La cimenterie creusait la colline
Un peu plus à chaque jour nouveau
Et grand père pédalait vers l’usine
La musette dans le dos
Sur sa casquette bleue de la marine
Coiffé en souvenir des poteaux
En souvenir des luttes sanguines
Trônaient la faucille le marteau
C’était le rouge de la colère
Celle qui fait gonfler les bras
Des cocos des libertaires
Toujours devant au combat
Oui c’est à la couleur du sang
Qu’il avait r’peint toute son âme
Et c’est au chant des partisans
Qu’il a glané ses premières gammes
Il revoyait souvent les braves
Qui périrent à ses côtés
Et tout ces gens dans les caves
Sous des bombes qui tombaient
Elles étaient rouges par la colère
Les cerises du temps passé
Et je ne vois plus que du vert
Sur l’arbre de nos aînés
Et la tête souvent en friche
Le dos plié par les années
A remplir le ventre des péniches
De sacs lourds qui f'saient traîner les pieds
Alors pour faire passer la poussière
Et toute cette rengaine
Il y avait ce pinard amer
Qu’il buvait à grande fontaine
C’était le rouge de la colère
Celui qui te rend moins seul
Qui te fait oublier la misère
Celui qui met des pains dans la gueule
Le soir à la sirène venue
Avec Camille Robert et Lucien
Il reprenait le chemin tordu
Tous les quatre le vélo a la main
Et si un bar leur coupait la route
Et ben c’était l’accident la panne
Plus tard pleurait à grosses gouttes
En r’voyant son maquis d’Espagne
C’était les larmes d’une guerre
D’un gamin parti au front
Abîmé dans toute sa chair
La haine a mangé le garçon
La cimenterie creusait la colline
Un peu plus à chaque jour nouveau
Et grand père pédalait vers l’usine
La musette dans le dos
Un peu plus à chaque jour nouveau
Et grand père pédalait vers l’usine
La musette dans le dos
Sur sa casquette bleue de la marine
Coiffé en souvenir des poteaux
En souvenir des luttes sanguines
Trônaient la faucille le marteau
C’était le rouge de la colère
Celle qui fait gonfler les bras
Des cocos des libertaires
Toujours devant au combat
Oui c’est à la couleur du sang
Qu’il avait r’peint toute son âme
Et c’est au chant des partisans
Qu’il a glané ses premières gammes
Il revoyait souvent les braves
Qui périrent à ses côtés
Et tout ces gens dans les caves
Sous des bombes qui tombaient
Elles étaient rouges par la colère
Les cerises du temps passé
Et je ne vois plus que du vert
Sur l’arbre de nos aînés
Et la tête souvent en friche
Le dos plié par les années
A remplir le ventre des péniches
De sacs lourds qui f'saient traîner les pieds
Alors pour faire passer la poussière
Et toute cette rengaine
Il y avait ce pinard amer
Qu’il buvait à grande fontaine
C’était le rouge de la colère
Celui qui te rend moins seul
Qui te fait oublier la misère
Celui qui met des pains dans la gueule
Le soir à la sirène venue
Avec Camille Robert et Lucien
Il reprenait le chemin tordu
Tous les quatre le vélo a la main
Et si un bar leur coupait la route
Et ben c’était l’accident la panne
Plus tard pleurait à grosses gouttes
En r’voyant son maquis d’Espagne
C’était les larmes d’une guerre
D’un gamin parti au front
Abîmé dans toute sa chair
La haine a mangé le garçon
La cimenterie creusait la colline
Un peu plus à chaque jour nouveau
Et grand père pédalait vers l’usine
La musette dans le dos
inviata da adriana - 24/3/2013 - 08:40
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Album:Mi-clos