Tu t'en iras les pieds devant,
Ainsi que tous ceux de ta race,
Grand homme qu'un souffle terrasse,
Comme le pauvre fou qui passe,
Et, sous la lune, va rêvant
De beauté, de gloire éternelles,
Du ciel cherché dans les prunelles,
Au rythme pur des villanelles,
Tu t'en iras les pieds devant !
Tu t'en iras les pieds devant,
Roi, guerrier, juge, aristocrate,
Et toi qui voulais, démocrate,
Bâtir la maison de Socrate,
Pleine d’amis dorénavant !
Tu posais la dernière pierre :
Un traître survient par derrière !
Jésus fut trahi par saint Pierre
Tu t'en iras les pieds devant !
Tu t'en iras les pieds devant,
Duchesse aux titres authentiques,
Catin qui cherches les pratiques,
Orpheline aux navrants cantiques,
Vous aurez même abri du vent,
Sous la neige, en la terre grise,
Même blason, même chemise,
Console-toi, fille soumise ;
Tu t'en iras les pieds devant.
Tu t'en iras les pieds devant,
O toi qui mens quand tu te signes,
Maîtresse qui liras ces lignes,
En buvant le vin de mes vignes
A la santé d'un autre amant !
Brune ou blonde, être dont la grâce
Sourit comme un masque grimace,
Voici la Camarde qui passe :
Tu t'en iras les pieds devant !
Tu t'en iras les pieds devant
Grave docteur qui me dissèques,
Prêtre qui chantes mes obsèques,
Bourgeois, prince des hypothèques,
Riche ou pauvre, ignorant, savant,
Camarade, au grand Phalanstère,
Nous aurons tous six pieds de terre :
Vers la Justice égalitaire
Tu t'en iras les pieds devant !
Ainsi que tous ceux de ta race,
Grand homme qu'un souffle terrasse,
Comme le pauvre fou qui passe,
Et, sous la lune, va rêvant
De beauté, de gloire éternelles,
Du ciel cherché dans les prunelles,
Au rythme pur des villanelles,
Tu t'en iras les pieds devant !
Tu t'en iras les pieds devant,
Roi, guerrier, juge, aristocrate,
Et toi qui voulais, démocrate,
Bâtir la maison de Socrate,
Pleine d’amis dorénavant !
Tu posais la dernière pierre :
Un traître survient par derrière !
Jésus fut trahi par saint Pierre
Tu t'en iras les pieds devant !
Tu t'en iras les pieds devant,
Duchesse aux titres authentiques,
Catin qui cherches les pratiques,
Orpheline aux navrants cantiques,
Vous aurez même abri du vent,
Sous la neige, en la terre grise,
Même blason, même chemise,
Console-toi, fille soumise ;
Tu t'en iras les pieds devant.
Tu t'en iras les pieds devant,
O toi qui mens quand tu te signes,
Maîtresse qui liras ces lignes,
En buvant le vin de mes vignes
A la santé d'un autre amant !
Brune ou blonde, être dont la grâce
Sourit comme un masque grimace,
Voici la Camarde qui passe :
Tu t'en iras les pieds devant !
Tu t'en iras les pieds devant
Grave docteur qui me dissèques,
Prêtre qui chantes mes obsèques,
Bourgeois, prince des hypothèques,
Riche ou pauvre, ignorant, savant,
Camarade, au grand Phalanstère,
Nous aurons tous six pieds de terre :
Vers la Justice égalitaire
Tu t'en iras les pieds devant !
inviata da Bernart Bartleby - 28/11/2014 - 11:53
O perfidi ma giusti Admins, pensate voi che "'A livella" dell'immortale Totò - interpretata in canzone da molti atisti, a cominciare da Giacomo Rondinella - possa trovare posto delle CCG?
Io penso di sì, ma mi ci metto solo se mi date l'okkei...
Saluzzi
Io penso di sì, ma mi ci metto solo se mi date l'okkei...
Saluzzi
B.B. - 28/11/2014 - 11:57
Per quel che mi riguarda, va più che bene. Però la fai ammodino, trovi la traduzione italiana, tante belle illustrazioni, i filmati e tutto. E vorrei che tu intestassi la poesia al nome completo e autentico di Totò, così si batte il record del nome più lungo del sito.
Pineroli & Nichelini, R.V.
Pineroli & Nichelini, R.V.
Riccardo Venturi - 28/11/2014 - 14:18
Vabbene, ho già trovato un sito dove "'A livella" è tradotta in 500 lingue e dialetti, compreso il tu amato "umbro-finnico" (hi, hi, hi!)
Ciau
Ciau
B.B. - 28/11/2014 - 14:56
×
Parole di Maurice Boukay (nome d’arte di Charles-Maurice Couyba, 1866-1931), nella raccolta intitolata “Chansons rouges”, pubblicata nel 1897, con le illustrazioni di Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) artista anarchico svizzero.
Musica di Marcel Legay (1851-1915), cantante di strada, chansonnier e compositore, soprannominato “le barde au bouc noir” o ancora il “chauve chevelu”. E’ considerato un precursore degli chansonniers di Montmartre.
Testo trovato su questo sito dedicato a Marcel Legay
Interpretata da Simone Bartel, nel suo disco intitolato “Chansons du Sang Passé - Sur les turpitudes et les usages des monarchies des empires et des république” (1970) e anche da Georges Brassens, nella raccolta “Inédits, archives 1953-1980”
Canzone de “‘A livella”, come direbbe Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio, che in arte fu Totò…