Lingua   

Giorgio Gaber: Destra-Sinistra

GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG
Lingua: Italiano


Lista delle versioni e commenti


Ti può interessare anche...

Pugni Chiusi
(Tj DJ)
Lettera dalla Svizzera
(Giorgio Gaber)
La Guerre de Cent mille ans
(Marco Valdo M.I.)


[2001]
Testo e musica: Gaber-Luporini
Lyrics and music: Gaber-Luporini
Paroles et musique: Gaber-Luporini
Album: La mia generazione ha perso

gaberperso


Destra-Sinistra è un singolo di Giorgio Gaber, pubblicato nel 2001, tratto dall'album La mia generazione ha perso.

La canzone vuol mettere ironicamente in risalto le presunte differenze tra destra e sinistra politiche, delle quali è una bonaria critica. Tutta la canzone verte infatti su luoghi comuni anziché sulle differenze di tipo idealistico, ed è lo stesso Gaber a specificare che, attualmente, le differenze fra le due parti sono ormai minime, e che chi si definisce di una fazione rispetto ad un'altra lo fa per mera «ideologia», e per «passione ed ossessione» di una diversità che «al momento dove è andata non si sa». In altre parole, la differenza fra chi si definisce di una parte piuttosto che dall'altra è solamente ostentata, ed è nulla per quanto riguarda il lato pratico. - it.wikipedia
Tutti noi ce la prendiamo con la storia
ma io dico che la colpa è nostra
è evidente che la gente è poco seria
quando parla di sinistra o destra.

Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Fare il bagno nella vasca è di destra
far la doccia invece è di sinistra
un pacchetto di Marlboro è di destra
di contrabbando è di sinistra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Una bella minestrina è di destra
il minestrone è sempre di sinistra
tutti i films che fanno oggi son di destra
se annoiano son di sinistra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Le scarpette da ginnastica o da tennis
hanno ancora un gusto un po' di destra
ma portarle tutte sporche e un po' slacciate
è da scemi più che di sinistra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

I blue-jeans che sono un segno di sinistra
con la giacca vanno verso destra
il concerto nello stadio è di sinistra
i prezzi sono un po' di destra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

I collant son quasi sempre di sinistra
il reggicalze è più che mai di destra
la pisciata in compagnia è di sinistra
il cesso è sempre in fondo a destra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

La piscina bella azzurra e trasparente
è evidente che sia un po' di destra
mentre i fiumi, tutti i laghi e anche il mare
sono di merda più che sinistra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

L'ideologia, l'ideologia
nonostante tutto credo ancora che ci sia
è la passione, l'ossessione
della tua diversità
che al momento dove è andata non si sa
dove non si sa, dove non si sa.

Io direi che il culatello è di destra
la mortadella è di sinistra
se la cioccolata svizzera è di destra
la Nutella è ancora di sinistra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Il pensiero liberale è di destra
ora è buono anche per la sinistra
non si sa se la fortuna sia di destra
la sfiga è sempre di sinistra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Il saluto vigoroso a pugno chiuso
è un antico gesto di sinistra
quello un po' degli anni '20, un po' romano
è da stronzi oltre che di destra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

L'ideologia, l'ideologia
malgrado tutto credo ancora che ci sia
è il continuare ad affermare
un pensiero e il suo perché
con la scusa di un contrasto che non c'è
se c'è chissà dov'è, se c'è chissà dov'è.

Tutto il vecchio moralismo è di sinistra
la mancanza di morale è a destra
anche il Papa ultimamente
è un po' a sinistra
è il demonio che ora è andato a destra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

La risposta delle masse è di sinistra
con un lieve cedimento a destra
son sicuro che il bastardo è di sinistra
il figlio di puttana è di destra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Una donna emancipata è di sinistra
riservata è già un po' più di destra
ma un figone resta sempre un'attrazione
che va bene per sinistra e destra.
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Tutti noi ce la prendiamo con la storia
ma io dico che la colpa è nostra
è evidente che la gente è poco seria
quando parla di sinistra o destra.

Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...
Ma cos'è la destra cos'è la sinistra...

Destra-sinistra
Destra-sinistra
Destra-sinistra
Destra-sinistra
Destra-sinistra

Basta!

inviata da Gino LUKA - 21/2/2014 - 17:58




Lingua: Francese

Version française – GAUCHE-DROITE – Marco Valdo M.I. – 2018
Chanson italienne – Destra-Sinistra – Giorgio Gaber – 2001
Paroles et musique : Gaber-Luporini

Dialogue maïeutique

La marche des aveugles


Gauche-droite, gauche-droite, qu’est-ce encore pour un titre, qu’est-ce encore pour une chanson, Marco Valdo M.I. mon ami ? On dirait une injonction pour marcher au pas.

Eh bien, Lucien l’âne mon ami, tu ne te trompes pas beaucoup. Gauche-droite, droite-gauche, gauche-droite, gauche-droite ; chez les bipèdes, on alterne les pieds pour marcher. C’est une logique physique inévitable ; sans elle, il n’y a rien qui marcherait. Mais ce n’est pas de cette logique-là qu’il s’agit ici ; il s’agit plutôt d’une manière de logique sociologique, avec des relents d’acide ironique ou même, d’acide sarcastique. Pour fixer le cadre, Gauche et Droite sont des concepts liés à la démocratie représentative. À l’origine, la Gauche et la Droite désignent la place qu’occupent les élus dans une assemblée, disposée en hémicycle ; ceux qui se trouvent à la gauche ou à la droite du président de séance. Ce qui veut dire que dans l’assemblée, le sens des choses s’inverse : ceux qu’on dit à gauche se trouvent à droite et ceux qu’on dit de droite sont à gauche. Ce qui conduit à cet aphorisme :

« La Gauche, c’est l’autre Droite. Et inversement. »


Puis, on a étendu cette curieuse spatialisation du monde aux partis politiques et à ceux qui les soutiennent, puis, au fil du temps, à ceux qui soutiennent les idées elles-mêmes qualifiées de gauche ou de droite. Le biais, car il y en a un, c’est que tout le substrat de ce gauche-droite est généralement occulté, oublié et comme perdu de vue. Et pourtant, c’est un élément essentiel.

J’aimerais bien savoir, Marco Valdo M.I. mon ami, à quoi tu penses en disant ça.

En somme, Lucien l’âne mon ami, tu souhaites savoir ce qu’est cet essentiel. Il s’agit de la façon dont cette dichotomie gauche-droite gomme la réalité du monde, laquelle est la domination d’un petit nombre d’humains sur l’ensemble des humains, mais également la prédation et le mépris pour les autres espèces vivantes et les ressources communes. Cette droite et cette gauche sont des jeux d’ombres, auxquels les populations sont conviées à assister ; dans le meilleur des cas, gauche et droite sont un reflet du réel. Mais, Droite et Gauche considérées comme des entités politiques servent à amuser la galerie et à détourner, à canaliser les forces sociales dans un jeu fermé et à exclure et disqualifier, par principe, toutes les autres formes d’organisation de la vie humaine.

Oh, dit Lucien l’âne sentencieux, cette histoire de gauche-droite m’apparaît comme une immense tromperie. Dis-moi, quelques mots à propos de la canzone de Giorgio Gaber.

À propos de la chanson de Giorgio Gaber, j’ai plus que quelques mots à dire. En premier lieu, de manière générale, cette chanson est une dénonciation du caractère fallacieux de ce système et l’impératif final est on ne peut plus clair :

Gauche-droite
Gauche-droite
Gauche-droite
Gauche-droite
Gauche-droite

Halte !

Ensuite, il me faut t’avouer que j’ai opéré en toute innocence une sorte d’inversion en traduisant le titre « Gauche-Droite », alors qu’en italien, c’est « Droite-Gauche ». Va-t’en savoir pourquoi !

Un souvenir de la gymnastique à l’école ? Une évocation des marches militaires ?, suggère Lucien l’âne en riant. En somme, il s’agit de faire marcher les gens.

Peut-être bien, répond Marco Valdo M.I., en attendant, j’ai conservé cet ordre. Pour le reste, la chanson relève une série de marqueurs sociaux qui me paraissent d’une grande pertinence et elle m’a tout l’air d’être une remarquable analyse de l’état de la société ; ce n’est qu’un instantané, mais d’une virulente vérité et pas seulement pour la société italienne. Tout comme cette question insistante :

« Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ? »


On se le demande aussi, dit Lucien l’âne.

Là aussi, Lucien l’âne mon ami, il y a de quoi réfléchir. On peut en effet l’interpréter différemment si on se réfère à la gauche et la droite comme acteurs de la pièce politique ou si on se reporte à une gauche et une droite comme marqueurs sociologiques. D’où l’ambiguïté océanique dans laquelle bien des consciences, des espoirs et des illusions se sont noyées.

Arrête-toi là, Marco Valdo M.I. mon ami, je me charge d’une conclusion en disant que ce tableau peint (en paroles et en musique) par Gaber me paraît détailler très concrètement le fait que la La Guerre de Cent mille ans (que les riches mènent contre les pauvres) se joue aussi au quotidien et jusque dans les plus infimes moments. Chaque geste, chacun des actes qu’on pose sont porteurs de cette signification et font pencher notre balance à gauche ou à droite. Cette balance de précision est peut-être la meilleure illustration du propos de Gaber. Quant à nous, reprenons notre tâche et recommençons à tisser le linceul de ce vieux monde désorienté, grugé, trompeur, rusé et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
GAUCHE-DROITE

On s’en prend tous à l’histoire,
Moi, je dis que c’est notre faute.
Il est évident que les gens galéjent,
Quand ils parlent de gauche ou de droite.

Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Prendre un bain est de droite,
Se doucher par contre est de gauche.
Un paquet de cigarettes est de droite,
Le tabac de contrebande est de gauche.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Une belle petite soupe est de droite,
La grosse soupe est toujours de gauche.
Tous les films d’aujourd’hui sont de droite,
Quand ils ennuient, ils sont de gauche.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Les petites chaussures de gymnastique ou de tennis
Ont encore un peu un goût de droite,
Mais les porter toutes sales et un peu délacées
Est plus idiot que de gauche.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Les jeans sont marqués à gauche ;
Avec la veste, ils tournent à droite.
Le concert dans un stade est de gauche,
Les prix sont franchement de droite.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Les collants sont presque toujours de gauche,
Le porte-jarretelles est plus que jamais de droite.
Pisser en compagnie est de gauche,
Les chiottes sont toujours au fond de droite.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

La belle piscine bleue et transparente,
C’est évident qu’elle est de droite.
Les fleuves, tous les lacs et même la mer
Sont de merde plus que de gauche.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

L’idéologie, l’idéologie
Malgré tout, je crois qu’elle existe encore
C’est la passion, l’obsession
De la diversité.
Où elle est allée, on ne sait pas,
Où, on ne sait pas ; où, on ne sait pas.

Je dirais que le jambon est de droite,
La mortadelle est de gauche.
Le chocolat suisse est de droite,
Le choco est encore de gauche.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

La pensée libérale est de droite,
Maintenant, elle plaît aussi à la gauche.
On ne sait si la fortune est de droite,
Mais la poisse est toujours de gauche.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Le salut vigoureux du poing fermé
Est un ancien geste de gauche.
Le salut des années’20, un peu romain
Est si con qu’il déborde à droite.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

L’idéologie, l’idéologie –
Pour ce qu’elle existe encore –
C’est de continuer à affirmer
Une pensée et son pourquoi,
Avec l’excuse d’un combat qu’il n’y a pas.
S’il existe, on ne sait où il est,
S’il existe, on ne sait où il va.

Le vieux moralisme est de gauche,
L’absence de morale est à droite.
Même le dernier Pape,
Se veut un peu à gauche.
C’est le diable qui maintenant est à droite.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

La réponse des masses est de gauche
Avec un léger penchant à droite.
Je suis sûr que le bâtard est de gauche,
Et le fils de pute est de droite.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Une femme émancipée est de gauche,
Réservée, elle est déjà un peu plus de droite,
Mais une belle fille est toujours une attraction
Qui plaît à gauche et à droite.
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

On s’en prend tous à l’histoire,
Moi, je dis que c’est notre faute.
Il est évident que les gens galéjent,
Quand ils parlent de gauche ou de droite.

Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?
Mais qu’est-ce que la droite ? Qu’est-ce que la gauche ?

Gauche-droite
Gauche-droite
Gauche-droite
Gauche-droite
Gauche-droite

Halte !

inviata da Marco Valdo M.I. - 29/3/2018 - 18:48




Lingua: Albanese (gegë)

Traduzione in albanese (ghego)

Majtas-Djathtas asht- marrë prej albumit "Brezi jonë ka hupë" 2001 - Fondacioni Giorgio Gaber

N'vijim perkthimi n'shqip (gegnisht)

Faleminderit a Gino Luka per la traduzione in albanese (ghego). In questo sito non ne abbiamo molte, né di canzoni e né di traduzioni in albanese, questa lingua così vicina a noi; potesse darci qualche dritta... [CCG/AWS Staff]
DJATHTAS-MAJTAS

Tanë na e kena inat historinë
por unë tham se asht faji jonë
asht e kjartë se gjindja nuk janë serioz
kur flasin per t'majten ose t'djathten.

Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...

Me ba banjë në vaskë asht e t'djathtes
ndersa me ba dush asht e t'majtes
nji paketë Marlboro asht e t'djathtes
kur asht kontrabandë asht e t'majtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Nji supë e mirë asht e t'djathtes
çorba ash gjithnji e t'majtes
t'tanë filmat qi bajnë sot janë t'djathtes
kur t'merzisin janë të t'majtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Këpucët e lehta ose të tenisit
hala e kanë nji gusto pak si të t'djathtes
por ba me i mbajtë t'ndyta e pak t'zgjidhuna
asht me kenë budallë ma fort se i t'majtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...

Blu-xhinsat qi janë nji shej i t'majtes
me xhaketë shkojnë kah e djathta
koncerti n'stadium asht i t'majtes
çmimet janë pak si të t'djathtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Getet janë gadi gjithmonë të t'majtes
zharretiera ma fort se kurr asht e t'djathtes
me ba shurrën me shokë asht e t'majtes
qenefi asht gjithmonë në fund djathtas.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Pishina e bukur bojëqiell e transparente
asht e sigurt se asht pak e t'djathtes
Ndersa lumejt, tanë liqejt bile edhe deti
janë mutit ma fort se të t'majtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...

Ideologjia, ideologjia
megjithate besoj se ekziston ende
asht pasioni, ideja fikse
e diversitetit tand
qi n'ketë kohë ku ka shkue nuk dihet
ku nuk dihet, ku nuk dihet.

Unë kishe me thanë se proshuta asht e t'djathtes
mortadela asht e t'majtes
n'kjoftë se çokolada svicerane asht e t'djathtes
Nutela asht hala e t'majtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Mendimi liberal asht i t'djathtes
tesh asht i mirë edhe per t'majten
nuk dihet nëse fati asht i t'djathtes
terslleku asht gjithmonë i t'majtes
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Pershëndetja e fuqishme me grusht t'mbledhun
asht nji gjest antik i t'majtes
ai pak a shumë i vjetve 20, nji fije romak
asht i hajvanëve perposë se i t'djathtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...

Ideologjia, ideologjia
pavarësisht prej gjithçkaje hala besoj se ekziston
asht me vazhdue e me pohue
nji mendim e pse-hin e tij
me pretekstin e nji konflikti qi nuk ekziston
po kje, kushedi ku asht, po kje, kushedi ku asht.

T'tanë moralizmi i vjetër asht i t'majtes
mungesa e moralit asht e t'djathtes
edhe Papa kohët e fundit
asht pak majtas
asht djalli qi njitesh ka kalue me t'djathten.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Pergjigja e masave asht e 'tmajtes
me nji ramje t'vogel kah e djathta
jam i sigurt se bastardhi asht i t'majtes
biri i kurvës asht i t'djathtes.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Nji grue e emancipueme asht e t'majtes
e rezervueme, asht paksa ma shum' e t'djathtes
por nji garip mbetë gjithmonë nji gja terheqëse
qi pershtatet per t'majten e t'djathten.
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...

Të tanë na e kena inat historinë
por un' tham se faji asht i joni
asht e kjartë se njerëzit janë pak serioz
kur flasin për t'majten o t'djathten.

Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...
Por ç'ka asht e djathta ç'ka asht e majta...

Djathtas-majtas
Djathtas-majtas
Djathtas-majtas
Djathtas-majtas
Djathtas-majtas
Boll!

inviata da Gino LUKA - 21/2/2014 - 18:13


Io la canzone l'ho approvata, ma l'ho spostata negli "Extra"; poi, magari, ci scriverò anche qualcosa sopra. Credo che, comunque e per dire solo un paio di parole, è un testo che andrebbe rivisitato o, quantomeno, "rianalizzato alla luce di". Dal 2001 sono passati oramai tredici anni, il testo è stato non di rado utilizzato in senso qualunquista e, forse, qualche germe per il suo utilizzo in tale senso ce lo aveva eccome; così come aveva pure i germi del suo esatto contrario. Questo attiene, credo, alla particolare grandezza di Giorgio Gaber, che sarebbe disgraziatamente morto di lì a poco. Bisognerà quindi parlare un po' di tante cose, ad esempio delle "generazioni" e in particolare di quella che avrebbe perso (la mia, come è noto, ha pareggiato al 94' su rigore inesistente); oppure della "politica" che, a dirla tutta, viene presa di mira in questa canzone. Per questo mi sarebbe piaciuto assai che sora Morte avesse aspettato un po' a prenderi Giorgio Gaber; ma non ci si può fare niente. Ma in tempi di "renzismo" e roba del genere, bisognerà almeno riprendere un po' il discorso. Mi fermo qui per ora.

Riccardo Venturi - 21/2/2014 - 20:52


Un'accozzaglia di luoghi comuni e, diciamolo pure, di cazzate che oggi non hanno alcun senso, se mai l'hanno avuto.

Carlo - 24/7/2014 - 21:51


Fa' di meglio, allora.

Krzysiek Wrona - 25/7/2014 - 08:53


Beh caro Carlo, se non capisci il senso della canzone non è certo colpa di Gaber. Su sforzati un attimo, invece di postare commenti che sono solo -quelli sì- luoghi comuni.

daniela -k.d.- - 26/7/2014 - 17:52


... Cosa intendiamo oggi quando parliamo di Destra e Sinistra? Questi due termini nascono all’indomani della Rivoluzione Francese, quando nelle prime riunioni del parlamento a sinistra prendevano posto gli esponenti della corrente più rivoluzionaria e a destra invece si sedevano i componenti dei partiti filo monarchici. Al centro trovavano collocazione invece coloro che con spregio venivano definiti i membri della “palude”, in quanto la loro posizione circa le linee da seguire all’indomani della Rivoluzione erano ancora mutevoli e poco chiare.

[TRA DESTRA E SINISTRA - EVOLUZIONE E VALIDITÀ DI UNA DICOTOMIA POLITICA di Benedetta Rinaldi

Gino LUKA - 10/7/2015 - 14:59


N. 39 - Marzo 2011 (LXX)

TRA DESTRA E SINISTRA
EVOLUZIONE E VALIDITÀ DI UNA DICOTOMIA POLITICA
di Benedetta Rinaldi

“Che cos’è la Destra, che cos’è la Sinistra?” cantava Gaber con ironia tagliente. E la domanda sembra oggi più attuale che mai, senza trovare per altro una risposta definitiva nel mondo delle scienze politiche.

Cosa intendiamo oggi quando parliamo di Destra e Sinistra? Questi due termini nascono all’indomani della Rivoluzione Francese, quando nelle prime riunioni del parlamento a sinistra prendevano posto gli esponenti della corrente più rivoluzionaria e a destra invece si sedevano i componenti dei partiti filo monarchici. Al centro trovavano collocazione invece coloro che con spregio venivano definiti i membri della “palude”, in quanto la loro posizione circa le linee da seguire all’indomani della Rivoluzione erano ancora mutevoli e poco chiare.

Se con la Rivoluzione Francese i termini di destra e sinistra fanno la loro comparsa per la prima volta sulla scena politica, configurandosi da subito come elementi essenziali della democrazia con cui vedono la luce, con gli anni i significati dei due termini si arricchiscono di connotazioni. Nel 1848 viene pubblicato il “Manifesto del Partito Comunista” di Marx, libro che condizionerà la storia del secolo e mezzo successivo e nel bene o nel male finirà con l’influenzare la definizione degli ideali di sinistra e per opposizione anche quelli di destra.

Il Novecento si apre con la Rivoluzione Russa e sul continente europeo nell’arco di due decenni si configura l’era dei totalitarismi. Il dramma della Seconda Guerra Mondiale rinnova l’adesione della popolazione europea alla democrazia da cui aveva preso le distanze: si riafferma nei cuori dei cittadini il valore della libertà e l’importanza delle scelte individuali in campo politico. Sconfitti i fascismi, si inaugura l’era delle grandi ideologie. Da un lato il capitalismo americano, dall’altro il comunismo sovietico, di cui ancora non si conoscono appieno le tragiche somiglianze con le dittature appena vinte. Nel blocco occidentale, unico scenario realmente rispondente al modello di democrazia liberale, il bipolarismo si accentua e la dicotomia destra-sinistra è sempre più forte.

Dal dopoguerra fino alla caduta del muro di Berlino, destra e sinistra hanno dei significati chiari e definiti. Parlare di Sinistra vuol dire riferirsi a valori come rivoluzione, progresso, giustizia sociale, emancipazione delle minoranze. Citare la Destra è all’opposto sottintendere valori come la meritocrazia, il conservatorismo, l’adesione alla tradizione, il pragmatismo. Con la caduta delle ideologie i termini destra e sinistra hanno in parte perso la forza del loro significato. In qualche modo da termini di contenuto sono diventati dei contenitori da riempire con valori adeguati al presente in cui viviamo. Ed è in questo contesto che si fa largo un nuovo quesito: ha ancora senso parlare di destra e sinistra oggi?La domanda finisce per aprire un nuovo terreno di scontro accademico tra politologi di destra e politologi di sinistra.

Per i pensatori di sinistra, la dicotomia, pur avendo subito una trasformazione strutturale, resta valida. Se infatti da un lato la fine del bipolarismo mondiale ha portato come conseguenza una certa contaminazione di valori tra destra e sinistra “tradizionali”- portando per esempio la destra ad accettare una seppur minima partecipazione dello Stato nell’organizzazione economica del Paese, in particolare nel settore del Welfare (epocale in questo senso il passo compiuto dagli Stati Uniti d’America con la decisione di assicurare l’assistenza medica a tutti i cittadini) - vero è che su determinati valori restano immutate le visioni opposte tra esponenti di destra ed esponenti di sinistra. Ne sono un esempio i concetti opposti di disuguaglianza sociale e disuguaglianza naturale, strettamente legati per altro alla dicotomia egualitarismo/ meritocrazia.

Ma anche il valore che la tradizione ancora rappresenta per i partiti di destra, in opposizione all’accento posto dagli esponenti di sinistra sull’idea di emancipazione. Ancora, la destra punta su un’idea risolutiva del “fare”, cercando di smarcarsi dall’importanza attribuita dalla sinistra alla “progettualità”. Secondo illustri filosofi, tra cui Bobbio, questi opposti finiscono per essere il significante della dicotomia destra-sinistra che dunque, supportata dalle reali implicazioni che i temi sopracitati ancora avrebbero sullo scenario politico, resta valido strumento per la comprensione della sfida democratica tra i partiti.

Diversamente la pensano i principali politologi della destra, che in primo luogo ritengono la difesa della dicotomia destra-sinistra una battaglia della sinistra per mantenere una rendita di posizione politica. La ragione di tale conclusione sarebbe data dal fatto che i due termini che compongono la diade si presenterebbero, nella visione dominante per l’opinione pubblica, come fortemente diseguali e squilibrati. Se davvero destra e sinistra singolarmente sono privi di contenuto ma rappresentano solo dei contenitori all’interno dei quali può essere inserito qualunque tipo di valore diffuso e accettato collettivamente, non esiste allora alcuna ragione, secondo questa corrente di pensiero, per cui la dicotomia non possa essere rimpiazzata da una nuova coppia di termini che suggeriscano in maniera più attuale e immediata i concetti a cui si riferiscono.

Nascono così le proposte di basare, per esempio, la sfida politica sulle categorie di Comunitari e Liberal. Ma numerose altre sono le alternative proposte: locale/globale, Occidente/Terzo Mondo, populismo/new class, centro/periferia, inclusione/esclusione, politica/anti-politica, particolarismo/universalismo, individualismo/organicismo, statalismo/anti-statalismo, moderno/anti-moderno. Tutte categorie che, secondo chi le propone, hanno la capacità di attraversare trasversalmente le tradizionali famiglie politiche, potendo così venire a creare inedite forme di confronto o conflitto politico, non più riconducibili al consueto schema della politica parlamentare.

Altro punto su cui la dicotomia destra/ sinistra appare criticabile è lo sviluppo esponenziale di movimenti trasversali a-politici o pre-politici. Ne sono un esempio i partiti ecologisti, i diversi movimenti indipendentisti e autonomistici, i movimenti che si ispirano al populismo, per non parlare delle varie specie di integralismo politico-religioso sempre più diffuse nel mondo. Che posizione dare a questi grandi centri propulsori di idee e azioni nel panorama politico tradizionale? Sono di destra o di sinistra? Basta etichettarli come extra-parlamentari per risolvere il quesito?

La crisi politica che il mondo Occidentale sta vivendo è lampante ed è quindi certamente utile e fecondo interrogarsi su quali possano esserne le cause, anche a partire dalle categorie politiche che fino a oggi hanno contraddistinto il panorama politico internazionale. Ma forse ciò che davvero manca alla politica attuale non è un valido nome per la dicotomia all’interno della quale si sviluppa il confronto democratico. Quello che spaventa e crea una sempre più grave disaffezione e distanza dei cittadini dalla politica è probabilmente il fatto che, indipendentemente da come si vogliano chiamare le categorie politiche, queste restano sempre e solo dei contenitori. E che i contenuti sembrano tuttora mancare. In un’era dominata dalla velocità, dalla possibilità di proporre e diffondere punti di vista rapidamente e ovunque, in un mondo caratterizzato sempre più dal pluralismo, le idee sembrano le vere grandi assenti sul panorama politico. Nonostante l’incalzare del progresso tecnologico e dei cambiamenti di costume, la politica non sembra in grado di accogliere e fare proprie le innumerevoli correnti ideologiche che attraversano la società, restando ancorata a retoriche antiquate e sempre più lontane dalla società reale e dalle sue esigenze.

Così come la libertà di scelta delle prime democrazie del Novecento ha in qualche modo colto impreparata la maggioranza della popolazione, che paralizzata ha non-scelto rifugiandosi nelle certezze promesse dalle dittature, così sembra che la pluralità di pensiero e gli orizzonti possibili di una società multietnica abbiano messo all’angolo l’intraprendenza e la volontà di adeguarsi alla contemporaneità, tenendo destra e sinistra anacronisticamente zavorrate a un passato che non solo non c’è più, ma di cui non si cerca neppure di comprendere le dinamiche.

Difficile dire se destra e sinistra siano termini esaustivi oggi. Certamente, la scena politica attuale non sembra essere ancora stata in grado di rimpiazzarli, anche se la confusione circa le scelte ideologiche che stanno alla base dell’una o dell’altra restano. Soprattutto, resta la difficoltà per gli elettori di comprendere quali differenze la scelta dell’una o dell’altra parte comporterebbero sulla Realpolitik dei propri paesi, specie in un periodo di crisi economica come quello che il mondo occidentale si trova ad affrontare in questo momento.

Riferimenti bibliografici:

Adler et alii, Destra e sinistra: storia e fenomenologia di una dicotomia politica, a cura di Alessandro Campi e Ambrogio Santambrogio, Roma, Pellicani, 1997

Bobbio, Norberto, Destra e sinistra – ragioni e significati di una distinzione politica, quarta edizione, Roma, Donzelli, 2004

Cofrancesco, Dino, Destra e sinistra: per un uso critico dei due termini-chiave, Verona, Bertani, 1984

Gauchet, Marcel, Storia di una dicotomia: la destra e la sinistra, traduzione dal francese di Andrea Michler, Milano, Anabasi, 1994

Santambrogio, Ambrogio, Destra e sinistra – un’analisi sociologica, Bari, Laterza, 1998

Veneziani, Marcello, Comunitari o liberal – la prossima alternativa?, Bari, Laterza, 1999

Veneziani, Marcello, Sinistra e destra – risposta a Norberto Bobbio, Firenze, Vallecchi, 1995

[[|http://www.instoria.it/home/dicotomia_politica_destra_sinistra.htm]]

G. Luka - 15/6/2019 - 15:47


Dq82 - 8/5/2020 - 11:48




Pagina principale CCG

Segnalate eventuali errori nei testi o nei commenti a antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org