Ho visto tanta gente nei colori del carnevale
artisti che sorridono giochi di vino e di parole
fra maschere e costumi che come fiori al sole
si aprivano alla luce cambiando di colore
Circondato dalle note di gente più fanfare
ero vivo e da quel suono mi lasciavo trascinare
dentro angoli di viso e negli occhi della gente
dove il sogno è ancora intero e di finto non c'è niente
Guidato da un miraggio di fuoco e luna
il cielo mi seguiva con in mano la fortuna
e perso sotto un velo di leggerezza
vivevo le parole e ridevo alla tristezza
Come tuoni a me vicini incalzavano i tamburi
che battevano le danze per le strade e sopra i muri
rotolavano canzoni per vicoli segreti
e si fermavano distratte sulle bocche di ubriachi
Ma dietro il passo più elegante di trampoli dorati
si perdevano gli sguardi di bambini incuriositi
che restavano in silenzio trattenendo ogni paura
mentre fuochi colorati truccavano la sera
E il giorno che passava come sorpresa
veloce se ne andava su una nuvola di seta
e l'aria che sapeva di primavera
cantando scivolava tra le dita della sera
E adesso che nell'aria non c'è più luce
il gioco di quel giorno e la notte si ricuce
e adesso che il ricordo piano scompare
alle note di un violino io lo voglio regalare
artisti che sorridono giochi di vino e di parole
fra maschere e costumi che come fiori al sole
si aprivano alla luce cambiando di colore
Circondato dalle note di gente più fanfare
ero vivo e da quel suono mi lasciavo trascinare
dentro angoli di viso e negli occhi della gente
dove il sogno è ancora intero e di finto non c'è niente
Guidato da un miraggio di fuoco e luna
il cielo mi seguiva con in mano la fortuna
e perso sotto un velo di leggerezza
vivevo le parole e ridevo alla tristezza
Come tuoni a me vicini incalzavano i tamburi
che battevano le danze per le strade e sopra i muri
rotolavano canzoni per vicoli segreti
e si fermavano distratte sulle bocche di ubriachi
Ma dietro il passo più elegante di trampoli dorati
si perdevano gli sguardi di bambini incuriositi
che restavano in silenzio trattenendo ogni paura
mentre fuochi colorati truccavano la sera
E il giorno che passava come sorpresa
veloce se ne andava su una nuvola di seta
e l'aria che sapeva di primavera
cantando scivolava tra le dita della sera
E adesso che nell'aria non c'è più luce
il gioco di quel giorno e la notte si ricuce
e adesso che il ricordo piano scompare
alle note di un violino io lo voglio regalare
inviata da DonQuijote82 - 6/4/2013 - 17:15
Lingua: Francese
Version française – LE CARNAVAL LIBÉRÉ – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne - Il carnevale liberato – Ratti della Sabina – 1998 (2004)
(Pour la version italienne et entendre cette chanson : voir Carnaval libéré)
Pour commencer, un événement historique et festif, le Carnaval libéré.
La plus importante tradition populaire de Poggio Mirteto est le Carnevalone Liberato ( Carnaval libéré), fête de la libération de l'État Pontifical.
La fête se déroule le premier dimanche de carême et est caractérisée par une forte connotation anticléricale.
L'origine de la fête se trouve dans la révolte populaire du 24 février 1861 qui décréta la libération de Poggio Mirteto de l'État Pontifical. Après la révolte, lorsque la délégation des ouvriers de Poggio Mirteto se rendit chez le marquis Gioacchino Napoleone Pepoli pour demander l'annexion de Poggio Mirteto au futur Royaume d'Italie, le Commissaire Général de l'Ombrie proposa de récompenser la cité en faisant passer par Poggio Mirteto le chemin de fer Rome-Orte. Mais à cette offre, la population il préféra par contre qu'on instaure de célébrer tous les ans une grande fête en souvenir de la libération de l'État Pontifical, et ainsi fut fait.
Le carnaval anticlérical se tint jusqu'à la signature des Accords du Latran en 1929, lorsque le fascisme décida de la supprimer, dans le cadre plus général de sa politique d'alliance avec le Vatican.
La fête fut rétablie en 1977 en conservant complètement son caractère de fête laïque, avec un abondant déploiement de débonnaire mais caustique ironie anticléricale.
Au cours des ans, la fête a crû exponentiellement jusqu'à devenir un des rendez-vous de festivités extérieures les plus aimés et les plus fréquentés du centre de l' Italie, avec des foules de milliers et de milliers de participants (rigoureusement en costume !) qui tous les ans dès le petit matin envahissent le centre historique de Poggio Mirteto pour profiter de l'excellente eno-gastronomie locale et assister aux innombrables spectacles d'art de rue et de musique vivants, jusqu'au traditionnel fé (« brûlage ») de la « poupée » qui en fin de soirée décrète la fin des réjouissances.
Tout ceci, ressemble aux carnavals de chez nous... Excepté, bien sûr, dit Lucien l'âne, la libération de l'emprise du Vatican...
Chanson italienne - Il carnevale liberato – Ratti della Sabina – 1998 (2004)
(Pour la version italienne et entendre cette chanson : voir Carnaval libéré)
Pour commencer, un événement historique et festif, le Carnaval libéré.
La plus importante tradition populaire de Poggio Mirteto est le Carnevalone Liberato ( Carnaval libéré), fête de la libération de l'État Pontifical.
La fête se déroule le premier dimanche de carême et est caractérisée par une forte connotation anticléricale.
L'origine de la fête se trouve dans la révolte populaire du 24 février 1861 qui décréta la libération de Poggio Mirteto de l'État Pontifical. Après la révolte, lorsque la délégation des ouvriers de Poggio Mirteto se rendit chez le marquis Gioacchino Napoleone Pepoli pour demander l'annexion de Poggio Mirteto au futur Royaume d'Italie, le Commissaire Général de l'Ombrie proposa de récompenser la cité en faisant passer par Poggio Mirteto le chemin de fer Rome-Orte. Mais à cette offre, la population il préféra par contre qu'on instaure de célébrer tous les ans une grande fête en souvenir de la libération de l'État Pontifical, et ainsi fut fait.
Le carnaval anticlérical se tint jusqu'à la signature des Accords du Latran en 1929, lorsque le fascisme décida de la supprimer, dans le cadre plus général de sa politique d'alliance avec le Vatican.
La fête fut rétablie en 1977 en conservant complètement son caractère de fête laïque, avec un abondant déploiement de débonnaire mais caustique ironie anticléricale.
Au cours des ans, la fête a crû exponentiellement jusqu'à devenir un des rendez-vous de festivités extérieures les plus aimés et les plus fréquentés du centre de l' Italie, avec des foules de milliers et de milliers de participants (rigoureusement en costume !) qui tous les ans dès le petit matin envahissent le centre historique de Poggio Mirteto pour profiter de l'excellente eno-gastronomie locale et assister aux innombrables spectacles d'art de rue et de musique vivants, jusqu'au traditionnel fé (« brûlage ») de la « poupée » qui en fin de soirée décrète la fin des réjouissances.
Tout ceci, ressemble aux carnavals de chez nous... Excepté, bien sûr, dit Lucien l'âne, la libération de l'emprise du Vatican...
LE CARNAVAL LIBÉRÉ
J'ai vu tant de gens aux couleurs du carnaval
Des artistes souriant aux jeux des vin et des paroles
Des masques et des costumes qui comme au soleil les fleurs
S'ouvraient à la lumière en changeant de couleur
Entouré des notes, des fanfares et des gens
J'étais vivant et par ce son, je me laissais entraîner
Dans les creux des visages et dans les yeux vivants
Où il n'y a rien de masqué et où le rêve est encore entier
Guidé par un mirage de feu et de lune
Le ciel me poursuivait avec en main la fortune
Et perdu sous un voile de légère ivresse
Je vivais les mots et riais de la tristesse
Comme un tonnerre proche de moi, les tambours
Battaient les danses dans les rues et sur les murs
Roulaient des chansons par les ruelles secrètes
et sur les bouches des soûlauds s'arrêtaient distraites
Mais derrière le pas plus élégant des échasses dorées
Se perdaient les regards d'enfants intriguées
Qui silencieuses ouvraient leur regard
Quand les feux colorés maquillaient le soir
Et le jour qui passait comme une surprise
S'en allait sur un nuage de soie grise
Et l'air qui savait le printemps
Glissait en chantant entre les doigts du temps
Et maintenant que dans l'air, il n'y a plus lumière
Le jeu de ce jour et de la nuit se resserre
Et maintenant que doucement s'éteint le souvenir
Aux notes d'un violon, je m'en vais l'offrir.
J'ai vu tant de gens aux couleurs du carnaval
Des artistes souriant aux jeux des vin et des paroles
Des masques et des costumes qui comme au soleil les fleurs
S'ouvraient à la lumière en changeant de couleur
Entouré des notes, des fanfares et des gens
J'étais vivant et par ce son, je me laissais entraîner
Dans les creux des visages et dans les yeux vivants
Où il n'y a rien de masqué et où le rêve est encore entier
Guidé par un mirage de feu et de lune
Le ciel me poursuivait avec en main la fortune
Et perdu sous un voile de légère ivresse
Je vivais les mots et riais de la tristesse
Comme un tonnerre proche de moi, les tambours
Battaient les danses dans les rues et sur les murs
Roulaient des chansons par les ruelles secrètes
et sur les bouches des soûlauds s'arrêtaient distraites
Mais derrière le pas plus élégant des échasses dorées
Se perdaient les regards d'enfants intriguées
Qui silencieuses ouvraient leur regard
Quand les feux colorés maquillaient le soir
Et le jour qui passait comme une surprise
S'en allait sur un nuage de soie grise
Et l'air qui savait le printemps
Glissait en chantant entre les doigts du temps
Et maintenant que dans l'air, il n'y a plus lumière
Le jeu de ce jour et de la nuit se resserre
Et maintenant que doucement s'éteint le souvenir
Aux notes d'un violon, je m'en vais l'offrir.
inviata da Marco Valdo M.I. - 6/4/2013 - 22:27
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Acqua e terra
La più importante tradizione popolare di Poggio Mirteto è il Carnevalone Liberato, festa di liberazione dallo Stato Pontificio.
La festa si svolge la prima domenica di quaresima ed è caratterizzata da un forte connotato anticlericale.
L'origine della festa è nella rivolta popolare del 24 febbraio 1861 che decretò la liberazione di Poggio Mirteto dallo Stato Pontificio. Dopo la rivolta, quando la delegazione degli operai di Poggio Mirteto si recò dal marchese Gioacchino Napoleone Pepoli per chiedere l'annessione al futuro Regno d'Italia, il Commissario Generale dell'Umbria propose di premiare la cittadina facendo passare per Poggio Mirteto la ferrovia Roma-Orte. Ma a questa offerta la popolazione preferì invece che venisse stabilito di celebrare ogni anno una grande festa a ricordo della liberazione dallo Stato Pontificio, e così fu.
Il carnevale anticlericale si tenne fino alla firma dei Patti Lateranensi nel 1929, quando il Fascismo decise di sopprimerla, nell'ambito della più generale politica di alleanza col Vaticano.
La festa fu ripristinata nel 1977 conservando integro il suo carattere di festa laica, con abbondante uso di bonaria ma caustica ironia anticlericale.
Nel corso degli anni la festa è cresciuta esponenzialmente fino a diventare uno degli appuntamenti di piazza più amati e frequentati del centro Italia, con torme di migliaia e migliaia di partecipanti (rigorosamente in costume!) che ogni anno fin dalla prima mattina invadono il centro storico di Poggio Mirteto per approfittare dell'ottima eno-gastronomica locale e assistere agli innumerevoli spettacoli di arte di strada e musica dal vivo, fino al tradizionale falò del 'pupazzo' che in tarda serata decreta la fine dei festeggiamenti.
http://www.carnevalone.net