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Mali-Ko

Fatoumata Diawara
Lingua: Bambara


Fatoumata Diawara

Lista delle versioni e commenti


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(2013)

Fatoumata Diawara


La cantante maliana Fatoumata Diawara ha riunito nella capitale Bamako un gruppo di 40 musicisti per registrare una canzone per la pace in risposta alla insurrezione islamista nel nord del paese. Tra gli ospiti il grande suonatore di kora Toumani Diabaté, Habib Koité, Oumou Sangaré e Amadou et Mariam.

Ad essere sinceri il testo della canzone, molto generico e retorico, non mi convince più di tanto, ma la musica è molto coinvolgente (il Mali è un paese con una grande tradizione musicale) e gli interpreti eccellenti. Ancora meno mi convincono le ragioni addotte dal governo "socialista" francese per intervenire in un conflitto per motivi neo-colonialisti al solito mascherati da grandi proclami umanitari (e ancora c'è chi ci crede).

Purtroppo non sono riuscito a trovare da nessuna parte il testo originale e dobbiamo accontentarci delle traduzioni in francese ed inglese.
...

28/1/2013 - 23:05




Lingua: Francese

Versione francese
LA PAIX

Il est temps que nous nous exprimions.
Il est temps que nous les artistes parlions du cœur. Notre Mali

Haira Harby :
Maliens et Maliennes, donnons-nous la main car ce pays n'est pas un pays de guerre.

Fatoumata Diawara :
Que se passe-t-il au Mali ? Paraît-il que nous sommes en train de nous entretuer, de nous trahir, de nous diviser. N'oublions pas que nous sommes tous du même sang (Rouge), de la même mère. Le jour que nous nous donnerons la main, le continent africain sera plus fort.

Amkoullel :
Mettons nous ensemble, Maliens, Maliennes pour être encore plus fort.
Maliens, Maliennes, unissons-nous pour être encore plus fort.

Doussou Bakayoko :
Le Mali n'appartiendra pas à ces gens-là. Ce grand pays ne sera la proie de personne.

Kasse Mady :
Montrons au monde entier que le Mali est un pays de paix.
Nous sommes tous du même père et de la même mère

Sadio Sidibé :
Le Mali mon beau pays, qu'est-il devenu ?

Baba Salah :
Tu as été le soleil qui a illuminé les 4 coins du monde. Notre Mali, sèche tes larmes, nous t'aimons!!!


Il est temps que nous nous exprimions.
Il est temps que nous les artistes parlions du cœur!!!! Notre Mali

Soumaila Kanouté :
Je n'ai jamais vu de situation aussi désolante, de catastrophique. Ils veulent nous imposer la Charia. Allez leur dire que le Mali est indivisible mais aussi inchangeable!!

Hier, le Mali est devenu comme un mégot de cigarette qu'on jette politiquement, on a tous pleuré, on s'est tous inquiété. Chaque jour, on attend que de mauvaises nouvelles, c'est déplorable. Il faut se ressaisir, peuple malien, sinon on sera la risée du monde.

M'baou Tounkara :
Le Mali est un pays hospitalier et accueillant, la guerre nous fait perdre toutes nos valeurs et aussi beaucoup de temps.

Oumou Sangare :
Ecoutez-moi bien! Prenons garde, sinon, nos petits enfants n'apprendront pas la vraie histoire de notre Pays. On risque de le perdre.

Koko Dembelé :
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Enfants du Mali, levons-nous!!!

Babani Koné :
Je suis inquiète, j'ai peur. Nous sommes du même sang donc ne parlons pas de guerre. Quel avenir pour les femmes et les enfants dans ce pays ?

Afel Bocoum :
Le seul chemin de sortie de cette crise est le chemin de la paix.

Iba one :
Soyons unis, peuple malien, l'union fait la force. Arrêtons tous nos divergences, la guerre n'a jamais été une solution.

Tiken Jah :
Mali, tous ensemble, Mali indivisible, Mali tous unis, la paix n'a pas de prix!!!

Fati Kouyaté :
La guerre ne connaît ni femme, ni enfant, ni les personnes âgées. Cela ne nous ressemble pas!!!

Kisto Dem :
Qui pouvait imaginer une telle situation au Mali? Au moment où les Maliens pensaient à leur stabilité, d'autres cherchent à nous bouleverser. Dans le nord, la population a faim, nos femmes sont devenues des marchandises, elles sont battues et violées!!!!

Nahawa Doumbia :
Nous ne voulons pas de guerre!!!! Non, pas chez nous!!!! Elle détruit tout sur son chemin.

Mamadou Diabate :
Maliba, comme l'a toujours appelé nos ancêtres, ne reste pas à genoux, relève toi et bat toi pour honorer les ancêtres

Amadou et Mariam:
Ensemble, l'Afrique ne sera que plus forte !!!!! Avec plus d'avenir!

Tamachek:
Le Mali notre grand pays, qui a été toujours un pays de paix et d'hospitalité, soyons unis.

Oumou Sangare :
Faisons attention, pour ne pas perdre notre pays. Faites attention, sinon nos enfants et nos petits enfants ne pourront pas lever la tête. Je m'adresse aux politiciens et aux militaires !!!

Habib Koite :
Maliens, c'est l'union qui fait la force !!! Ne laissons pas notre grand pays nous échapper !!!! Terre des grands hommes !!!!

Djeneba Seck :
Maliens, Maliennes, le monde entier nous observe, unissons-nous pour retrouver notre stabilité dans l'harmonie.

Vieux Farka Toure:
Réveillons-nous ! Nous sommes du même sang, donnons-nous la main.

Mylmo :
On est si apprécié dans du monde entier, pourquoi s'entredéchirer devant ces mêmes personnes ? Soundjata Keita et les héros de notre pays nous ont légué des valeurs, ne les bafouons pas.

Amadou et Mariam :
L'union fait la force!!! Donnons-nous la main!!!

Amadou Bakayoko :
Dans l'entente, le pays peut se développer!! Personne ne viendra nous déstabiliser et nos enfants auront un avenir.

Nahawa Doumbia:
On veut la paix, la paix.
En Afrique la paix ! Dans le monde entier la paix !

La paix, la paix

28/1/2013 - 23:12




Lingua: Inglese

Versione inglese
the time has come for us to speak up about the crisis in mali; we, the artists must now speak from the heart about what is happening to our mali.

Haira Harby :
men & women of mali, stand together ! our mali never wanted a war.

Fatoumata Diawara :
what's going on in mali ?
do we really want to kill each other? do we really want to betray one another? allow ourselves to be divided ? remember, we are all children of the same mother country when we stand together, all of africa is stronger

Amkoullel :
men & women of mali, let us unite and stand strong!

Doussou Bakayoko :
our mali will never belong to those people,
this great nation will not be their victim.

Kasse Mady :
we'll show the world that our mali is a country where peace reigns. we stand together, we are all children of the same mother country

Sadio Sidibé :
what has become of my beautiful mali?

Baba Salah :
once you were the sun that shone 'round the world. our mali, we are proud of you -dry your tears! we love you !!!!


the time has come for us to speak up about the crisis in mali ; we, the artists, must now speak from the heart about what is happening to our mali.

Soumaila Kanouté :
never have i seen such catastrophe, such desolation. they want to impose sharia law on us. tell the north that our mali is one nation, indivisible!!

Master Soumi :
of late, our mali has been like a political cigarette butt thrown in the gutter. we cry, we worry. every day we await only more bad news, this cannot last! we must react or mali will become the butt of the world's bad joke

M'baou Tounkara :
our mali is a country of warm welcome, war deprives us of our values. we are losing time

Oumou Sangare :
listen to me :
we must take care now, or our children will never know the real story of our country. we might lose it.
careful now, or our children will suffer tomorrow.

Koko Dembelé :
as long as we live, we shall have hope. rise up, children of mali !

Babani Koné :
i am troubled, i am afraid. we are all of the same blood so let us not speak of war. what future can there be for our women, for our children in this country?

Afel Bocoum :
the only way out of this crisis is the way of peace

Iba one :
Unite as one, malians ! union makes us strong. stop fighting each other, war has never been a solution

Tiken Jah :
mali united, mali indivisible, mali united, mali indivisible. peace has no price!

Fati Kouyaté :
war knows no child, no woman, no elder. our country does not act like this!

Kisto Dem :
who would have imagined our country this way? just as we malians were reaching stability, others try to destabilize us. in the north, people are starving, women are goods to be traded, they are beaten and raped!

Nahawa Doumbia :
we don't want war !!!!! not in our mali!!!! war destroys everything in its path.

Mamadou Diabate :
"maliba" as our ancestors always called you, don't stay on your knees, rise up and fight for the honour of those ancestors

Amadou et Mariam:
when we stand together africa is stronger .when we stand united we have a future!

Tamachek:
mali our great country, which has always been a land of peace and hospitality, let us unite.

Oumou Sangare :
we must take care, that we don't lose our country.take care, or our children will hang their heads in shame.

i'm talking to you, military leaders!
i'm talking to you, politicians !

Habib Koite :
malians, union makes us strong. we cannot let our great country slip through our fingers. our land of great men!

Djeneba Seck :
men & women of mali, the whole world is watching. unite to bring back stability and harmony.

Vieux Farka Toure:
wake up!!! we are all family, let's stand together

Mylmo :
the world adored our country, so why now are we tearing each other apart before their very eyes? soundjata keita and our other heroes of lore taught us our values which shall remain steady.

Amadou et Mariam :
union makes us strong!!!!! let us stand together!!!

Amadou Bakayoko :
in harmony, our country can develop. nobody can destabilize us, our children will have a future.

Nahawa Doumbia:
WE WANT PEACE,
PEACE PEACE IN AFRICA !
PEACE IN THE WORLD!

PEACE, PEACE

28/1/2013 - 23:17


Posso dire una cosa dal profondo?

Secondo me anche il fatto che di una canzone in lingua bambara non si trovino in rete che le traduzioni in francese e/o in inglese è preciso indice di colonialismo fin nelle barbe.

A prescindere dal tono o meno della canzone.

La "lingua originale" sembra ridotta a una serie di suoni informi che nessuno si preoccupa di riprodurre per iscritto; basta che esistano le "traduzioni".

Naturalmente si sa una beata sega se le "traduzioni" dicano quel che si dice davvero nella canzone; a rigore, il testo originale potrebbe essere anche totalmente diverso, nel tono e nei contenuti.

Quel che ci arriva, quindi, è come sempre la mediazione del colonizzatore e delle sue lingue.

Io lo chiamo colonialismo. Anche linguistico, che non è un aspetto di poco conto.

Riccardo Venturi - 28/1/2013 - 23:20


Hai senz'altro ragione. L'impressione che ho avuto dalle "traduzioni" è che più che una vera traduzione ci sia stato un francese che ha chiesto a uno dei cantanti "ma che state cantando?" e lui gli ha fatto più o meno un riassunto delle varie strofe. La traduzione inglese poi è chiaramente fatta da quella francese.

Lorenzo - 28/1/2013 - 23:29


IN AFRICA LITIO & C. RIMESCOLANO LE CARTE.
E MAGARI DOMANI ANCHE QUELLE GEOGRAFICHE…

Gianni Sartori

Facile previsione quella di dover assistere, oltre al deflagrare di conflitti, a nuove insorgenze indipendentiste o magari più modestamente a richieste di autonomia in quei territori africani dove si va ad estrarre, lavorare, commercializzare…il prezioso litio (e gli altri minerali indispensabili per l’elettrico).
Quindi eventuali situazioni di autonomia amministrativa preesistenti potrebbero, possono tornare utili, provvidenziali.
Vedi il caso del distretto autonomo di Abidjan, con relativo porto, in Costa d’Avorio. Magari grazie alla preveggenza di qualche compagnia straniera che da tempo aveva allungato le mani su questo strategico terminale minerario. Anche se il minerale in questione (per la cronaca: il prezzo del litio nell’ultimo anno è aumentato circa del 500%) proviene da un paese limitrofo, il Mali.

Infatti l’avvio dei preliminari delle attività estrattive nei giacimenti dell’azienda australiana Leo Lithium limited (in Mali) ha determinato un’accelerazione dei lavori nel “porto autonomo” di Abidjan. Dal 2018 a disposizione della società belga Sea Invest che ha in programma di ampliarne ulteriormente le capacità di stoccaggio (passando da 200mila tonnellate a 300mila) e di esportazione (sempre in previsione, annualmente oltre tre milioni di tonnellate di minerali). Per i lavori di ampliamento e modernizzazione, si prevedono tempi brevi, al massimo una decina di mesi.

AUTONOMIA SI’, MA AL SERVIZIO DI CHI?
Va detto che la particolare condizione di Abidjan solleva qualche perplessità sull’eventuale abuso del concetto di “autonomia”.
L’ex capitale e maggior città ivoriana costituisce un distretto autonomo dei 14 in cui è suddiviso il Paese. O meglio: una “regione urbana autonoma” (come l’altra, Yamoussoukro, la nuova capitale amministrativa).

Tutto questo potrebbe essere risultato provvidenziale per l’ampliamento e la gestione (controllo) delle infrastrutture necessarie per concentrarvi i minerali da esportare.

In Mali il progetto Goulamina (un giacimento di litio nel sud del paese, a circa 150 chilometri da Bamako) si avvia a diventare (si prevede nel giro di un paio di anni) forse la prima, comunque una delle maggiori miniere in attività del continente africano. L’area interessata si estende per quasi trentamila ettari (nel permesso di Torakoro) ed il progetto è sviluppato - come già detto - da Leo lithium limited, in collaborazione con la Ganfeng lithium (cinese).

Salvo imprevisti (come l’utilizzo di manodopera immigrata, specializzata o meno) l’impianto minerario dovrebbe assumere circa 6-7cento persone del luogo. Un migliaio quelle assunte temporaneamente per i lavori di costruzione (durata prevista: due anni), mentre una novantina di milioni di euro (poco più di un terzo dei 240 complessivi) dovrebbero finire nelle tasche di imprenditori maliani (fornitori di calcestruzzo, attrezzature, installazioni…).

Gianni Sartori































 
 
 
 
 
 
 

Gianni Sartori - 23/1/2023 - 18:30


L'anno scorso un numero imprecisato di civili (tra 200 e 400) vennero trucidati dall’esercito del Mali e da presunte milizie mercenarie nel villaggio di Moura. Ma poi il rapporto dell’inchiesta era rimasto bloccato per mesi

MALI: FINALMENTE DI PUBBLICO DOMINIO (FORSE) IL RAPPORTO SULLA STRAGE DI CIVILI A MOURA

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Giusto un anno fa, dal 27 marzo al 1 aprile 2022, un numero imprecisato di civili (tra almeno 200 a oltre 400, tra loro qualche “sospetto jihadista”) vennero trucidati dall’esercito del Mali e da milizie mercenarie straniere (si parlò esplicitamente della Wagner) nel villaggio di Moura (nel circondario di Djenné, regione di Mopti, a circa 400 chilometri da Bamako). E finalmente il rapporto dell’inchiesta, rimasto bloccato da mesi, starebbe per essere reso pubblico. Immediatamente denunciato da Human Rights Watch (dopo solo tre-quattro giorni), il massacro sarebbe avvenuto a seguito dell’arresto di un gran numero di persone catturate (in parte poi liberate) durante un’operazione militare. Le esecuzioni sommarie sarebbero avvenute in momenti successivi, a piccoli gruppi. Nella comunicazione ufficiale (1 aprile) del ministero della Difesa del Mali si annunciava che dal 23 al 31 marzo l’esercito aveva ucciso 203 terroristi (o ritenuti tali) e ne aveva arrestati una cinquantina. Tale eventi avrebbero rappresentato una azione preventiva per impedire la prevista riunione tra vari battaglioni di islamisti (Katibat). Tuttavia, per la portavoce di Sahel à Human Rights Watch “gli abusi commessi dai gruppi islamisti armati non costituiscono comunque una giustificazione per il massacro deliberato delle persone catturate dall’esercito”. E quindi il governo aveva il dovere di “investigare su tale atrocità” (la più grave in questa guerra iniziata ormai oltre dieci anni fa). Il rapporto con i risultati dell’inchiesta avrebbe dovuto venir pubblicato ancora nel novembre scorso, ma poi si era “arenato”.

Già nei primi giorni dell’aprile 2022 Human Rights Watch aveva raccolto una trentina di testimonianza sul massacro. Da leader comunitari, commercianti, diplomatici stranieri ed esperti in materia di sicurezza. Moura, una cittadina di circa 10mila abitanti, era da tempo al centro di un’area colpita da violenze, uccisioni illegali e sfollamenti massicci.

Le violenze sui civili sono state commesse soprattutto da gruppi legati ad Al-Qaïda nel Maghreb islamico (AQMI) o allo Stato Islamico nel Grande Sahara (EIGS). Ma in parte anche dalle truppe governative e dalle milizie aggregate.

Human Rights Watch ha svolto accurate indagini soprattutto nella regione di Menaka, dove i civili assassinati sono stati centinaia (in maggioranza appartenenti ai nomadi fulani, conosciuti anche come peul). Raccogliendo le testimonianze di decine di abitanti che parlavano di un gran numero “uomini bianchi armati, non francofoni” partecipanti alle operazioni militari governative. Notizie confermate anche da testimonianze raccolte a Sofara, Ségou, Diabaly, Belidanédji e Mopti.

Presumibilmente si trattava russi (vedi gli accordi bilaterali tra governo di transizione del Mali e la Russia risalenti alla fine del 2021).

Fino all’arrivo dei soldati, Moura era totalmente sotto il controllo delle milizie jihadiste di AQMI che vi avevano imposto sia la tassazione (la “decima”, zakat) che la legge islamica (sharia).

Gianni Sartori - 30/4/2023 - 23:33




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