Η κοινωνία με κατακρίνει
μ’ έχει αδικήσει στ’ αληθινά
και το κορμί μου στιγμή δεν παύει
να τυραννιέται και να πονά.
Ένιωσα, ένιωσα ποια είναι η κοινωνία
ένιωσα του κόσμου την τόση αδικία.
Ό,τι αγαπούσα το έχω χάσει
χαρά στον κόσμο δεν έχω δει
η κοινωνία μου `χει στερήσει
ό, τι ποθούσα μες στη ζωή.
Ένιωσα, ένιωσα ποια είναι η κοινωνία
ένιωσα του κόσμου την τόση αδικία.
Από του κόσμου την αδικία
που κάθε τόσο με κυνηγά
μες στη ζωή μου την πικραμένη
θα τυραννιέμαι παντοτινά.
Ένιωσα, ένιωσα ποια είναι η κοινωνία
ένιωσα του κόσμου την τόση αδικία.
μ’ έχει αδικήσει στ’ αληθινά
και το κορμί μου στιγμή δεν παύει
να τυραννιέται και να πονά.
Ένιωσα, ένιωσα ποια είναι η κοινωνία
ένιωσα του κόσμου την τόση αδικία.
Ό,τι αγαπούσα το έχω χάσει
χαρά στον κόσμο δεν έχω δει
η κοινωνία μου `χει στερήσει
ό, τι ποθούσα μες στη ζωή.
Ένιωσα, ένιωσα ποια είναι η κοινωνία
ένιωσα του κόσμου την τόση αδικία.
Από του κόσμου την αδικία
που κάθε τόσο με κυνηγά
μες στη ζωή μου την πικραμένη
θα τυραννιέμαι παντοτινά.
Ένιωσα, ένιωσα ποια είναι η κοινωνία
ένιωσα του κόσμου την τόση αδικία.
inviata da Bernart Bartleby - 9/7/2015 - 09:38
Lingua: Italiano
Traduzione italiana di Riccardo Venturi
9 luglio 2015
Due parole del traduttore. Lo spirito di Gian Piero Testa mi impone ad attenermi sempre fedelmente ai testi, cosa cui ubbidisco volentieri temendo assai gli strali celesti. Insomma, me ne sono capitate di tutte, ma pigliarmi pure un fulmine addosso lo eviterei (a ripensarci, però, l'ho già preso, il 23 settembre 2003; e mi liquefece pure il modem e il PC). Così, rispetto ad esempio alla traduzione inglese sono state restituite alcune lezioni originali ("biasimare, riprovare, essere ostile" per κατακρίνει, "desideravo" per ποθούσα, tradotto con un "deserved" che a mio parere non c'entra assolutamente nulla).
9 luglio 2015
Due parole del traduttore. Lo spirito di Gian Piero Testa mi impone ad attenermi sempre fedelmente ai testi, cosa cui ubbidisco volentieri temendo assai gli strali celesti. Insomma, me ne sono capitate di tutte, ma pigliarmi pure un fulmine addosso lo eviterei (a ripensarci, però, l'ho già preso, il 23 settembre 2003; e mi liquefece pure il modem e il PC). Così, rispetto ad esempio alla traduzione inglese sono state restituite alcune lezioni originali ("biasimare, riprovare, essere ostile" per κατακρίνει, "desideravo" per ποθούσα, tradotto con un "deserved" che a mio parere non c'entra assolutamente nulla).
LA SOCIETA'
La società mi è ostile,
è stata davvero ingiusta con me
e il mio corpo non cessa un istante
di soffrire ed esser tormentato.
Ho provato, ho provato che cos'è la società,
ho provato quanta iniquità c'è nel mondo.
Ciò che amavo, l'ho perduto,
gioia al mondo non l'ho veduta
la società mi ha privato
di ciò che al mondo desideravo.
Ho provato, ho provato che cos'è la società,
ho provato quanta iniquità c'è nel mondo.
Dall'ingiustizia del mondo
che mi perseguita senza sosta
nella mia vita d'amarezze
sarò sempre tormentato.
Ho provato, ho provato che cos'è la società,
ho provato quanta iniquità c'è nel mondo.
La società mi è ostile,
è stata davvero ingiusta con me
e il mio corpo non cessa un istante
di soffrire ed esser tormentato.
Ho provato, ho provato che cos'è la società,
ho provato quanta iniquità c'è nel mondo.
Ciò che amavo, l'ho perduto,
gioia al mondo non l'ho veduta
la società mi ha privato
di ciò che al mondo desideravo.
Ho provato, ho provato che cos'è la società,
ho provato quanta iniquità c'è nel mondo.
Dall'ingiustizia del mondo
che mi perseguita senza sosta
nella mia vita d'amarezze
sarò sempre tormentato.
Ho provato, ho provato che cos'è la società,
ho provato quanta iniquità c'è nel mondo.
Lingua: Inglese
Traduzione inglese di John Harrison da Musical Traditions No 3, estate 1984
DAMN SOCIETY
Society persecutes me,
It has wronged me, truly
And my body does not cease, for one moment
To suffer and be tormented.
I felt what society is
I felt the cruelty in the world.
What I have loved, I have lost
I've not seen any joy in the world.
Society has deprived me
Of whatever I deserved in life.
I felt what society is
I felt the cruelty in the world.
From the world's injustices
That pursue me constantly
In my embittered life
I will always be tormented.
I felt what society is
I felt the cruelty in the world.
Society persecutes me,
It has wronged me, truly
And my body does not cease, for one moment
To suffer and be tormented.
I felt what society is
I felt the cruelty in the world.
What I have loved, I have lost
I've not seen any joy in the world.
Society has deprived me
Of whatever I deserved in life.
I felt what society is
I felt the cruelty in the world.
From the world's injustices
That pursue me constantly
In my embittered life
I will always be tormented.
I felt what society is
I felt the cruelty in the world.
inviata da Bernart Bartleby - 9/7/2015 - 09:39
Lingua: Francese
Version française – LA SOCIÉTÉ – Marco Valdo M.I. – 2015
d'après la version italienne de Riccardo Venturi
d'une chanson grecque – Η κοινωνία (I koinonía) – Στέλιος Καζαντζίδης Stelios Kazantzidis – 1955
Voici donc , Lucien l'âne mon ami, une chanson grecque… qui pourrait être la chanson de bien des gens de par le monde. C'est une chanson de pauvres, de ceux-là contre qui les riches mènent une guerre terrible depuis tant de temps. Pour ne rien passer sous silence, il faut dire clairement qu'il s'agit de la Guerre de Cent Mille Ans, dont le but est d'assurer la domination des riches pour leur garantir l'exploitation et les profits et que les pauvres sont – et de loin – la majorité de l'espèce humaine. Comme tu le vois aussi, il s'agit d'une chanson grecque et cela a un sens et une raison. Commençons par la raison : tout simplement, les Grecs pauvres sont depuis des années et plus encore aujourd'hui mis sous pression et font l'objet d'un chantage permanent. Ils sont littéralement vampirisés, on les étrangle un peu plus à chaque moment. Il s'agit de les mettre à genoux et de leur faire admettre qu'il est normal que le loup égorge l'agneau. Pire, on exige qu'ils implorent le pardon de leurs bourreaux, qu'ils les accueillent comme des sauveurs et qu'en plus ils les remercient. C'est de la pure indécence…
J'ajouterai, dit Lucien Lane, c'est de la pure démence. Car de deux choses l'une : ou ces gens-là - les riches et leurs affidés - se rendent compte du tort que leur possessivité et leur boulimie, sans parler de leur arrogance, font aux autres ou bien ils ne s'en rendent pas compte. Dans le premier cas, c'est méprisable et criminel ; dans le deuxième cas, leur inconscience n'est pas plus excusable. On ne peut que souhaiter (le mot est faible, d'ailleurs) leur disparition. Dès lors, reprenons notre tâche et tissons, encore et toujours tels les canuts, le linceul de ce vieux monde amer, inique, hostile, injuste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
d'après la version italienne de Riccardo Venturi
d'une chanson grecque – Η κοινωνία (I koinonía) – Στέλιος Καζαντζίδης Stelios Kazantzidis – 1955
Voici donc , Lucien l'âne mon ami, une chanson grecque… qui pourrait être la chanson de bien des gens de par le monde. C'est une chanson de pauvres, de ceux-là contre qui les riches mènent une guerre terrible depuis tant de temps. Pour ne rien passer sous silence, il faut dire clairement qu'il s'agit de la Guerre de Cent Mille Ans, dont le but est d'assurer la domination des riches pour leur garantir l'exploitation et les profits et que les pauvres sont – et de loin – la majorité de l'espèce humaine. Comme tu le vois aussi, il s'agit d'une chanson grecque et cela a un sens et une raison. Commençons par la raison : tout simplement, les Grecs pauvres sont depuis des années et plus encore aujourd'hui mis sous pression et font l'objet d'un chantage permanent. Ils sont littéralement vampirisés, on les étrangle un peu plus à chaque moment. Il s'agit de les mettre à genoux et de leur faire admettre qu'il est normal que le loup égorge l'agneau. Pire, on exige qu'ils implorent le pardon de leurs bourreaux, qu'ils les accueillent comme des sauveurs et qu'en plus ils les remercient. C'est de la pure indécence…
J'ajouterai, dit Lucien Lane, c'est de la pure démence. Car de deux choses l'une : ou ces gens-là - les riches et leurs affidés - se rendent compte du tort que leur possessivité et leur boulimie, sans parler de leur arrogance, font aux autres ou bien ils ne s'en rendent pas compte. Dans le premier cas, c'est méprisable et criminel ; dans le deuxième cas, leur inconscience n'est pas plus excusable. On ne peut que souhaiter (le mot est faible, d'ailleurs) leur disparition. Dès lors, reprenons notre tâche et tissons, encore et toujours tels les canuts, le linceul de ce vieux monde amer, inique, hostile, injuste et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA SOCIÉTÉ
La société m'est hostile,
Avec moi, elle a été vraiment injuste
Et mon corps pas un instant n'a cessé
De souffrir et d'être tourmenté.
J'ai éprouvé, j'ai éprouvé ce qu'est la société,
J'ai éprouvé toute l'iniquité du monde.
Ce que j'aimais, on me l'a enlevé,
Je n'ai pas connu de joie dans ce monde.
La société m'a privé
De ce que je désirais dans ce monde.
J'ai éprouvé, j'ai éprouvé ce qu'est la société,
J'ai éprouvé toute l'iniquité du monde.
Par l'injustice du monde
Qui me persécute sans arrêter,
Dans ma vie d'amertume,
Je serai toujours tourmenté.
J'ai éprouvé, j'ai éprouvé ce qu'est la société,
J'ai éprouvé toute l'iniquité du monde.
La société m'est hostile,
Avec moi, elle a été vraiment injuste
Et mon corps pas un instant n'a cessé
De souffrir et d'être tourmenté.
J'ai éprouvé, j'ai éprouvé ce qu'est la société,
J'ai éprouvé toute l'iniquité du monde.
Ce que j'aimais, on me l'a enlevé,
Je n'ai pas connu de joie dans ce monde.
La société m'a privé
De ce que je désirais dans ce monde.
J'ai éprouvé, j'ai éprouvé ce qu'est la société,
J'ai éprouvé toute l'iniquité du monde.
Par l'injustice du monde
Qui me persécute sans arrêter,
Dans ma vie d'amertume,
Je serai toujours tourmenté.
J'ai éprouvé, j'ai éprouvé ce qu'est la société,
J'ai éprouvé toute l'iniquité du monde.
inviata da Marco Valdo M.I. - 9/7/2015 - 21:41
Lingua: Ebraico
Traduzione ebraica fornita da www.iliosradio.com su stixoi.info
Stelios Kazantzidis è ancora oggi un artista molto amato in Israele, dove ovviamente esiste una forte comunità di origine greca, e tra gli ebrei della Diaspora. Quasi tutte le sue canzoni sono state tradotte in ebraico e interpretate in tale lingua da molti artisti.
Stelios Kazantzidis è ancora oggi un artista molto amato in Israele, dove ovviamente esiste una forte comunità di origine greca, e tra gli ebrei della Diaspora. Quasi tutte le sue canzoni sono state tradotte in ebraico e interpretate in tale lingua da molti artisti.
החברה
החברה מגנה אותי
פגעה בי באמת
וגופי לרגע אינו מפסיק
להתייסר ולדאוב
חשתי מי זאת החברה
הבנתי את העוול של העולם
כל מה שאהבתי אבד לי
לא ראיתי שמחה מימיי
החברה מנעה ממני
כל מה חשקתי בחיים
חשתי מי זאת החברה
הבנתי את העוול של העולם
מהעוול של העולם
שרודף אותי תכופות
במהלך חיי המרירים
אתייסר לתמיד
חשתי מי זאת החברה
הבנתי את העוול של העולם
החברה מגנה אותי
פגעה בי באמת
וגופי לרגע אינו מפסיק
להתייסר ולדאוב
חשתי מי זאת החברה
הבנתי את העוול של העולם
כל מה שאהבתי אבד לי
לא ראיתי שמחה מימיי
החברה מנעה ממני
כל מה חשקתי בחיים
חשתי מי זאת החברה
הבנתי את העוול של העולם
מהעוול של העולם
שרודף אותי תכופות
במהלך חיי המרירים
אתייסר לתמיד
חשתי מי זאת החברה
הבנתי את העוול של העולם
inviata da Bernart Bartleby - 9/7/2015 - 09:49
Riccardo Venturi in carne ed ossa e lo spirito di Gian Piero Testa impongono innanzi tutto che la povera piazza dove si trova il Parlamento greco, nonché teatro di ogni cosa a Atene fino ai giorni nostri, venga chiamata almeno qui col suo nome: "Piazza Syndàgmatos" (Πλατεία Συντάγματος), che poi sarebbe un (anche da noi) comunissimo "Piazza della Costituzione". Qui in Italia siamo specialisti di piazze alla cazzo di cane: vedasi la bieca "Piazza Maidan", ignorando che in ucraino "Maidan" (parola turca!) significa "piazza". Siamo riusciti a creare la "Piazza Piazza" insomma.
Riccardo Venturi - Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ "Gian Piero Testa" - 9/7/2015 - 10:24
Spero di essere scivolato sul Sintagma e non su altro...
Maperò (si può dire?) già vedo che non ho messo l'accento sulla à di Dekemvriana...
Maperò (si può dire?) già vedo che non ho messo l'accento sulla à di Dekemvriana...
B.B. - 9/7/2015 - 10:51
Bellino che, poi, "sintagma" in italiano vuol dire tutt'altro (è l'unità minima sintattica in linguistica). D'altronde è un derivato di συν-τάσσω "mettere in ordine, riordinare", da cui deriva per l'appunto anche "sintassi" (σύνταξις vuol dire sì "sintassi" in greco, ma pure "riassetto"). Io, quando sento dire "Piazza Sintagma" mi vien voglia di fare anche Vicolo Fonema e Corso Morfema...ma non sarebbe più semplice dire "Piazza della Costituzione"? Nota. Σύνταγμα, però, vuol dire anche "Reggimento militare" in greco. Curioso vista la foto dei militari che sparano sulla folla durante i Dekemvrianà (cioè gli "avvenimenti di Dicembre"): un syntagma-reggimento che massacra gente inerme in piazza del Syntagma-costituzione.
Riccardo Venturi - Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ "Gian Piero Testa" - 9/7/2015 - 11:49
Nella foto in introduzione, quella che documenta la strage del 3 dicembre 1944 in piazza Syndàgmatos ad Atene, si nota sullo sfondo una gigantesca insegna, in stile para-sovietico, recante l'acronimo KKE, che sta per Κομμουνιστικό Κόμμα Ελλάδας, il Partito comunista di Grecia.
Il fatto si spiega perchè la Resistenza dell'EAM, di cui il KKE era il braccio politico, all'inizio partecipò al governo di Georgios Papandreou ma, quando questo cercò d'imporre il disarmo dei gruppi partigiani, i ministri comunisti diedero le dimissioni.
Il 3 dicembre del 1944 furono proprio KKE ed EAM a convocare una grande manifestazione di protesta ed il massacro, ordito da Churchill ed eseguito dalla polizia greca, fu il pretesto per scatenare la repressione che nel mese successivo causò alcune migliaia di morti e che fu soltanto l'assaggio della guerra civile che si scatenò poco dopo, durata dalla primavera del 46 fino all'autunno del 1949 al costo di altre decine di migliaia di morti.
Il fatto si spiega perchè la Resistenza dell'EAM, di cui il KKE era il braccio politico, all'inizio partecipò al governo di Georgios Papandreou ma, quando questo cercò d'imporre il disarmo dei gruppi partigiani, i ministri comunisti diedero le dimissioni.
Il 3 dicembre del 1944 furono proprio KKE ed EAM a convocare una grande manifestazione di protesta ed il massacro, ordito da Churchill ed eseguito dalla polizia greca, fu il pretesto per scatenare la repressione che nel mese successivo causò alcune migliaia di morti e che fu soltanto l'assaggio della guerra civile che si scatenò poco dopo, durata dalla primavera del 46 fino all'autunno del 1949 al costo di altre decine di migliaia di morti.
Bernart Bartleby - 9/7/2015 - 15:36
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[1955]
Στίχοι: Βασίλης Καραπατάκης
Μουσική: Χρήστος Κολοκοτρώνης
Parole: Vasílis Karapatákis
Musica: Chrístos Kolokotrónis
Incisa più volte da Stelios Kazantzidis e anche da Sotiria Bellou / Σωτηρία Μπέλλου, per esempio nella sua raccolta intitolata “Τα Ρεμπέτικα Της Σωτηρίας Μπέλλου 4”
Confortato dalla presenza di Riccardo Venturi (in carne ed ossa) e di Gian Piero Testa (in spirito) - insomma, l’intero “Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ” oggi intitolato proprio a GPT - mi azzardo a contribuire questo bel brano che, mi pare, racchiuda in sé una delle componenti fondamentali della musica rebetika, e di quella offerta da Kazantzidis e dalla Bellou in particolare, ossia la protesta, la voce del popolo stanco di soprusi, di ingiustizie, la voce degli sfruttati e dei traditi dai potenti di sempre.
E devo qui ricordare che Stelios Kazantzidis rimase orfano a 13 anni, quando nel 1944 i fascisti greci che sostenevano l’occupazione nazista gli uccisero il padre, torturato fino alla morte. Quanto a Sotiria Bellou, lei era già una cantante famosa quando nel 1944 fu arrestata, torturata e imprigionata dai nazisti con l’accusa di essere membro della Resistenza. E non si tirò indietro nemmeno dopo la Liberazione, partecipando nelle fila partigiane alla Dekemvriana e alla guerra civile contro i nuovi occupanti inglesi ed il nuovo governo greco di re Giorgio II e Georgios Papandreou, appoggiati – indovinate un po’ da chi? – dai fascisti di prima, ora raccolti nell’Οργάνωσις Χ di Georgios Grivas.
Negli anni seguenti Sotiria Bellou – che era pure lesbica dichiarata, nonché forte giocatrice e bevitrice – fu più volte minacciata dai fascisti i quali, benchè sconfitti, erano rimasti in sella (in Grecia così come in Italia, Spagna e Germania e dappertutto) spacciandosi come ultimo baluardo contro il comunismo. Un giorno, mentre la Bellou provava con altri musicisti nel club "Tzimis o hontros", un gruppo di Chites (Χίτες, da Organizzazione X) irruppe nel locale e le intimarono di cantare un noto brano fascista. Al suo rifiuto i paramilitari la insultarono e picchiarono selvaggiamente, senza che nessuno dei suoi compagni e colleghi (tra cui lo stesso Stelios Kazantzidis) intervenisse in sua difesa…