Franco Fortini: All’armi siam fascisti!
GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCGLingua: Italiano
Sulle piazze delle città, nelle vie dei vecchi borghi,
ecco gli importanti, i dignitari, i fiduciari,
i potenti, le eccellenze, gli eminenti,
gli autorevoli, gli onorevoli, i notabili,
le autorità, i curati, i podestà,
gli uomini dell’autorizzazione, dell’intimidazione,
dell’unzione e della raccomandazione;
ecco quelli che fanno il prezzo del grano e delle opinioni,
che hanno in pugno il mercato del lavoro e quello delle coscienze,
e ci sono quelli che aprono gli sportelli,
baciano la mano a “voscenza”, e ringraziano sempre
perché non sanno mai i propri diritti.
Eccoli dire di sì:
di sì
perché lo fanno tutti,
di sì
perché lo ha detto monsignor vescovo
e il commendatore che ha studiato,
di sì
perché hanno quattro creature,
di sì
perché bisogna far carriera,
di sì
perché non vogliamo più essere morti di fame,
di sì
perché ho un credito,
di sì
perché ho un debito,
di sì
perché ci credo,
di sì
perché non ci credo.
Perché tanto nulla conta.
Perché io non conto nulla…
Di sì
perché non ho più compagni.
ecco gli importanti, i dignitari, i fiduciari,
i potenti, le eccellenze, gli eminenti,
gli autorevoli, gli onorevoli, i notabili,
le autorità, i curati, i podestà,
gli uomini dell’autorizzazione, dell’intimidazione,
dell’unzione e della raccomandazione;
ecco quelli che fanno il prezzo del grano e delle opinioni,
che hanno in pugno il mercato del lavoro e quello delle coscienze,
e ci sono quelli che aprono gli sportelli,
baciano la mano a “voscenza”, e ringraziano sempre
perché non sanno mai i propri diritti.
Eccoli dire di sì:
di sì
perché lo fanno tutti,
di sì
perché lo ha detto monsignor vescovo
e il commendatore che ha studiato,
di sì
perché hanno quattro creature,
di sì
perché bisogna far carriera,
di sì
perché non vogliamo più essere morti di fame,
di sì
perché ho un credito,
di sì
perché ho un debito,
di sì
perché ci credo,
di sì
perché non ci credo.
Perché tanto nulla conta.
Perché io non conto nulla…
Di sì
perché non ho più compagni.
inviata da Bernart Bartleby - 2/10/2014 - 11:33
Lingua: Francese
Version française – AUX ARMES SOYONS FASCISTES ! – Marco Valdo M.I. – 2014
Chanson italienne – All’armi siam fascisti! - Franco Fortini - 1961
Texte de Franco Fortini, du film « All’armi siam fascisti!» réalisé de Lino Del Fra (1927-1997, Romain, réalisateur et scénariste), Cecilia Mangini (1927-, des Pouilles, réalisateur et photographie) et Lino Miccichè (1934-2004, Sicilien, historien et critique cinématographique).
Musique d'Egisto Macchi (1928-1992, Toscan, compositeur).
Hier soir j'ai regardé ce splendide film dont Franco Fortini écrivit le texte, magistralement interprété en voix off par Gian Carlo Sbragia, Nando Gazzolo et Emilio Cigoli.
« All’armi siam fascisti! » révolutionna le cinéma documentaire en Italie et fut vite d'une épine dans le flanc d'un pays qui, encore solidement dans les mains de nombre des protagonistes et complices du Ventennio (20 ans de fascisme), abordait l'époque radieuse du boom économique, bien disposé à étendre un voile pieux sur le récent, interminable passé de dictature, de sang et de guerre. Les réalisateurs Del Fra, Mangini e Miccichè eurent beaucoup de peine à réaliser ce chef-d’œuvre : d'abord, l'Istituto Luce, détenteur des droits sur toutes les actualités et documentaires tournés pendant le Ventennio , de but en blanc révoquèrent l'autorisation d'accès à ses archives et à tirer des copies des séquences déterminées ; ensuite ce fut le Ministère du Spectacle à refuser permis et autorisations… Mais entre temps, le film était présenté à la Mostra de Venise de 1961 et il était évident que personne et rien n'aurait pu l'arrêter, car il n'y avait pas de photogramme qui n'était pas tiré de documents authentiques de l'époque et donc chaque image était sans équivoque vraie, il devenait difficile d'en défendre la libre et intégrale vision si ce n'est pour des raisons indicibles, inavouables.
Pourtant pendant des mois, on retarda le visa de la censure. C'est seulement suite à la courageuse initiative personnelle du maire de Florence Giorgio La Pira, démocrate-chrétien mais éclairé, qui décida de le projeter de toute façon en public au Festival des Peuples, finalement en Mars 1962 « All’armi siam fascisti! » eut l'autorisation de distribution. Toutefois beaucoup de copies déjà dans les salles furent coupées (la séquence des prêtres qu'ils font le salut romain et celle des mariages et des accouchements de masse pour fournir des « fils à la patrie ») et à un festival en Tchécoslovaquie le film ne fut pas projeté à cause des séquences sur le culte de la personnalité de Staline et sur le pacte Molotov-Ribbentrop et en raison d'un passage dans lequel Fortini compare la guerre d'Espagne à la répression en Hongrie.
Et ensuite « All’armi siam fascisti! » provoqua les réactions, disons, « désordonnées » des (fascistes du Mouvement Social Italien) . À Rome, après la projection au cinéma Quattro Fontane, les fascistes flanquèrent par des fenêtres des chaises et des tables sur le public à la sortie de la salle, en causant des dizaines de blessés. Et ce ne fut pas un épisode isolé… Comme il écrit Fortini : « Ce film ne veut persuader personne. Ce film veut dire seulement que nous sommes les fils des événements rapportés à l'écran, mais que nous sommes aussi responsables du présent. À tout instant, dans chaque choix, dans chaque silence comme dans chaque mot, chacun de nous décide du sens de sa vie et de celle d'autrui. »
(sources : le livret qui accompagne DVD du film, publié par Rarovideo ; recension sur le site della Scuola di cinema documentario intitolata a Cesare Zavattini)
Quelle est la séquence qui m'a plu le plus ? Sans hésitation, celle d'une visite de Mussolini dans la Maremme bonifiée, où on a suspendu tout commentaire sonore et musical et où résonne seulement l'interminable mugissement des vaches posées en paradetout au long de la route du cortège : « Meuh! ! ! Meuh ! ! ! Vive le Duce ! ! ! Meuh ! ! ! Meuh ! ! ! »…
À environ une demi-heure du début, on trouve ce poème qui je crois est un peu le résumé du film, l'explication parfaitement synthétique de ce qui fut et du pourquoi du Fascisme, « l'organisation armée de la violence capitaliste » :
Chanson italienne – All’armi siam fascisti! - Franco Fortini - 1961
Texte de Franco Fortini, du film « All’armi siam fascisti!» réalisé de Lino Del Fra (1927-1997, Romain, réalisateur et scénariste), Cecilia Mangini (1927-, des Pouilles, réalisateur et photographie) et Lino Miccichè (1934-2004, Sicilien, historien et critique cinématographique).
Musique d'Egisto Macchi (1928-1992, Toscan, compositeur).
Hier soir j'ai regardé ce splendide film dont Franco Fortini écrivit le texte, magistralement interprété en voix off par Gian Carlo Sbragia, Nando Gazzolo et Emilio Cigoli.
« All’armi siam fascisti! » révolutionna le cinéma documentaire en Italie et fut vite d'une épine dans le flanc d'un pays qui, encore solidement dans les mains de nombre des protagonistes et complices du Ventennio (20 ans de fascisme), abordait l'époque radieuse du boom économique, bien disposé à étendre un voile pieux sur le récent, interminable passé de dictature, de sang et de guerre. Les réalisateurs Del Fra, Mangini e Miccichè eurent beaucoup de peine à réaliser ce chef-d’œuvre : d'abord, l'Istituto Luce, détenteur des droits sur toutes les actualités et documentaires tournés pendant le Ventennio , de but en blanc révoquèrent l'autorisation d'accès à ses archives et à tirer des copies des séquences déterminées ; ensuite ce fut le Ministère du Spectacle à refuser permis et autorisations… Mais entre temps, le film était présenté à la Mostra de Venise de 1961 et il était évident que personne et rien n'aurait pu l'arrêter, car il n'y avait pas de photogramme qui n'était pas tiré de documents authentiques de l'époque et donc chaque image était sans équivoque vraie, il devenait difficile d'en défendre la libre et intégrale vision si ce n'est pour des raisons indicibles, inavouables.
Pourtant pendant des mois, on retarda le visa de la censure. C'est seulement suite à la courageuse initiative personnelle du maire de Florence Giorgio La Pira, démocrate-chrétien mais éclairé, qui décida de le projeter de toute façon en public au Festival des Peuples, finalement en Mars 1962 « All’armi siam fascisti! » eut l'autorisation de distribution. Toutefois beaucoup de copies déjà dans les salles furent coupées (la séquence des prêtres qu'ils font le salut romain et celle des mariages et des accouchements de masse pour fournir des « fils à la patrie ») et à un festival en Tchécoslovaquie le film ne fut pas projeté à cause des séquences sur le culte de la personnalité de Staline et sur le pacte Molotov-Ribbentrop et en raison d'un passage dans lequel Fortini compare la guerre d'Espagne à la répression en Hongrie.
Et ensuite « All’armi siam fascisti! » provoqua les réactions, disons, « désordonnées » des (fascistes du Mouvement Social Italien) . À Rome, après la projection au cinéma Quattro Fontane, les fascistes flanquèrent par des fenêtres des chaises et des tables sur le public à la sortie de la salle, en causant des dizaines de blessés. Et ce ne fut pas un épisode isolé… Comme il écrit Fortini : « Ce film ne veut persuader personne. Ce film veut dire seulement que nous sommes les fils des événements rapportés à l'écran, mais que nous sommes aussi responsables du présent. À tout instant, dans chaque choix, dans chaque silence comme dans chaque mot, chacun de nous décide du sens de sa vie et de celle d'autrui. »
(sources : le livret qui accompagne DVD du film, publié par Rarovideo ; recension sur le site della Scuola di cinema documentario intitolata a Cesare Zavattini)
Quelle est la séquence qui m'a plu le plus ? Sans hésitation, celle d'une visite de Mussolini dans la Maremme bonifiée, où on a suspendu tout commentaire sonore et musical et où résonne seulement l'interminable mugissement des vaches posées en paradetout au long de la route du cortège : « Meuh! ! ! Meuh ! ! ! Vive le Duce ! ! ! Meuh ! ! ! Meuh ! ! ! »…
À environ une demi-heure du début, on trouve ce poème qui je crois est un peu le résumé du film, l'explication parfaitement synthétique de ce qui fut et du pourquoi du Fascisme, « l'organisation armée de la violence capitaliste » :
AUX ARMES SOYONS FASCISTES !
Sur les places des villes, dans les rues des vieux bourgs,
Voici les importants, les dignitaires, les fiduciaires,
Les puissants, les excellences, les éminents,
Les influents, les députés, les notables,
Les autorités, les protégés, les podestàs,
Les hommes de l'autorisation, de l'intimidation,
De l'onction et de la recommandation ;
Voici ceux qui font le prix du grain et des opinions,
Qui ont en main le marché du travail et celui des consciences,
Et puis, il y a ceux qui ouvrent les guichets,
Baisent la main à « votre excellence », et remercient toujours
Car ils ne connaissent jamais leurs droits.
Les voilà à dire oui
Dire oui
Car tous font ainsi;
Dire oui
Car l'a dit Monseigneur l'évêque
Et le commandeur qui a étudié
Dire oui
Car ils ont quatre enfants
Dire oui
Car il faut faire carrière
Dire oui
Car on ne veut plus crever de faim
Dire oui
Car on a un crédit
Dire oui
Car on a une dette
Dire oui
Car on y croit
Dire oui
Car on n'y croit pas.
Car enfin rien ne compte.
Car on ne compte pas…
Dire oui
Car on n'a plus de camarades...
Sur les places des villes, dans les rues des vieux bourgs,
Voici les importants, les dignitaires, les fiduciaires,
Les puissants, les excellences, les éminents,
Les influents, les députés, les notables,
Les autorités, les protégés, les podestàs,
Les hommes de l'autorisation, de l'intimidation,
De l'onction et de la recommandation ;
Voici ceux qui font le prix du grain et des opinions,
Qui ont en main le marché du travail et celui des consciences,
Et puis, il y a ceux qui ouvrent les guichets,
Baisent la main à « votre excellence », et remercient toujours
Car ils ne connaissent jamais leurs droits.
Les voilà à dire oui
Dire oui
Car tous font ainsi;
Dire oui
Car l'a dit Monseigneur l'évêque
Et le commandeur qui a étudié
Dire oui
Car ils ont quatre enfants
Dire oui
Car il faut faire carrière
Dire oui
Car on ne veut plus crever de faim
Dire oui
Car on a un crédit
Dire oui
Car on a une dette
Dire oui
Car on y croit
Dire oui
Car on n'y croit pas.
Car enfin rien ne compte.
Car on ne compte pas…
Dire oui
Car on n'a plus de camarades...
inviata da Marco Valdo M.I. - 2/10/2014 - 22:33
Lingua: Esperanto
Tradukis Esperantlingve La Pupo
Sur la stratoj de la urboj, je la stratoj d'antikvaj distriktoj,
ci tie estas la gravaj, la kuratoroj, la oficiroj
la potencaj, la ekscelencoj, la eminentaj,
la influaj, la estimataj, la rimarkindaj,
la aŭtoritatoj, la pastroj, la urbestroj,
la viroj de la rajtigado, kaj de la timigado,
de la sanktoleado kaj rekomendo;
ci tie estas kiuj donas la prezon de la tritikon kaj opiniojn,
kondukantaj en la pugno de la labormerkato kaj tiuj de la konsciencoj,
kaj ili estas kiuj malfermas la pordojn,
kaj ili estas kiuj kisas la mano al "Via Ekscelenco" kaj dankas ĉiam
ĉar ili neniam konas siajn rajtojn.
Jen, ili diras jes:
jes
ĉar ili ĉiujn faras ĝin,
jes
ĉar la Episkopo diris ĝin
kaj la majoro kiu studis,
jes
ĉar ili havas kvar infanojn,
jes
ĉar ili devos havi karieron
jes
ĉar ni ne volas esti malsata,
jes
ĉar mi havas prunto
jes
ĉar mi havas egreso,
jes
ĉar mi kredas,
jes
ĉar mi ne kredas.
Kial nenio gravas
Kial mi ne rakontas por nenio...
Jes
ĉar mi ne havas plu kompanojn...
ci tie estas la gravaj, la kuratoroj, la oficiroj
la potencaj, la ekscelencoj, la eminentaj,
la influaj, la estimataj, la rimarkindaj,
la aŭtoritatoj, la pastroj, la urbestroj,
la viroj de la rajtigado, kaj de la timigado,
de la sanktoleado kaj rekomendo;
ci tie estas kiuj donas la prezon de la tritikon kaj opiniojn,
kondukantaj en la pugno de la labormerkato kaj tiuj de la konsciencoj,
kaj ili estas kiuj malfermas la pordojn,
kaj ili estas kiuj kisas la mano al "Via Ekscelenco" kaj dankas ĉiam
ĉar ili neniam konas siajn rajtojn.
Jen, ili diras jes:
jes
ĉar ili ĉiujn faras ĝin,
jes
ĉar la Episkopo diris ĝin
kaj la majoro kiu studis,
jes
ĉar ili havas kvar infanojn,
jes
ĉar ili devos havi karieron
jes
ĉar ni ne volas esti malsata,
jes
ĉar mi havas prunto
jes
ĉar mi havas egreso,
jes
ĉar mi kredas,
jes
ĉar mi ne kredas.
Kial nenio gravas
Kial mi ne rakontas por nenio...
Jes
ĉar mi ne havas plu kompanojn...
inviata da La Pupo - 9/10/2014 - 11:08
Per La Pupo. Grazie per le traduzioni in Esperanto che stai facendo. Potresti, per cortesia, tradurre anche i titoli? Grazie ancora!
CCG/AWS Staff - 9/10/2014 - 11:54
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Versi di Franco Fortini, dal film “All’armi siam fascisti!” realizzato da Lino Del Fra (1927-1997, romano, regista e sceneggiatore), Cecilia Mangini (1927-, pugliese, regista e fotografa) e Lino Miccichè (1934-2004, siciliano, storico e critico cinematografico).
Musica di Egisto Macchi (1928-1992, toscano, compositore).
Ieri sera mi sono visto questo splendido film di cui Franco Fortini fu autore del testo, magistralmente interpretato dalle voci fuori campo di Gian Carlo Sbragia, Nando Gazzolo ed Emilio Cigoli.
Eppure per mesi fu ritardato il visto della censura. Solo in seguito alla coraggiosa iniziativa personale del sindaco di Firenze Giorgio La Pira, democristiano ma illuminato, che decise di proiettarlo comunque pubblicamente al Festival dei Popoli, finalmente nel marzo del 1962 “All’armi siam fascisti!” ebbe l’autorizzazione a circolare. Tuttavia molte copie già nelle sale vennero tagliate (la sequenza dei preti che fanno il saluto romano e quella dei matrimoni e dei parti di massa per fornire “figli alla patria”) e ad un festival in Cecoslovacchia il film non venne proiettato a causa delle sequenze sul culto della personalità di Stalin e sul patto Molotov-Ribbentrop e per via di un passaggio in cui Fortini paragona la guerra di Spagna alla repressione in Ungheria.
E poi “All’armi siam fascisti!” provocò le reazioni, diciamo, “scomposte” dei missini. A Roma, dopo la proiezione al cinema Quattro Fontane, i fascisti scaraventarono dalle finestre sedie e tavoli sopra al pubblico in uscita dalla sala, causando decine di feriti. E non fu un episodio isolato… Come scrive Fortini: “Questo film non vuole persuadere nessuno. Questo film vuole dire soltanto che noi siamo i figli degli eventi riassunti da questo schermo, ma che siamo anche i responsabili del presente. In ogni momento, in ogni scelta, in ogni silenzio come in ogni parola, ciascuno di noi decide il senso della vita propria e di quella altrui.”
(fonti: il libretto che accompagna il DVD del film, pubblicato a cura di Rarovideo; recensione sul sito della Scuola di cinema documentario intitolata a Cesare Zavattini)
Qual è la sequenza che mi è piaciuta di più? Senz’altro quella di una visita di Mussolini nella Maremma bonificata, dove viene sospeso ogni commento sonoro e musicale e risuona soltanto l’interminabile muggito delle chianine poste in parata lungo tutta la strada del corteo: “Muuu!!! Muuu!!! Viva il Dvce!!! Muuu!!! Muuu!!!”…
A circa 30’ dall’inizio viene recitata questa poesia che credo sia un po’ la summa del film, la spiegazione perfettamente sintetica di cosa fu e del perché fu il Fascismo, “l’organizzazione armata della violenza capitalistica”: