Elle est venue par cette ligne blanche pouvant tout aussi bien signifier l'issue de l'aube que le bougeoir du crépuscule.
Elle passa les grèves machinales; elle passa les cimes éventrées.
Prenaient fin la renonciation à visage de lâche, la sainteté du mensonge, l'alcool du bourreau.
Son verbe ne fut pas un aveugle bélier mais la toile où s'inscrit son souffle.
D'un pas à ne se mal guider que derrière l'absence, elle est venue, cygne sur la blessure, par cette ligne blanche.
Elle passa les grèves machinales; elle passa les cimes éventrées.
Prenaient fin la renonciation à visage de lâche, la sainteté du mensonge, l'alcool du bourreau.
Son verbe ne fut pas un aveugle bélier mais la toile où s'inscrit son souffle.
D'un pas à ne se mal guider que derrière l'absence, elle est venue, cygne sur la blessure, par cette ligne blanche.
inviata da Dead End - 29/11/2012 - 09:49
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Versi di René Char, poeta e comandante partigiano francese.
Musica e interpretazione di Hélène Martin
Dal disco intitolato “Terres mutilées”