(Novembre 2014)
I turchi dalla collina osservano la battaglia.
Un gruppo di miliziani alza la bandiera nera.
Il presidente dichiara che la città è perduta,
Ma i resistenti strappano la bandiera.
I turchi dalla collina osservano la battaglia.
Le vittime della furia resistono ai taglia gole.
Fantasmi di altre città ritornano dal passato:
Sarajevo, Varsavia, Stalingrado.
Le stelle dalla collina osservano la battaglia.
Un gruppo di partigiani strappa la bandiera nera.
Il giorno dopo i nazisti vogliono rialzarla ancora.
I lampi degli alleati li fulminano dal cielo.
La stampa dalla collina fotografa la battaglia.
Il giornalista racconta con il coltello alla gola.
Di Dio che l’ha illuminato nel segno del califfato.
Tragedia della paura che fa cambiare natura.
Le figlie dalla collina osservano la battaglia.
Le madri dagli occhi verdi contro i mercanti di schiavi.
La furia dei miliziani, la foia della canaglia
Quando violenta gli inermi, durante i rastrellamenti.
E gli angeli dalla collina contemplano la battaglia.
I diavoli che possiedono le anime dei soldati.
Le immagini di terrore insieme alle litanie
Con cui bestemmiano i demoni il nome santo di Dio.
Le donne dalla collina osservano i mercenari,
La feccia dell’occidente, la vocazione al saccheggio
E tutto l’immaginario di tristi periferie,
Tra cinema dell’orrore e bassa pornografia.
E il vento dalla collina ti saluta e ti accompagna
Su di una strada diritta con il fucile a tracolla.
La ragazza di Kobanê si volta indietro un momento,
Mentre continua a marciare verso la linea del fronte.
I fuochi dalla collina ti accompagnano alla guerra
Contro i mercanti di schiavi e diavoli dell’inferno,
L’accidia dell’occidente e la canaglia nazista,
I vampiri nascosti nei governi.
La ragazza di Kobanê va sulla linea del fronte.
Ci guarda solo un momento mentre cammina da sola.
La libertà è una medaglia che si conquista sul campo.
Non è più solamente una parola.
Un gruppo di miliziani alza la bandiera nera.
Il presidente dichiara che la città è perduta,
Ma i resistenti strappano la bandiera.
I turchi dalla collina osservano la battaglia.
Le vittime della furia resistono ai taglia gole.
Fantasmi di altre città ritornano dal passato:
Sarajevo, Varsavia, Stalingrado.
Le stelle dalla collina osservano la battaglia.
Un gruppo di partigiani strappa la bandiera nera.
Il giorno dopo i nazisti vogliono rialzarla ancora.
I lampi degli alleati li fulminano dal cielo.
La stampa dalla collina fotografa la battaglia.
Il giornalista racconta con il coltello alla gola.
Di Dio che l’ha illuminato nel segno del califfato.
Tragedia della paura che fa cambiare natura.
Le figlie dalla collina osservano la battaglia.
Le madri dagli occhi verdi contro i mercanti di schiavi.
La furia dei miliziani, la foia della canaglia
Quando violenta gli inermi, durante i rastrellamenti.
E gli angeli dalla collina contemplano la battaglia.
I diavoli che possiedono le anime dei soldati.
Le immagini di terrore insieme alle litanie
Con cui bestemmiano i demoni il nome santo di Dio.
Le donne dalla collina osservano i mercenari,
La feccia dell’occidente, la vocazione al saccheggio
E tutto l’immaginario di tristi periferie,
Tra cinema dell’orrore e bassa pornografia.
E il vento dalla collina ti saluta e ti accompagna
Su di una strada diritta con il fucile a tracolla.
La ragazza di Kobanê si volta indietro un momento,
Mentre continua a marciare verso la linea del fronte.
I fuochi dalla collina ti accompagnano alla guerra
Contro i mercanti di schiavi e diavoli dell’inferno,
L’accidia dell’occidente e la canaglia nazista,
I vampiri nascosti nei governi.
La ragazza di Kobanê va sulla linea del fronte.
Ci guarda solo un momento mentre cammina da sola.
La libertà è una medaglia che si conquista sul campo.
Non è più solamente una parola.
inviata da Andrea - 23/11/2014 - 20:19
Lingua: Francese
Version française – LA FILLE DE KOBANÉ – Marco Valdo M.I. – 2015
Chanson italienne – La ragazza di Kobanê – David Riondino – Novembre 2014
Voici, Lucien l'âne mon ami, une chanson qu'on dira d'actualité… Elle se situe dans la ville de Kobané, qui se situe là-bas aux confins de la Turquie et de la Syrie, dans une région kurde. Une ville martyr, prise dans les tourbillons des délires de religieux assassins et de nationalistes ahuris. Une bande immense de crétins, bourrés de paroles prophétiques. Bref, tout droit sortis d'Absurdie. Là aussi, la sentence de Jeanson s'applique et on a entendu jusqu'ici les Kurdes crier : « Au secours ! Les cons nous cernent ! ». Des tueurs aussi sanglants et aussi stupides que les Croisés lors de la prise de Jérusalem en 1099. J'ai dit d'actualité, car après des mois de résistance, les Kurdes viennent de chasser ces imbéciles et commencent à dégager la ville, du moins ce qu'il en reste, car tout semble détruit, de l'encerclement. Ils desserrent l'étau et repoussent les agresseurs.
Laisse-moi te dire, Marco Valdo M.I. mon ami, le destin incroyable de cette petie ville. J'avais connu Kobané à ses débuts, il y a cent ans, quand elle n'était qu'une agglomération naissante que bâtissaient les réfugiés arméniens. C'était déjà une histoire terrible que celle de ces gens fuyant le génocide que leur faisaient subir les Turcs. C'était en 1915. Depuis, les Arméniens sont presque tous repartis vers d'autres cieux et c'est aux Kurdes d'assumer le destin effroyable de cette ville.
Effroyable destinée, c'est bien le mot. Kobané est libérée, mais que reste-t-il ? Tout est à refaire. Cependant, pour en revenir à la chanson, elle évoque une fille qui hante l'histoire du siège de Kobané et qui participe à la défense et à la reconquête, les armes à la main. Et il est bon que ce soit une femme, bon et symbolique ; car ce sont aussi des femmes qui composent l'armée populaire de résistance aux cinglés prophétiques et dès lors, ce sont des femmes et des jeunes filles qui leur ont infligé cette formidable défaite.
Oui, Marco Valdo M.I., mon ami, c'est sans doute le fait le plus important que raconte cette chanson. Les femmes kurdes n'ont cure des injonctions prophétiques et n'admettront jamais d'être traitées en esclaves par des hommes atteints de démence furieuse. Elles sont fortes et courageuses car elles ont à défendre leur propre vie, certes, mais surtout celle de leurs enfants, de leurs proches, de leurs amis, des gens avec lesquels elles bâtissent l'avenir au quotidien. Des gens avec qui elles construisent la vie. Elles ont porté la résistance (« Ora e sempre : resistenza!) comme le firent ici d'autres femmes en d'autres temps.
Et puis, ces femmes kurdes et leurs hommes sont confrontés à un État profondément raciste, une sorte de national-islamisme oriental proche dans sa manière d'être et d'agir du national-socialisme tel qu'on l'a connu ici, lors de sa montée triomphale et de son expansion catastrophique. Il y a là un embryon d'État – qu'ils ont appelé Califat, une bande de truands qui se prennent pour un État, une baudruche étatique qui gonfle, qui gonfle… Elle en était à sa montée triomphale… Rien ne l'arrêtait… Et voilà, patatras... Les femmes de Kobané viennent de le faire...
Et nous, nous, Marco Valdo M.I. mon ami, nous sommes ici. Il nous revient de dire les choses et de tisser ainsi le linceul de ce vieux monde mortifère, insensé, religieux, prophétique, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne – La ragazza di Kobanê – David Riondino – Novembre 2014
Voici, Lucien l'âne mon ami, une chanson qu'on dira d'actualité… Elle se situe dans la ville de Kobané, qui se situe là-bas aux confins de la Turquie et de la Syrie, dans une région kurde. Une ville martyr, prise dans les tourbillons des délires de religieux assassins et de nationalistes ahuris. Une bande immense de crétins, bourrés de paroles prophétiques. Bref, tout droit sortis d'Absurdie. Là aussi, la sentence de Jeanson s'applique et on a entendu jusqu'ici les Kurdes crier : « Au secours ! Les cons nous cernent ! ». Des tueurs aussi sanglants et aussi stupides que les Croisés lors de la prise de Jérusalem en 1099. J'ai dit d'actualité, car après des mois de résistance, les Kurdes viennent de chasser ces imbéciles et commencent à dégager la ville, du moins ce qu'il en reste, car tout semble détruit, de l'encerclement. Ils desserrent l'étau et repoussent les agresseurs.
Laisse-moi te dire, Marco Valdo M.I. mon ami, le destin incroyable de cette petie ville. J'avais connu Kobané à ses débuts, il y a cent ans, quand elle n'était qu'une agglomération naissante que bâtissaient les réfugiés arméniens. C'était déjà une histoire terrible que celle de ces gens fuyant le génocide que leur faisaient subir les Turcs. C'était en 1915. Depuis, les Arméniens sont presque tous repartis vers d'autres cieux et c'est aux Kurdes d'assumer le destin effroyable de cette ville.
Effroyable destinée, c'est bien le mot. Kobané est libérée, mais que reste-t-il ? Tout est à refaire. Cependant, pour en revenir à la chanson, elle évoque une fille qui hante l'histoire du siège de Kobané et qui participe à la défense et à la reconquête, les armes à la main. Et il est bon que ce soit une femme, bon et symbolique ; car ce sont aussi des femmes qui composent l'armée populaire de résistance aux cinglés prophétiques et dès lors, ce sont des femmes et des jeunes filles qui leur ont infligé cette formidable défaite.
Oui, Marco Valdo M.I., mon ami, c'est sans doute le fait le plus important que raconte cette chanson. Les femmes kurdes n'ont cure des injonctions prophétiques et n'admettront jamais d'être traitées en esclaves par des hommes atteints de démence furieuse. Elles sont fortes et courageuses car elles ont à défendre leur propre vie, certes, mais surtout celle de leurs enfants, de leurs proches, de leurs amis, des gens avec lesquels elles bâtissent l'avenir au quotidien. Des gens avec qui elles construisent la vie. Elles ont porté la résistance (« Ora e sempre : resistenza!) comme le firent ici d'autres femmes en d'autres temps.
Et puis, ces femmes kurdes et leurs hommes sont confrontés à un État profondément raciste, une sorte de national-islamisme oriental proche dans sa manière d'être et d'agir du national-socialisme tel qu'on l'a connu ici, lors de sa montée triomphale et de son expansion catastrophique. Il y a là un embryon d'État – qu'ils ont appelé Califat, une bande de truands qui se prennent pour un État, une baudruche étatique qui gonfle, qui gonfle… Elle en était à sa montée triomphale… Rien ne l'arrêtait… Et voilà, patatras... Les femmes de Kobané viennent de le faire...
Et nous, nous, Marco Valdo M.I. mon ami, nous sommes ici. Il nous revient de dire les choses et de tisser ainsi le linceul de ce vieux monde mortifère, insensé, religieux, prophétique, assassin et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LA FILLE DE KOBANÉ
De la colline, les Turcs observent la bataille.
Un groupe de miliciens lève le drapeau noir.
Le président déclare que la ville est perdue,
Mais les résistants arrachent l'étendard.
De la colline, les Turcs observent la bataille.
Les victimes de la furie résistent aux égorgeurs
Du passé surgissent des fantômes d'autres villes :
Sarajevo, Varsovie, Stalingrad.
De la colline, les étoiles observent la bataille.
Un groupe de partisans arrache le drapeau noir.
Le jour après, les nazis veulent la relever encore.
Les éclairs des alliés les foudroient du ciel.
De la colline, la presse photographie la bataille.
Le journaliste raconte le couteau sur la gorge
Que sous le signe du califat, Dieu l'éclaire
Tragédie de la peur d'une autre nature.
De la colline, les filles observent la bataille.
Les mères aux yeux verts contre les marchands d'esclaves.
La fureur des miliciens, l'excitation de la canaille
Quand ils violent les sans défense, pendant les ratissages.
De la colline, les anges observent la bataille.
Les diables possèdent les âmes des soldats.
Les images de terreur accompagnent les litanies
Où les démons jurent sur le saint nom de Dieu.
De la colline, les femmes observent les mercenaires,
La lie de l'Occident, la vocation au pillage
Et tout l'imaginaire de tristes banlieues,
Entre cinéma d'horreur et basse pornographie.
Et le vent de la colline te salue et t'accompagne
Sur une route droite avec le fusil en bandoulière.
La fille de Kobané un instant se retourne,
Et continue à marcher vers la ligne de front.
Les feux de la colline t'accompagnent à la guerre
Contre les marchands d'esclaves et de diables de l'enfer,
La canaille nazie et l'indifférence de l'Occident
Les vampires cachés dans les gouvernements.
La fille de Kobané va sur la ligne de front.
Elle nous regarde un instant et marche toute seule.
La liberté vient en faisant front.
Ce n'est plus seulement une parole.
De la colline, les Turcs observent la bataille.
Un groupe de miliciens lève le drapeau noir.
Le président déclare que la ville est perdue,
Mais les résistants arrachent l'étendard.
De la colline, les Turcs observent la bataille.
Les victimes de la furie résistent aux égorgeurs
Du passé surgissent des fantômes d'autres villes :
Sarajevo, Varsovie, Stalingrad.
De la colline, les étoiles observent la bataille.
Un groupe de partisans arrache le drapeau noir.
Le jour après, les nazis veulent la relever encore.
Les éclairs des alliés les foudroient du ciel.
De la colline, la presse photographie la bataille.
Le journaliste raconte le couteau sur la gorge
Que sous le signe du califat, Dieu l'éclaire
Tragédie de la peur d'une autre nature.
De la colline, les filles observent la bataille.
Les mères aux yeux verts contre les marchands d'esclaves.
La fureur des miliciens, l'excitation de la canaille
Quand ils violent les sans défense, pendant les ratissages.
De la colline, les anges observent la bataille.
Les diables possèdent les âmes des soldats.
Les images de terreur accompagnent les litanies
Où les démons jurent sur le saint nom de Dieu.
De la colline, les femmes observent les mercenaires,
La lie de l'Occident, la vocation au pillage
Et tout l'imaginaire de tristes banlieues,
Entre cinéma d'horreur et basse pornographie.
Et le vent de la colline te salue et t'accompagne
Sur une route droite avec le fusil en bandoulière.
La fille de Kobané un instant se retourne,
Et continue à marcher vers la ligne de front.
Les feux de la colline t'accompagnent à la guerre
Contre les marchands d'esclaves et de diables de l'enfer,
La canaille nazie et l'indifférence de l'Occident
Les vampires cachés dans les gouvernements.
La fille de Kobané va sur la ligne de front.
Elle nous regarde un instant et marche toute seule.
La liberté vient en faisant front.
Ce n'est plus seulement une parole.
inviata da Marco Valdo M.I. - 29/1/2015 - 21:30
Uno mi ha detto – A Kobanê si gioca
fanno alle Brigate internazionali
sotto la protezione della NATO
e comunque si scrive con l’accento
circonflesso – un marxista, un letterato...
31 gennaio, 2-3 febbraio 2015
fanno alle Brigate internazionali
sotto la protezione della NATO
e comunque si scrive con l’accento
circonflesso – un marxista, un letterato...
31 gennaio, 2-3 febbraio 2015
L.L. - 4/2/2015 - 18:08
Dichiarazione rilasciata dal Consiglio Costituente per il Sistema Federale nel Rojava/Siria Settentrionale
Al pubblico siriano, regionale e globale
In risposta all’appello fatto dal Coordinamento Generale delle Aree di Autogoverno Democratico (Al Jazira, Kobane e Afrin), tutti i componente delle forze politiche, partiti e attori sociali nei cantoni del Rojava e nelle aree liberate dalle forze terroristiche hanno tenuto un incontro che è risultato in una visione politica complessiva per una soluzione in Siria e in un accordo sul sistema di gestione per il Rojava/Siria settentrionale.
Questo può servire come un modello per il resto della Siria fornendo una soluzione per l’intera crisi siriana.
Noi, i rappresentanti di queste aree, ci siamo incontrarti il 16 e 17 marzo 2016. Ricordiamo con apprezzamento e rispetto i martiri del nostro popolo che con il loro sangue hanno scritto la più grande storica resistenza eroica e che hanno fatto coraggiosi sacrifici. I nostri martiri hanno portato il nostro popolo alla pietra miliare dove si trova oggi. Il suddetto incontro è risultato nelle seguenti decisioni.
1.Una futura Siria è per tutti i siriani e questo è quello che il sistema democratico federale sta ottenendo alla base di tutte le componenti sociali.
2.Lavorare alla costruzione di un sistema democratico federale per il Rojava/Siria settentrionale.
3.I co-presidenti sono stati eletti dal Consiglio e sono sostenuti da 31 componenti.
4.Il comitato organizzativo ha avuto il compito di preparare un contratto sociale e una visione politica e legale complessiva per questo sistema entro un periodo che non vada oltre i sei mesi.
5.L’istituzione di giustizia transitoria che rappresenta il sistema democratico federale per il Rojava/Siria settentrionale verrà istituita dal consiglio fondatore che viene considerato come amministrazione ad interim fino alle elezioni generali sotto la supervisione delle Nazioni Unite.
6.La libertà delle donne è essenziale nel sistema federale democratico. Le donne hanno il diritto a una partecipazione paritaria e alle responsabilità decisionali per quanto riguarda le tematiche femminili. Le donne saranno rappresentate alla pari in tutte le sfere della vita, compresi gli aspetti sociali e politici.
7.La popolazione e le comunità che vivono nel sistema federale nel Rojava/Siria settentrionale possono sviluppare le loro relazioni politiche, economiche, sociali, culturali e democratiche con chi ritengono adatto o condividere convinzioni con la popolazione e le comunità a livello regionale e internazionale, purché questa relazione non interferisca con gli obiettivi e gli interessi del sistema federale democratico.
8.Le regioni che le forze democratiche hanno liberato dalle organizzazioni terroristiche diventeranno parte del sistema federale democratico del Rojava/Siria settentrionale in modo adeguato.
9.L’obiettivo del sistema democratico federale nel Rojava/Siria settentrionale a livello regionale è di raggiungere un’unione democratica di tutta la popolazione nel Medio Oriente e progresso democratico in tutta la popolazione che vive nel Medio Oriente, in tutti i settori, a livello politico, economico, culturale e sociale. Se tagliamo i confini nazionali dello stato possiamo vivere in pace e sicurezza gli uni con gli altri.
10.La realizzazione di un sistema federale e democratico avrà luogo all’interno di una Siria sovrana.
A tutta la popolazione e a tutti i gruppi in Siria, Kurdistan e Rojava e a tutte le classi sociali.
Oggi viviamo in una fase storica e in circostanze critiche. Oggi la Siria si trova nella peggiore tragedia della sua storia. Milioni sono dislocati e centinaia di migliaia di persone sono state uccise, per non parlare dell’immenso danno alle infrastrutture che la Siria ha sofferto. Nonostante questo stiamo assistendo a un’esperienza avanzata nel Rojava che è protetta dal sangue dei martiri e dedicata ai successi di tutti.
Grandi conquiste sono state ottenute in questo periodo. Questa è una vera opportunità di costruire un sistema federale democratico. Siamo certi e fiduciosi che questo sarà un modello per una soluzione della crisi siriana.
In base alle decisioni che abbiamo assunto, facciamo appello prima di tutto alle donne che rappresentano una vita nuova e libera, così come ai giovani, alle comunità, alle lavoratrici e ai lavoratori e a tutti gli altri settori sociali. Li chiamiamo a unirsi a questo sistema federale e a organizzare e costruire sistemi democratici federali e chiediamo a tutte le forze progressiste e democratiche di sostenere i nostri sforzi.
Lunga vita alla determinazione del nostro popolo, alla sua coesistenza e la sua unità.
Fondatori e Fondatrici del Consiglio dell’Unione Federale Democratica del Rojava/Siria settentrionale.
17 marzo 2016
Al pubblico siriano, regionale e globale
In risposta all’appello fatto dal Coordinamento Generale delle Aree di Autogoverno Democratico (Al Jazira, Kobane e Afrin), tutti i componente delle forze politiche, partiti e attori sociali nei cantoni del Rojava e nelle aree liberate dalle forze terroristiche hanno tenuto un incontro che è risultato in una visione politica complessiva per una soluzione in Siria e in un accordo sul sistema di gestione per il Rojava/Siria settentrionale.
Questo può servire come un modello per il resto della Siria fornendo una soluzione per l’intera crisi siriana.
Noi, i rappresentanti di queste aree, ci siamo incontrarti il 16 e 17 marzo 2016. Ricordiamo con apprezzamento e rispetto i martiri del nostro popolo che con il loro sangue hanno scritto la più grande storica resistenza eroica e che hanno fatto coraggiosi sacrifici. I nostri martiri hanno portato il nostro popolo alla pietra miliare dove si trova oggi. Il suddetto incontro è risultato nelle seguenti decisioni.
1.Una futura Siria è per tutti i siriani e questo è quello che il sistema democratico federale sta ottenendo alla base di tutte le componenti sociali.
2.Lavorare alla costruzione di un sistema democratico federale per il Rojava/Siria settentrionale.
3.I co-presidenti sono stati eletti dal Consiglio e sono sostenuti da 31 componenti.
4.Il comitato organizzativo ha avuto il compito di preparare un contratto sociale e una visione politica e legale complessiva per questo sistema entro un periodo che non vada oltre i sei mesi.
5.L’istituzione di giustizia transitoria che rappresenta il sistema democratico federale per il Rojava/Siria settentrionale verrà istituita dal consiglio fondatore che viene considerato come amministrazione ad interim fino alle elezioni generali sotto la supervisione delle Nazioni Unite.
6.La libertà delle donne è essenziale nel sistema federale democratico. Le donne hanno il diritto a una partecipazione paritaria e alle responsabilità decisionali per quanto riguarda le tematiche femminili. Le donne saranno rappresentate alla pari in tutte le sfere della vita, compresi gli aspetti sociali e politici.
7.La popolazione e le comunità che vivono nel sistema federale nel Rojava/Siria settentrionale possono sviluppare le loro relazioni politiche, economiche, sociali, culturali e democratiche con chi ritengono adatto o condividere convinzioni con la popolazione e le comunità a livello regionale e internazionale, purché questa relazione non interferisca con gli obiettivi e gli interessi del sistema federale democratico.
8.Le regioni che le forze democratiche hanno liberato dalle organizzazioni terroristiche diventeranno parte del sistema federale democratico del Rojava/Siria settentrionale in modo adeguato.
9.L’obiettivo del sistema democratico federale nel Rojava/Siria settentrionale a livello regionale è di raggiungere un’unione democratica di tutta la popolazione nel Medio Oriente e progresso democratico in tutta la popolazione che vive nel Medio Oriente, in tutti i settori, a livello politico, economico, culturale e sociale. Se tagliamo i confini nazionali dello stato possiamo vivere in pace e sicurezza gli uni con gli altri.
10.La realizzazione di un sistema federale e democratico avrà luogo all’interno di una Siria sovrana.
A tutta la popolazione e a tutti i gruppi in Siria, Kurdistan e Rojava e a tutte le classi sociali.
Oggi viviamo in una fase storica e in circostanze critiche. Oggi la Siria si trova nella peggiore tragedia della sua storia. Milioni sono dislocati e centinaia di migliaia di persone sono state uccise, per non parlare dell’immenso danno alle infrastrutture che la Siria ha sofferto. Nonostante questo stiamo assistendo a un’esperienza avanzata nel Rojava che è protetta dal sangue dei martiri e dedicata ai successi di tutti.
Grandi conquiste sono state ottenute in questo periodo. Questa è una vera opportunità di costruire un sistema federale democratico. Siamo certi e fiduciosi che questo sarà un modello per una soluzione della crisi siriana.
In base alle decisioni che abbiamo assunto, facciamo appello prima di tutto alle donne che rappresentano una vita nuova e libera, così come ai giovani, alle comunità, alle lavoratrici e ai lavoratori e a tutti gli altri settori sociali. Li chiamiamo a unirsi a questo sistema federale e a organizzare e costruire sistemi democratici federali e chiediamo a tutte le forze progressiste e democratiche di sostenere i nostri sforzi.
Lunga vita alla determinazione del nostro popolo, alla sua coesistenza e la sua unità.
Fondatori e Fondatrici del Consiglio dell’Unione Federale Democratica del Rojava/Siria settentrionale.
17 marzo 2016
Gianni Sartori - 18/3/2016 - 20:58
“Toute la vie des sociétès dans lesquelles régnent les conditions modernes de production s'annonce comme une immense accumulation de spectacles.
Tout ce qui ètait directement vécu s'est èloignè dans une reprèsentation.
(Guy Debord)*
Tout ce qui ètait directement vécu s'est èloignè dans une reprèsentation.
(Guy Debord)*
LA SOCIETÀ DELLO SPETTACOLO MERCIFICA E BANALIZZA TUTTO (O ALMENO CI PROVA), MA CON LE DONNE CURDE NON SEMBRA TANTO FACILE...
(Gianni Sartori)
Chi avesse incautamente seguito la trasmissione “Alle falde del Kilimangiaro” (e qui verrebbe spontaneo un bel “paraponziponzipò...”, alla Vianello) del 6 marzo avrebbe potuto assistere ad una incredibile messa in scena, un'opera di mistificazione, un concentrato di banalità e luoghi comuni degni del peggior monoblocco mentale (definizione popolare del “pensiero unico”) mai concepito dalla Società dello Spettacolo.
Debordianamente, quella in cui “il vero è un momento del falso”.
La conduttrice Camilla Raznovich presentava il libro dell'economista Loretta Napoleoni sulle donne nell'Isis. Maldestramente però associava questo argomento a foto e immagini dell'attività' di difesa, di territori e popolazioni, da parte delle donne curde combattenti in Rojava proprio contro le milizie del Daesh.
Confondendo temi e contenuti (e anche, in un certo senso, vittime e carnefici) e disinformando in merito al reale svolgimento delle azioni perseguite da più di due anni dalle combattenti curde dell' Ypj (unita' di difesa delle donne) in Rojava.
Sia il montaggio fotografico che il contenuto dell'intervista evidenziano una totale impreparazione (escludiamo pure la malafede) nel trattare l'argomento. Confondere il terrorismo con la difesa delle popolazioni da parte delle donne curde Ypj (arrivando a dire: "la donna combattente rappresenta l'altra faccia della stessa medaglia del terrorismo" mentre contemporaneamente andavano in sovrimpressione le fotografie delle donne combattenti curde) costituisce un esempio di disinformazione assoluta e una mancanza di rispetto, oltre che per le donne curde, per gli utenti del servizio pubblico.
Parlare di “sciattezza intellettuale ed errata informazione” è stato, da parte di UIKI Onlus (Ufficio d’Informazione del Kurdistan in Italia), solamente un educato e moderato eufemismo. Si sarebbe potuto dire molto, ma molto, di peggio.
Come se non bastasse, si rasentava l'infamia evocando il “ratto delle sabine” (presentate come donne sedotte e non vittime di stupro) per parlare delle donne rapite, violentate, in molti casi ammazzate, dai fascisti di Daesh.
Un velo pietoso poi sulla congenita abitudine eurocentrica di trattare i popoli del resto del mondo come “arretrati” e parlare di emancipazione femminile e lotta per l'uguaglianza come prerogativa dell'Occidente, cancellando di colpo la democrazia paritaria e l'uguaglianza di genere in atto da oltre un decennio tra i curdi (sia in Rojava che nel sud-est della Turchia)
Daria Bignardi (direzione di RAI3) si è già scusata pubblicamente, a nome del programma, con i rappresentanti curdi e avrebbe richiesto una “relazione approfondita” sull'autogol televisivo, ma l'episodio rimane comunque un fatto gravissimo e va stigmatizzato.
Gianni Sartori
* “Tutta la vita delle società nelle quali predominano le condizioni moderne di produzione si presenta come un'immensa accumulazione di spettacoli. Tutto ciò che era direttamente vissuto si è allontanato in una rappresentazione”
(Guy Debord)
(Guy Debord)
Gianni Sartori - 19/3/2016 - 08:34
Asia, bellissima perché fiera combattente curda contro l’Isis
Asia Ramazan Antar era una combattente curda. Morta a vent’anni. Difendeva la sua terra e l’idea di uno spazio vitale fatto di “uguaglianza di genere, redistribuzione di ricchezze e risorse, democrazia diretta, ed era la prova vivente, come molte altre e molti altri impegnat* in quella battaglia, dell’indifferenza connivente che nazioni europee e occidentali dedicano a quello che succede realmente nella battaglia contro l’Isis“. Da un lato c’è la Turchia che getta bombe sui curdi e dall’altro un occidente che racconta balle a proposito di Islam e musulmani trascurando di dire che l’esercito curdo, ovvero quello che è in prima linea contro i fanatici dell’Isis, è a maggioranza musulmana e non rappresenta affatto lo stereotipo che vogliono attaccare sulla pelle di ciascun@ di loro. Volessero combattere l’Isis per davvero dovrebbero aiutare i curdi e smettere di essere conniventi con la Turchia. E invece.
Lei era tutto questo ma per la Repubblica e altre testate italiane è solo la “Angelina Jolie del Kurdistan“. Per capire di più su quello che accade da quelle parti posso suggerirvi una lettura semplice e appassionata a cura di Zerocalcare, con il suo Kobane Calling. Per una critica antisessista invece chiedo solo un altro minuto di pazienza. Chi trasforma in oggetto una persona che ha vissuto pienamente da soggetto autodeterminato, forte, meraviglioso, non solo compie un furto, la colonizza, si appropria della sua immagine come altri volevano appropriarsi del territorio che abitava, ma restituisce un immaginario sessista che riguarda tutte noi. Perché mai si sente il bisogno di attirare click puntando sul corpo oggettificato di una combattente? Perché non si spreca una sillaba per raccontare i suoi ideali, la passione, la forza, a prescindere dall’aspetto estetico? Semplice da dire: perché di una donna, nella mentalità comune, interessa sempre e solo il fatto che rappresenti un modello estetico preciso. Per tutte le altre combattenti, che non somigliano a una attrice famosa, o i combattenti, gli uomini, che non sono Brad Pitt, non si spende una sola parola. Silenzio assoluto.
... continua su Abbatto i muri
Asia Ramazan Antar era una combattente curda. Morta a vent’anni. Difendeva la sua terra e l’idea di uno spazio vitale fatto di “uguaglianza di genere, redistribuzione di ricchezze e risorse, democrazia diretta, ed era la prova vivente, come molte altre e molti altri impegnat* in quella battaglia, dell’indifferenza connivente che nazioni europee e occidentali dedicano a quello che succede realmente nella battaglia contro l’Isis“. Da un lato c’è la Turchia che getta bombe sui curdi e dall’altro un occidente che racconta balle a proposito di Islam e musulmani trascurando di dire che l’esercito curdo, ovvero quello che è in prima linea contro i fanatici dell’Isis, è a maggioranza musulmana e non rappresenta affatto lo stereotipo che vogliono attaccare sulla pelle di ciascun@ di loro. Volessero combattere l’Isis per davvero dovrebbero aiutare i curdi e smettere di essere conniventi con la Turchia. E invece.
Lei era tutto questo ma per la Repubblica e altre testate italiane è solo la “Angelina Jolie del Kurdistan“. Per capire di più su quello che accade da quelle parti posso suggerirvi una lettura semplice e appassionata a cura di Zerocalcare, con il suo Kobane Calling. Per una critica antisessista invece chiedo solo un altro minuto di pazienza. Chi trasforma in oggetto una persona che ha vissuto pienamente da soggetto autodeterminato, forte, meraviglioso, non solo compie un furto, la colonizza, si appropria della sua immagine come altri volevano appropriarsi del territorio che abitava, ma restituisce un immaginario sessista che riguarda tutte noi. Perché mai si sente il bisogno di attirare click puntando sul corpo oggettificato di una combattente? Perché non si spreca una sillaba per raccontare i suoi ideali, la passione, la forza, a prescindere dall’aspetto estetico? Semplice da dire: perché di una donna, nella mentalità comune, interessa sempre e solo il fatto che rappresenti un modello estetico preciso. Per tutte le altre combattenti, che non somigliano a una attrice famosa, o i combattenti, gli uomini, che non sono Brad Pitt, non si spende una sola parola. Silenzio assoluto.
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CCG Staff - 9/9/2016 - 21:08
È morta sul fronte di Raqqa contro i miliziani di Daesh Ayse Deniz Karacagil, la ragazza soprannominata Cappuccio Rosso.
Pubblicato da Zerocalcare:
È sempre antipatico puntare i riflettori su una persona specifica, in una guerra dove la gente muore ogni giorno e non se la incula nessuno. Però siccome siamo fatti che se incontriamo qualcuno poi per forza di cose ce lo ricordiamo e quel lutto sembra toccarci più da vicino, a morire sul fronte di Raqqa contro i miliziani di Daesh è stata Ayse Deniz Karacagil, la ragazza soprannominata Cappuccio Rosso. Turca, condannata a 100 anni di carcere dallo stato turco per le proteste legate a Gezi Park, aveva scelto di andare in montagna unirsi al movimento di liberazione curdo invece di trascorrere il resto della sua vita in galera o in fuga. Da lì poi è andata a combattere contro Daesh in Siria e questa settimana è caduta in combattimento.
Lo posto qua perché chi s'è letto Kobane Calling magari si ricorda la sua storia.
Pubblicato da Zerocalcare:
È sempre antipatico puntare i riflettori su una persona specifica, in una guerra dove la gente muore ogni giorno e non se la incula nessuno. Però siccome siamo fatti che se incontriamo qualcuno poi per forza di cose ce lo ricordiamo e quel lutto sembra toccarci più da vicino, a morire sul fronte di Raqqa contro i miliziani di Daesh è stata Ayse Deniz Karacagil, la ragazza soprannominata Cappuccio Rosso. Turca, condannata a 100 anni di carcere dallo stato turco per le proteste legate a Gezi Park, aveva scelto di andare in montagna unirsi al movimento di liberazione curdo invece di trascorrere il resto della sua vita in galera o in fuga. Da lì poi è andata a combattere contro Daesh in Siria e questa settimana è caduta in combattimento.
Lo posto qua perché chi s'è letto Kobane Calling magari si ricorda la sua storia.
Mentre noi stiamo qui tranquilli a spippolare sulle nostre tastiere, la città di Raqqa, quartier generale dell'ISIS in Siria, è stata liberata dalle forze curde. Nella foto la comandante Rojda Felat.
Kobanê Kalling!
Gianni Sartori
A dieci anni dalla Resistenza di Kobanê (novembre 2014) la città simbolo della resistenza all'Isis è ancora “sotto tiro”. Stavolta direttamente da parte di Ankara
Premessa. Su proposta di circa 130 scrittori, accademici e giornalisti (tra cui Noam Chomsky e Adolfo Pérez Esquivel) la Commissione Civica dell'Unione Europea in Turchia (EUTCC) e la Iniziativa della Campagna per la Pace, dichiaravano il 1 novembre 2014 “Giornata mondiale di Kobanê”.
Con un appello alla “mobilitazione globale per Kobanê e per l'Umanità”.
Si deve amaramente constatare che di quel primo entusiasmo per la resistenza curda di fronte a Daesh è rimasto ben poco.
Ma andiamo con ordine. Risalivano al 15 marzo 2011 le prime proteste antigovernative a Daraa nel sud della Siria. Man mano che si estendevano, si intensificava anche la repressione. Contemporaneamente varie formazioni jihadiste (Ahrar al-Sham, il Fronte al-Nusra...) e altri gruppi sostenuti da Ankara iniziarono ad attaccare le città del Rojava (il Kurdistan occidentale, entro i confini della Siria) approfittando della crisi.
La prima a essere colpita fu Serêkaniyê, ma l'assalto dovette arenarsi di fronte alla coraggiosa resistenza dei giovani curdi.
Mentre combattevano contro le milizie islamo-fasciste e filo-turche, gli abitanti del Rojava non rinunciavano a portare avanti l'autogoverno e l'autodifesa in base ai principi del Confederalismo democratico (decisioni prese collettivamente da comitati e assemblee di quartiere, co-presidenze...).
Con il 23 febbraio 2012 si avvia concretamente la formazione dell'Assemblea Popolare a Kobanê mentre si incrementa l'attività sia della Casa della Donne (Mala Jin) che della formazione di una istituzione in lingua curda. Il 19 luglio 2012 gli abitanti di Kobanê, affrancandosi da Damasco, dichiarano avviata la “Rivoluzione del 19 luglio”. Iniziative che presto contagiano anche Afrín e Cizre.
Due anni dopo, nel giugno 2014, in solo sei giorni l'Isis conquistava Mosul, una delle maggiori città dell'Iraq. Causando un milione di sfollati e distruggendo, en passant, la moschea del profeta Giona (XIII secolo), quella di al-Nuri e le antiche mura di Ninive. Oltre a un'immensa quantità di preziosi e rari manoscritti, statue e reperti di origine assira conservati nelle biblioteche e nei musei della città. Mosul sarà liberata soltanto tre anni dopo (combattendo dall'ottobre 2016 al luglio 2017) dall'azione convergente dell'esercito iracheno e dei peshmerga curdi, in gran parte provenienti dai ranghi di PDK (Partîya Dêmokrata Kurdistanê) e UPK (Yeketî Niştîmanî Kurdistan), coadiuvati dall'aviazione della Coalizione internazionale.
Sempre nel 2014, in agosto, l'Isis va all'assalto di Sinjar (in curdo Şingal o Şengal), una cittadina vicina al confine con la Siria dove dal 2014 è in corso una forma di autogoverno denominata Autonomia democratica di Shengal.
Qui verrà consumato uno dei peggiori genocidi dell'epoca recente a danno della minoranza dei curdi yazidi (o ezidi).
La popolazione viene letteralmente decimata. Mentre gli uomini e le persone anziane vengono trucidati a migliaia, donne e bambine saranno sequestrate e ridotte in schiavitù. Arruolati a forza nelle milizie jihadiste bambini e ragazzi.
Da sottolineare che nel corso della Storia questa minoranza perseguitata è stata sottoposta a ben 74 ferman. Ossia l'editto con cui si prescriveva il massacro (autentici pogrom) di tale popolazione accampando motivi religiosi o politici. L'ultimo in ordine di tempo è stato appunto quello operato dall'Isis nel 2014.
Mentre Raqqa nella Siria orientale assumeva (dal gennaio 2014 al 17 ottobre 2017) il poco encomiabile ruolo di quartier generale e capitale del Califfato (proclamato ufficialmente il 29 giugno 2014) e al mercato si vendevano a centinaia le donne e ragazze rapite, nel settembre 2014 veniva attaccata anche il villaggio di Serzûrî. Situato in una posizione strategica a una quarantina di chilometri da Kobanê, obiettivo finale (l'intero cantone , non solo la cittadina) delle milizie jihadiste riunite nello Stato Islamico dell'Iraq e del Levante (al-Dawla al-Islāmiyya fī l-ʿIrāq wa l-Shām, poi semplicemente al-Dawla al-Islāmiyya).
Dove, va detto, il termine Shām stava a indicare il Levante, ossia la “Grande Siria” che comprende l'intera area oggetto delle vaste aspirazioni jihadiste (in pratica gli attuali territori del sud della Turchia, la Siria, il Libano, la Giordania, Israele e la Palestina).
Pare quasi una leggenda, ma in realtà a fermare le prime incursioni dell'Isis fu la strenua resistenza di una dozzina (12, numero simbolico ?) di giovani combattenti apoisti (seguaci del pensiero di Ocalan).
La resistenza popolare, guidata da YPJ (Yekîneyên Parastina Jine, Unità di Protezione delle Donne) e YPG (Yekîneyên Parastina Gel, Unità di protezione Popolare) con il sostegno di peshmerga dal Bashur (Kurdistan entro i confini iracheni), di militanti del PKK (Partîya Karkerén Kurdîstan, Partito dei Lavoratori del Kurdistan) e di combattenti arabi alleati, si protrasse per 134 giorni, Nonostante la disparità dei mezzi a disposizione, per quanto supportata dai bombardamenti della coalizione a guida statunitense. Allargandosi via via in tutte le zone a prevalenza curda e diventando il vero punto di svolta per la sconfitta dell'Isis (diciamolo: la Stalingrado curda). Si calcola che negli ultimi mesi del 2014, l'Isis controllasse oltre 350 villaggi e città curde nei dintorni di Kobanê con la conseguente fuga di centinaia di migliaia di abitanti (presumibilmente da 300mila a mezzo milione).
Nel corso delle battaglie, soprattutto dal Bakur (il Kurdistan del Nord, posto entro i confini della Turchia) migliaia di giovani (sia curdi che turchi di sinistra) si mossero per raggiungere Kobanê. Da parte sua il governo turco (preoccupato più che per la sorte dei suoi ascari islamisti, per il possibile “contagio” delle regioni autonome curde) cercò di impedirlo, anche schierando i carri armati. Di fatto ponendosi a sostegno dell'Isis. Come quando in quel di Antep (ottobre 2014, esprimendo non rammarico, ma un malcelato compiacimento) Erdogan annunciava che “Kobanê è sul punto di cadere”.
Sollevando l'ira legittima della popolazione curda. Oltre 50 civili persero la vita in quelle che passarono alla Storia come le “Proteste del 6-8 ottobre”.
Giungendo infine al glorioso 26 gennaio 2015. Quando YPJ e YPG, dopo aver lasciato sul terreno migliaia dei loro combattenti, annunciarono di aver ottenuto la prima vera, sostanziale vittoria sull'Isis. Segnando l'inizio della fine per l'orda fascio-islamica.
Da Kobanê la riscossa curda proseguì poi a Manbij, Raqqa, Tabqa e Deir ez-Zor. Fino all'ultimo caposaldo jihadista di Baghouz (Baxoz).
Con un risvolto prevedibile (per quanto disgustoso). Nell'incapacità di poter digerire la vittoria curda, il governo turco presa la strada delle ritorsioni. Arrestando centinaia di persone che in qualche modo avevano espresso solidarietà alla resistenza (con l'accusa di aver preso parte alla “Cospirazione di Kobanê”). In molti denunciarono di essere stati sottoposti a maltrattamenti e torture. Inoltre la cittadina venne ripetutamente bombardata dall'esercito turco causando numerose vittime civili (donne e bambini compresi). Appunto una sporca ritorsione.
Fino al recente ulteriore incremento degli attacchi turchi. Il 23 ottobre del 2024 Ankara tornava a colpire per quattro giorni di seguito diverse aree con forte presenza di civili nel nord e nell'est della Siria. Distruggendo infrastrutture, ospedali, scuole, attività economiche. Causando numerose vittime.
Gianni Sartori
Gianni Sartori
A dieci anni dalla Resistenza di Kobanê (novembre 2014) la città simbolo della resistenza all'Isis è ancora “sotto tiro”. Stavolta direttamente da parte di Ankara
Premessa. Su proposta di circa 130 scrittori, accademici e giornalisti (tra cui Noam Chomsky e Adolfo Pérez Esquivel) la Commissione Civica dell'Unione Europea in Turchia (EUTCC) e la Iniziativa della Campagna per la Pace, dichiaravano il 1 novembre 2014 “Giornata mondiale di Kobanê”.
Con un appello alla “mobilitazione globale per Kobanê e per l'Umanità”.
Si deve amaramente constatare che di quel primo entusiasmo per la resistenza curda di fronte a Daesh è rimasto ben poco.
Ma andiamo con ordine. Risalivano al 15 marzo 2011 le prime proteste antigovernative a Daraa nel sud della Siria. Man mano che si estendevano, si intensificava anche la repressione. Contemporaneamente varie formazioni jihadiste (Ahrar al-Sham, il Fronte al-Nusra...) e altri gruppi sostenuti da Ankara iniziarono ad attaccare le città del Rojava (il Kurdistan occidentale, entro i confini della Siria) approfittando della crisi.
La prima a essere colpita fu Serêkaniyê, ma l'assalto dovette arenarsi di fronte alla coraggiosa resistenza dei giovani curdi.
Mentre combattevano contro le milizie islamo-fasciste e filo-turche, gli abitanti del Rojava non rinunciavano a portare avanti l'autogoverno e l'autodifesa in base ai principi del Confederalismo democratico (decisioni prese collettivamente da comitati e assemblee di quartiere, co-presidenze...).
Con il 23 febbraio 2012 si avvia concretamente la formazione dell'Assemblea Popolare a Kobanê mentre si incrementa l'attività sia della Casa della Donne (Mala Jin) che della formazione di una istituzione in lingua curda. Il 19 luglio 2012 gli abitanti di Kobanê, affrancandosi da Damasco, dichiarano avviata la “Rivoluzione del 19 luglio”. Iniziative che presto contagiano anche Afrín e Cizre.
Due anni dopo, nel giugno 2014, in solo sei giorni l'Isis conquistava Mosul, una delle maggiori città dell'Iraq. Causando un milione di sfollati e distruggendo, en passant, la moschea del profeta Giona (XIII secolo), quella di al-Nuri e le antiche mura di Ninive. Oltre a un'immensa quantità di preziosi e rari manoscritti, statue e reperti di origine assira conservati nelle biblioteche e nei musei della città. Mosul sarà liberata soltanto tre anni dopo (combattendo dall'ottobre 2016 al luglio 2017) dall'azione convergente dell'esercito iracheno e dei peshmerga curdi, in gran parte provenienti dai ranghi di PDK (Partîya Dêmokrata Kurdistanê) e UPK (Yeketî Niştîmanî Kurdistan), coadiuvati dall'aviazione della Coalizione internazionale.
Sempre nel 2014, in agosto, l'Isis va all'assalto di Sinjar (in curdo Şingal o Şengal), una cittadina vicina al confine con la Siria dove dal 2014 è in corso una forma di autogoverno denominata Autonomia democratica di Shengal.
Qui verrà consumato uno dei peggiori genocidi dell'epoca recente a danno della minoranza dei curdi yazidi (o ezidi).
La popolazione viene letteralmente decimata. Mentre gli uomini e le persone anziane vengono trucidati a migliaia, donne e bambine saranno sequestrate e ridotte in schiavitù. Arruolati a forza nelle milizie jihadiste bambini e ragazzi.
Da sottolineare che nel corso della Storia questa minoranza perseguitata è stata sottoposta a ben 74 ferman. Ossia l'editto con cui si prescriveva il massacro (autentici pogrom) di tale popolazione accampando motivi religiosi o politici. L'ultimo in ordine di tempo è stato appunto quello operato dall'Isis nel 2014.
Mentre Raqqa nella Siria orientale assumeva (dal gennaio 2014 al 17 ottobre 2017) il poco encomiabile ruolo di quartier generale e capitale del Califfato (proclamato ufficialmente il 29 giugno 2014) e al mercato si vendevano a centinaia le donne e ragazze rapite, nel settembre 2014 veniva attaccata anche il villaggio di Serzûrî. Situato in una posizione strategica a una quarantina di chilometri da Kobanê, obiettivo finale (l'intero cantone , non solo la cittadina) delle milizie jihadiste riunite nello Stato Islamico dell'Iraq e del Levante (al-Dawla al-Islāmiyya fī l-ʿIrāq wa l-Shām, poi semplicemente al-Dawla al-Islāmiyya).
Dove, va detto, il termine Shām stava a indicare il Levante, ossia la “Grande Siria” che comprende l'intera area oggetto delle vaste aspirazioni jihadiste (in pratica gli attuali territori del sud della Turchia, la Siria, il Libano, la Giordania, Israele e la Palestina).
Pare quasi una leggenda, ma in realtà a fermare le prime incursioni dell'Isis fu la strenua resistenza di una dozzina (12, numero simbolico ?) di giovani combattenti apoisti (seguaci del pensiero di Ocalan).
La resistenza popolare, guidata da YPJ (Yekîneyên Parastina Jine, Unità di Protezione delle Donne) e YPG (Yekîneyên Parastina Gel, Unità di protezione Popolare) con il sostegno di peshmerga dal Bashur (Kurdistan entro i confini iracheni), di militanti del PKK (Partîya Karkerén Kurdîstan, Partito dei Lavoratori del Kurdistan) e di combattenti arabi alleati, si protrasse per 134 giorni, Nonostante la disparità dei mezzi a disposizione, per quanto supportata dai bombardamenti della coalizione a guida statunitense. Allargandosi via via in tutte le zone a prevalenza curda e diventando il vero punto di svolta per la sconfitta dell'Isis (diciamolo: la Stalingrado curda). Si calcola che negli ultimi mesi del 2014, l'Isis controllasse oltre 350 villaggi e città curde nei dintorni di Kobanê con la conseguente fuga di centinaia di migliaia di abitanti (presumibilmente da 300mila a mezzo milione).
Nel corso delle battaglie, soprattutto dal Bakur (il Kurdistan del Nord, posto entro i confini della Turchia) migliaia di giovani (sia curdi che turchi di sinistra) si mossero per raggiungere Kobanê. Da parte sua il governo turco (preoccupato più che per la sorte dei suoi ascari islamisti, per il possibile “contagio” delle regioni autonome curde) cercò di impedirlo, anche schierando i carri armati. Di fatto ponendosi a sostegno dell'Isis. Come quando in quel di Antep (ottobre 2014, esprimendo non rammarico, ma un malcelato compiacimento) Erdogan annunciava che “Kobanê è sul punto di cadere”.
Sollevando l'ira legittima della popolazione curda. Oltre 50 civili persero la vita in quelle che passarono alla Storia come le “Proteste del 6-8 ottobre”.
Giungendo infine al glorioso 26 gennaio 2015. Quando YPJ e YPG, dopo aver lasciato sul terreno migliaia dei loro combattenti, annunciarono di aver ottenuto la prima vera, sostanziale vittoria sull'Isis. Segnando l'inizio della fine per l'orda fascio-islamica.
Da Kobanê la riscossa curda proseguì poi a Manbij, Raqqa, Tabqa e Deir ez-Zor. Fino all'ultimo caposaldo jihadista di Baghouz (Baxoz).
Con un risvolto prevedibile (per quanto disgustoso). Nell'incapacità di poter digerire la vittoria curda, il governo turco presa la strada delle ritorsioni. Arrestando centinaia di persone che in qualche modo avevano espresso solidarietà alla resistenza (con l'accusa di aver preso parte alla “Cospirazione di Kobanê”). In molti denunciarono di essere stati sottoposti a maltrattamenti e torture. Inoltre la cittadina venne ripetutamente bombardata dall'esercito turco causando numerose vittime civili (donne e bambini compresi). Appunto una sporca ritorsione.
Fino al recente ulteriore incremento degli attacchi turchi. Il 23 ottobre del 2024 Ankara tornava a colpire per quattro giorni di seguito diverse aree con forte presenza di civili nel nord e nell'est della Siria. Distruggendo infrastrutture, ospedali, scuole, attività economiche. Causando numerose vittime.
Gianni Sartori
Gianni Sartori - 8/11/2024 - 09:01
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