Si potrebbe andare tutti quanti allo zoo comunale.
Vengo anch'io. No, tu no.
Per vedere come stanno le bestie feroci
e gridare aiuto, aiuto è scappato il leone,
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti quanti ora che è primavera.
Vengo anch'io. No, tu no.
Con la bella sottobraccio a parlare d'amore
e scoprire che va sempre a finire che piove
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe poi sperare tutti in un mondo migliore.
Vengo anch'io. No, tu no.
Dove ognuno, sì, e' già pronto a tagliarti una mano
un bel mondo sol con l'odio ma senza l'amore
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti quanti al tuo funerale.
Vengo anch'io. No, tu no.
Per vedere se la gente poi piange davvero
e capire che per tutti è una cosa normale
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti insieme nei mercenari
vengo anch'io? No tu no
giù nel Congo da Mobutu a farci arruolare
poi sparare contro i negri col mitragliatore
ogni testa danno un soldo per la civiltà.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti in Belgio nelle miniere
Vengo anch'io? No tu no
a provare che succede se scoppia il grisù
venir fuori bei cadaveri con gli ascensori
fatti su nella bandiera del tricolor
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Vengo anch'io. No, tu no.
Per vedere come stanno le bestie feroci
e gridare aiuto, aiuto è scappato il leone,
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti quanti ora che è primavera.
Vengo anch'io. No, tu no.
Con la bella sottobraccio a parlare d'amore
e scoprire che va sempre a finire che piove
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe poi sperare tutti in un mondo migliore.
Vengo anch'io. No, tu no.
Dove ognuno, sì, e' già pronto a tagliarti una mano
un bel mondo sol con l'odio ma senza l'amore
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti quanti al tuo funerale.
Vengo anch'io. No, tu no.
Per vedere se la gente poi piange davvero
e capire che per tutti è una cosa normale
e vedere di nascosto l'effetto che fa.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti insieme nei mercenari
vengo anch'io? No tu no
giù nel Congo da Mobutu a farci arruolare
poi sparare contro i negri col mitragliatore
ogni testa danno un soldo per la civiltà.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
Si potrebbe andare tutti in Belgio nelle miniere
Vengo anch'io? No tu no
a provare che succede se scoppia il grisù
venir fuori bei cadaveri con gli ascensori
fatti su nella bandiera del tricolor
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Vengo anch'io. No, tu no.
Ma perché? Perché no!
inviata da Marco Valdo M.I. - 30/7/2015 - 19:23
Lingua: Francese
Version française – JE VIENS MOI AUSSI. NON TOI NON ! – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – Vengo anch'io. No, tu no! – Enzo Jannacci – 1967
Auteurs : F. Fiorentini - D. Fo - E. Jannacci
Chanson italienne – Vengo anch'io. No, tu no! – Enzo Jannacci – 1967
Auteurs : F. Fiorentini - D. Fo - E. Jannacci
Regarde, Lucien l'âne mon ami, comment vont les choses dans ce monde étrange dans lequel il nous est arrivé de vivre parallèlement l'un à l'autre.
Sans doute, sans doute. Pour paraphraser en le détournant le titre de la chanson que tu as récemment traduite : Je viens moi aussi et toi de même. Mais au fait, dis-moi Marco Valdo M.I. mon ami, ce qu'elle vient faire ici cette chanson et aussi, un peu, pourquoi tu l'insères en italien, comme si nos amis des CCG n'en avaient pas connaissance. Elle leur aurait donc échappé ?
D'abord, commençons par le commencement. Et... Au commencement était Carlo Levi.
Quoi ? Que vient faire Carlo Levi dans cette affaire ? Tu ne vas quand même pas me dire que c'est Carlo Levi qui t'as fait connaître cette chanson… Si je me souviens bien, Carlo Levi est mort depuis longtemps…
En effet, Carlo Levi est mort il y a quarante ans et pourtant, c'est bien lui qui m'a suggéré cette chanson. D'où, mon « Au commencement était Carlo Levi... ». Mais venons-en au fait. Depuis quelques temps, je me suis remis à refaire une version en langue française de cet étonnant et très intrigant livre de Carlo Levi : Paura della Libertà – La Peur de la Liberté. Je te rappelle au passage que Carlo Levi est un des fondateurs et des penseurs du mouvement clandestin de résistance au fascisme, Giustizia e Libertà. C'était au début des années vingt du siècle dernier. Donc… Pour des raisons de traduction, d'éclaircissement du processus qui avait conduit Carlo Levi à écrire – pour lui-même – Paura della Libertà, j'ai relu une série d'interviews qu'il avait données dans les années soixante et septante à la radio et à des journaux. Et c'est dans une de ces transcriptions, que j'ai trouvé le passage suivant, où il est question de cette chanson de Jannacci. La journaliste de la RAI – Terzo Programma (14 juin 1969), Marina Como, lui demande :
« Può far mi il nome de qualche canzone che Le è capitato di ascoltare et che Le piace, oppure il nome di qualche cantante… » (Pouvez-vous me donner le nom d'une chanson qu'il vous est arrivé d'écouter et qui vous plaît, ou le nom d'un chanteur...)
Et Carlo Levi répond… Avant de donner sa réponse, j'indique qu'elle intéresse particulièrement les CCG en ce qu'elle dit à propos de la chanson en général. Donc, Carlo Levi :
« Ce ne sono un'infinità…
Ci sono poi altre canzoni fra le centomila che si ascoltano per le quale ho interesse proprio per la scoperta di un loro motivo psicologico attuale : per esempio certe canzoni di Jannacci… quella di Jannacci ad esempio che dice Vango anch'io… questo « vengo anch'io » l'ho trovato fantastico, bellissimo... » (Il y en a une infinité… Il y a ensuite d'autres chansons parmi les cent mille qu'on entend et pour lesquelles j'ai de l'intérêt précisément en raison de la découverte d'un motif psychologique actuel : par exemple certaine chanson de Jannacci… celle de Jannacci qui dit Vengo anch'io … ce « vengo anch'io », je l'ai trouvé fantastique, très beau... »). Arrivé là, je me suis précipité dans les CCG pour voir cette chanson… Elle n'y était pas. Je l'ai donc cherchée et maintenant, je l'ai insérée dans les CCG. D'abord, la version italienne et ensuite, comme tu le vois, ma version en français. Mais…
Tu ne vas quand même pas me dire qu'il y a encore des éléments inattendus : tu t'intéresses à une chanson, tu la trouves, tu l'insères, tu insères une version en français… Que peux-tu y ajouter ? Tout est dit, non ?
Non. Il y a plus qu'on ne l'imagine dans ce cheminement hasardeux, le voyage au pays de la chanson est sujet à d'étranges aléas. Il y a le texte et le texte. Et l'histoire de la chanson elle-même. Il y a que parmi les auteurs, il y a Dario Fo et j'avais déjà traduit le texte que j'avais trouvé et qui reprenait exactement ce qu'on peut entendre dans les enregistrements publics de Jannacci et dans les compilations que l'on trouve sur Internet. Cependant, je trouvais à ce texte, un goût d'un peu trop peu, lorsque j'ai découvert que la version diffusée et connue avait été censurée et les deux dernières strophes avaient été interdites d'édition. Et quelles strophes… C'étaient de vraies bombes politiques et imagine, elles touchaient à la Belgique d'une part, dans sa politique post-coloniale au Congo et à la dictature de Mobutu et d'autre part, à la catastrophe minière du Bois du Cazier, mettant également directement en cause le résultat de la politique d'émigration italienne : Uomini contro carbone. J'ai donc rajouté ces deux strophes. Je te laisse découvrir.
Laissons découvrir… Car de fait, avec ces deux strophes, c'est réellement une autre chanson, très explicitement chanson contre la guerre, cette fois.
Alors, écoutons-la et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde dérisoire, arrogant, avide, aveugle, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Sans doute, sans doute. Pour paraphraser en le détournant le titre de la chanson que tu as récemment traduite : Je viens moi aussi et toi de même. Mais au fait, dis-moi Marco Valdo M.I. mon ami, ce qu'elle vient faire ici cette chanson et aussi, un peu, pourquoi tu l'insères en italien, comme si nos amis des CCG n'en avaient pas connaissance. Elle leur aurait donc échappé ?
D'abord, commençons par le commencement. Et... Au commencement était Carlo Levi.
Quoi ? Que vient faire Carlo Levi dans cette affaire ? Tu ne vas quand même pas me dire que c'est Carlo Levi qui t'as fait connaître cette chanson… Si je me souviens bien, Carlo Levi est mort depuis longtemps…
En effet, Carlo Levi est mort il y a quarante ans et pourtant, c'est bien lui qui m'a suggéré cette chanson. D'où, mon « Au commencement était Carlo Levi... ». Mais venons-en au fait. Depuis quelques temps, je me suis remis à refaire une version en langue française de cet étonnant et très intrigant livre de Carlo Levi : Paura della Libertà – La Peur de la Liberté. Je te rappelle au passage que Carlo Levi est un des fondateurs et des penseurs du mouvement clandestin de résistance au fascisme, Giustizia e Libertà. C'était au début des années vingt du siècle dernier. Donc… Pour des raisons de traduction, d'éclaircissement du processus qui avait conduit Carlo Levi à écrire – pour lui-même – Paura della Libertà, j'ai relu une série d'interviews qu'il avait données dans les années soixante et septante à la radio et à des journaux. Et c'est dans une de ces transcriptions, que j'ai trouvé le passage suivant, où il est question de cette chanson de Jannacci. La journaliste de la RAI – Terzo Programma (14 juin 1969), Marina Como, lui demande :
« Può far mi il nome de qualche canzone che Le è capitato di ascoltare et che Le piace, oppure il nome di qualche cantante… » (Pouvez-vous me donner le nom d'une chanson qu'il vous est arrivé d'écouter et qui vous plaît, ou le nom d'un chanteur...)
Et Carlo Levi répond… Avant de donner sa réponse, j'indique qu'elle intéresse particulièrement les CCG en ce qu'elle dit à propos de la chanson en général. Donc, Carlo Levi :
« Ce ne sono un'infinità…
Ci sono poi altre canzoni fra le centomila che si ascoltano per le quale ho interesse proprio per la scoperta di un loro motivo psicologico attuale : per esempio certe canzoni di Jannacci… quella di Jannacci ad esempio che dice Vango anch'io… questo « vengo anch'io » l'ho trovato fantastico, bellissimo... » (Il y en a une infinité… Il y a ensuite d'autres chansons parmi les cent mille qu'on entend et pour lesquelles j'ai de l'intérêt précisément en raison de la découverte d'un motif psychologique actuel : par exemple certaine chanson de Jannacci… celle de Jannacci qui dit Vengo anch'io … ce « vengo anch'io », je l'ai trouvé fantastique, très beau... »). Arrivé là, je me suis précipité dans les CCG pour voir cette chanson… Elle n'y était pas. Je l'ai donc cherchée et maintenant, je l'ai insérée dans les CCG. D'abord, la version italienne et ensuite, comme tu le vois, ma version en français. Mais…
Tu ne vas quand même pas me dire qu'il y a encore des éléments inattendus : tu t'intéresses à une chanson, tu la trouves, tu l'insères, tu insères une version en français… Que peux-tu y ajouter ? Tout est dit, non ?
Non. Il y a plus qu'on ne l'imagine dans ce cheminement hasardeux, le voyage au pays de la chanson est sujet à d'étranges aléas. Il y a le texte et le texte. Et l'histoire de la chanson elle-même. Il y a que parmi les auteurs, il y a Dario Fo et j'avais déjà traduit le texte que j'avais trouvé et qui reprenait exactement ce qu'on peut entendre dans les enregistrements publics de Jannacci et dans les compilations que l'on trouve sur Internet. Cependant, je trouvais à ce texte, un goût d'un peu trop peu, lorsque j'ai découvert que la version diffusée et connue avait été censurée et les deux dernières strophes avaient été interdites d'édition. Et quelles strophes… C'étaient de vraies bombes politiques et imagine, elles touchaient à la Belgique d'une part, dans sa politique post-coloniale au Congo et à la dictature de Mobutu et d'autre part, à la catastrophe minière du Bois du Cazier, mettant également directement en cause le résultat de la politique d'émigration italienne : Uomini contro carbone. J'ai donc rajouté ces deux strophes. Je te laisse découvrir.
Laissons découvrir… Car de fait, avec ces deux strophes, c'est réellement une autre chanson, très explicitement chanson contre la guerre, cette fois.
Alors, écoutons-la et reprenons notre tâche et tissons le linceul de ce vieux monde dérisoire, arrogant, avide, aveugle, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
JE VIENS MOI AUSSI. NON TOI NON !
On pourrait tous aller au zoo communal.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Pour voir comment sont les bêtes féroces
Crier au secours, le lion s'est enfui, à l'aide
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait tous aller maintenant que c'est le printemps.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Avec sa belle bras dessus, bras dessous parler d'amour,
Découvrir qu'il finit toujours par pleuvoir
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait tous espérer un monde meilleur.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Où chacun, est prêt à te couper une main,
Un beau monde de haine et sans amour
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait tous aller à ton enterrement
Je viens moi aussi. Non toi non.
Pour voir si les gens pleurent vraiment,
Comprendre que pour tous, c'est là chose banale
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait aller tous ensemble dans les mercenaires
Je viens moi aussi ? Non toi non.
Là-bas au Congo de Mobutu se faire enrôler
Puis tirer dans les nègres à la mitrailleuse
Chaque tête rapporte à la civilisation.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait aller tous en Belgique dans les mines
Je viens moi aussi ? Non toi non.
Voir ce qui se passe quand éclate le grisou
Remonter de beaux cadavres avec les ascenseurs
Ensevelis sous le drapeau tricolore.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait tous aller au zoo communal.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Pour voir comment sont les bêtes féroces
Crier au secours, le lion s'est enfui, à l'aide
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait tous aller maintenant que c'est le printemps.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Avec sa belle bras dessus, bras dessous parler d'amour,
Découvrir qu'il finit toujours par pleuvoir
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait tous espérer un monde meilleur.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Où chacun, est prêt à te couper une main,
Un beau monde de haine et sans amour
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait tous aller à ton enterrement
Je viens moi aussi. Non toi non.
Pour voir si les gens pleurent vraiment,
Comprendre que pour tous, c'est là chose banale
Et voir en cachette l'effet que ça fait.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait aller tous ensemble dans les mercenaires
Je viens moi aussi ? Non toi non.
Là-bas au Congo de Mobutu se faire enrôler
Puis tirer dans les nègres à la mitrailleuse
Chaque tête rapporte à la civilisation.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
On pourrait aller tous en Belgique dans les mines
Je viens moi aussi ? Non toi non.
Voir ce qui se passe quand éclate le grisou
Remonter de beaux cadavres avec les ascenseurs
Ensevelis sous le drapeau tricolore.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Je viens moi aussi. Non toi non.
Mais pourquoi ? Parce que non !
inviata da Marco Valdo M.I. - 30/7/2015 - 19:26
Grazie Marco Valdo M.I., è stata una vera sorpresa!
Un abbraccio a te ed a Lucien Lane.
Ciao!
Un abbraccio a te ed a Lucien Lane.
Ciao!
Bernart Bartleby - 30/7/2015 - 21:21
Lingua: Italiano
FIRENZE - “Volevo mettere in musica le mie difficoltà, quelle per cui molto spesso vorrei andare in un determinato luogo ma, vista la mia disabilità, non posso farlo”. Così è nato il duetto Iacopo Melio-Lorenzo Baglioni. Il giovane disabile della campagna #vorreiprendereiltreno e il comico fiorentino hanno realizzato una simpatica videoclip con la canzone di Enzo Jannacci “Vengo anch’io, no tu no”, che lascia intendere le difficoltà che i disabili devono affrontare nella vita di tutti i giorni e la scarsa attenzione alle loro richieste. Il video sta spopolando sul web ed ha già raggiunto quota 600 mila visualizzazioni. Le parole sono riadattate per la situazione. “Si potrebbe andare tutti quanti al mare a Viareggio”, propone Baglioni, oppure a “vedere la Viola allo stadio”, ma in tutti questi casi ci sono barriere architettoniche insormontabili per la carrozzina di Iacopo Melio.
“Spero che questo video possa girare tra la gente comune, più che tra i politici, affinché si possa diffondere una sempre maggior sensibilità su questi temi”. ha detto Melio. Dopo la campagna #vorreiprendereiltreno, la politica regionale e nazionale si era impegnata a rendere accessibili molte stazioni. “Per ora – ha detto Melio – i risultati non sono molto concreti. In Toscana qualcosa si muove, ad esempio sono partiti i lavori per l’accessibilità alla stazione di Pontedera, ma siamo ancora lontani da quanto sperato”.
“Spero che questo video possa girare tra la gente comune, più che tra i politici, affinché si possa diffondere una sempre maggior sensibilità su questi temi”. ha detto Melio. Dopo la campagna #vorreiprendereiltreno, la politica regionale e nazionale si era impegnata a rendere accessibili molte stazioni. “Per ora – ha detto Melio – i risultati non sono molto concreti. In Toscana qualcosa si muove, ad esempio sono partiti i lavori per l’accessibilità alla stazione di Pontedera, ma siamo ancora lontani da quanto sperato”.
Si potrebbe andare tutti quanti al mare a Viareggio
Si può prendere il treno alle 9,00 e siam lì per le 10,00
ci si ferma in un bar a comprare la schiaccia coi ceci
ah già, che scemo, c'è qui Iacopino che non ce la fa
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! ma non si può!
Ma perché?
Perché c'è il treno è un casino con la carrozzina!
Ma poi che te ne frega a te di andare a Viareggio
si possono fare un sacco di cose più ganze. Tipo...
Si potrebbe andare tutti quanti a vedere la Viola
c'è il 14 ferma, mi pare, davanti allo stadio
per sentire il commento magari si porta una radio
ah già, che fava, c'è qui Iacopino che non ce la fa
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! ma non si può!
Ma perché?
Ma perché l'autobus non sempre c'ha le pedane, Iacopino!
E poi magari c'è un casino di gente
Ma che te ne frega a te di andare a vedere la Fiorentina!
Si potrebbe andare tutti quanti a casa di Marco
Non s'ha mica bisogno d'uscire per esser felici
E ci basta passare così una serata tra amici
Oddio che grullo, c'è qui Iacopino che non ce la fa
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! ma non si può!
Ma perché?
Ma perché Marco sta all'ultimo piano, Iacopino
non c'è l'ascensore, come si fa?
Ma poi ma che te ne frega di andare a casa di Marco!
Si possono fare un sacco di altre cose
Si potrebbe allora cantare qualcosa che piaccia alla gente
Poo Po Po Po Po Poooo Poo
e sperare la gente lo veda e si fermi a pensare
che magari poi così ne parlano al telegiornale
pa-pa-pa-parapa'
Per vedere se cambia qualcosa e l'effetto che fa
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
Si può prendere il treno alle 9,00 e siam lì per le 10,00
ci si ferma in un bar a comprare la schiaccia coi ceci
ah già, che scemo, c'è qui Iacopino che non ce la fa
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! ma non si può!
Ma perché?
Perché c'è il treno è un casino con la carrozzina!
Ma poi che te ne frega a te di andare a Viareggio
si possono fare un sacco di cose più ganze. Tipo...
Si potrebbe andare tutti quanti a vedere la Viola
c'è il 14 ferma, mi pare, davanti allo stadio
per sentire il commento magari si porta una radio
ah già, che fava, c'è qui Iacopino che non ce la fa
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! ma non si può!
Ma perché?
Ma perché l'autobus non sempre c'ha le pedane, Iacopino!
E poi magari c'è un casino di gente
Ma che te ne frega a te di andare a vedere la Fiorentina!
Si potrebbe andare tutti quanti a casa di Marco
Non s'ha mica bisogno d'uscire per esser felici
E ci basta passare così una serata tra amici
Oddio che grullo, c'è qui Iacopino che non ce la fa
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! eh non si può!
Vengo anch'io! ma non si può!
Ma perché?
Ma perché Marco sta all'ultimo piano, Iacopino
non c'è l'ascensore, come si fa?
Ma poi ma che te ne frega di andare a casa di Marco!
Si possono fare un sacco di altre cose
Si potrebbe allora cantare qualcosa che piaccia alla gente
Poo Po Po Po Po Poooo Poo
e sperare la gente lo veda e si fermi a pensare
che magari poi così ne parlano al telegiornale
pa-pa-pa-parapa'
Per vedere se cambia qualcosa e l'effetto che fa
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
#cantoanchio
inviata da dq82 - 2/10/2015 - 00:10
Vengo anch'io ilo film documentario su Jannacci presentato a Venezia verrà proiettato da domani 11 fino al 13 settembre.
vi metto un link all'articolo di Rollingstone ed il trailer:
vi metto un link all'articolo di Rollingstone ed il trailer:
Paolo Rizzi - 10/9/2023 - 15:18
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Enzo Jannacci
Fiorenzo Fiorentini - Dario Fo - Enzo Jannacci – 1967
Tra i più grandi successi di Jannacci, l'album contiene l'omonimo singolo Vengo anch'io. No, tu no (scritto insieme a Dario Fo e Fiorenzo Fiorentini) che raggiunse la vetta delle classifiche italiane di vendita. Dal singolo a causa della censura vennero omesse le ultime due strofe.
Le ultime due strofe, infatti, si riferivano allo stato di dittatura di Mobutu in Congo e alla tragedia passata alla storia come il disastro di Marcinelle, avvenuta l’8 agosto 1956 in una miniera di carbone, in Belgio, quando morirono duecentosessantadue persone, di cui centotrentasei italiani. (Massimo Cotto)