Warum wollt ihr so lange warten,
bis sie euren geschminkten Frauen
und euch und den Marmorpuppen im Garten
eins über den Schädel hauen?
Warum wollt ihr euch denn nicht bessern?
Bald werden sie über die Freitreppen drängen
und euch erstechen mit Küchenmessern
und an die Fenster hängen.
Sie werden euch in die Flüsse jagen.
Sinnlos werden dann Schrei und Gebet sein.
Sie werden euch die Köpfe abschlagen.
Dann wird es zu spät sein.
Dann wird sich der Strahl der Springbrunnen röten.
Dann stellen sie euch an die Gartenmauern.
Sie werden kommen und schweigen und töten.
Niemand wird über euch trauern.
Wie lange wollt ihr euch weiter bereichern?
Wie lange wollt ihr aus Gold und Papieren
Rollen und Bündel und Barren speichern?
Ihr werdet alles verlieren.
Ihr seid die Herrn von Maschinen und Ländern.
Ihr habt das Geld und die Macht genommen.
Warum wollt ihr die Welt nicht ändern,
bevor sie kommen?
Ihr sollt ja gar nicht aus Güte handeln!
Ihr seid nicht gut. Und auch sie sind’s nicht.
Nicht euch, aber die Welt zu verwandeln,
ist eure Pflicht!
Der Mensch ist schlecht. Er bleibt es künftig.
Ihr sollt euch keine Flügel anheften.
Ihr sollt nicht gut sein, sondern vernünftig.
Wir sprechen von Geschäften.
Ihr helft, wenn ihr halft, nicht etwa nur ihnen.
Man kann sich, auch wenn man gibt, beschenken.
Die Welt verbessern und dran verdienen -
das lohnt, drüber nachzudenken.
Macht Steppen fruchtbar. Befehlt. Legt Gleise.
Organisiert den Umbau der Welt!
Ach, gäbe es nur ein Dutzend Weise
mit sehr viel Geld…
Ihr seid nicht klug. Ihr wollt noch warten.
Uns tut es leid. Ihr werdet’s bereuen.
Schickt aus dem Himmel paar Ansichtskarten!
Es wird uns freuen.
bis sie euren geschminkten Frauen
und euch und den Marmorpuppen im Garten
eins über den Schädel hauen?
Warum wollt ihr euch denn nicht bessern?
Bald werden sie über die Freitreppen drängen
und euch erstechen mit Küchenmessern
und an die Fenster hängen.
Sie werden euch in die Flüsse jagen.
Sinnlos werden dann Schrei und Gebet sein.
Sie werden euch die Köpfe abschlagen.
Dann wird es zu spät sein.
Dann wird sich der Strahl der Springbrunnen röten.
Dann stellen sie euch an die Gartenmauern.
Sie werden kommen und schweigen und töten.
Niemand wird über euch trauern.
Wie lange wollt ihr euch weiter bereichern?
Wie lange wollt ihr aus Gold und Papieren
Rollen und Bündel und Barren speichern?
Ihr werdet alles verlieren.
Ihr seid die Herrn von Maschinen und Ländern.
Ihr habt das Geld und die Macht genommen.
Warum wollt ihr die Welt nicht ändern,
bevor sie kommen?
Ihr sollt ja gar nicht aus Güte handeln!
Ihr seid nicht gut. Und auch sie sind’s nicht.
Nicht euch, aber die Welt zu verwandeln,
ist eure Pflicht!
Der Mensch ist schlecht. Er bleibt es künftig.
Ihr sollt euch keine Flügel anheften.
Ihr sollt nicht gut sein, sondern vernünftig.
Wir sprechen von Geschäften.
Ihr helft, wenn ihr halft, nicht etwa nur ihnen.
Man kann sich, auch wenn man gibt, beschenken.
Die Welt verbessern und dran verdienen -
das lohnt, drüber nachzudenken.
Macht Steppen fruchtbar. Befehlt. Legt Gleise.
Organisiert den Umbau der Welt!
Ach, gäbe es nur ein Dutzend Weise
mit sehr viel Geld…
Ihr seid nicht klug. Ihr wollt noch warten.
Uns tut es leid. Ihr werdet’s bereuen.
Schickt aus dem Himmel paar Ansichtskarten!
Es wird uns freuen.
inviata da Marco Valdo M.I. - 6/10/2014 - 22:41
Lingua: Francese
Version française - ADRESSE AUX MILLIONNAIRES – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson allemande - Ansprache an Millionäre – Erich Kästner – 1930
Chanson allemande - Ansprache an Millionäre – Erich Kästner – 1930
Tu vois, Lucien l'âne mon ami, toi, tu le vois combien il m'est difficile de traduire l'allemand, car à la vérité, je l'ai déjà dit souvent, je ne connais pas cette langue. Alors, comme tu peux t'en rendre compte, je dois arracher mot par mot, phrase par phrase, ce que finalement, je propose comme version en langue française… et je l'ai déjà expliqué aussi, c'est seulement alors que je comprends ce que j'ai pu ainsi faire venir au jour.
C'est bien ainsi que je te vois faire et vraiment, je ne comprends pas, moi, je ne comprends pas comment tu y arrives. Mais aussi, je dois reconnaître que souvent, c'est fort intéressant… Par ailleurs, je me demande bien comment tu peux savoir qu'un texte que tu ne comprends pas sera un bon texte, sera intéressant.
Là, mon ami Lucien l'âne, c'est relativement simple. Prenons le cas d'Erich Kästner. Je l'ai connu au travers des romans pour enfants qu'il avait écrits il y a bien longtemps et dont il existe des traductions en langue française. Je l'ai donc lu et connu en français. Il a été traduit dans beaucoup d'autres langues aussi, d'ailleurs. Et il n'y a pas dans la littérature enfantine tant d'auteurs de ce calibre, tant d'auteurs qui racontent des histoires de cette manière et avec tant de considération pour le lecteur, pour sa sensibilité, pour son imagination et pour son intelligence – ce lecteur étant censément une ou un enfant ;mais il est de grands enfants et même, me concernant, de vieux enfants. Enfin, vieux pour être considérés comme des enfants.
Et moi alors, dit Lucien l'âne tout guilleret. Moi à qui une sorcellerie a arrêté le décompte du temps quand je sortais à peine de l'enfance… Souviens-toi, lors même que je découvrais les joies de la jeunesse… Moi qui suis depuis tant de temps aux portes de l'enfance, sur le seuil d'un autre âge, je peux te garantir qu'on vit du mieux qu'il soit quand on garde en soi les territoires de l'enfance…
Lucien l'âne mon ami, je te dis foin de ces considérations sur l'enfance ; je reprends mon récit. Et donc un jour, au hasard de mes pérégrinations dans les chansons, j'ai rencontré un chanteur qui chantait un texte d'Erich Kästner... S'il en existait un, il devait en exister d'autres et je me suis mis à chercher les textes "poétiques" de Kästner... Forcément en allemand et puis, je les ai trouvés... J'ai aussi un peu cherché qui était Kästner, sa vie et tout ça. À la suite de quoi pour moi, il était devenu certain que lire et traduire (même mal comme je le fais) Kästner était une bonne idée. Pour le vérifier, il ne me restait plus qu'à traduire… Là, au premier abord, c'est boiteux et souvent pire encore. C'est franchement désastreux… mais cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage… C'est lent, c'est tortueux, mais enfin, il y a un résultat et je trouve qu'il n'est pas si mal. Enfin, à moi, il me convient.
À moi aussi. Je dirais même qu'il me plaît. Et citons ici sans crainte un Maréchal de France, président de la République (en quoi tu vois qu'il ne peut s'agir de l'ignoble Pétain), massacreur des Algériens (déjà) et boucher de la Commune, mieux connu pour un mot presque aussi célèbre que le mot de Cambronne, dont j'ai déjà parlé. Il s'agit d'un descendant d'Irlandais, le célèbre Mac Mahon – célèbre grâce à cette phrase consternante : « C'est vous le nègre ; très bien, continuez ! ». On en a retenu une autre, tout aussi consternante : devant les inondations catastrophiques de la Garonne, on entendit tomber de la bouche du Président de la République, censé réconforter les sinistrés, cette constatation triviale : « Que d'eau ! Que d'eau ! ».
D'accord, c'est drôle, dit Marco Valdo M.I. en riant, mais au fait, peux-tu me dire pourquoi tu parles de ce Mac Mahon si disert.
Certes. Tu as l'air de croire que j'ai perdu un peu le fil de ce que je voulais dire. Rassure-toi, il n'en est rien. En l'occurrence, le nègre, c'est toi et c'est à toi que je disais : « Très bien, continuez ! ». Mais dis-moi quand même deux mots de la chanson…
Oui, bien sûr et elle le mérite, car elle montre un Kästner d'une effrayante lucidité, un homme qui voit venir le pire et qui le dit et qui tente malgré tout de sauver le monde, tout en sachant que c'est peine perdue. Dans l'absolu, la solution qu'il propose de quelques riches intelligents pour contrer la montée au pouvoir des nazis est une belle esquisse, mais – et Kästner le premier le sait – elle ne tient pas… C'est une démonstration par l'absurde, en quelque sorte. Si… Mais on est au cœur de cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour asseoir leur domination… Et même si quelques riches « intelligents », c'est-à-dire qui comprennent ce qui va se produire et perçoivent l’innommable, les autres vont faire le serment ignoble… Mais laissons courir la pensée poétique de Kästner, elle s'exprime mieux que nous…
Et reprenons notre tâche, à nous autres somari et tâcherons, qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde riche, trop riche, perclus de richesse et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
C'est bien ainsi que je te vois faire et vraiment, je ne comprends pas, moi, je ne comprends pas comment tu y arrives. Mais aussi, je dois reconnaître que souvent, c'est fort intéressant… Par ailleurs, je me demande bien comment tu peux savoir qu'un texte que tu ne comprends pas sera un bon texte, sera intéressant.
Là, mon ami Lucien l'âne, c'est relativement simple. Prenons le cas d'Erich Kästner. Je l'ai connu au travers des romans pour enfants qu'il avait écrits il y a bien longtemps et dont il existe des traductions en langue française. Je l'ai donc lu et connu en français. Il a été traduit dans beaucoup d'autres langues aussi, d'ailleurs. Et il n'y a pas dans la littérature enfantine tant d'auteurs de ce calibre, tant d'auteurs qui racontent des histoires de cette manière et avec tant de considération pour le lecteur, pour sa sensibilité, pour son imagination et pour son intelligence – ce lecteur étant censément une ou un enfant ;mais il est de grands enfants et même, me concernant, de vieux enfants. Enfin, vieux pour être considérés comme des enfants.
Et moi alors, dit Lucien l'âne tout guilleret. Moi à qui une sorcellerie a arrêté le décompte du temps quand je sortais à peine de l'enfance… Souviens-toi, lors même que je découvrais les joies de la jeunesse… Moi qui suis depuis tant de temps aux portes de l'enfance, sur le seuil d'un autre âge, je peux te garantir qu'on vit du mieux qu'il soit quand on garde en soi les territoires de l'enfance…
Lucien l'âne mon ami, je te dis foin de ces considérations sur l'enfance ; je reprends mon récit. Et donc un jour, au hasard de mes pérégrinations dans les chansons, j'ai rencontré un chanteur qui chantait un texte d'Erich Kästner... S'il en existait un, il devait en exister d'autres et je me suis mis à chercher les textes "poétiques" de Kästner... Forcément en allemand et puis, je les ai trouvés... J'ai aussi un peu cherché qui était Kästner, sa vie et tout ça. À la suite de quoi pour moi, il était devenu certain que lire et traduire (même mal comme je le fais) Kästner était une bonne idée. Pour le vérifier, il ne me restait plus qu'à traduire… Là, au premier abord, c'est boiteux et souvent pire encore. C'est franchement désastreux… mais cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage… C'est lent, c'est tortueux, mais enfin, il y a un résultat et je trouve qu'il n'est pas si mal. Enfin, à moi, il me convient.
À moi aussi. Je dirais même qu'il me plaît. Et citons ici sans crainte un Maréchal de France, président de la République (en quoi tu vois qu'il ne peut s'agir de l'ignoble Pétain), massacreur des Algériens (déjà) et boucher de la Commune, mieux connu pour un mot presque aussi célèbre que le mot de Cambronne, dont j'ai déjà parlé. Il s'agit d'un descendant d'Irlandais, le célèbre Mac Mahon – célèbre grâce à cette phrase consternante : « C'est vous le nègre ; très bien, continuez ! ». On en a retenu une autre, tout aussi consternante : devant les inondations catastrophiques de la Garonne, on entendit tomber de la bouche du Président de la République, censé réconforter les sinistrés, cette constatation triviale : « Que d'eau ! Que d'eau ! ».
D'accord, c'est drôle, dit Marco Valdo M.I. en riant, mais au fait, peux-tu me dire pourquoi tu parles de ce Mac Mahon si disert.
Certes. Tu as l'air de croire que j'ai perdu un peu le fil de ce que je voulais dire. Rassure-toi, il n'en est rien. En l'occurrence, le nègre, c'est toi et c'est à toi que je disais : « Très bien, continuez ! ». Mais dis-moi quand même deux mots de la chanson…
Oui, bien sûr et elle le mérite, car elle montre un Kästner d'une effrayante lucidité, un homme qui voit venir le pire et qui le dit et qui tente malgré tout de sauver le monde, tout en sachant que c'est peine perdue. Dans l'absolu, la solution qu'il propose de quelques riches intelligents pour contrer la montée au pouvoir des nazis est une belle esquisse, mais – et Kästner le premier le sait – elle ne tient pas… C'est une démonstration par l'absurde, en quelque sorte. Si… Mais on est au cœur de cette Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent contre les pauvres pour asseoir leur domination… Et même si quelques riches « intelligents », c'est-à-dire qui comprennent ce qui va se produire et perçoivent l’innommable, les autres vont faire le serment ignoble… Mais laissons courir la pensée poétique de Kästner, elle s'exprime mieux que nous…
Et reprenons notre tâche, à nous autres somari et tâcherons, qui consiste à tisser le linceul de ce vieux monde riche, trop riche, perclus de richesse et cacochyme.
Heureusement !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
ADRESSE AUX MILLIONNAIRES
Pourquoi attendez-vous si longtemps,
Voulez-vous vraiment
Qu'on s'en prenne à vos femmes fardées,
À vous-mêmes et dans le jardin au marbre des poupées ?
Pourquoi alors ne voulez-vous pas vous améliorer ?
Bientôt ils s'imposeront sur les planchers
Et vous poignarderont avec des couteaux de cuisine
Et ils vous pendront aux fenêtres.
Ils vous pousseront dans les fleuves.
Cris et prières n'auront plus de sens, alors.
Ils couperont vos têtes.
Il sera trop retard, alors.
Alors, le jet des fontaines se colorera de rouge.
Alors, ils vous colleront au mur du jardin.
Ils viendront et se tairont et tueront.
Personne ne portera votre deuil.
Combien de temps encore allez-vous vous enrichir ?
Combien de temps encore allez-vous stocker de l'or et des papiers
En rouleaux, en paquets en lingots ?
Vous allez tout perdre.
Vous êtes les hommes des machines et des États.
Vous avez pris l'argent et le pouvoir.
Pourquoi ne voulez-vous pas changer le monde,
Avant qu'ils n'arrivent ?
Vous n'agissez pas du tout pour le bien !
Vous n'êtes pas bons. Et eux aussi ne le sont pas !
Il ne s'agit pas de vous, mais du monde à transformer,
C'est votre devoir !
L'homme est mauvais. Il le restera demain.
Vous ne devez pas vous lier les mains
Vous ne devez pas être bon, mais raisonnable.
Nous parlons affaires.
On n'aide personne, si ce n'est qui vous aide.
On ne peut avoir de cadeau, seulement si on donne.
Améliorer le monde et quand même gagner -
Ça vaut la peine d'y penser.
Faites un pas. Ordonnez. Montrez la voie.
Organisez la transformation du monde !
Ah, il suffirait d'une douzaine d'intelligents
Avec vraiment beaucoup d'argent…
Vous n'êtes pas intelligents. Vous voulez encore patienter.
Ça nous fait de la peine. Vous allez souffrir.
Envoyez quelques cartes postales du ciel !
Cela nous fera plaisir.
Pourquoi attendez-vous si longtemps,
Voulez-vous vraiment
Qu'on s'en prenne à vos femmes fardées,
À vous-mêmes et dans le jardin au marbre des poupées ?
Pourquoi alors ne voulez-vous pas vous améliorer ?
Bientôt ils s'imposeront sur les planchers
Et vous poignarderont avec des couteaux de cuisine
Et ils vous pendront aux fenêtres.
Ils vous pousseront dans les fleuves.
Cris et prières n'auront plus de sens, alors.
Ils couperont vos têtes.
Il sera trop retard, alors.
Alors, le jet des fontaines se colorera de rouge.
Alors, ils vous colleront au mur du jardin.
Ils viendront et se tairont et tueront.
Personne ne portera votre deuil.
Combien de temps encore allez-vous vous enrichir ?
Combien de temps encore allez-vous stocker de l'or et des papiers
En rouleaux, en paquets en lingots ?
Vous allez tout perdre.
Vous êtes les hommes des machines et des États.
Vous avez pris l'argent et le pouvoir.
Pourquoi ne voulez-vous pas changer le monde,
Avant qu'ils n'arrivent ?
Vous n'agissez pas du tout pour le bien !
Vous n'êtes pas bons. Et eux aussi ne le sont pas !
Il ne s'agit pas de vous, mais du monde à transformer,
C'est votre devoir !
L'homme est mauvais. Il le restera demain.
Vous ne devez pas vous lier les mains
Vous ne devez pas être bon, mais raisonnable.
Nous parlons affaires.
On n'aide personne, si ce n'est qui vous aide.
On ne peut avoir de cadeau, seulement si on donne.
Améliorer le monde et quand même gagner -
Ça vaut la peine d'y penser.
Faites un pas. Ordonnez. Montrez la voie.
Organisez la transformation du monde !
Ah, il suffirait d'une douzaine d'intelligents
Avec vraiment beaucoup d'argent…
Vous n'êtes pas intelligents. Vous voulez encore patienter.
Ça nous fait de la peine. Vous allez souffrir.
Envoyez quelques cartes postales du ciel !
Cela nous fera plaisir.
inviata da Marco Valdo M.I. - 6/10/2014 - 22:44
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Erich Kästner – 1930