A-t-on pris à Saint-Périne,
Tous ces dictateurs impotents ?
Leur ton dolent, leur voix chagrine,
Déconcertent les combattants.
On les voit, quand la France expire,
Reboucler avec conviction
La muselière de l’Empire
A notre Révolution.
Le peuple sent qu’il est trahi,
C’est trop aboyer à la lune,
L’Hôtel de Ville est envahi,
L’Hôtel de Ville est envahi,
Paris, proclame ta commune !
L’accapareur, âpre vermine,
Fait le vide dans les marchés,
Et, souliers percés, la famine
Fait queue aux portes des bouchers.
Révoltez-vous, sombres familles,
Vous, meurt-de-faim, toujours déçus.
Éclatez comme des torpilles,
Puisqu’on veut vous marcher déçu.
Chez les chamarrés, rien ne bouge.
Va-nu-pieds, marchons de l’avant,
Nommons une commune rouge,
Rouge comme le soleil levant !
Quittant la tactique enclouée
De nos généraux de carton,
Nous irons faire une trouée,
Guidés par l’ombre de Danton !
Et, dès ce soir, ivresse folle,
Favre et Trochu sont conspués ;
Paris danse la Carmagnole
Autour des murs évacués ;
Et l’on verra la plèbe saine,
Traquant les francs-fileurs bourgeois
Brancher la race des Bazaine,
A tous les vieux chênes gaulois.
Tous ces dictateurs impotents ?
Leur ton dolent, leur voix chagrine,
Déconcertent les combattants.
On les voit, quand la France expire,
Reboucler avec conviction
La muselière de l’Empire
A notre Révolution.
Le peuple sent qu’il est trahi,
C’est trop aboyer à la lune,
L’Hôtel de Ville est envahi,
L’Hôtel de Ville est envahi,
Paris, proclame ta commune !
L’accapareur, âpre vermine,
Fait le vide dans les marchés,
Et, souliers percés, la famine
Fait queue aux portes des bouchers.
Révoltez-vous, sombres familles,
Vous, meurt-de-faim, toujours déçus.
Éclatez comme des torpilles,
Puisqu’on veut vous marcher déçu.
Chez les chamarrés, rien ne bouge.
Va-nu-pieds, marchons de l’avant,
Nommons une commune rouge,
Rouge comme le soleil levant !
Quittant la tactique enclouée
De nos généraux de carton,
Nous irons faire une trouée,
Guidés par l’ombre de Danton !
Et, dès ce soir, ivresse folle,
Favre et Trochu sont conspués ;
Paris danse la Carmagnole
Autour des murs évacués ;
Et l’on verra la plèbe saine,
Traquant les francs-fileurs bourgeois
Brancher la race des Bazaine,
A tous les vieux chênes gaulois.
inviata da Bernart Bartleby - 23/12/2014 - 14:42
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Parole e musica di Eugène Pottier
Il 31 ottobre del 1870 a Parigi si verificò un’insurrezione popolare contro il Governo di difesa nazionale, reo di non aver saputo organizzare la resistenza ed il vettovagliamento (condannando alla fame nera gli abitanti), di aver ceduto all’assedio tedesco e di non aver sostenuto la sortita di 3.000 francs-tireurs (civili in armi) poi intrappolati e massacrati dall’artiglieria prussiana.
Fu la prova generale della Comune.
A trattare la resa francese a Bismarck fu quel Thiers che poi diresse la repressione e l’annientamento dei comunardi…