Das ist das Lied vom täglichen Brot
Die es schaffen - leiden Not
Die Kleider wirken - gehen bloß
Die Häuser bauen - wohnungslos.
Das ist das Lied vom alten Geschlecht
Dem Herren das Land - die Front dem Knecht
Die Kohlen graben - ohne Herd
Die Werte schaffen - ohne Wert.
Das ist das Lied der höllischen Pein
Dem Reichen Brot - dem Armen Stein
Dem Armen Nacht und bitt'res Muß
Dem Reichen Glanz und Überfluß.
Das ist das Lied, wenn der Aufruhr gellt
Wenn alte Schmach an uns zerschellt
Das ist das Lied, das nicht verzeiht
Proleten, seid zur Tat bereit!
Die es schaffen - leiden Not
Die Kleider wirken - gehen bloß
Die Häuser bauen - wohnungslos.
Das ist das Lied vom alten Geschlecht
Dem Herren das Land - die Front dem Knecht
Die Kohlen graben - ohne Herd
Die Werte schaffen - ohne Wert.
Das ist das Lied der höllischen Pein
Dem Reichen Brot - dem Armen Stein
Dem Armen Nacht und bitt'res Muß
Dem Reichen Glanz und Überfluß.
Das ist das Lied, wenn der Aufruhr gellt
Wenn alte Schmach an uns zerschellt
Das ist das Lied, das nicht verzeiht
Proleten, seid zur Tat bereit!
inviata da Bernart Bartleby - 26/2/2015 - 16:56
Lingua: Francese
Version française – LA CHANSON DU PAIN QUOTIDIEN – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson allemande – Das Lied vom täglichen Brot – Bruno Schönlank – 1920
Poème de Bruno Schönlank (1891-1965), tiré de « Erlösung », Berlin – 1920
Musique pour baryton e pianoforte d'Emil Petschnig (1877-1939), compositeur viennois.
Bruno Schönlank est un écrivain et poète allemand, socialiste d'idées.
En 1915, il fut arrêté et détenu pour avoir participé à une des manifestations contre la guerre.
Dans les années suivantes, il se rapprocha des milieux des spartakistes et participa, peut-être seulement marginalement, à la Révolution de novembre 1918.
En 1933, à la venue de Hitler, il se réfugia à Zurich, où il resta jusqu'à sa mort.
Chanson allemande – Das Lied vom täglichen Brot – Bruno Schönlank – 1920
Poème de Bruno Schönlank (1891-1965), tiré de « Erlösung », Berlin – 1920
Musique pour baryton e pianoforte d'Emil Petschnig (1877-1939), compositeur viennois.
Bruno Schönlank est un écrivain et poète allemand, socialiste d'idées.
En 1915, il fut arrêté et détenu pour avoir participé à une des manifestations contre la guerre.
Dans les années suivantes, il se rapprocha des milieux des spartakistes et participa, peut-être seulement marginalement, à la Révolution de novembre 1918.
En 1933, à la venue de Hitler, il se réfugia à Zurich, où il resta jusqu'à sa mort.
LA CHANSON DU PAIN QUOTIDIEN
C'est la chanson du pain quotidien
Ceux qui travaillent – dans le besoin
Ceux qui font les costumes – sans vêtements
Ceux qui construisent les maisons – sans logement -.
C'est la chanson des vieilles familles
Les seigneurs du pays – qui dominent leurs anciens serviteurs
Ceux qui extraient le charbon – sans poêle
Ceux qui créent les valeurs – sans valeur.
C'est la chanson de l'agonie infernale
Aux riches, le pain – aux pauvres, la pierre
Aux pauvres, la nuit et le devoir amer.
Aux riches, la magnificence et l'abondance.
C'est la chanson, quand l'émeute éclate
Quand la vieille ignominie nous chavire
C'est la chanson qui jamais ne pardonne
Prolétaire, sois prêt à agir !
C'est la chanson du pain quotidien
Ceux qui travaillent – dans le besoin
Ceux qui font les costumes – sans vêtements
Ceux qui construisent les maisons – sans logement -.
C'est la chanson des vieilles familles
Les seigneurs du pays – qui dominent leurs anciens serviteurs
Ceux qui extraient le charbon – sans poêle
Ceux qui créent les valeurs – sans valeur.
C'est la chanson de l'agonie infernale
Aux riches, le pain – aux pauvres, la pierre
Aux pauvres, la nuit et le devoir amer.
Aux riches, la magnificence et l'abondance.
C'est la chanson, quand l'émeute éclate
Quand la vieille ignominie nous chavire
C'est la chanson qui jamais ne pardonne
Prolétaire, sois prêt à agir !
inviata da Marco Valdo M.I. - 1/3/2015 - 21:42
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Versi di Bruno Schönlank (1891-1965).
Musica per baritono e pianoforte di Emil Petschnig (1877-1939), compositore viennese.
Bruno Schönlank è stato uno scrittore e poeta di idee socialiste.
Nel 1915 fu arrestato e detenuto per aver preso parte ad una maifestazione contro la guerra.
Negli anni successivi fu vicino agli ambienti spartachisti e partecipò, forse solo marginalmente, alla Rivoluzione del novembre 1918.
Nel 1933, all’avvento di Hitler, fuggì a Zurigo, dove rimase fino alla morte.