Svizzera che sembri sorda e muta
oggi ci devi ascoltar
tieni prigioniera una persona
che noi vogliam liberar.
Noi vogliamo ancora fra di noi
rivedere Martino [*]
noi vogliamo che venga insieme a noi
fra le Apuane e il mar.
I vostri valori del passato
come potete scordar
le libertà che i vecchi han conquistato
gli volete negar
Questi monti han veduto albergar
genti e popoli fieri,
ma dai fatti oggi ci accorgiam
che è storia di ier
Oggi immagine di perbenismo
i segreti sapete osservar,
le mucche, il cioccolato ed il turismo
usate per adescar;
tutti accorrono alla Confederazion
a deporre i quattrini,
non badate al sottile quando son
di tiranni e assassin
Sulla torre fate guerreggiare
chi ha fame con chi non ce l'ha,
vi riesce difficile pensare
che prima o poi finirà.
Ritenete di essere così
i padroni del mondo,
lui e noi invece siamo qui
risoluti a cambiar
Contro le centrali del potere
lui s'è voluto levar,
mai lo farete inginocchiar,
lo potete solo ammazzar.
Non si riesce a piegar la volontà
di colui che è cosciente,
non si può privar di libertà
chi altre colpe non ha
Svizzera tuo figlio lo rinneghi,
noi lo possiamo adottar
molla quelle stupide catene,
lasciacelo riabbracciar!
Noi vogliamo ancora fra di noi
rivedere Camenisch,
siamo qui per riaverlo in mezzo a noi
con la sua libertà.
oggi ci devi ascoltar
tieni prigioniera una persona
che noi vogliam liberar.
Noi vogliamo ancora fra di noi
rivedere Martino [*]
noi vogliamo che venga insieme a noi
fra le Apuane e il mar.
I vostri valori del passato
come potete scordar
le libertà che i vecchi han conquistato
gli volete negar
Questi monti han veduto albergar
genti e popoli fieri,
ma dai fatti oggi ci accorgiam
che è storia di ier
Oggi immagine di perbenismo
i segreti sapete osservar,
le mucche, il cioccolato ed il turismo
usate per adescar;
tutti accorrono alla Confederazion
a deporre i quattrini,
non badate al sottile quando son
di tiranni e assassin
Sulla torre fate guerreggiare
chi ha fame con chi non ce l'ha,
vi riesce difficile pensare
che prima o poi finirà.
Ritenete di essere così
i padroni del mondo,
lui e noi invece siamo qui
risoluti a cambiar
Contro le centrali del potere
lui s'è voluto levar,
mai lo farete inginocchiar,
lo potete solo ammazzar.
Non si riesce a piegar la volontà
di colui che è cosciente,
non si può privar di libertà
chi altre colpe non ha
Svizzera tuo figlio lo rinneghi,
noi lo possiamo adottar
molla quelle stupide catene,
lasciacelo riabbracciar!
Noi vogliamo ancora fra di noi
rivedere Camenisch,
siamo qui per riaverlo in mezzo a noi
con la sua libertà.
[*] "Martino" è il nome di battaglia di Marco Camenisch.
inviata da Riccardo Venturi (orig. 8/6/2006) - 14/5/2013 - 22:52
Lingua: Francese
Version française - MARCO CAMENISCH – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Marco Camenisch - Alfonso Nicolazzi
Chanson italienne – Marco Camenisch - Alfonso Nicolazzi
Martino est le nom de bataille de Marco Camenisch.
Chouette alors, dit Lucien l'âne, une chanson sur Marco Camenisch... Dis-moi, Marco Valdo M.I. mon ami, n'était-ce pas de lui que tu m'as longuement raconté l'histoire, il y a quelques temps ?
Oh la, Lucien l'âne mon ami, tu as de la mémoire... J'ai raconté son histoire dans le blog que je tenais avant de me consacrer à la traduction des canzones ; on était en 2007 ou en 2008. J'y ai consacré énormément de temps et de travail sous le titre de « Achtung Banditen ! » ... en une sorte de feuilleton en 38 épisodes... Ici, je t'ai aiguillé vers le premier de la série... On était en 2008 et j'avais traduit un livre intitulé Achtung Banditen ! qui racontait l'histoire de Marco Camenisch. Il paraît même qu'on va la publier du côté de Genève ou qu'on l'a même déjà publiée, cette traduction. En tous cas, elle a été publiée sur le blog de Marco Valdo M.I. dont je t'ai donnée intégralement l'adresse.
Oh mais, sur la photo qui illustre ce premier épisode du feuilleton, je vois notre ami le camarade Sapin... qui nous tient si bien compagnie dans ton jardin.
Oui, c'est bien lui notre grand ami et l'autre photo, comme tu le sais, est celle d'une affiche de notre ami Antonio Cossu... J'aime beaucoup cette demoiselle qui dit : « Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter... ». Pour en revenir à Marco Camenisch et à Achtung Banditen !, j'avais – à l'époque – découvert un autre livre, que j'ai aussi traduit, immédiatement, car son titre était aussi : « Achtung Banditen ! », mais celui-là racontait une autre histoire... Aussi une histoire de résistance, une histoire de « terroristes » ... Sauf que ceux-là avaient fait sauter un bataillon SS en plein cœur de Rome dans la via Rasella. Comme bien tu le sais, il y a là d'autres coïncidences dont peut-être, nous parlerons un jour. Disons simplement, qu'outre Rosario Bentivegna, l'auteur du livre, un autre des protagonistes de cet attentat de la via Rasella était Franco Calamandrei, detto Cola – en résistance, lequel était le fils de Piero Calamandrei, celui qui a écrit « Lo avrai... », poème qui se conclut par notre devise : « Ora e sempre : Resistenza ! ». J'ai donc écrit ce feuilleton en entremêlant ces deux épisodes de résistance... Comme on disait en 1968 à Paris et ailleurs : « Ce n'est qu'un début ! Continuons le combat ! »
Parenthèse, dit Lucien l'âne en levant ses moires oreilles luisantes, c'est le sens de mon « tissons obstinément le linceul de ce vieux monde...cacochyme! ». Tous les combats du monde se mènent dans le cadre de la Guerre de Cent Mille Ans qui est celle que les riches mènent contre les pauvres afin d'assurer leurs richesses, d'étendre leur domination, d'écraser toute résistance...
En effet, mon ami Lucien l'âne, c'était déjà le combat de Pierre Valdo et de la Fraternité des Pauvres, par exemple. Fraternité des Pauvres à laquelle toi et moi adhérons sans réserve. Car, en effet, la richesse est la pire des choses que puissent ambitionner les êtres vivants, humains compris.
On dirait un fil qui s'entrelace avec ton réel, mon ami Marco Valdo M.I. Et que quelque part dans tout ça, il y a une sorte de grande famille... la famille de la Résistance. Quand je dis cela, je pense à tes Histoires d'Allemagne ( par exemple celle de La Locomotive Unitaire ) et à ce qu'elles s'efforcent de révéler sur le destin actuel des gens d'Europe, menacée de « reichisation » , où l'on entrevoit l'aboutissement du projet du comte de Bismarck, celui d'une (très) grande Allemagne. Il me semble que l'actuelle mise au pas des peuples atteint par d'autres voies cet objectif. Autrement dit, le Cinquième Reich est en marche. D'où l'importance de « Lo avrai... ».
De fait, Lucien l'âne. Et vois une autre coïncidence, c'est celle qui existe entre cette histoire du prisonnier infini qu'est Marco Camenisch et le cycle des 104 canzones lévianes du Cahier Ligné, tirées du Quaderno a cancelli de Carlo Levi, publié ici-même. Cycle qui explore en profondeur la question de la résistance à toute forme d'oppression et d'enfermement. Je te propose que nous dédions à Marco Camenisch et à tous les prisonniers politiques du monde la cent-deuxième de ces canzones, celle qui s'intitule : Le Jour de l'Évasion.
Faisons ainsi, Marco Valdo M.I., mon ami, car ce Jour de l'Évasion est une préfiguration du jour de la fin de la Guerre de Cent Mille Ans, jour extraordinaire où disparaîtra et pour toujours l'idée saugrenue de richesse et tous ses ignobles débordements. Pour hâter autant que faire nous pouvons cet heureux dénouement, tissons mon ami le linceul de ce vieux monde carcéral, ennuyeux, assassin et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Liberté pour Marco Camenisch!
Chouette alors, dit Lucien l'âne, une chanson sur Marco Camenisch... Dis-moi, Marco Valdo M.I. mon ami, n'était-ce pas de lui que tu m'as longuement raconté l'histoire, il y a quelques temps ?
Oh la, Lucien l'âne mon ami, tu as de la mémoire... J'ai raconté son histoire dans le blog que je tenais avant de me consacrer à la traduction des canzones ; on était en 2007 ou en 2008. J'y ai consacré énormément de temps et de travail sous le titre de « Achtung Banditen ! » ... en une sorte de feuilleton en 38 épisodes... Ici, je t'ai aiguillé vers le premier de la série... On était en 2008 et j'avais traduit un livre intitulé Achtung Banditen ! qui racontait l'histoire de Marco Camenisch. Il paraît même qu'on va la publier du côté de Genève ou qu'on l'a même déjà publiée, cette traduction. En tous cas, elle a été publiée sur le blog de Marco Valdo M.I. dont je t'ai donnée intégralement l'adresse.
Oh mais, sur la photo qui illustre ce premier épisode du feuilleton, je vois notre ami le camarade Sapin... qui nous tient si bien compagnie dans ton jardin.
Oui, c'est bien lui notre grand ami et l'autre photo, comme tu le sais, est celle d'une affiche de notre ami Antonio Cossu... J'aime beaucoup cette demoiselle qui dit : « Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter... ». Pour en revenir à Marco Camenisch et à Achtung Banditen !, j'avais – à l'époque – découvert un autre livre, que j'ai aussi traduit, immédiatement, car son titre était aussi : « Achtung Banditen ! », mais celui-là racontait une autre histoire... Aussi une histoire de résistance, une histoire de « terroristes » ... Sauf que ceux-là avaient fait sauter un bataillon SS en plein cœur de Rome dans la via Rasella. Comme bien tu le sais, il y a là d'autres coïncidences dont peut-être, nous parlerons un jour. Disons simplement, qu'outre Rosario Bentivegna, l'auteur du livre, un autre des protagonistes de cet attentat de la via Rasella était Franco Calamandrei, detto Cola – en résistance, lequel était le fils de Piero Calamandrei, celui qui a écrit « Lo avrai... », poème qui se conclut par notre devise : « Ora e sempre : Resistenza ! ». J'ai donc écrit ce feuilleton en entremêlant ces deux épisodes de résistance... Comme on disait en 1968 à Paris et ailleurs : « Ce n'est qu'un début ! Continuons le combat ! »
Parenthèse, dit Lucien l'âne en levant ses moires oreilles luisantes, c'est le sens de mon « tissons obstinément le linceul de ce vieux monde...cacochyme! ». Tous les combats du monde se mènent dans le cadre de la Guerre de Cent Mille Ans qui est celle que les riches mènent contre les pauvres afin d'assurer leurs richesses, d'étendre leur domination, d'écraser toute résistance...
En effet, mon ami Lucien l'âne, c'était déjà le combat de Pierre Valdo et de la Fraternité des Pauvres, par exemple. Fraternité des Pauvres à laquelle toi et moi adhérons sans réserve. Car, en effet, la richesse est la pire des choses que puissent ambitionner les êtres vivants, humains compris.
On dirait un fil qui s'entrelace avec ton réel, mon ami Marco Valdo M.I. Et que quelque part dans tout ça, il y a une sorte de grande famille... la famille de la Résistance. Quand je dis cela, je pense à tes Histoires d'Allemagne ( par exemple celle de La Locomotive Unitaire ) et à ce qu'elles s'efforcent de révéler sur le destin actuel des gens d'Europe, menacée de « reichisation » , où l'on entrevoit l'aboutissement du projet du comte de Bismarck, celui d'une (très) grande Allemagne. Il me semble que l'actuelle mise au pas des peuples atteint par d'autres voies cet objectif. Autrement dit, le Cinquième Reich est en marche. D'où l'importance de « Lo avrai... ».
De fait, Lucien l'âne. Et vois une autre coïncidence, c'est celle qui existe entre cette histoire du prisonnier infini qu'est Marco Camenisch et le cycle des 104 canzones lévianes du Cahier Ligné, tirées du Quaderno a cancelli de Carlo Levi, publié ici-même. Cycle qui explore en profondeur la question de la résistance à toute forme d'oppression et d'enfermement. Je te propose que nous dédions à Marco Camenisch et à tous les prisonniers politiques du monde la cent-deuxième de ces canzones, celle qui s'intitule : Le Jour de l'Évasion.
Faisons ainsi, Marco Valdo M.I., mon ami, car ce Jour de l'Évasion est une préfiguration du jour de la fin de la Guerre de Cent Mille Ans, jour extraordinaire où disparaîtra et pour toujours l'idée saugrenue de richesse et tous ses ignobles débordements. Pour hâter autant que faire nous pouvons cet heureux dénouement, tissons mon ami le linceul de ce vieux monde carcéral, ennuyeux, assassin et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MARCO CAMENISCH
Suisse qui semble sourde et muette
Aujourd'hui tu dois écouter
Tu retiens prisonnière une personne
Que nous voulons libre
Nous voulons encore parmi nous
Revoir Martino
Nous le voulons au milieu de nous
Entre les Apuanes et la mer.
Vos valeurs du passé
Comment pouvez-vous les oublier ?
Les libertés que vos vieux ont conquises
Vous les voulez nier ?
Ces monts ont hébergé
Des gens et des peuples fiers
Mais des faits d'aujourd'hui, on voit
Que c'est de l'histoire ancienne.
Aujourd'hui, image du conformisme
Vous savez maintenir vos secrets
Vaches, chocolat et tourisme
Servent à racoler
Tous accourent à la confédération
Dépenser leurs sous
Et vous acceptez volontiers
Ceux de tyrans et des assassins.
Sur la terre vous faites se battre
Qui a faim contre qui ne l'a pas
Vous rendez difficile de penser
Que tôt ou tard, ça finira.
Vous imaginez ainsi être
Les maîtres du monde.
Lui et nous par conte sommes ici
Résolus à le changer.
Contre les centrales du pouvoir
Lui a voulu s'élever
Jamais vous ne ferez s'agenouiller
Vous pouvez seulement le tuer
Il a passé une vie et même plus
En prison à souffrir
On ne peut le contraindre ainsi
À se laisser mourir.
Suisse tu as renié ton fils
Nous voulons l'adopter
Défais ces stupides chaînes
Laisse-nous le rembrasser
Nous voulons encore parmi nous
Revoir Martino
Nous sommes ici pour le ravoir
Au milieu de nous, avec sa liberté.
Nous voulons encore chez nous
Revoir Camenisch
Nous sommes ici pour le ravoir
Au milieu de nous, avec sa liberté !
Suisse qui semble sourde et muette
Aujourd'hui tu dois écouter
Tu retiens prisonnière une personne
Que nous voulons libre
Nous voulons encore parmi nous
Revoir Martino
Nous le voulons au milieu de nous
Entre les Apuanes et la mer.
Vos valeurs du passé
Comment pouvez-vous les oublier ?
Les libertés que vos vieux ont conquises
Vous les voulez nier ?
Ces monts ont hébergé
Des gens et des peuples fiers
Mais des faits d'aujourd'hui, on voit
Que c'est de l'histoire ancienne.
Aujourd'hui, image du conformisme
Vous savez maintenir vos secrets
Vaches, chocolat et tourisme
Servent à racoler
Tous accourent à la confédération
Dépenser leurs sous
Et vous acceptez volontiers
Ceux de tyrans et des assassins.
Sur la terre vous faites se battre
Qui a faim contre qui ne l'a pas
Vous rendez difficile de penser
Que tôt ou tard, ça finira.
Vous imaginez ainsi être
Les maîtres du monde.
Lui et nous par conte sommes ici
Résolus à le changer.
Contre les centrales du pouvoir
Lui a voulu s'élever
Jamais vous ne ferez s'agenouiller
Vous pouvez seulement le tuer
Il a passé une vie et même plus
En prison à souffrir
On ne peut le contraindre ainsi
À se laisser mourir.
Suisse tu as renié ton fils
Nous voulons l'adopter
Défais ces stupides chaînes
Laisse-nous le rembrasser
Nous voulons encore parmi nous
Revoir Martino
Nous sommes ici pour le ravoir
Au milieu de nous, avec sa liberté.
Nous voulons encore chez nous
Revoir Camenisch
Nous sommes ici pour le ravoir
Au milieu de nous, avec sa liberté !
inviata da Marco Valdo M.I. + CCG/AWS Staff (orig. 14/12/2011) - 28/3/2017 - 22:22
MARCO CAMENISCH È L I B E R O ! ! !
Qui la notizia sul sito della RSI / Radiotelevisione della Svizzera Italiana, ovviamente con toni di regime ma altro non sarebbe lecito attendersi. Viene soltanto da chiedersi chi siano i veri "ecoterroristi", se Marco Camenisch o le cooperativazze della Valsusa, se Marco Camenisch o i trivellatori, se Marco Camenisch e gli espiantatori degli ulivi a Melendugno in nome del gasdotto delle multinazionali, se Marco Camenisch, se Marco Camenisch o gli sterminatori brasiliani dei Sem Terra, se Marco Camenisch o i devastatori del pianeta in nome del profitto, se Marco Camenisch o...
In tale occasione, questa pagina è stata accorpata a quella doppia che era stata finora presente sul sito per il solito, deprecabile errore che da sempre affligge questo sito...
Qui la notizia sul sito della RSI / Radiotelevisione della Svizzera Italiana, ovviamente con toni di regime ma altro non sarebbe lecito attendersi. Viene soltanto da chiedersi chi siano i veri "ecoterroristi", se Marco Camenisch o le cooperativazze della Valsusa, se Marco Camenisch o i trivellatori, se Marco Camenisch e gli espiantatori degli ulivi a Melendugno in nome del gasdotto delle multinazionali, se Marco Camenisch, se Marco Camenisch o gli sterminatori brasiliani dei Sem Terra, se Marco Camenisch o i devastatori del pianeta in nome del profitto, se Marco Camenisch o...
In tale occasione, questa pagina è stata accorpata a quella doppia che era stata finora presente sul sito per il solito, deprecabile errore che da sempre affligge questo sito...
Adriana & Riccardo - 28/3/2017 - 22:39
×
![]()
Scritta e diffusa da Alfonso Nicolazzi
Interpretata anche dalla A-Band
"Nel 2003 Alfonso Nicolazzi ha scritto e dedicato a Marco Camenisch questo canto adattando le strofe sull'aria di un ballo popolare occitano a lui noto. Il testo è stato diffuso dallo stesso Nicolazzi via web." [Catanuto/Schirone, op.cit. /2009/, p. 407]. Che uno dei più famosi anarchici carraresi abbia scritto una canzone per la liberazione di Marco Camenisch è del tutto ovvio: Marco ha vissuto e operato a lungo sulle Apuane, e a Montignoso è stato arrestato il 5 novembre 1991. Ha tenuto sempre contatti strettissimi con l'anarchismo carrarese. Marco Camenisch, lo ricordiamo, è detenuto ancora nel carcere di Knast a Zurigo dopo essere stato estradato dall'Italia; attualmente ha sessantuno anni. Nel canto, Nicolazzi fa riferimento al tradimento dei "valori storici" elvetici; un tema che sembra provenire direttamente da "Addio a Lugano" ("Elvezia, il tuo governo schiavo d'altrui si rende...")
Lettera di Marco Camenisch dal carcere di Biella, 11.03.2001
Riassunti sulla "mia" storia ne circolano o ne circolavano su stampa di movimento ma man mano la do fuori e poi vallo a recuperare [...] purtroppo tenere un archivio come si deve non è da me e sarebbe anche arduo nelle ristrettezze qui, di mezzi e di spazio. [...] Un sunto veloce posso tentarlo subito, così mi tolgo il tarlo, sapessi quanti ne ho, perché non sei l'unico che attende e forse crede che non ci penso, ma ci penso eccome, nella gran frustrazione di non farcela mai a rispondere a modino e come sarebbe giusto a tutti e tutte. È un po' infernale, frustrante, scrivere e poter solo scrivere, per poche cose passa un'ora di tempo, e passo ore ed ore a scrivere, non dimentico nessuno, ogni persona che aspetta è un "tarlo" perché non dimentico nessuno/a. C'è anche la grande relatività del tempo qui dentro, da un lato è insignificante, fermo, sempre uguale, dall'altra passa come il lampo.
Dunque, sono stato preso insieme ad un compagno dopo due sabotaggi in Svizzera, un traliccio ed una sottocentrale di una delle maggiori ditte dell'atomo nel '79, e ci hanno condannati a 7 anni e mezzo lui e dieci me un anno dopo; ho fatto una lunga dichiarazione di rivendicazione e di accusa a questa società in tribunale che da sola mi sarà valsa la condanna allora, per le consuetudini ed i precedenti in materia, smisurata. Fine '81 sono evaso dal carcere di Regensdorf vicino a Zurigo con altre cinque persone, nell'occasione è stata uccisa una guardia e ferita un'altra. Non da me, processualmente chiaro tramite giudizi di altri, dopo degli evasi con me, ma tanto basta perché ora sono accusato d'omicidio per quei fatti, sarò giudicato al mio "ritorno" in Svizzera. Rimasi dieci anni latitante, nell'89 in una sparatoria fu uccisa una guardia di confine, una volta accertato che ero stato in zona in quel momento
sono accusato anche di questa uccisione, per via indiziaria. Accusato si fa per dire, meglio è dire condannato sia dalla stampa sia da dichiarazioni ufficiali dei servizi svizzeri. Sarò processato anche per questo al mio "ritorno". Nel '91, in
novembre, dopo una sparatoria con una pattuglia di CC, ferito io e ferito un CC, sono arrestato, ed il tribunale di Massa mi condanna credo nel '93 a 12 anni per lesioni gravi e, per via indiziaria, per uno dei tanti tralicci caduti e che ancora sarebbero caduti dopo il mio arresto.
Subito la Svizzera chiede l'estradizione concessa dal tribunale di Genova. Rivendico di nuovo il mio essere anarchico rivoluzionario, combattente di classe ed "ecologico". Lavoravo ed abitavo presso la tipografia anarchica a Carrara, i compagni si dichiarano subito solidali. Dopo mezz'anno di centro clinico a Pisa finisco a San Vittore in una sezione speciale di transito da dove nel '93 sono trasferito allo speciale di Novara, dopo uno sciopero della fame, per avere il trasferimento in una struttura vivibile, di complessivamente 60 giorni; chiedo anche la riunione con altri detenuti politici e denuncio la situazione negli speciali con la differenziazione e una invivibilità segregativa molto alta. A Novara un altro scioperetto di 20 giorni contro l'invivibilità, la sanità carceraria, l'assenza di spazi di formazione e ricreazione/socializzazione. E ora sono andato in pensione [...]
Sarò trasferito in Svizzera alla imminente fine della pena di 12 anni italiana. Cioè verso fine quest'anno fino a metà del 2002, dipende se chiedo la scarcerazione anticipata o meno. Per cinque anni li ho chiesto ed ottenuti, sono via via novanta giorni all'anno e te li danno i magistrati di sorveglianza, cioè i tribunali di sorveglianza se hai "buona condotta". Non ho più fatto richiesta dei "giorni" perché non so bene, tra le tantissime motivazioni e situazioni contraddittorie, decidermi cosa sarebbe opportuno. [...]
Ora forse chiederò la misura alternativa alla pena, cioè l'art. 21 o la semilibertà, visto che della gente fuori è riuscita a reperirmi un posto di lavoro in una coop. di gestione delle aree verdi. Molto improbabile che mi sia concesso qualcosa. Succo del discorso son lì lì per andarmene in Svizzera. Avevo chiesto tempo fa di esservi trasferito nella modalità "espiazione pena estera nel proprio paese", ma in Svizzera dissero di no, che volevo solo "approfittare" delle maggiori comodità (sic!) delle galere svizzere
Bene, non è tanto, ma sono contento che finalmente mi sono fatto sentire, ripeto, non dimentico nessuno, ma, per i motivi sopra citati, i tempi di risposta possono essere anche di sei mesi, più vorrei approfondire, più lungo il tempo. Ho circa 60-80 indirizzi "attivi", in tutto saranno un duecento, è dura non permettersi di morire socialmente [...]