Y a des corbeaux, ma mère,
Y a des corbeaux là-haut
Qui dorment sur les pierres
Et gardent les tombeaux.
T´as oublié, ma mère,
Tes amours de quarante
Ce printemps de la guerre
C´est moi qui te le chante.
T´as oublié, ma mère,
Jusqu´au son de sa voix.
Mais j´entends comme hier
Ses colères de roi.
Y a des corbeaux, ma mère,
Y a des corbeaux là-haut.
Chagrin de cimetières
Aux portes des caveaux.
T´as oublié, ma mère,
Les chansons qu´il chantait
Brûlé à coups de bières
Quand l´été se rouillait.
T´as oublié, ma mère,
Et en bien peu de temps,
T´as oublié mon père
Chaque fois, chaque amant.
Y a des corbeaux, ma mère,
Y a des corbeaux là-haut
Ils t´attendent, ma mère,
Ils t´attendent bientôt.
Y a des corbeaux là-haut
Qui dorment sur les pierres
Et gardent les tombeaux.
T´as oublié, ma mère,
Tes amours de quarante
Ce printemps de la guerre
C´est moi qui te le chante.
T´as oublié, ma mère,
Jusqu´au son de sa voix.
Mais j´entends comme hier
Ses colères de roi.
Y a des corbeaux, ma mère,
Y a des corbeaux là-haut.
Chagrin de cimetières
Aux portes des caveaux.
T´as oublié, ma mère,
Les chansons qu´il chantait
Brûlé à coups de bières
Quand l´été se rouillait.
T´as oublié, ma mère,
Et en bien peu de temps,
T´as oublié mon père
Chaque fois, chaque amant.
Y a des corbeaux, ma mère,
Y a des corbeaux là-haut
Ils t´attendent, ma mère,
Ils t´attendent bientôt.
inviata da Bernart Bartleby - 19/12/2013 - 13:32
Gribouille è l’ennesima vittima (e misconosciuta, infatti non compare in nessun elenco) della cosiddetta “maledizione del 27”, che colpì artisti come Robert Johnson, Jim Morrison dei Doors, Jimi Hendrix, Brian Jones dei Rolling Stones, Janis Joplin, Alan Wilson dei Canned Heat, il nostro Ringo De Palma, batterista di Litfiba e CCCP, Kurt Cobain dei Nirvana, Kristen Pfaff delle Hole, Richey Edwards, il leader dei Manic Street Preachers (misteriosamente scomparso nel 1995 e mai ritrovato) e, da ultima, Amy Winehouse (solo per citarne alcuni… E a vedere ‘sta sfilza di nomi ci sarebbe pure da crederci alla maledizione…)
Bernart Bartleby - 19/12/2013 - 13:40
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Parole di Gribouille, nome d’arte di Marie-France Gaîté (1941-1968), cantante francese prematuramente scomparsa a causa dell’assunzione di un cocktail di barbiturici ed alcol, forse un suicidio.
Musica di Jo Moutet (1926-2002), compositore e direttore d’orchestra francese.
Per come la vedo io, una canzone non solo contro la violenza dei maschi ma anche contro la rassegnazione e l’accondiscendenza, quanto meno culturale, delle femmine. In definitiva, una canzone che è una fortissima aggressione all’istituzione Famiglia che, a mio vedere, è l’incubatrice di gran parte delle sofferenze, delle frustrazioni, dell’odio e della violenza che affliggono il genere umano…
Una canzone che in qualche modo mi rimanda all’urlo lacerante “Mother, I want to fuck you!” di Jim Morrison in The End…