Sans vouloir à tout prix vous pousser dans la tombe
Si le temps joue pour moi, je vous succéderai.
Vous êtes-vous déjà demandé dans quel monde
Je ferai mon entrée ?
Que vous importe à vous la forêt sans feuillage,
La rivière blanchie du ventre des poissons,
La fumée de la ville qui gagne le village,
Les dernières moissons.
Pour avoir regardé vos soleils atomiques,
Reçu les pluies empoisonnées par vos savants,
Des visages sans yeux, des êtres mécaniques
Ne sont plus que vivants.
L’océan va mourir, il vous sert de poubelle,
Au pays où poussait la fleur de cerisier,
Un enfant japonais doit mettre à la sirène
Son masque à respirer.
À vouloir trop tirer du corps de la nature,
On fabrique un bonheur toujours insatisfait.
Le Monde qui m’attend est une pourriture,
Il faut tout balayer !
Ainsi chantait l’enfant sans colère et sans haine
En taillant un sifflet dans un dernier roseau,
Cependant qu’un chasseur avançait dans la plaine,
Ainsi chantait l’oiseau.
Si le temps joue pour moi, je vous succéderai.
Vous êtes-vous déjà demandé dans quel monde
Je ferai mon entrée ?
Que vous importe à vous la forêt sans feuillage,
La rivière blanchie du ventre des poissons,
La fumée de la ville qui gagne le village,
Les dernières moissons.
Pour avoir regardé vos soleils atomiques,
Reçu les pluies empoisonnées par vos savants,
Des visages sans yeux, des êtres mécaniques
Ne sont plus que vivants.
L’océan va mourir, il vous sert de poubelle,
Au pays où poussait la fleur de cerisier,
Un enfant japonais doit mettre à la sirène
Son masque à respirer.
À vouloir trop tirer du corps de la nature,
On fabrique un bonheur toujours insatisfait.
Le Monde qui m’attend est une pourriture,
Il faut tout balayer !
Ainsi chantait l’enfant sans colère et sans haine
En taillant un sifflet dans un dernier roseau,
Cependant qu’un chasseur avançait dans la plaine,
Ainsi chantait l’oiseau.
inviata da Bernart Bartleby - 18/6/2015 - 16:38
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Parole e musica di Elté e Pierre Selos (1940-), cantautore originario di Tolosa, attivo solo fino al 1974.
Nell’ultimo album di Selos, intitolato “Un regard”, con Elté, ossia tal Laurent Terrisse, che all’epoca era un ragazzino di 13 anni (ignoro chi fosse e cosa ne sia stato dopo).