a Piergiorgio Welby
Tu sei fredda eppure sei la sola che mi da calore
Ma non riesci a farci niente adesso contro il mio dolore
Con il tempo ho imparato ad odiarti, se solo avessi un cuore
mi lasceresti andare, mi lasceresti andare…
Perché vivo, respiro di notte, di giorno
a te piace guardarmi se dormo
mentre sogno distese di grano e di fiori lontano da qui
Ma non posso vivere, senza di te
io non riesco a vivere, legato a te
Il mio corpo è una fragile foglia,
che nascondo qui sotto le lenzuola,
e mi resta ben poco da dire
vorrei essere libero di finire
Tu sei l’unica certezza di ogni singolo respiro,
tu sei l’unica mia confidente mentre sopravvivo
Io non posso più accettare i loro scaricabarile,
quante stupide parole, quante inutili parole…
Mentre vivo, respiro, di notte, di giorno,
e si sente il silenzio del mondo
un dolore inspiegabile senza motivo mi soffoca qui
Ma non posso vivere senza di te,
io non potrò vivere per sempre, legato a te
Il mio corpo è una fragile foglia,
che riposa qui sotto le lenzuola
non mi resta nient’altro da dire
vorrei essere libero di finire
Il mio corpo è una fragile foglia,
che rimane qui sotto le lenzuola
Tu sei fredda eppure sei la sola che mi da calore
Ma non riesci a farci niente adesso contro il mio dolore
Con il tempo ho imparato ad odiarti, se solo avessi un cuore
mi lasceresti andare, mi lasceresti andare…
Perché vivo, respiro di notte, di giorno
a te piace guardarmi se dormo
mentre sogno distese di grano e di fiori lontano da qui
Ma non posso vivere, senza di te
io non riesco a vivere, legato a te
Il mio corpo è una fragile foglia,
che nascondo qui sotto le lenzuola,
e mi resta ben poco da dire
vorrei essere libero di finire
Tu sei l’unica certezza di ogni singolo respiro,
tu sei l’unica mia confidente mentre sopravvivo
Io non posso più accettare i loro scaricabarile,
quante stupide parole, quante inutili parole…
Mentre vivo, respiro, di notte, di giorno,
e si sente il silenzio del mondo
un dolore inspiegabile senza motivo mi soffoca qui
Ma non posso vivere senza di te,
io non potrò vivere per sempre, legato a te
Il mio corpo è una fragile foglia,
che riposa qui sotto le lenzuola
non mi resta nient’altro da dire
vorrei essere libero di finire
Il mio corpo è una fragile foglia,
che rimane qui sotto le lenzuola
inviata da Bernart Bartleby - 4/11/2015 - 12:05
Lingua: Francese
Version française – LIÉ À TOI – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Legato a te – Simone Cristicchi – 2007
Paroles et musique de Simone Cristicchi
Dans son album intitulé « Dall'altra parte del cancello » (De l'autre côté de la grille)
Chanson italienne – Legato a te – Simone Cristicchi – 2007
Paroles et musique de Simone Cristicchi
Dans son album intitulé « Dall'altra parte del cancello » (De l'autre côté de la grille)
Mais Marco Valdo M.I., "LIÉ À TOI", voilà encore une fois un titre bien étrange. Sans doute, peux-tu me l'expliquer…
Sûrement, Lucien l'âne mon ami et je vais le faire à l'instant-même. Ce titre « Lié à toi », qui est la traduction littérale de l'italien : « Legato a te » dit exactement ce qu'il doit dire. Le tout est de savoir qui le dit et pourquoi. En fait, il s'agit d'un homme extrêmement malade et depuis très longtemps paralysé - Piergiorgio Welby (né en 1945 et mort volontairement en 2006). En fait, la canzone est construite sur la situation où cet homme s'adresse à machine qui le maintient artificiellement en vie ; à laquelle donc il est lié. D'où, ce titre de « Je suis lié à toi ».
Je commence à comprendre. Dis-moi si je me trompe : cet homme doit souffrir énormément et sans doute, est-il ainsi maintenu en vie contre son gré, conter sa volonté, contre sa liberté et contre sa dignité.
C'est exactement tout cela à la fois. Dans sa vie vivante, au temps où il disposait de lui-même, où ce n'était pas une machine qui l'obligeait à vivre, c'était un artiste-peintre, un poète et un militant politique. Bref, un homme créatif et actif. De ce fait, avec ce même courage, cette même volonté, il va se battre pour exiger qu'on le libère de la machine, pour qu'on le laisse s'en aller ailleurs… Dans le néant. Il va remuer ciel et terre et se trouver confronté à des gens qui au nom de principes abscons, sans jamais avoir été eux-mêmes dans sa situation, vont tout faire pour l'empêcher de finir sa vie et vouloir lui imposer de vivre au rythme de la machine ou plus exactement, des machines : un respirateur artificiel, une sonde alimentaire et le reste. Or, Welby savait ce qu'il voulait et l'a fait savoir jusqu'au bout du bout. Il interpella jusqu'au Président de la République italienne… Qui s'est dit ému… Voilà pour Piergiorgio Welby (né en 1945 et mort volontairement en 2006). Il y a un autre acteur capital dans cette histoire, un anesthésiste, le Docteur Mario Riccio, qui va devenir son allié de la dernière heure. Il va contre des milliers d'exaltés (en bonne santé physique, ceux-là ; pour le mental, on s'interroge encore), chauffés à blanc par l'Église catholique (encore elle…), aider le mourant à se débarrasser de la machine et à mourir comme un être humain digne. Eh bien, ce médecin va être vilipendé par ces fanatiques et ensuite, poursuivi… Ils vont essayer de le faire condamner pour meurtre. Il sera cependant acquitté. Le tribunal estimera qu'il avait « le devoir d'assister le malade »… Sous-entendu, la décision finale revenant à ce dernier.
Chez nous, les ânes, cela ne se passerait pas, car il n'y a pas de machine, mais comme on dit dans le titre d'un roman d'Horace Mac Coy (https://fr.wikipedia.org/wiki/Horace_McCoy) : « On achève bien les chevaux ». Et forcément, cela se fait aussi pour les ânes.
Note, Lucien l'âne mon ami, que dans ton cas personnel, le problème ne se posera jamais… Par contre, on le fait pour les chiens, les chats, les canaris, les perroquets et cela ne pose aucun problème.
En effet, c'est ce qui me fait dire que certain ont plus de compréhension pour un animal que pour un humain. Si on n'était nous-mêmes, on en arriverait presque à désespérer… Enfin, reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde totalitaire, religieux, fanatique, hautement stupide et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Sûrement, Lucien l'âne mon ami et je vais le faire à l'instant-même. Ce titre « Lié à toi », qui est la traduction littérale de l'italien : « Legato a te » dit exactement ce qu'il doit dire. Le tout est de savoir qui le dit et pourquoi. En fait, il s'agit d'un homme extrêmement malade et depuis très longtemps paralysé - Piergiorgio Welby (né en 1945 et mort volontairement en 2006). En fait, la canzone est construite sur la situation où cet homme s'adresse à machine qui le maintient artificiellement en vie ; à laquelle donc il est lié. D'où, ce titre de « Je suis lié à toi ».
Je commence à comprendre. Dis-moi si je me trompe : cet homme doit souffrir énormément et sans doute, est-il ainsi maintenu en vie contre son gré, conter sa volonté, contre sa liberté et contre sa dignité.
C'est exactement tout cela à la fois. Dans sa vie vivante, au temps où il disposait de lui-même, où ce n'était pas une machine qui l'obligeait à vivre, c'était un artiste-peintre, un poète et un militant politique. Bref, un homme créatif et actif. De ce fait, avec ce même courage, cette même volonté, il va se battre pour exiger qu'on le libère de la machine, pour qu'on le laisse s'en aller ailleurs… Dans le néant. Il va remuer ciel et terre et se trouver confronté à des gens qui au nom de principes abscons, sans jamais avoir été eux-mêmes dans sa situation, vont tout faire pour l'empêcher de finir sa vie et vouloir lui imposer de vivre au rythme de la machine ou plus exactement, des machines : un respirateur artificiel, une sonde alimentaire et le reste. Or, Welby savait ce qu'il voulait et l'a fait savoir jusqu'au bout du bout. Il interpella jusqu'au Président de la République italienne… Qui s'est dit ému… Voilà pour Piergiorgio Welby (né en 1945 et mort volontairement en 2006). Il y a un autre acteur capital dans cette histoire, un anesthésiste, le Docteur Mario Riccio, qui va devenir son allié de la dernière heure. Il va contre des milliers d'exaltés (en bonne santé physique, ceux-là ; pour le mental, on s'interroge encore), chauffés à blanc par l'Église catholique (encore elle…), aider le mourant à se débarrasser de la machine et à mourir comme un être humain digne. Eh bien, ce médecin va être vilipendé par ces fanatiques et ensuite, poursuivi… Ils vont essayer de le faire condamner pour meurtre. Il sera cependant acquitté. Le tribunal estimera qu'il avait « le devoir d'assister le malade »… Sous-entendu, la décision finale revenant à ce dernier.
Chez nous, les ânes, cela ne se passerait pas, car il n'y a pas de machine, mais comme on dit dans le titre d'un roman d'Horace Mac Coy (https://fr.wikipedia.org/wiki/Horace_McCoy) : « On achève bien les chevaux ». Et forcément, cela se fait aussi pour les ânes.
Note, Lucien l'âne mon ami, que dans ton cas personnel, le problème ne se posera jamais… Par contre, on le fait pour les chiens, les chats, les canaris, les perroquets et cela ne pose aucun problème.
En effet, c'est ce qui me fait dire que certain ont plus de compréhension pour un animal que pour un humain. Si on n'était nous-mêmes, on en arriverait presque à désespérer… Enfin, reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde totalitaire, religieux, fanatique, hautement stupide et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LIÉ À TOI
Tu es froide pourtant tu es la seule qui me donne de la chaleur,
Mais tu ne réussis à rien maintenant contre ma douleur.
Avec le temps, j'ai appris à te haïr, si seulement tu avais un cœur,
Tu me laisserais-tu m'en aller, tu me laisserais m'en aller… ailleurs.
Car je vis, je respire de jour, de nuit.
À toi, il te plaît de me regarder endormi
Tandis que je rêve d’étendues de blé et de fleurs loin d'ici
Mais je ne peux pas vivre, sans toi.
Je n'arrive pas à vivre, lié à toi.
Mon corps est une feuille fragile,
Que sous les draps, je cache,
Et il me reste bien peu à dire.
Je voudrais être libre de finir.
Tu es l'unique certitude de mon souffle,
Tant que je survis, tu es ma seule confidente.
Je ne peux plus accepter leurs défauts,
Tant de mots inutiles, tant de stupides mots…
Je vis, de jour, de nuit. Je respire.
On entend le silence du monde.
Une douleur insondable sans raison m'étouffe
Mais je ne peux pas vivre, sans toi ;
Je n'arrive pas à vivre, lié à toi.
Mon corps est une feuille fragile,
Que sous les draps, je cache,
Et il me reste bien peu à dire.
Je voudrais être libre de finir.
Mon corps est une feuille fragile,
Que sous les draps, je cache.
Tu es froide pourtant tu es la seule qui me donne de la chaleur,
Mais tu ne réussis à rien maintenant contre ma douleur.
Avec le temps, j'ai appris à te haïr, si seulement tu avais un cœur,
Tu me laisserais-tu m'en aller, tu me laisserais m'en aller… ailleurs.
Car je vis, je respire de jour, de nuit.
À toi, il te plaît de me regarder endormi
Tandis que je rêve d’étendues de blé et de fleurs loin d'ici
Mais je ne peux pas vivre, sans toi.
Je n'arrive pas à vivre, lié à toi.
Mon corps est une feuille fragile,
Que sous les draps, je cache,
Et il me reste bien peu à dire.
Je voudrais être libre de finir.
Tu es l'unique certitude de mon souffle,
Tant que je survis, tu es ma seule confidente.
Je ne peux plus accepter leurs défauts,
Tant de mots inutiles, tant de stupides mots…
Je vis, de jour, de nuit. Je respire.
On entend le silence du monde.
Une douleur insondable sans raison m'étouffe
Mais je ne peux pas vivre, sans toi ;
Je n'arrive pas à vivre, lié à toi.
Mon corps est une feuille fragile,
Que sous les draps, je cache,
Et il me reste bien peu à dire.
Je voudrais être libre de finir.
Mon corps est une feuille fragile,
Que sous les draps, je cache.
inviata da Marco Valdo M.I. - 6/11/2015 - 21:06
Ecco come stiamo arrivando al masochismo nello stato puro.
Certamente centra un sacco con la CCG.
Suola, lenzuola
Pa!
Certamente centra un sacco con la CCG.
Suola, lenzuola
Pa!
krzyś - 7/11/2015 - 00:00
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Parole e musica di Simone Cristicchi
Nell’album intitolato “Dall'altra parte del cancello”
Un brano che inserirei nel percorso “Pena di morte, omicidio del Potere”.
Nel caso di Welby – come in ogni caso di un essere umano che pretende di porre fine alla propria vita in modo, appunto, umano – il Potere condanna alla “pena di vita” ma si tratta della stessa cosa, la stessa violenza, lo stesso abuso d’autorità, la stessa negazione di libertà, la stessa indifferenza alla sofferenza…
Se poi uno si ferma a pensare che il Potere che si arroga il diritto “sacrosanto” di una tale sopraffazione è rappresentato da gente come – per esempio - Angelino Alfano, o il cardinale Camillo Ruini, o ancora quel Giulio Anselmi, all’epoca direttore de La Stampa, che consentì la pubblicazione di un’intervista, inventata di sana pianta, in cui una presunta figlia di Welby, mai esistita, asseriva che il padre non voleva affatto morire, beh, allora viene veramente da vomitare…