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Romain Rolland: Immortelle Musique

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Lingua: Francese


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[1904-12]
Parole di Romain Rolland (1866-1944), scrittore, premio Nobel per la letteratura nel 1915, umanista, pacifista, nonviolento, antifascista e filosovietico fino al 1939, al patto Molotov-Ribbentrop, quando, ormai vecchio e disilluso, si ritirò in solitudine a Vézelay, in Borgogna, occupandosi di Beethoven e delle memorie della propria vita trascorsa tra fede e socialismo.
Dall’incipit dell’ultima parte del romanzo intitolato “Jean-Christophe”, pubblicato in 10 volumi tra il 1904 ed il 1912.

La vie passe. Le corps et l’âme s’écoulent comme un flot. Les ans s’inscrivent sur la chair de l’arbre qui vieillit. Le monde entier des formes s’use et se renouvelle.
Toi seule ne passes pas, immortelle Musique. Tu es la mer intérieure. Tu es l’âme profonde.
Dans tes prunelles claires, la vie ne mire pas son visage morose. Au loin de toi s’enfuient, troupeau de nuées, les jours brûlants, glacés, fiévreux, que l’inquiétude chasse, que jamais rien ne fixe.
Toi seule ne passes pas. Tu es en dehors du monde. Tu es un monde, à toi seule. Tu as ton soleil, qui mène ta ronde des planètes, ta gravitation, tes nombres et tes lois. Tu as la paix des étoiles, qui tracent dans le champ des espaces nocturnes leur sillon lumineux – charrues d’argent que mène l’invisible bouvier.
Musique, amie sereine, ta lumière lunaire est douce aux yeux fatigués par le brutal éclat du soleil d’ici-bas. L’âme qui se détourne de l’abreuvoir commun, où les hommes pour boire remuent la vase avec leurs pieds, se presse sur ton sein et suce à tes mamelles le ruisseau de lait du rêve.
Musique, vierge mère, qui portes en ton corps immaculé toutes les passions, qui contiens dans le lac de tes yeux couleur de joncs, couleur de l’eau vert pâle qui coule des glaciers, tout le bien, tout le mal, – tu es par-delà le mal, tu es par-delà le bien; qui chez toi fait son nid vit en dehors des siècles; la suite de ses jours ne sera qu’un seul jour; et la mort qui tout mord s’y brisera les dents.
Musique qui berças mon âme endolorie, Musique qui me l’as rendue calme, ferme et joyeuse – mon amour et mon bien – je baise ta bouche pure, dans tes cheveux de miel je cache mon visage, j’appuie mes paupières qui brûlent sur la paume douce de tes mains. Nous nous taisons, nos yeux sont clos, et je vois la lumière ineffable de tes yeux, et je bois le sourire de ta bouche muette; et blotti sur ton coeur, j’écoute le battement de la vie éternelle.

inviata da Bernart Bartleby - 29/9/2015 - 23:42



Lingua: Spagnolo

La versione messa in musica da Atahualpa Yupanqui... Chi altri poteva farlo?
In “Testimonio I” (registrazione dal vivo in Germania nel 1984) e in “La guitarra (Grabaciones inéditas)” (registrazione dal vivo a Parigi nel 1988).
Testo trovato su Cancioneros.com

La guitarra (Grabaciones inéditas)
MÚSICA INMORTAL

La vida... La vida pasa
Los años se inscriben
En la carne del árbol que envejece

Solo tú no pasas
Música inmortal
Solo tú no pasas

Tú eres un mundo para ti sola
Tú eres el mar inmenso
En ti se rompe los dientes todo el tiempo

Solo tú no pasas
Música inmortal
Música que meciste mi alma dolorida

Acurrucado contra tu corazón
Oigo el latido de la vida eterna
Solo tú no pasas

inviata da Bernart Bartleby - 29/9/2015 - 23:43




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