Lingua   

Mégapocalypse

Herbert Pagani
Lingua: Francese


Herbert Pagani

Lista delle versioni e commenti


Ti può interessare anche...

Un capretto [Dona, dona]
(Herbert Pagani)
Il confino
(Herbert Pagani)
Canta che ti passa la paura
(Herbert Pagani)


[1972]
Scritta da Herbert Pagani, E. Lombardi e B. Moraschi
Si tratta in realtà dei due brani, “Mégapocalypse” e “Le Printemps d'après la fin du monde”, costituenti il quarto e conclusivo capitolo di “Mégalopolis”, opera musicale che divenne poi uno spettacolo vero e proprio, ripreso anche nel 1999.

Mégalopolis

Un racconto distopico del suicidio dell’umanità (lo stesso in corso oggi, e senza nemmeno scomodare scenari di guerra nucleare) che però si conclude, a sorpresa, con il quadretto piuttosto idilliaco di un piccolo gruppo di sopravvissuti (di “eletti”, direi, visto che dicono di aver previsto tutto perchè sono “poeti” e i poeti hanno il dono della preveggenza..) che, obbedendo ad un misterioso richiamo comune, si sono ritrovati in un remoto monastero: sono gli eredi della Terra perduta e la ricostruiranno secondo Natura, con l’aiuto del Signore.
C’è l’Apocalisse, descritta nel Nuovo Testamento ma con precisi e frequenti riferimenti all’Antico, ma ci sono anche il popolo eletto, l’unico a riuscire a scampare alla guerra e allo sterminio totale, e sullo sfondo - Israele, di cui Pagani, ebreo libico, fu sempre strenuo sostenitore.
Tout a commencé
le mardi 6 Décembre
il neigeait ce soir-là
des flocons couleur cendre
sur la ville oxydée
que traquait le destin.

Notre siècle courrait
gigantesque bolide
sans contrôle et sans frein
vers le mur du suicide
le destin l'attendait
chronomètre à la main.

Il a suffit d'une coïncidence, une grève du rail, une grève des bus, la chaussée qui patine sur la neige trop dense et la ville se paye un premier infarctus.

Comme un fleuve d'acier
pris au piège des glaces
le trafic affolé
se banquise sur place
une heure qui passe
deux heures qui passent
trois heures qui passent
et personne n'avance d'un pas !

[Speakerine]
« Nous informons les voyageurs en partance pour Varsovie, Leningrad et Moscou que le vol 608 a un retard illimité. La compagnie Europair invite ses passagers à rejoindre les salles d'attente. »

[Directeur aéroport]
« Allo allo 713, ici fréquence hélicopolice, à tous les hélicoptères en vol, attention, donner priorité absolue à la recherche voiture gamma bleu, transportant personnel de relève de la tour de contrôle aérodrome ouest. Au dernier top, cette voiture serait pris dans un embouteillage de l'axe Nord-Sud. Fréquence hélicopolice répète, attention, priorité absolue à la recherche gamma bleu... »

[Intérieur Tour de contróle]
« - Allo Granier?
- Ouai.
- Vous avez repéré l'équipe de la tour de contrôle?
- Désolé on fait c'qu'on peut, vous voyez bien que c'est une pagaille invraisemblable.
- Démerdez vous Granier ça urge, si vous ne les trouvez pas, on va à la catastrophe. Mon équipe de jour tire sur le tas depuis 16h, 16h vous m'entendez. Ils sont au bout du rouleau.
- J'ai 15 hélico sur le coup, j'peux pas faire mieux, c'que j'vous propose c'est de tenter les radios, ça me paraît la seule chose utile en ce moment.
- Tout ce que vous voulez, tentez tout ce que vous voulez Granier mais trouvez les. Si ça craque ici, ça va craquer partout ! »


[Choeurs]
Un avion arrive
un avion repart
flambent les ogives
tournent les radars

Minuit
1 heure du matin
2 heures du matin
3 heures du matin...

[Intérieur Tour de contróle]
« - Vol 314 attendez votre tour 314, 4 min d'attentes, j'ai dit 4 min d'attente. Désolé vol 827 je n'ai pas de piste, tournez en attendant
- I repeat [...]
- Allez allez-y 314, non j'ai dit 314 pas 524, 524 remontez remontez, vous m'entendez remontez!!! »


Cadence d'enfer
à la tour de contrôle
les chiffres cavalent
les ailes se frôlent.
L'équipe résiste
mais juste à 5h
un gars de l'équipe
commet une erreur.

Un Bango 60
qui venait des Antilles
et un Super Motown
qui partait pour Bahia
se prennent les ailes
s'embrasent en plein ciel!

[Accident]

Carcasse triple de ferraille
percutent au cours de leur descente
un bras de la centrale 40
en super électro-pagaille.
L'Europe thermonucléaire
reçoit par tout ce choc sauvage
et à la vitesse de la lumière
la balle se propage

Et c'est France, Allemagne, Italie
Benelux, Angleterre,
c'est l'Europe entière
qui est plongée dans le noir
en un seul instant
en un seul instant.

De Copenhague à Paris
de Madrid à Berlin
de Stockholm à Milan
de Bruxelles à Londres
et de Rome à Dublin
c'est le début de la fin.

Monde civilisé
tu misais sur tes câbles
l'énergie t'a manqué
te voilà misérable.

Dix millions de passagers
se trouvent prisonniers du métro
rayon X au monde acier,
'arrêtent dans tous les hôpitaux.

Le rythme de la neige est régulier.
Le thermomètre lâche ses degrés.
Dix taudis jusqu'au gratte-ciel
silence des télés des radios
jusqu'au ventre des tunnels,
le gel fait éclater les tuyaux.

Et tous les chasse-neige sont bloqués.

Quand l'hiver te mord les doigts
on se chauffe avec c'qu'on peut
on brulerait n'importe quoi
pour faire du feu.

Le nylon adore les flammes
et les flammes adorent la nuit
nuit nouvelle et nouveau drame:
les incendies!

Et le lendemain
sous un ciel de Norvège
on a vu la cité
qui flambait sous la neige.

[Chapitre suivant]

A l'aube du 3ème jour
victimes 20.000 environs
les autres restent sans secours
sans vivres et sans informations.

Ces millions de naufragés
s'obstinent au bout du téléphone
le même disque monotone
répond à tous les abonnés:

« La liaison que vous demandez étant perturbée, nous vous prions de ne rappeler qu'en cas d'urgence.
La liaison que vous demandez étant perturbée, nous vous prions de ne rappeler qu'en cas d'urgence.
La liaison que vous demandez étant perturbée, nous vous prions de ne rappeler qu'en cas d'urgence... »


« - Alors c'est décidé ?
- Oui couvre bien les enfants, on y va.
- Mais il y a toute la ville à traverser, tu te rends compte?!?
- Mais on peut pas rester comme ça comme des imbéciles sans savoir ce qui leur est arrivé!
- Bon d'accord on y va. »


Seul ou en cortège
homme, femme, enfant
s'aventurent
dans la neige.

Seul ou en cortège
les humains perdurent
cherchent à rejoindre
leur tribus.

« - Maman, maman!
Maman!... »

- Dieu, dis nous quel crime fut commis
pour que ta grâce nous oublie
sans une chance de survie
sans abris, sans merci?!?
Monsieur, Madame on n'est que trois
et notre gosse meurt de froid!
Ouvrez la porte, ouvrez moi!
On cherche asile
pour rien qu'une heure
ayez du cœur!
Ouvrez, ouvrez la porte!
Ouvrez, ouvrez, ouvrez!!!
Les salauds, ils sont là mais ils veulent pas ouvrir!

- Tu peux crever la gueule ouverte!
On n'a plus rien à vous offrir!
Allez fous le camp ou j'tire! »


Et voilà les revolvers
qui se gavent de munitions
je te creuse une boutonnière
pour 2 tranches de jambon.

Et voilà les tours d'hier
qui se dressent en château fort
les vivants se font la guerre
on ne compte plus les morts...
La guerre a commencé
Oui, la guerre a commencé!

La ville est retombée dans un étrange Moyen-Age
et les supermarchés sont les vedettes du pillage
Les forces de police ont employés les grands moyens
La faim systématique multiplie les assassins
Les assassins ratissent les quartiers du sud au nord
Far West et moyen-âge court-circuitent dans la mort
Les morts qui s’amoncellent dans les places et dans les rues
appellent des gourmands dont on ne se souvenait plus
Les rats, oui par milliers, les rats remontent à la lumière
avec la rage en fond, avec la peste en bandoulière.

« - Mon fils, mon fils, il est mort
- Des milliers morts, des milliers de morts partout, l'Europe est déserte. C'est à cause des arabes!
- C'est la faute aux juifs!
- On va tous crever! »


Portes de la mort
Portes qui gardez l'entrée
des terres du Pardon
Portes de la mort
Ouvrez-vous qu'un fleuve vous inonde
Portes de la mort
un dernier effort
pour cette ultime cargaison
un dernier effort
tout le monde passe à l'autre monde

[De Profondis]

Mon petit enfant
Te rappelles-tu la longue fuite dans la nuit
Dans ce vieux camion plein de bagages?
Nous qui conduisions
et toi qui dormais emmitouflé dans l'édredon
qui te sert encore les nuits d'orage...

Nous avions tout prévu
l'accident, la tempête
pour prévoir l'inconnu
il faut être poètes
les poètes sont rares
et sur 30 milions
nous sommes 300
dans ce vieux monastère
rescapés du néant
héritiers de la Terre...
Terre, ma terre
tout reste à faire...

Venez tous mes frères, mes frères, mes frères, mes frères!

Regardez bien, Mégalopolis
squelette de béton
qui gît dans la vallée
où les voitures se roulent au fond des précipices
et l'air reconquière l'asphalte et le pavé
éclate le ciment
les arbres refleurissent
et les oiseaux ratissent un ciel enfin lavé.

Au printemps d'après la fin du monde
nous danserons dans la rosée
et célèbreront les premières chaleurs
en plongeant tout nus dans la gorge des fleurs.

Au printemps d'après la fin du monde
tous dans les vignes du Seigneur
à chanter en cœur, à compter les amants
et en attendant se saouler de couleurs

Terre, terre, fiancée du printemps
Terre, terre, terre
c'est tes enfants qui t'apprendront
la ronde folle des saisons
de la lune d'hiver au soleil des moissons.

Au printemps d'après la fin du monde
dans les arènes de l'orient
nous applaudirons les couchers de soleil
comme on applaudit les artistes plus grands.

Terre, terre, terre
c'est tes enfants qui t'apprendront
la ronde folle des saisons
des diamants de l'hiver jusqu'au feu des moissons.

[???]
Regardez mes frères, tourne la terre, comme la vie!
[???]
Il testo è stato (faticosamente) controllato all’ascolto ma non mi è riuscito di capire bene gli ultimi tre versi...

inviata da Bernart Bartleby - 19/10/2015 - 23:08



Lingua: Italiano

Il testo in italiano nella versione italiana dell'album
MEGAPOLIS / LA SAGRA DELLA PRIMAVERA

Te la dico così, come fosse una fiaba
Sull'immensa città da tre dì nevicava
Era il sette dicembre... sembra un secolo fa!

Nella corsa sfrenata
Verso l'anno duemila
C'era l'umanità
Che faceva la fila
Ma sull'ultimo ponte
Il destino frenò!

Son passati due scioperi concomitanti
Che hanno fatto fermare sia i treni che i bus
E la supermetropoli becca nei denti
Un colpo dal quale non si alzerà più!

Come un fiume d'acciaio
Nell'ora di punta
Milioni di auto
Che la neve cеmenta
Si bloccan un'ora
Si bloccan due ore
Si bloccan trе ore
Si blocca l'intera città!

(Clacksons / Aeroporto / Annunci polizia / Telefonata)
"Informiamo i passeggeri in partenza per Varsavia, Leningrado, Mosca che il volo 106 avrà un ritardo illimitato. La compagnia Europa invita i passeggeri a raggiungere le sale di attesa"

"Qui comando polizia dell'aria! Qui comando polizia dell'aria! A tutti gli elicotteri in volo attenzione: rintracciare ad ogni costo vettura Gamma blu che trasporta personale di rimpiazzo alla torre di controllo dell'aeroporto Megalopoli 3. Riteniamo che la vettura sia rimasta bloccata nell'ingorgo stradale tangenziale Nord-Est. Qui comando polizia dell'aria! Ripetiamo: dare precedenza assoluta..."

- Pronto? È lei comandante?
- Sì, sono io
- Avete recuperato la Gamma blu?
- Abbiamo due milioni di macchine bloccate sotto la neve. Facciamo il possibile
- Comandante, stiamo correndo alla catastrofe! Il personale della torre di controllo è sul lavoro da sedici ore! Sedici ore! Ha capito? Stanno cascando a pezzi! Ogni secondo rischiamo una collisione! Non ce la fanno più!
- Ma cosa vuole che faccia? Ho mandato sedici elicotteri!
- Faccia quello che vuole, ma me li trovi! Perché se succede un disastro qui saltiamo per aria tutti!

Ore 21 e 23

(Mentre un jet arriva
Mentre un altro va
Sempre più cattiva
Visibilità)

È mezzanotte
È l'una
Sono le due
Sono le tre

(Annunci e dialogo torre controllo-aerei)
Suspense infernale
Alla torre controllo
Galoppano i dati
A rotta di collo
La squadra resiste
Per 23 ore
Ma poi uno crolla
Commette un errore!

Un Bango Skyway che partiva per Londra
E un Supermotown in arrivo da Rio
Si scontrano in cielo
Alle sei zero tre!

Le carcasse dei due giganti
Appena entrati in collisione
Si sfracellano incandescenti
Sui fili dell'alta tensione
La centrale termonucleare
Che ha un carico che regge appena
Si spegne con un colpo al cuore
E il buio a catena!
Ed un cortocircuito gigante traversa all'istante
L'Europa intera
E l'Europa intera alle sei e sei crolla K.O.!
Londra, Parigi, Berlino
Bruxelles e Madrid
Roma, Vienna, Stoccolma e Milano
Piombano al buio profondo
Sembra la fine del mondo!
Civiltà, civiltà
Ti credevi potente
Senza elettricità
Tu sei meno di niente!

Sei milioni di viaggiatori
In trappola nei vari metrò
Nelle gabbie degli ascensori
Son scene di terrore a gogò

La neve cade bianca e regolare
E il gelo le caldaie fa scoppiare!
Nelle foreste di grattacieli
Le radio non trasmettono più
Nelle corsie degli ospedali
Il caldo non arriva più su

Ed il barometro continua ad andar giù!

Quando l'uomo batte i denti
Si riscalda come può
Spezza i mobili e ne fa
Dei gran falò
Ma la fiamma che tu accendi
Mangia sempre un po' più in là
Divorata dagli incendi
È la città

Si chiudeva così
Sotto un cielo di piombo
Il capitolo due della fine del mondo
Capitolo 3!

All'alba del terzo giorno
Le vittime son ventimila
Per gli altri che son milioni
Niente viveri né informazioni
E a questa folla disperata
Che tenta di telefonare
La stessa voce registrata
Risponde con parole avare:
"Avvertiamo gli utenti
Che le comunicazioni sono temporaneamente sospese
Avvertiamo gli utenti
Che le comunicazioni sono temporaneamente sospese
Avvertiamo gli utenti
Che le comunicazioni sono temporaneamente sospese
Avvertiamo gli utenti
Che le comunicazioni sono temporaneamente sospese
Avvertiamo gli utenti"

- Allora hai deciso?
- Sì, copri bene il bambino che andiamo
- Ma c'è tutta la città da attraversare, ti rendi conto?
- Ma non possiamo mica star qui con questo bambino che ha fame e io che non so niente di mia madre! Porca miseria!
- E vabbè, andiamo

(Dialoghi / Effetti / Esodo cittadini da Megalopolis)

Cielo di Siberia
Miseri cortei
Grida e pianti nella neve
Spinta dalla fame
Una folla va
Tenta di lasciare la città!

Dio, se ho peccato, pagherò
Se vuoi la vita, te la do
Però mio figlio, quello no, quello no, quello no!
Aprite, gente, per pietà
Un'ora sola basterà
Sennò mio figlio morirà
Ha troppo freddo
Vi pagherò questo favore
Abbiate un po' di cuore
Aprite! Aprite! Aprite!
Che vigliacchi! Chi hanno sentito
Ma non vogliono aprire!

- Ma va' a crepare un po' più in là
- E non ci serve il tuo denaro!
- Se non filate, sparo!

Ecco uscire le pistole
Dal silenzio delle tane
Ti riduco un colabrodo
Per due fette di salame!
I palazzi son fortezze
Feritoie le persiane
Ogni piazza un mattatoio
Ogni uomo un pescecane
Le legge è questa qua!
È una giungla la città!

I figli del duemila al medioevo son tornati
Negozi e supermarket sono i primi saccheggiati
L'esercito coi mitra tiene a bada i cittadini
È inutile, la fame fa fiorire gli assassini
E gli assassini impazzano ad Ovest ed a Est
Ed ecco il medioevo che si sposa col Far West
I morti al primo sole son montagne di carogne
Che invitano a banchetto gli abitanti delle fogne
E il popolo dei topi, con immensa cortesia
Ricambia con la peste, con la peste e così sia!

- Mio figlio è morto, è morto!
- Stanno morendo a milioni!
- È colpa di quegli sporchi negri!
- No degli arabi!
- E degli ebrei, ve lo dico io!
- Facciamoli fuori tutti!
- Sì!
- Gli ebrei, gli arabi!

Morte, per pietà
Posa la tua falce che la messe è tutta qua
Dall'antichità
Mai raccolto fu così fecondo
Morte, per pietà
Apri i tuoi cancelli al fiume d'anime che va
Verso l'aldilà
Tutto il mondo passa all'altro mondo!

Vieni, figlio mio
Ora tu lo sai perché papà ti portò via
In quel vecchio camion, una sera
Io guidavo e tu caldo nello scialle che tua madre mette su
Quando qui in montagna c'è bufera

Quella vita laggiù non poteva durare
Lo sapevo e perciò ti ho voluto salvare
La medesima fede ha portato quassù
Trecento di noi, pronti a ricominciare
In quest'arca di pietra che ha dei monti per mare
Terra, mia terra, quanto da fare
Venite, fratelli, fratelli, venite a guardare

Ecco, laggiù Megalopolis
Avanzo del duemila, un fossile d'acciaio
Il verde riconquista i ponti ed i selciati
Nel ventre delle auto fioriscono i rosai
Dal loro lungo esilio gli uccelli son tornati
E sfrecciano in un cielo più limpido che mai

"Sì! Siamo i cavalieri della tabula rasa! Si ricomincia tutto da capo! Guardate, guardate com'è bello il nostro piccolo pianeta! Ha bisogno di noi e finalmente le nostre braccia e le nostre mani serviranno a qualche cosa! Ma adesso basta coi discorsi! Andiamo a festeggiare questa prima primavera! Tutti giù nella valle!"

È la sagra della primavera
Giorno di festa è questo qua
Ogni giorno una rosa al suo uomo darà
E ogni uomo il bacio che alla sposa si dà

Ma è la sagra della primavera
Tutta la valle canterà
Col il sole in faccia
È la festa dei fiori
Con il pane e il vino
Che festino sarà!

Terra! Terra!
Cosa chiеdi di più?
Terra! Terra!
Con i torrenti ridеrai
Coi quattro venti ballerai
E un vestito a colori
La stagione ti dà!

Alla sagra della primavera
Quando il tramonto scenderà
Noi applaudiremo il calare del sole
Come un grande attore
Che l'inchino ci fa
Terra! Terra!
Con i torrenti riderai
Coi quattro venti ballerai
E un vestito a colori
La stagione ti dà!

E se c'è qualcuno che dalla terra guarda quaggiù
Ce l'abbiamo fatta, state tranquilli voi di lassù!
È rinato intero questo pianeta nel cielo blu!

15/11/2020 - 00:18




Pagina principale CCG

Segnalate eventuali errori nei testi o nei commenti a antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org