SanRemo 2007 un pezzo coraggioso e dedicato a chi perde il lavoro dopo i 50 anni, dopo 5 anni è più che mai attuale
..E pensare di poter cambiar mestiere
Sono ancora forte potrei fare il giardiniere
Mentre tu mi stai guardando c'è una lacrima che scende e fa rumore
Ed io non so che cosa fare
Ma, mi devo reinventare.
L'ho già fatto un tempo, e posso farlo ancora
Lavorare all'aria aperta mi rincuora
Farò in modo che i colori e quel profumo, siano la mia vita nuova
Ma tu non dici una parola.
L'hai capito o no, mi hanno mandato a casa.
Senza dirmi una parola, né una scusa
Dimmi adesso cosa faccio a 50 anni,
Dovrei dare quel che resta del mio culo.
Per campare!
Dunque vedi che bisogna andare via
Ce lo chiede questa nuova economia
Come questi figli, adesso, che ci chiedono
Perché non si può fare, perché non posso andare.
Perché non so spiegare...
Proverò cosi a cambiare la mia vita
Perché tutto intorno cambia, ed è fatica, riconoscere i bisogni,
Quelli veri, dai fasulli che sono tanti: e sono cosi prepotenti
Ma mi vedi adesso in mezzo a questi fiori
Ho ricominciato a vivere a colori
Ma i più belli, forse, ce li ho dentro al cuore e
Te li posso raccontare e condiverli con te
A me piace più di prima la mia vita,
Perché ridimensionata, si è pulita
Come questa pianta e questi fiori nuovi
Che profumano la sera, e che danno un senso nuovo.
Danno un senso che non c'era ...
E pensare di poter cambiare mestiere
Sono ancora forte potrei fare il giardiniere!
Sono ancora forte potrei fare il giardiniere
Mentre tu mi stai guardando c'è una lacrima che scende e fa rumore
Ed io non so che cosa fare
Ma, mi devo reinventare.
L'ho già fatto un tempo, e posso farlo ancora
Lavorare all'aria aperta mi rincuora
Farò in modo che i colori e quel profumo, siano la mia vita nuova
Ma tu non dici una parola.
L'hai capito o no, mi hanno mandato a casa.
Senza dirmi una parola, né una scusa
Dimmi adesso cosa faccio a 50 anni,
Dovrei dare quel che resta del mio culo.
Per campare!
Dunque vedi che bisogna andare via
Ce lo chiede questa nuova economia
Come questi figli, adesso, che ci chiedono
Perché non si può fare, perché non posso andare.
Perché non so spiegare...
Proverò cosi a cambiare la mia vita
Perché tutto intorno cambia, ed è fatica, riconoscere i bisogni,
Quelli veri, dai fasulli che sono tanti: e sono cosi prepotenti
Ma mi vedi adesso in mezzo a questi fiori
Ho ricominciato a vivere a colori
Ma i più belli, forse, ce li ho dentro al cuore e
Te li posso raccontare e condiverli con te
A me piace più di prima la mia vita,
Perché ridimensionata, si è pulita
Come questa pianta e questi fiori nuovi
Che profumano la sera, e che danno un senso nuovo.
Danno un senso che non c'era ...
E pensare di poter cambiare mestiere
Sono ancora forte potrei fare il giardiniere!
inviata da DoNQuijote82 - 6/4/2012 - 15:56
Lingua: Francese
Version française – APRÈS LE JARDIN... – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Oltre il giardino – Fabio Concato - 2007
San Remo 2007, un morceau courageux et consacré à ceux qui perdent leur travail après 50 ans... Après cinq ans, il est toujours plus actuel.
Chanson italienne – Oltre il giardino – Fabio Concato - 2007
San Remo 2007, un morceau courageux et consacré à ceux qui perdent leur travail après 50 ans... Après cinq ans, il est toujours plus actuel.
Voilà, dit Lucien l'âne, une chanson qui me rappelle une conversation que je vais ici même te relater, afin de te rafraîchir la mémoire... Et tu verras que par certains côtés, elle conforte la conviction de cet homme qui ambitionne de rester chez soi et de cultiver son jardin... Voici donc ce qui y est dit : « - Je sais aussi, dit Candide, qu'il faut cultiver notre jardin.
- Vous avez raison, dit Pangloss : car, quand l'homme fut mis dans le jardin d'Éden, il y fut mis ut operaretur eum, pour qu'il travaillât, ce qui prouve que l'homme n'est pas né pour le repos.
- Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable. »
...
- Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » (Voltaire – Candide)
En effet , Lucien l'âne, tu avais la même sensation que moi. Cela n'enlève rien à la valeur de la chanson, ni à la justesse de l'idée... Oser changer de métier, oser vivre malgré et contre l'iniquité du système... Cette façon de faire devient de plus en plus précieuse au fur et à mesure que le temps passe... Au fur et à mesure que l'on jette les hommes quand ils prennent un peu d'âge, juste un peu plus âgés que la veille et pas assez cependant pour avoir droit au calme de la retraite ( « pourvu que ça dure ! », comme disait Letizia, la mère de Napoléon). Les voies de la Guerre de Cent Mille Ans sont innombrables et engendrent toutes sortes d'épisodes, toutes sortes de turpitudes, toutes sortes d'escroquerie, toutes sortes de vilénies... Telle celle-ci qui consiste à chasser celui qui a tant servi...
Cela se fait maintenant par milliers sans aucun complexe et même, si on étend le calcul à l'ensemble du front de la Guerre de Cent Mille Ans, par millions... Et la seule question qui se pose vraiment, ce n'est pas « Comment vivre sans travail ? », mais bien : « Comment vivre sans revenu ? »... Elle se pose à des millions de gens et plus encore demain dans nos régions où certaine férule s'abat vertement sur les récalcitrants (REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS !). Je te le dis, Marco Valdo M.I., mon ami, il nous revient , tel notre jardin à cultiver quotidiennement, de tisser obstinément le linceul de ce vieux monde méprisant alors qu'il n'est que méprisable, arrogant, absurde et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
- Vous avez raison, dit Pangloss : car, quand l'homme fut mis dans le jardin d'Éden, il y fut mis ut operaretur eum, pour qu'il travaillât, ce qui prouve que l'homme n'est pas né pour le repos.
- Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable. »
...
- Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. » (Voltaire – Candide)
En effet , Lucien l'âne, tu avais la même sensation que moi. Cela n'enlève rien à la valeur de la chanson, ni à la justesse de l'idée... Oser changer de métier, oser vivre malgré et contre l'iniquité du système... Cette façon de faire devient de plus en plus précieuse au fur et à mesure que le temps passe... Au fur et à mesure que l'on jette les hommes quand ils prennent un peu d'âge, juste un peu plus âgés que la veille et pas assez cependant pour avoir droit au calme de la retraite ( « pourvu que ça dure ! », comme disait Letizia, la mère de Napoléon). Les voies de la Guerre de Cent Mille Ans sont innombrables et engendrent toutes sortes d'épisodes, toutes sortes de turpitudes, toutes sortes d'escroquerie, toutes sortes de vilénies... Telle celle-ci qui consiste à chasser celui qui a tant servi...
Cela se fait maintenant par milliers sans aucun complexe et même, si on étend le calcul à l'ensemble du front de la Guerre de Cent Mille Ans, par millions... Et la seule question qui se pose vraiment, ce n'est pas « Comment vivre sans travail ? », mais bien : « Comment vivre sans revenu ? »... Elle se pose à des millions de gens et plus encore demain dans nos régions où certaine férule s'abat vertement sur les récalcitrants (REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS !). Je te le dis, Marco Valdo M.I., mon ami, il nous revient , tel notre jardin à cultiver quotidiennement, de tisser obstinément le linceul de ce vieux monde méprisant alors qu'il n'est que méprisable, arrogant, absurde et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
APRÈS, LE JARDIN..
… Il faudrait pouvoir changer de métier
Je suis fort encore, je pourrais faire le jardinier
Tu me regardes, une larme en faisant du bruit descend
Et moi je ne sais que faire
Je dois me réinventer et je peux le faire
Je l'ai déjà fait un temps
Travailler en plein air me redonne envie
Je ferai en sorte que couleurs et parfums soient ma nouvelle vie
Mais toi, tu ne dis pas un mot.
Peut-être l'as-tu compris, ils m'ont renvoyé à la maison.
Sans une excuse, sans un mot
Dis-moi maintenant que faire à 50 ans,
Vendre mon cul aux passants.
Pour vivre !
Tu vois donc qu'il faut partir
Cette nouvelle économie nous le demande
Comme ces fils, maintenant, qu'ils nous demandent
Pourquoi on ne peut pas faire, car je ne peux pas partir.
Pourquoi je ne sais pas expliquer...
J'essaierai ainsi de changer ma vie
Car autour de nous tout change,
Et distinguer ses besoins, c'est difficile,
Les vrais, des faux qui sont si nombreux
Et si impérieux.
À présent, tu me vois parmi ces fleurs
J'ai recommencé à vivre en couleurs
Et les plus belles sont sans doute dans mon coeur,
Je veux te les raconter et les partager maintenant
Ma vie me plaît bien plus qu'avant
Car ainsi redessinée, elle s'est apurée
Comme cette plante et ces nouvelles fleurs
Qui parfument le soir, et imposent une idée.
Un sens qui n'existait pas...
Penser pouvoir changer métier
Je suis encore fort, je pourrais faire le jardinier !
… Il faudrait pouvoir changer de métier
Je suis fort encore, je pourrais faire le jardinier
Tu me regardes, une larme en faisant du bruit descend
Et moi je ne sais que faire
Je dois me réinventer et je peux le faire
Je l'ai déjà fait un temps
Travailler en plein air me redonne envie
Je ferai en sorte que couleurs et parfums soient ma nouvelle vie
Mais toi, tu ne dis pas un mot.
Peut-être l'as-tu compris, ils m'ont renvoyé à la maison.
Sans une excuse, sans un mot
Dis-moi maintenant que faire à 50 ans,
Vendre mon cul aux passants.
Pour vivre !
Tu vois donc qu'il faut partir
Cette nouvelle économie nous le demande
Comme ces fils, maintenant, qu'ils nous demandent
Pourquoi on ne peut pas faire, car je ne peux pas partir.
Pourquoi je ne sais pas expliquer...
J'essaierai ainsi de changer ma vie
Car autour de nous tout change,
Et distinguer ses besoins, c'est difficile,
Les vrais, des faux qui sont si nombreux
Et si impérieux.
À présent, tu me vois parmi ces fleurs
J'ai recommencé à vivre en couleurs
Et les plus belles sont sans doute dans mon coeur,
Je veux te les raconter et les partager maintenant
Ma vie me plaît bien plus qu'avant
Car ainsi redessinée, elle s'est apurée
Comme cette plante et ces nouvelles fleurs
Qui parfument le soir, et imposent une idée.
Un sens qui n'existait pas...
Penser pouvoir changer métier
Je suis encore fort, je pourrais faire le jardinier !
inviata da Marco Valdo M.I. - 8/4/2012 - 22:38
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