Botte su botte poi l'isolamento
spesso finisce cosi
quei brutti boia, figli di troia
non fanno che pestare.
Non ci si può neanche lamentare
non si può neanche parlare
basta un lamento per il carcerato
per essere massacrato.
Delle vostre galere un giorno
un buon uso sapremo far,
prima apriremo le porte agli schiavi
li accoglieremo nell'umanità
e dopo in fila uno per uno
vi metteremo tutti là
il tribunale del proletariato
i vostri delitti dovrà giudicar.
Siamo saliti tutti sul tetto
gridando "porci nazisti
vogliamo avere i nostri diritti
o la dovrete pagare"
Ci ha risposto il direttore
con mille poliziotti
ed ai giornali è andato a dire
ch'era disposto a trattare.
Delle vostre galere un giorno
un buon uso sapremo far,
prima apriremo le porte agli schiavi
li accoglieremo nell'umanità
e dopo in fila uno per uno
vi metteremo tutti là
il tribunale del proletariato
i vostri delitti dovrà giudicar.
E se per caso voi sentirete
ch'è morto un carcerato
certo è possibile che quel disgraziato
sia stato massacrato
Ma se vi parlano di rivolte
di lotte nelle prigioni,
è perché cresce la lotta di classe
contro tutti i padroni...
Delle vostre galere un giorno
un buon uso sapremo far,
prima apriremo le porte agli schiavi
li accoglieremo nell'umanità
e dopo in fila uno per uno
vi metteremo tutti là
il tribunale del proletariato
i vostri delitti dovrà giudicar.
spesso finisce cosi
quei brutti boia, figli di troia
non fanno che pestare.
Non ci si può neanche lamentare
non si può neanche parlare
basta un lamento per il carcerato
per essere massacrato.
Delle vostre galere un giorno
un buon uso sapremo far,
prima apriremo le porte agli schiavi
li accoglieremo nell'umanità
e dopo in fila uno per uno
vi metteremo tutti là
il tribunale del proletariato
i vostri delitti dovrà giudicar.
Siamo saliti tutti sul tetto
gridando "porci nazisti
vogliamo avere i nostri diritti
o la dovrete pagare"
Ci ha risposto il direttore
con mille poliziotti
ed ai giornali è andato a dire
ch'era disposto a trattare.
Delle vostre galere un giorno
un buon uso sapremo far,
prima apriremo le porte agli schiavi
li accoglieremo nell'umanità
e dopo in fila uno per uno
vi metteremo tutti là
il tribunale del proletariato
i vostri delitti dovrà giudicar.
E se per caso voi sentirete
ch'è morto un carcerato
certo è possibile che quel disgraziato
sia stato massacrato
Ma se vi parlano di rivolte
di lotte nelle prigioni,
è perché cresce la lotta di classe
contro tutti i padroni...
Delle vostre galere un giorno
un buon uso sapremo far,
prima apriremo le porte agli schiavi
li accoglieremo nell'umanità
e dopo in fila uno per uno
vi metteremo tutti là
il tribunale del proletariato
i vostri delitti dovrà giudicar.
inviata da Riccardo Venturi - 17/8/2006 - 10:54
Lingua: Francese
Version française – DE VOS PRISONS, UN JOUR... – Marco valdo M.I. - 2009
Chanson italienne – Delle vostre galere un giorno – Alfredo Bandelli – 1974
DE VOS PRISONS, UN JOUR... Oh, le beau titre... et la belle chanson. En 1974, Bandelli dénonce les prisons et le sort des prisonniers en Italie; plus tard, parmi d'autres, Marco Camenisch dénonce le sort des prisonniers « politiques » dans les prisons italiennes et puis, suisses, les tortures physiques, morales et psychologiques dans les quartiers de haute sécurité... On comprend que les militants exilés ne veulent pas rentrer au pays et réclament l'asile politique à l'étranger.
Oscar Wilde, au dix-neuvième siècle, dénonçait les prisons anglaises. Robert Badinter dénonce les prisons françaises, leur surpopulation, leurs conditions quasi moyenâgeuses, leur insupportable surpopulation. Μ
L'Europe pendant ce temps, bavarde. Elle papote à propos de sa « démocratie », elle s'inquiète du sort du hareng saur, mais laisse pourrir les gens en prison. On ne pourrait être plus indigne. De ce point de vue et pas seulement, l'Europe (comme bien de ses membres) est une vieille dame indigne.
Sans compter ce qui se passe ailleurs dans le monde...
Tout cela, la prison, la galère, la torture... sont des armes de répression dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent avec constance et obstination contre les pauvres. Tant il est vrai que pour bâtir la richesse, il faut écraser les pauvres...
Mais, de leurs prisons, un jour... Non seulement, on se souviendra, non seulement, on tiendra le compte méticuleux, mais aussi on les jugera...
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Chanson italienne – Delle vostre galere un giorno – Alfredo Bandelli – 1974
DE VOS PRISONS, UN JOUR... Oh, le beau titre... et la belle chanson. En 1974, Bandelli dénonce les prisons et le sort des prisonniers en Italie; plus tard, parmi d'autres, Marco Camenisch dénonce le sort des prisonniers « politiques » dans les prisons italiennes et puis, suisses, les tortures physiques, morales et psychologiques dans les quartiers de haute sécurité... On comprend que les militants exilés ne veulent pas rentrer au pays et réclament l'asile politique à l'étranger.
Oscar Wilde, au dix-neuvième siècle, dénonçait les prisons anglaises. Robert Badinter dénonce les prisons françaises, leur surpopulation, leurs conditions quasi moyenâgeuses, leur insupportable surpopulation. Μ
L'Europe pendant ce temps, bavarde. Elle papote à propos de sa « démocratie », elle s'inquiète du sort du hareng saur, mais laisse pourrir les gens en prison. On ne pourrait être plus indigne. De ce point de vue et pas seulement, l'Europe (comme bien de ses membres) est une vieille dame indigne.
Sans compter ce qui se passe ailleurs dans le monde...
Tout cela, la prison, la galère, la torture... sont des armes de répression dans la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent avec constance et obstination contre les pauvres. Tant il est vrai que pour bâtir la richesse, il faut écraser les pauvres...
Mais, de leurs prisons, un jour... Non seulement, on se souviendra, non seulement, on tiendra le compte méticuleux, mais aussi on les jugera...
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
DE VOS PRISONS, UN JOUR
Des coups, des coups puis, l'isolement
Ça finit ainsi souvent.
Es brutes de bourreaux, fils de pute
Ne font que frapper.
On ne peut même pas se lamenter
On ne peut même pas parler
Il suffit d'une plainte du prisonnier
Pour être massacré.
De vos prisons un jour
Nous saurons faire bon usage
D'abord nous ouvrirons les portes à vos esclaves
Nous les accueillerons dans l'humanité
Et ensuite, en file, un par un,
Nous vous mettrons tous là.
Le tribunal du prolétariat
Aura à juger vos délits.
Nous sommes tous montés sur les toits
En criant « Porcs nazis
Nous voulons avoir nos droits
ou vous devrez le payer ».
Le directeur nous répondu
Avec mille policiers
Et aux journaux, il est allé dire
Qu'il était disposé à traiter.
De vos prisons un jour
Nous saurons faire bon usage
D'abord nous ouvrirons les portes à vos esclaves
Nous les accueillerons dans l'humanité
Et ensuite, en file, un par un,
Nous vous mettrons tous là.
Le tribunal du prolétariat
Aura à juger vos délits.
Et si par hasard, vous comprenez
Qu'un détenu est mort.
Certes, il est possible que ce malheureux
Ait été massacré.
Mais si on parle de révoltes
De luttes dans les prisons
C'est parce que grandit la lutte de classes
Contre tous les patrons.
De vos prisons un jour
Nous saurons faire bon usage
D'abord nous ouvrirons les portes à vos esclaves
Nous les accueillerons dans l'humanité
Et ensuite, en file, un par un,
Nous vous mettrons tous là.
Le tribunal du prolétariat
Aura à juger vos délits.
Des coups, des coups puis, l'isolement
Ça finit ainsi souvent.
Es brutes de bourreaux, fils de pute
Ne font que frapper.
On ne peut même pas se lamenter
On ne peut même pas parler
Il suffit d'une plainte du prisonnier
Pour être massacré.
De vos prisons un jour
Nous saurons faire bon usage
D'abord nous ouvrirons les portes à vos esclaves
Nous les accueillerons dans l'humanité
Et ensuite, en file, un par un,
Nous vous mettrons tous là.
Le tribunal du prolétariat
Aura à juger vos délits.
Nous sommes tous montés sur les toits
En criant « Porcs nazis
Nous voulons avoir nos droits
ou vous devrez le payer ».
Le directeur nous répondu
Avec mille policiers
Et aux journaux, il est allé dire
Qu'il était disposé à traiter.
De vos prisons un jour
Nous saurons faire bon usage
D'abord nous ouvrirons les portes à vos esclaves
Nous les accueillerons dans l'humanité
Et ensuite, en file, un par un,
Nous vous mettrons tous là.
Le tribunal du prolétariat
Aura à juger vos délits.
Et si par hasard, vous comprenez
Qu'un détenu est mort.
Certes, il est possible que ce malheureux
Ait été massacré.
Mais si on parle de révoltes
De luttes dans les prisons
C'est parce que grandit la lutte de classes
Contre tous les patrons.
De vos prisons un jour
Nous saurons faire bon usage
D'abord nous ouvrirons les portes à vos esclaves
Nous les accueillerons dans l'humanité
Et ensuite, en file, un par un,
Nous vous mettrons tous là.
Le tribunal du prolétariat
Aura à juger vos délits.
inviata da Marco Valdo M.I. - 22/6/2009 - 21:57
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