Κάποια μάνα αναστενάζει
μέρα νύχτα ανησυχεί
το παιδί της περιμένει
που έχει χρόνια να το δει
Πάνω στην απελπισιά της
κάποιος την πληροφορεί
ότι ζει το παλληκάρι
και οπωσδήποτε θα ΄ρθει
Με υπομονή προσμένει
και λαχτάρα στην καρδιά
ο λεβέντης να γυρίσει
απ΄ τη μαύρη ξενιτιά
μέρα νύχτα ανησυχεί
το παιδί της περιμένει
που έχει χρόνια να το δει
Πάνω στην απελπισιά της
κάποιος την πληροφορεί
ότι ζει το παλληκάρι
και οπωσδήποτε θα ΄ρθει
Με υπομονή προσμένει
και λαχτάρα στην καρδιά
ο λεβέντης να γυρίσει
απ΄ τη μαύρη ξενιτιά
inviata da Gian Piero Testa - 22/11/2012 - 16:00
Lingua: Italiano
Versione italiana di Gian Piero Testa
UNA MADRE SOSPIRA
Una madre sospira
è inquieta notte e giorno
aspetta il suo figliolo
che non vede da anni
Mentre è così disperata
qualcuno la informa
che il ragazzo è vivo
e di sicuro arriverà
Aspetta con pazienza
e con il cuore in ansia
che il suo bel ragazzo ritorni
dalla triste terra straniera
Una madre sospira
è inquieta notte e giorno
aspetta il suo figliolo
che non vede da anni
Mentre è così disperata
qualcuno la informa
che il ragazzo è vivo
e di sicuro arriverà
Aspetta con pazienza
e con il cuore in ansia
che il suo bel ragazzo ritorni
dalla triste terra straniera
inviata da Gian Piero Testa - 22/11/2012 - 16:01
Dalle note che accompagnano il video, ricavo che questa canzone fu, per così dire, adottata dai combattenti dell'Esercito Democratico durante la guerra civile, che tornò a divampare proprio nell'anno in cui fu composta. Un commento dice testualmente: "Il cantico dei cantici della guerra civile". In tal caso, la parola ξενιτιά, che ho tradotto - semplificando - con "terra straniera", va intesa in tutto il suo significato, che è di difficile resa. In ξενιτιά infatti dobbiamo sentire tutto la straniamento, la nostalgia, la sofferenza di chi si trova a vivere là dove non vorrebbe o non dovrebbe. Una parola che, più che definire un luogo, esprime una condizione sentimentale.
Gian Piero Testa - 22/11/2012 - 16:17
Lingua: Francese
Version française – UNE MÈRE SOUPIRE – Marco Valdo M.I. – 2012
À partir de al version italienne de Gian Piero Testa
d'une chanson grecque - Κάποια μάνα αναστενάζει de Vasilis Tsitsanis / Βασίλης Τσιτσάνης – 1947
Texte de Babis Bakalis (Kouvàs)
Musique de Vassilis Tsitsanis (Vlahos)
Interprétations Duo Harma - V. Tsitsanis (Vlahos) e Markos Vamvakaris (Frangos) et Stella Haskil (Salonikià) - Vanghelis Perpiniadis - Stelios Kazantzidis - Yorgos Dalaras
Un rébétiko très populaire du temps où cette musique n'avait pas encore rencontré les grands poètes. Le texte expose de la manière la plus simple les sentiments humains les plus élémentaires: l'angoisse et l'espoir d'une mère dont le fils est en terre étrangère. La chanson sortit en 1947 et on peut, rapporter celui-ci soit à l'émigration, déjà fort importante avant la guerre et elle reprit aussitôt après aussi nombreuse et douloureuse, ou à une "absence" due au conflit terminé peu avant.
Comme il ressort des notes, il passa sans aucun effort du répertoire du rébétiko classique à celui de l'après-guerre, sans jamais perdre son brillant et la faveur populaire. Le vidéo que j'ai choisi pour le lien a une valeur particulière ; à l'été1983 Theodorakis participe, au Kokkino Vraho de Nikea, à un concert en honneur de Vassilis Tsitsanis et, après avoir chaleureusement fait l'éloge du maître, il chanta avec lui cette chanson. Vlahos serait disparu quelques mois après en janvier de l'année suivante. (gpt)
À partir de al version italienne de Gian Piero Testa
d'une chanson grecque - Κάποια μάνα αναστενάζει de Vasilis Tsitsanis / Βασίλης Τσιτσάνης – 1947
Texte de Babis Bakalis (Kouvàs)
Musique de Vassilis Tsitsanis (Vlahos)
Interprétations Duo Harma - V. Tsitsanis (Vlahos) e Markos Vamvakaris (Frangos) et Stella Haskil (Salonikià) - Vanghelis Perpiniadis - Stelios Kazantzidis - Yorgos Dalaras
Un rébétiko très populaire du temps où cette musique n'avait pas encore rencontré les grands poètes. Le texte expose de la manière la plus simple les sentiments humains les plus élémentaires: l'angoisse et l'espoir d'une mère dont le fils est en terre étrangère. La chanson sortit en 1947 et on peut, rapporter celui-ci soit à l'émigration, déjà fort importante avant la guerre et elle reprit aussitôt après aussi nombreuse et douloureuse, ou à une "absence" due au conflit terminé peu avant.
Comme il ressort des notes, il passa sans aucun effort du répertoire du rébétiko classique à celui de l'après-guerre, sans jamais perdre son brillant et la faveur populaire. Le vidéo que j'ai choisi pour le lien a une valeur particulière ; à l'été1983 Theodorakis participe, au Kokkino Vraho de Nikea, à un concert en honneur de Vassilis Tsitsanis et, après avoir chaleureusement fait l'éloge du maître, il chanta avec lui cette chanson. Vlahos serait disparu quelques mois après en janvier de l'année suivante. (gpt)
UNE MÈRE SOUPIRE
Une mère soupire
Inquiète nuit et jour
Attend son cher enfant
Qu'elle ne voit plus depuis tant de temps
Alors qu'elle est au désespoir
Quelqu'un l'informe un soir
Que son garçon est vivant
Et reviendra certainement
Elle attend avec patience
Et le cœur dans l'angoisse
Que son bon gars revienne
De la triste terre étrangère.
Une mère soupire
Inquiète nuit et jour
Attend son cher enfant
Qu'elle ne voit plus depuis tant de temps
Alors qu'elle est au désespoir
Quelqu'un l'informe un soir
Que son garçon est vivant
Et reviendra certainement
Elle attend avec patience
Et le cœur dans l'angoisse
Que son bon gars revienne
De la triste terre étrangère.
inviata da Marco Valdo M.I. - 23/11/2012 - 13:10
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Στίχοι: Μπάμπης Μπακάλης (Κουβάς)Μουσική: Βασίλης Τσιτσάνης (Βλάχος)
Ντούο Χάρμα - Βασίλης Τσιτσάνης (Βλάχος) & Μάρκος Βαμβακάρης (Φράγκος) & Στέλλα Χασκίλ (Σαλονικιά) - Βαγγέλης Περπινιάδης - Στέλιος Καζαντζίδης - Γιώργος Νταλάρας
1947
Testo di Babis Bakalis (Kouvàs)
Musica di Vassilis Tsitsanis (Vlahos)
Interpretazioni: Duo Harma - V. Tsitsanis (Vlahos) e Markos Vamvakaris (Frangos) e Stella Haskil (Salonikià) - Vanghelis Perpiniadis - Stelios Kazantzidis - Yorgos Dalaras
1947
Un popolarissimo rebetico di quando questa musica non aveva ancora incontrato i grandi poeti. Il testo svolge nel modo più semplice uno dei più elementari sentimenti umani: l'angoscia e la speranza di una madre il cui figlio è in terra straniera. La canzone uscì nel 1947 e può, per questo riferirsi sia all'emigrazione, già copiosisssima prima della guerra e che presto sarebbe ripresa altrettanto abbondante e dolorosa, o a qualche "assenza" dovuta al conflitto da poco terminato. Come emerge dalle note, passò senza nessuno sforzo dal repertorio del rebetico classico a quello del dopoguerra, senza mai perdere il suo smalto e il favore popolare. Il video che ho scelto per il link ha un particolare valore: nell'estate del 1983 Theodorakis partecipa, al Kokkino Vraho di Nikea, a un concerto in onore di Vassilis Tsitsanis e, dopo avere svolto calorosamente l'elogio del maestro, canta con lui proprio questa canzone. Vlahos sarebbe scomparso pochi mesi dopo, nel gennaio dell'anno successivo. (gpt)