Das Land war groß genug für ein freies Leben,
Roter Mann;
Da kamen eines Tages viele Schiffe übers Meer,
Brachten den weißen Mann;
Er nahm sich dein Land, alles Gold, was er fand,
Er rodete den Wald;
Wenn das Feuerwasser einmal nicht seine Wirkung tat,
Raubte er mit Gewalt.
Dein Volk sprach mit den Göttern und verlangte Rache
Am weißen Trunkenbold;
Doch was waren schon Pfeil und Bogen gegen
Die Kugel aus einem Colt.
Der weiße Mann besiegte deine tapf'ren Krieger
In erbarmungslosem Kampf;
Und bald darauf fuhr er auf Schienen durch das Land
In einem schwarzen Roß aus Dampf.
Hey, hey, hey, Großstadt-Indianer
In deinem bunten Kaftan, wohin willst du geh'n?
Die Zeit dreht nicht zurück, Großstadt-Indianer,
Ein Joint bringt keine Freiheit, kannst du das verstehn?
Wo früher einmal deine Zelte standen
Stehen Türme aus Beton;
Wo früher einmal Lagerfeuer brannten,
Gibt es heute Gas und Strom.
Am Himmel fliegen große Eisenvögel
Donnernd um die Welt.
Die Fische im Fluß kann man längst nicht mehr jagen,
Sondern kaufen und bezahlen mit Geld.
Das letzte, was dir blieb, war der Straßenrand
Zwischen Silberschmuck und Pfeifen,
Die Leute kauften wie verrückt diese Sachen
Und konnten dich doch nicht begreifen;
Jeder wollte einen Hauch Romantik,
Ein Stück von der Attraktion.
Bald gab's das Zeug viel billiger im Kaufhaus, und für dich
Gab es nichts mehr zu tun.
Hey, hey, hey, Großstadt-Indianer
Die Berge sind aus Mauern, die Prärie ist nicht mehr grün;
Zu deinem Wigwam führt ein Fahrstuhl, Großstadt-Indianer,
Die Träume kosten Eintritt, der Wind riecht nach Benzin.
Hey, hey, hey, Großstadt-Indianer
In deinem bunten Kaftan, wohin willst du geh'n?
Die Zeit dreht nicht zurück, Großstadt-Indianer,
Ein Joint bringt keine Freiheit, kannst du das verstehn?
Roter Mann;
Da kamen eines Tages viele Schiffe übers Meer,
Brachten den weißen Mann;
Er nahm sich dein Land, alles Gold, was er fand,
Er rodete den Wald;
Wenn das Feuerwasser einmal nicht seine Wirkung tat,
Raubte er mit Gewalt.
Dein Volk sprach mit den Göttern und verlangte Rache
Am weißen Trunkenbold;
Doch was waren schon Pfeil und Bogen gegen
Die Kugel aus einem Colt.
Der weiße Mann besiegte deine tapf'ren Krieger
In erbarmungslosem Kampf;
Und bald darauf fuhr er auf Schienen durch das Land
In einem schwarzen Roß aus Dampf.
Hey, hey, hey, Großstadt-Indianer
In deinem bunten Kaftan, wohin willst du geh'n?
Die Zeit dreht nicht zurück, Großstadt-Indianer,
Ein Joint bringt keine Freiheit, kannst du das verstehn?
Wo früher einmal deine Zelte standen
Stehen Türme aus Beton;
Wo früher einmal Lagerfeuer brannten,
Gibt es heute Gas und Strom.
Am Himmel fliegen große Eisenvögel
Donnernd um die Welt.
Die Fische im Fluß kann man längst nicht mehr jagen,
Sondern kaufen und bezahlen mit Geld.
Das letzte, was dir blieb, war der Straßenrand
Zwischen Silberschmuck und Pfeifen,
Die Leute kauften wie verrückt diese Sachen
Und konnten dich doch nicht begreifen;
Jeder wollte einen Hauch Romantik,
Ein Stück von der Attraktion.
Bald gab's das Zeug viel billiger im Kaufhaus, und für dich
Gab es nichts mehr zu tun.
Hey, hey, hey, Großstadt-Indianer
Die Berge sind aus Mauern, die Prärie ist nicht mehr grün;
Zu deinem Wigwam führt ein Fahrstuhl, Großstadt-Indianer,
Die Träume kosten Eintritt, der Wind riecht nach Benzin.
Hey, hey, hey, Großstadt-Indianer
In deinem bunten Kaftan, wohin willst du geh'n?
Die Zeit dreht nicht zurück, Großstadt-Indianer,
Ein Joint bringt keine Freiheit, kannst du das verstehn?
inviata da Bernart Bartleby - 17/2/2015 - 10:08
Lingua: Francese
Version française – INDIEN DE VILLE – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson allemande – Großstadt-Indianer – Juliane Werding – 1972
Il existe dans les Chansons contre la Guerre, comme tu le sais, Lucien l'âne mon ami, rassemblent des milliers et des milliers de chansons et plus encore de traductions d'icelles dans des dizaines et des dizaines de langues et d'idiomes ; il s'agit bien entendu, car on peut les entendre à l'unique condition qu'elles aient été enregistrées, des chansons contre la guerre. La guerre versus la paix en donc est le thème général et il s'agit de la guerre considérée, non comme un des beaux-arts… Quoique on verrait bien se développer une esthétique de la guerre et de la paix, comme le regretté Thomas de Quincey le fit au milieu du dix-neuvième siècle pour l'assassinat, sous le titre original de Murder considered as one of the fine arts, en français : De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts et en italien : L'assassinio come una delle belle arti. Mais de la guerre sous toutes ses formes militaire, civile, économique, sociale, familiale, tribale… Il y a là tellement de chansons que pour un peu, on s'y perdrait. Mais, les grands ordonnateurs de la chose ont compris le danger et se sont empressés d'établir ce qu'ils ont appelé des « parcours » qui rassemblent les chansons, en quelque sorte, par thème. Et dans le cas de la chanson qui nous occupe, il y a un parcours sur le génocide des populations indiennes d'Amérique. Je pourrais m'arrêter ici, maisje voudrais souligner la parenté, la proximité de cette chanson-ci avec L'Indien de Gilbert Bécaud. Ce sont les Indiens contemporains, ceux qui restent après les massacres successifs que les hommes blancs (comme neige?) leur ont fait subir.
Je me souviens de l'indien de Yucatapa qui racontait la déchéance de la nation amérindienne…
Et c'est exactement ce que raconte celle-ci, mais ce n'est pas un indien qui parle. Disons que c'est un ami des Indiens. Et ton mot de déchéance est plus pertinent qu'il n'y paraît. Car la chanson raconte cette déchéance depuis la défaite au combat, la soumission par la ruse de l'alcool – l'eau de feu et par les armes à feu, la tentative de survie à la marge de la nouvelle société blanche – en clochards déguisés, et puis le plongeon dans la drogue… Et ce chemin est celui offert à bien des peuples des Inuits, noyés dans l'alcool, la télé et le porno, aux populations d'Afrique, d'Asie (on y ajoutera le tourisme sexuel et pédophile, sans compter les guerres, les massacres...) et on fait semblant de ne pas le voir, c'est le chemin de bien des zones déshéritées et délaissées de l'Europe. Ce sont les mêmes mirages, ce sont les mêmes ravages.
Oh, moi qui ai parcouru de mon petit pas d'âne le monde depuis tant de temps que je ne souviens même plus de mes premiers pas, moi donc, j'ai pu observer l'humanité et je ne peux que confirmer combien elle est une espèce redoutable et méprisable quand elle se livre au jeu délirant de la Guerre de Cent Mille Ans, tant qu'elle se livre au sport imbécile de la ruée vers l'or, les richesses, le pouvoir… Toutes choses semblables, absurdes et dégradantes. Encore une fois, j'admets que je suis un âne et que sans doute, je ne comprends pas les beautés de l'exploitation considérée comme un des beaux-arts. Enfin, prenons le temps d'écouter la chanson et reprenons notre tâche, modeste et immense, qui je te le rappelle consiste tout simplement à tisser encore et toujours le linceul de c vieux monde vil, empoisonner, assassin, avide, arriviste et cacochyme.
Heureusement !
P.S. : Lucien l'âne mon ami, nous sommes des gens indignes… Car nous n'avons jamais remercié nos hôtes des Chansons contre la Guerre, qui nous ont accueillis, nous, mes traductions approximatives, nos canzones (qui pour d'aucuns n'en seraient pas) et nos propos délirants. Je le fais donc ici solennellement…
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson allemande – Großstadt-Indianer – Juliane Werding – 1972
Il existe dans les Chansons contre la Guerre, comme tu le sais, Lucien l'âne mon ami, rassemblent des milliers et des milliers de chansons et plus encore de traductions d'icelles dans des dizaines et des dizaines de langues et d'idiomes ; il s'agit bien entendu, car on peut les entendre à l'unique condition qu'elles aient été enregistrées, des chansons contre la guerre. La guerre versus la paix en donc est le thème général et il s'agit de la guerre considérée, non comme un des beaux-arts… Quoique on verrait bien se développer une esthétique de la guerre et de la paix, comme le regretté Thomas de Quincey le fit au milieu du dix-neuvième siècle pour l'assassinat, sous le titre original de Murder considered as one of the fine arts, en français : De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts et en italien : L'assassinio come una delle belle arti. Mais de la guerre sous toutes ses formes militaire, civile, économique, sociale, familiale, tribale… Il y a là tellement de chansons que pour un peu, on s'y perdrait. Mais, les grands ordonnateurs de la chose ont compris le danger et se sont empressés d'établir ce qu'ils ont appelé des « parcours » qui rassemblent les chansons, en quelque sorte, par thème. Et dans le cas de la chanson qui nous occupe, il y a un parcours sur le génocide des populations indiennes d'Amérique. Je pourrais m'arrêter ici, maisje voudrais souligner la parenté, la proximité de cette chanson-ci avec L'Indien de Gilbert Bécaud. Ce sont les Indiens contemporains, ceux qui restent après les massacres successifs que les hommes blancs (comme neige?) leur ont fait subir.
Je me souviens de l'indien de Yucatapa qui racontait la déchéance de la nation amérindienne…
Et c'est exactement ce que raconte celle-ci, mais ce n'est pas un indien qui parle. Disons que c'est un ami des Indiens. Et ton mot de déchéance est plus pertinent qu'il n'y paraît. Car la chanson raconte cette déchéance depuis la défaite au combat, la soumission par la ruse de l'alcool – l'eau de feu et par les armes à feu, la tentative de survie à la marge de la nouvelle société blanche – en clochards déguisés, et puis le plongeon dans la drogue… Et ce chemin est celui offert à bien des peuples des Inuits, noyés dans l'alcool, la télé et le porno, aux populations d'Afrique, d'Asie (on y ajoutera le tourisme sexuel et pédophile, sans compter les guerres, les massacres...) et on fait semblant de ne pas le voir, c'est le chemin de bien des zones déshéritées et délaissées de l'Europe. Ce sont les mêmes mirages, ce sont les mêmes ravages.
Oh, moi qui ai parcouru de mon petit pas d'âne le monde depuis tant de temps que je ne souviens même plus de mes premiers pas, moi donc, j'ai pu observer l'humanité et je ne peux que confirmer combien elle est une espèce redoutable et méprisable quand elle se livre au jeu délirant de la Guerre de Cent Mille Ans, tant qu'elle se livre au sport imbécile de la ruée vers l'or, les richesses, le pouvoir… Toutes choses semblables, absurdes et dégradantes. Encore une fois, j'admets que je suis un âne et que sans doute, je ne comprends pas les beautés de l'exploitation considérée comme un des beaux-arts. Enfin, prenons le temps d'écouter la chanson et reprenons notre tâche, modeste et immense, qui je te le rappelle consiste tout simplement à tisser encore et toujours le linceul de c vieux monde vil, empoisonner, assassin, avide, arriviste et cacochyme.
Heureusement !
P.S. : Lucien l'âne mon ami, nous sommes des gens indignes… Car nous n'avons jamais remercié nos hôtes des Chansons contre la Guerre, qui nous ont accueillis, nous, mes traductions approximatives, nos canzones (qui pour d'aucuns n'en seraient pas) et nos propos délirants. Je le fais donc ici solennellement…
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
INDIEN DE VILLE
Pour vivre libre, le pays était assez grand
Homme rouge, mon frère.
Un jour, de la mer, de nombreux navires arrivèrent,
Ils amenaient l'homme blanc ;
Il a pris ton pays, tout l'or qu'il a trouvé,
Il a défriché la forêt ;
Quand l'eau de feu ne faisait pas son effet,
Par la force, il a volé.
Ton peuple a parlé avec les dieux et exigé une vengeance
Contre le blanc alcoolique ;
Mais qu'étaient la flèche et l'arc contre
Le Colt et ses balles.
L'homme blanc mit en échec tes valeureux guerriers
Dans une lutte sans pitié ;
Puis, au travers du pays, il sema la terreur
Sur un cheval noir crachant la vapeur.
Hey, hey, hey, Indien de ville
Dans ton caftan de couleur vive, où veux-tu aller ?
Le temps ne revient pas sur ses pas, Indien de ville,
Peux-tu comprendre qu'un joint n'apporte aucune liberté ?
Là où se trouvaient tes tentes autrefois ,
Il y a des tours en béton aujourd'hui.
Là où brûlaient tes feux de camp autrefois,
Il y a le gaz et l'électricité aujourd'hui.
Dans le ciel, de grands oiseaux en fer volent,
Bourdonnant autour du monde.
Depuis longtemps, on ne peut plus pêcher les poissons dans le fleuve ;
On peut seulement acheter et payer en argent.
Ce qui t'est resté, c'était un bout de trottoir
Des bijoux d'argent et des flûtes sur un présentoir,
Les personnes achetaient ces choses en passant
Et ne pouvaient même pas te comprendre ;
Tous voulaient un parfum romantique,
Un morceau d'attraction authentique.
Dans le grand magasin, on les trouva et moins chères, ces choses
Et pour toi, il n'y a plus rien eu à faire .
Hey, hey, hey, Indien de ville
Les montagnes sont des murs, les prairies ne sont plus vertes ;
Un ascenseur conduit à ton wigwam, Indien de ville,
Les rêves se paient à l'entrée, le vent sent l'essence.
Hey, hey, hey, Indien de ville
Dans ton caftan de couleur vive, où veux-tu aller ?
Le temps ne revient pas sur ses pas, Indien de ville,
Peux-tu comprendre qu'un joint n'apporte aucune liberté ?
Pour vivre libre, le pays était assez grand
Homme rouge, mon frère.
Un jour, de la mer, de nombreux navires arrivèrent,
Ils amenaient l'homme blanc ;
Il a pris ton pays, tout l'or qu'il a trouvé,
Il a défriché la forêt ;
Quand l'eau de feu ne faisait pas son effet,
Par la force, il a volé.
Ton peuple a parlé avec les dieux et exigé une vengeance
Contre le blanc alcoolique ;
Mais qu'étaient la flèche et l'arc contre
Le Colt et ses balles.
L'homme blanc mit en échec tes valeureux guerriers
Dans une lutte sans pitié ;
Puis, au travers du pays, il sema la terreur
Sur un cheval noir crachant la vapeur.
Hey, hey, hey, Indien de ville
Dans ton caftan de couleur vive, où veux-tu aller ?
Le temps ne revient pas sur ses pas, Indien de ville,
Peux-tu comprendre qu'un joint n'apporte aucune liberté ?
Là où se trouvaient tes tentes autrefois ,
Il y a des tours en béton aujourd'hui.
Là où brûlaient tes feux de camp autrefois,
Il y a le gaz et l'électricité aujourd'hui.
Dans le ciel, de grands oiseaux en fer volent,
Bourdonnant autour du monde.
Depuis longtemps, on ne peut plus pêcher les poissons dans le fleuve ;
On peut seulement acheter et payer en argent.
Ce qui t'est resté, c'était un bout de trottoir
Des bijoux d'argent et des flûtes sur un présentoir,
Les personnes achetaient ces choses en passant
Et ne pouvaient même pas te comprendre ;
Tous voulaient un parfum romantique,
Un morceau d'attraction authentique.
Dans le grand magasin, on les trouva et moins chères, ces choses
Et pour toi, il n'y a plus rien eu à faire .
Hey, hey, hey, Indien de ville
Les montagnes sont des murs, les prairies ne sont plus vertes ;
Un ascenseur conduit à ton wigwam, Indien de ville,
Les rêves se paient à l'entrée, le vent sent l'essence.
Hey, hey, hey, Indien de ville
Dans ton caftan de couleur vive, où veux-tu aller ?
Le temps ne revient pas sur ses pas, Indien de ville,
Peux-tu comprendre qu'un joint n'apporte aucune liberté ?
inviata da Marco Valdo M.I. - 19/2/2015 - 22:06
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Parole di Wolfgang “Jack” Asam e Niebusch
Musica di Jack Asam
Nell’album d’esordio di Juliane Werding intitolato “In tiefer Trauer”