le carrette
che attraversano il suo mare.
Il mondo corre, corre, correndo sempre avanti
i più lenti se li perde tutti quanti.
E chi non sa andare avanti con velocità
perché non vuole lasciarsi indietro la sua libertà.
E chi è sempre troppo lento, fuori tempo e
fuori moda, forse pure fuorilegge ma certamente fuori dal gregge;
perché resta sempre indietro perché perde
tutto il tempo a cantare le canzoni
di tutti quelli che stanno fuori.
Il mondo corre, corre, corre forte come il vento
ma non sente quelle cose che io sento.
Il mondo corre, corre, mi lascia sempre indietro
ma non vede quelle cose che io vedo.
E chi va lento, col suo talento indietro resterà
ma la lentezza canta canzoni che nessuno sa.
Ed io vado troppo lento, fuori tempo
e fuori moda, forse pure fuorilegge
ma certamente fuori dal gregge;
perché al coro della gente in vacanza
a CapoValle preferisco le canzoni
di tutti quelli che stanno fuori.
E dal mondo così forte perché non si può fermare
e va così velocemente perché non vede quello che si perde.
Ed io resto sempre indietro perché perdo tutto il tempo
a sentire le canzoni di tutti quelli che stanno fuori.
ed io vado troppo, troppo, troppo lento
Il mondo si allontana e mi chiude le sue porte
perché corre, corre, corre troppo forte.
E se ne va: il mondo con la sua velocità,
e non aspetta chi non va in fretta e chi non ce la fa.
Il mondo corre, corre, non si ferma ad aspettare le carrette
che attraversano il suo mare.
Il mondo corre, corre, correndo sempre avanti
i più lenti se li perde tutti quanti.
E chi non sa andare avanti con velocità
perché non vuole lasciarsi indietro la sua libertà.
E chi è sempre troppo lento, fuori tempo e
fuori moda, forse pure fuorilegge ma certamente fuori dal gregge;
perché resta sempre indietro perché perde
tutto il tempo a cantare le canzoni
di tutti quelli che stanno fuori.
Il mondo corre, corre, corre forte come il vento
ma non sente quelle cose che io sento.
Il mondo corre, corre, mi lascia sempre indietro
ma non vede quelle cose che io vedo.
E chi va lento, col suo talento indietro resterà
ma la lentezza canta canzoni che nessuno sa.
Ed io vado troppo lento, fuori tempo
e fuori moda, forse pure fuorilegge
ma certamente fuori dal gregge;
perché al coro della gente in vacanza
a CapoValle preferisco le canzoni
di tutti quelli che stanno fuori.
E dal mondo così forte perché non si può fermare
e va così velocemente perché non vede quello che si perde.
Ed io resto sempre indietro perché perdo tutto il tempo
a sentire le canzoni di tutti quelli che stanno fuori.
inviata da dq82 - 8/11/2015 - 15:36
Lingua: Francese
Versione francese di Eugenio Bennato
Le monde il court il court
il court fort comme le vent
et moi je vais trop trop
trop lentement.
Comme il s'éloigne le monde
et me claque toutes ses portes
parce que il court il court il court
beaucoup trop fort.
Ainsi s'en va
le monde et toute cette vitesse la
va sans attendre
qui ne s'empresse et qui n'y arrive pas.
Le monde il court il court
sans attendre la lumière
des tacots qui traversent
toutes ses mers.
Le monde il court il court
et dans sa fuite en avant
les plus lents qu'on laisse en route
sont tant et tant.
Et qui ne sait
suivre le monde et sa rapidité,
parce que jamais
il ne voudra doubler sa liberté.
Et qui toujours est trop lent
hors du temps hors de la mode
hors-la-loi peut être bien
hors du troupeau ça c'est certain.
Parce qu'il demeure à l'arrière
parce qu'il a perdu son temps
à chanter le chant sauvage
de tous ceux qui sont à la marge
Le monde il court il court
il court fort comme le vent
mais ne sent toutes les choses
que je sens.
Le monde il court il court
le monde ne m'attend pas
mais ne voit toutes les choses
que je vois.
Le lent qui va
plein de talent derrière il restera,
mais la lenteur
a des chansons qu'on ne connait pas.
Et moi aussi je suis trop lent
hors du temps hors de la mode
hors-la-loi peut être bien
hors du troupeau ça c'est certain.
Parce qu'à l'unissons des gens
en vacance à Bobo-Beach
je préfère le chant sauvage
de tous ceux qui sont à la marge.
Et le monde il va si vite
parce qu'il ne peut s'arrêter
il s'en va dans sa vitesse
parce qu'il ne voit tout ce qu'il laisse.
Et moi je reste en arrière
d'avoir perdu tout mon temps
avec les chansons sauvages
de tous ceux qui sont à la marge.
il court fort comme le vent
et moi je vais trop trop
trop lentement.
Comme il s'éloigne le monde
et me claque toutes ses portes
parce que il court il court il court
beaucoup trop fort.
Ainsi s'en va
le monde et toute cette vitesse la
va sans attendre
qui ne s'empresse et qui n'y arrive pas.
Le monde il court il court
sans attendre la lumière
des tacots qui traversent
toutes ses mers.
Le monde il court il court
et dans sa fuite en avant
les plus lents qu'on laisse en route
sont tant et tant.
Et qui ne sait
suivre le monde et sa rapidité,
parce que jamais
il ne voudra doubler sa liberté.
Et qui toujours est trop lent
hors du temps hors de la mode
hors-la-loi peut être bien
hors du troupeau ça c'est certain.
Parce qu'il demeure à l'arrière
parce qu'il a perdu son temps
à chanter le chant sauvage
de tous ceux qui sont à la marge
Le monde il court il court
il court fort comme le vent
mais ne sent toutes les choses
que je sens.
Le monde il court il court
le monde ne m'attend pas
mais ne voit toutes les choses
que je vois.
Le lent qui va
plein de talent derrière il restera,
mais la lenteur
a des chansons qu'on ne connait pas.
Et moi aussi je suis trop lent
hors du temps hors de la mode
hors-la-loi peut être bien
hors du troupeau ça c'est certain.
Parce qu'à l'unissons des gens
en vacance à Bobo-Beach
je préfère le chant sauvage
de tous ceux qui sont à la marge.
Et le monde il va si vite
parce qu'il ne peut s'arrêter
il s'en va dans sa vitesse
parce qu'il ne voit tout ce qu'il laisse.
Et moi je reste en arrière
d'avoir perdu tout mon temps
avec les chansons sauvages
de tous ceux qui sont à la marge.
inviata da dq82 - 8/11/2015 - 15:38
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Album: Questione Meridionale