Statufiés sur la place, ils contiennent à jamais leurs plaintes graves, les poilus
Au-dessus de la Marne et sur le Chemin de Dames, la terre est brûlée
Tant de prières fermentent dans le repos de Verdun et du soldat inconnu
Les sillons ont gardé la douleur et le sang versé
Ils allaient d'un pas lourd dans les mauvais brouillards et dans l'horreur, les poilus
En "bleu horizon", baïonnette au canon, loin devant le tocsin
Dans la cendre des combats de feu, combien de corps étendus
Semblaient tenir l'Alsace et la Lorraine dans chacune de leurs mains
Ils affrontaient le froid de la mort dans la boue noire des tranchées, les poilus
Dans l'enfer des nappes de gaz et des griffes acérées des mitrailles
Sous le déluge de fer et d'éclairs qui hachait et déchirait leur corps fourbu
La guerre a tant mordu dans leur chair qu'elle en lèche encore leurs médailles
Car ils sont tombés au champ d'honneur et dans l'oubli, les poilus
Cette jeunesse innocente qui a mordu la terre au nom de la patrie
Le silence des gerbes de fleurs a gardé l'agonie sous les obus
Et le noir du deuil des mères et des femmes au ventre arrondi
Malgré le temps qui passe comme passait le vol des corbeaux sur les poilus
Dans nos mémoires étroites faisons une place à la reconnaissance
Ils sont les martyrs d'une terre qu'ils voulaient libre jusqu'au fond des nues
Et chacun de nous s'y balade en ignorant ce qu'est la délivrance
Statufiés sur la place, ils contiennent à jamais leurs plaintes graves, les poilus
Au-dessus de la Marne et sur le Chemin de Dames, la terre est brûlée
Tant de prières fermentent dans le repos de Verdun et du soldat inconnu
Les sillons ont gardé la douleur et le sang versé
La guerre est ce monstre de feu et d'acier
Qui nourrit ces charniers
Au-dessus de la Marne et sur le Chemin de Dames, la terre est brûlée
Tant de prières fermentent dans le repos de Verdun et du soldat inconnu
Les sillons ont gardé la douleur et le sang versé
Ils allaient d'un pas lourd dans les mauvais brouillards et dans l'horreur, les poilus
En "bleu horizon", baïonnette au canon, loin devant le tocsin
Dans la cendre des combats de feu, combien de corps étendus
Semblaient tenir l'Alsace et la Lorraine dans chacune de leurs mains
Ils affrontaient le froid de la mort dans la boue noire des tranchées, les poilus
Dans l'enfer des nappes de gaz et des griffes acérées des mitrailles
Sous le déluge de fer et d'éclairs qui hachait et déchirait leur corps fourbu
La guerre a tant mordu dans leur chair qu'elle en lèche encore leurs médailles
Car ils sont tombés au champ d'honneur et dans l'oubli, les poilus
Cette jeunesse innocente qui a mordu la terre au nom de la patrie
Le silence des gerbes de fleurs a gardé l'agonie sous les obus
Et le noir du deuil des mères et des femmes au ventre arrondi
Malgré le temps qui passe comme passait le vol des corbeaux sur les poilus
Dans nos mémoires étroites faisons une place à la reconnaissance
Ils sont les martyrs d'une terre qu'ils voulaient libre jusqu'au fond des nues
Et chacun de nous s'y balade en ignorant ce qu'est la délivrance
Statufiés sur la place, ils contiennent à jamais leurs plaintes graves, les poilus
Au-dessus de la Marne et sur le Chemin de Dames, la terre est brûlée
Tant de prières fermentent dans le repos de Verdun et du soldat inconnu
Les sillons ont gardé la douleur et le sang versé
La guerre est ce monstre de feu et d'acier
Qui nourrit ces charniers
inviata da Bernart Bartleby - 21/11/2014 - 09:49
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Parole e musica dei fratelli Michel e Frédéric Stavron, in arte Norvats
Con il termine argot “poilu” venne indicato specificamente il fante, il soldato sprofondato nelle trincee francesi della Grande Guerra, lo stesso che un secolo prima, all’epoca delle guerre napoleoniche, veniva chiamato “grognard”. Da espressioni come “un brave à trois poils” – utilizzata già da Molière – o “avoir du poil” e “avoir du poil aux yeux” emerse il termine popolare argotico “poilu” (letteralmente “peloso”, nel senso di non sbarbato, “maschio”) ad indicare per l’appunto un uomo risoluto, coraggioso, virile. Non so se la nostra “uno con un bel pelo sullo stomaco” o altre espressioni simili possano essere comparate, ma credo di no, che la sfumatura di significato assunta col tempo mi pare un po’ diversa.