Sono io
il ciclista che passa per strada al mattino sul presto cantando
mentre voi vi girate nel letto destati al penultimo sonno
quel canto che non fate in tempo a sentirne la fine e si perde
e non siete riusciti a capire se canto per gioia o per rabbia:
io sono il padrone del mondo, ah! il padrone
e basta che alzi una leva e vi spengo la luna.
Ridò fuoco al sole buttandoci dentro il carbone,
so leggere bene le stelle e c’è scritto: la la la la.
Sono io
il ciclista che grida correndo alla donna che passa e non guarda:
«Bella bruna!» e le strappa un’occhiata che dura soltanto un secondo.
Ma in quell’attimo è come essa fosse più mia che di tutti voi altri
e continuo la strada inghiottendo aria gelida e canto tossendo:
io sono il padrone del mondo ah! il padrone
e basta che alzi una leva e vi spengo la luna.
Ridò fuoco al sole buttandoci dentro il carbone,
so leggere bene le stelle e c’è scritto: la la la la.
Sono io
che disturbo il riposo di voi che tenete in mano i comandi
del potere o magari soltanto vi fate illusione di tenerli
e vi dite: «Ma questa canzone è l’annuncio che non conteremo più niente
od invece è qualcuno che vuol canzonare se stesso cantando?»
Io sono il padrone del mondo ah! il padrone
e basta che alzi una leva e vi spengo la luna.
Ridò fuoco al sole buttandoci dentro il carbone,
so leggere bene le stelle e c’è scritto: la la la la.
il ciclista che passa per strada al mattino sul presto cantando
mentre voi vi girate nel letto destati al penultimo sonno
quel canto che non fate in tempo a sentirne la fine e si perde
e non siete riusciti a capire se canto per gioia o per rabbia:
io sono il padrone del mondo, ah! il padrone
e basta che alzi una leva e vi spengo la luna.
Ridò fuoco al sole buttandoci dentro il carbone,
so leggere bene le stelle e c’è scritto: la la la la.
Sono io
il ciclista che grida correndo alla donna che passa e non guarda:
«Bella bruna!» e le strappa un’occhiata che dura soltanto un secondo.
Ma in quell’attimo è come essa fosse più mia che di tutti voi altri
e continuo la strada inghiottendo aria gelida e canto tossendo:
io sono il padrone del mondo ah! il padrone
e basta che alzi una leva e vi spengo la luna.
Ridò fuoco al sole buttandoci dentro il carbone,
so leggere bene le stelle e c’è scritto: la la la la.
Sono io
che disturbo il riposo di voi che tenete in mano i comandi
del potere o magari soltanto vi fate illusione di tenerli
e vi dite: «Ma questa canzone è l’annuncio che non conteremo più niente
od invece è qualcuno che vuol canzonare se stesso cantando?»
Io sono il padrone del mondo ah! il padrone
e basta che alzi una leva e vi spengo la luna.
Ridò fuoco al sole buttandoci dentro il carbone,
so leggere bene le stelle e c’è scritto: la la la la.
inviata da Bartleby - 3/4/2012 - 13:19
Lingua: Francese
Version française – LE MAÎTRE DU MONDE – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne – Il padrone del mondo – Grazia Di Michele (2005)
Texte d'Italo Calvino - Musique de Sergio Liberovici (1959)
Chanson italienne – Il padrone del mondo – Grazia Di Michele (2005)
Texte d'Italo Calvino - Musique de Sergio Liberovici (1959)
Ce n'est pas à proprement parler une chanson contre la guerre, mais sûrement contre le Pouvoir et les puissants.
Il me plaît de la dédier à Mario Monti et à ses sbires, qui affament les affamés, tout en choyant les riches... Encore un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, comme dirait notre Marco Valdo M.I.
Quand donc commencerons-nous à perturber sérieusement le repos de ceux qui tiennent entre leurs mains les commandes du pouvoir ou même n'ont que l'illusion de le faire ?
Holà, Marco Valdo M.I., quelle histoire ! Voilà que Bartleby te fait un cadeau extraordinaire... Une chanson de Calvino... Autant t'inviter à traduire cette chanson dont le texte est de Calvino, Italo Calvino et ce dernier est comme on sait, ton géniteur ou en tous cas, un de ceux-là...
En effet, Marcovaldo était un enfant d'Italo Calvino et son personnage m'a tellement plu et était tellement proche de ce que la vie me réservait, des aventures qu'il m'arrivait de vivre que j'ai eu comme l'impression d'être en quelque sorte un sosie de ce manœuvre à six enfants. Dès lors, il m'a semblé naturel, d'une certaine manière, normal d'emprunter son patronyme... Enfin, étant Marco Valdo M.I., comme tu le vois, à peu près. D'ailleurs, je suis un homme de l'à peu près, une sorte de fuzzy concept égaré dans ce monde de chiffres, de comptables, de calculateurs et de fausse exactitude. Un monde Potemkine, si tu vois ce dont il pourrait bien s'agir. Sinon, adresse-toi à la Grande Catherine qui s'y laissait prendre – avec tant de complaisance, cependant. Je te rappelle que j'y ai adjoint un titre, que je dois être le seul à porter, mon petit appendice, ce M.I. auquel je tiens véritablement beaucoup... signifiant Manovale Intellettuale – en français : Manoeuvre (comme Marcovaldo) Intellectuel (comme pouvait l'être Calvino). En somme, les deux qualités nécessaires à faire un humain potable. Et donc, c'est ainsi que j'ai traduit cette chanson.
Et de quoi parle-t-elle, cette chanson ?
En premier lieu son titre est déjà une indication : le maître du monde... Quant à son interprétation, il me paraît qu'il s'agit là d'un maître bien aimable, un de ces maîtres rêvés comme les dieux d'Épicure. Rien à voir avec le personnage délirant de la Bible, avec ce Dieu unique et tonitruant, ce potentat de l'univers, ce mégalomane imbécile qui se prend pour le créateur du monde... Non, ici, ce dieu cycliste n'est maître du monde qu'à ses propres yeux et pour son propre compte. Il n'entend ne régenter rien, si ce n'est sa course matinale et ses petits plaisirs simples, quotidiennement répétés. En somme, une sorte de Marcovaldo.
Mais que vient-il faire ici, alors ?, dit Lucien l'âne très surpris. Il m'a l'air du plus pacifique des hommes et n'avoir que très peu de goût pour les affaires guerrières...
Bien sûr, il n'en a cure de la guerre, ni du pouvoir, ni de la puissance, ni de l'ambition, ni de l'avidité, ni de l'arrogance, ni de rien du genre... Son chant est tout de dérision, ciselé aux points d'ironie... Il passe sur la route semant les graines de liberté au vent du matin... « ...le maître du monde, ah! le maître » . Et dans un certain sens, il l'est... N'étant rien d'autre que lui-même, c'est à dire - en ce qui le concerne au plus profond, le maître du monde. En somme, comme pour résumer la chose et te donner un autre éclairage, je dirais que comme tout un chacun – à condition de s'en rendre compte – il est unique et le monde est sa propriété.
On ne peut que souhaiter à chacun d'arriver à pareille compréhension des choses de la vie. En attendant qu'ils en viennent tous là, tissons, Marco Valdo M.I., mon ami, le linceul de ce vieux monde horrible, indécent, qui force au suicide les vieux pharmaciens grecs (REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS !) et décidément cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Il me plaît de la dédier à Mario Monti et à ses sbires, qui affament les affamés, tout en choyant les riches... Encore un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres, comme dirait notre Marco Valdo M.I.
Quand donc commencerons-nous à perturber sérieusement le repos de ceux qui tiennent entre leurs mains les commandes du pouvoir ou même n'ont que l'illusion de le faire ?
Holà, Marco Valdo M.I., quelle histoire ! Voilà que Bartleby te fait un cadeau extraordinaire... Une chanson de Calvino... Autant t'inviter à traduire cette chanson dont le texte est de Calvino, Italo Calvino et ce dernier est comme on sait, ton géniteur ou en tous cas, un de ceux-là...
En effet, Marcovaldo était un enfant d'Italo Calvino et son personnage m'a tellement plu et était tellement proche de ce que la vie me réservait, des aventures qu'il m'arrivait de vivre que j'ai eu comme l'impression d'être en quelque sorte un sosie de ce manœuvre à six enfants. Dès lors, il m'a semblé naturel, d'une certaine manière, normal d'emprunter son patronyme... Enfin, étant Marco Valdo M.I., comme tu le vois, à peu près. D'ailleurs, je suis un homme de l'à peu près, une sorte de fuzzy concept égaré dans ce monde de chiffres, de comptables, de calculateurs et de fausse exactitude. Un monde Potemkine, si tu vois ce dont il pourrait bien s'agir. Sinon, adresse-toi à la Grande Catherine qui s'y laissait prendre – avec tant de complaisance, cependant. Je te rappelle que j'y ai adjoint un titre, que je dois être le seul à porter, mon petit appendice, ce M.I. auquel je tiens véritablement beaucoup... signifiant Manovale Intellettuale – en français : Manoeuvre (comme Marcovaldo) Intellectuel (comme pouvait l'être Calvino). En somme, les deux qualités nécessaires à faire un humain potable. Et donc, c'est ainsi que j'ai traduit cette chanson.
Et de quoi parle-t-elle, cette chanson ?
En premier lieu son titre est déjà une indication : le maître du monde... Quant à son interprétation, il me paraît qu'il s'agit là d'un maître bien aimable, un de ces maîtres rêvés comme les dieux d'Épicure. Rien à voir avec le personnage délirant de la Bible, avec ce Dieu unique et tonitruant, ce potentat de l'univers, ce mégalomane imbécile qui se prend pour le créateur du monde... Non, ici, ce dieu cycliste n'est maître du monde qu'à ses propres yeux et pour son propre compte. Il n'entend ne régenter rien, si ce n'est sa course matinale et ses petits plaisirs simples, quotidiennement répétés. En somme, une sorte de Marcovaldo.
Mais que vient-il faire ici, alors ?, dit Lucien l'âne très surpris. Il m'a l'air du plus pacifique des hommes et n'avoir que très peu de goût pour les affaires guerrières...
Bien sûr, il n'en a cure de la guerre, ni du pouvoir, ni de la puissance, ni de l'ambition, ni de l'avidité, ni de l'arrogance, ni de rien du genre... Son chant est tout de dérision, ciselé aux points d'ironie... Il passe sur la route semant les graines de liberté au vent du matin... « ...le maître du monde, ah! le maître » . Et dans un certain sens, il l'est... N'étant rien d'autre que lui-même, c'est à dire - en ce qui le concerne au plus profond, le maître du monde. En somme, comme pour résumer la chose et te donner un autre éclairage, je dirais que comme tout un chacun – à condition de s'en rendre compte – il est unique et le monde est sa propriété.
On ne peut que souhaiter à chacun d'arriver à pareille compréhension des choses de la vie. En attendant qu'ils en viennent tous là, tissons, Marco Valdo M.I., mon ami, le linceul de ce vieux monde horrible, indécent, qui force au suicide les vieux pharmaciens grecs (REGARDEZ CE QU'ILS FONT AUX GRECS !) et décidément cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
LE MAÎTRE DU MONDE
C'est moi
Le cycliste qui passe dans la rue tôt le matin en chantant
Tandis qu'au lit vous vous retournez dans votre avant-dernier sommeil
Ce chant dont vous n'arrivez pas à entendre la fin et se perd
Et vous n'avez pas réussi à comprendre si je chante la joie ou la colère:
Je suis le maître du monde, ah! le maître
Et il me suffit d'un levier et je vous éteins la lune.
Je rends le feu au soleil en y jetant du charbon,
Je sais lire les étoiles, il y est écrit : la la la la.
C'est moi
Le cycliste qui crie en roulant à la femme qui passe et ne regarde pas :
« Belle brune » et il lui vole un regard qui dure une seconde seulement.
Mais durant cet instant, elle est plus mienne qu'à vous autres tous.
Et je continue ma route en avalant l'air glacial et je chante en toussant:
Je suis le maître du monde, ah! le maître
Et il me suffit d'un levier et je vous éteins la lune.
Je rends le feu au soleil en y jetant du charbon,
Je sais lire les étoiles, il y est écrit : la la la la.
C'est moi
Qui perturbe votre repos à vous autres qui tenez en mains les commandes
Du pouvoir ou peut-être seulement, n'en avez-vous que l'illusion
Et vous vous dites : « Cette chanson annonce que nous ne compterons
Plus ou au contraire, est-ce quelqu'un qui se chansonne lui-même ? »
Je suis le maître du monde, ah! le maître
Et il me suffit d'un levier et je vous éteins la lune.
Je rends le feu au soleil en y jetant du charbon,
Je sais lire les étoiles, il y est écrit : la la la la.
C'est moi
Le cycliste qui passe dans la rue tôt le matin en chantant
Tandis qu'au lit vous vous retournez dans votre avant-dernier sommeil
Ce chant dont vous n'arrivez pas à entendre la fin et se perd
Et vous n'avez pas réussi à comprendre si je chante la joie ou la colère:
Je suis le maître du monde, ah! le maître
Et il me suffit d'un levier et je vous éteins la lune.
Je rends le feu au soleil en y jetant du charbon,
Je sais lire les étoiles, il y est écrit : la la la la.
C'est moi
Le cycliste qui crie en roulant à la femme qui passe et ne regarde pas :
« Belle brune » et il lui vole un regard qui dure une seconde seulement.
Mais durant cet instant, elle est plus mienne qu'à vous autres tous.
Et je continue ma route en avalant l'air glacial et je chante en toussant:
Je suis le maître du monde, ah! le maître
Et il me suffit d'un levier et je vous éteins la lune.
Je rends le feu au soleil en y jetant du charbon,
Je sais lire les étoiles, il y est écrit : la la la la.
C'est moi
Qui perturbe votre repos à vous autres qui tenez en mains les commandes
Du pouvoir ou peut-être seulement, n'en avez-vous que l'illusion
Et vous vous dites : « Cette chanson annonce que nous ne compterons
Plus ou au contraire, est-ce quelqu'un qui se chansonne lui-même ? »
Je suis le maître du monde, ah! le maître
Et il me suffit d'un levier et je vous éteins la lune.
Je rends le feu au soleil en y jetant du charbon,
Je sais lire les étoiles, il y est écrit : la la la la.
inviata da Marco Valdo M.I. - 5/4/2012 - 10:03
A proposito del sistema di Potere, oggi incarnato da Mario Monti e dai suoi bravi, che affama gli affamati mentre continua a vezzeggiare i ricchi, mentre i potenti hanno deciso il perdurare dei benefit per gli ex presidenti del Parlamento (solo Casini, bisogna rendergliene merito, vi ha rinunciato) e mentre si riconoscono pensioni per migliaia di Euro agli ex parlamentari condannati per vari reati, oggi a Gela un'anziana di 78 anni si è uccisa buttandosi dalla finestra perchè, dopo la morte del marito invalido, l'INPS le aveva decurtato di 200 Euro la pensione di 800 Euro che tra tutti e due percepivano, facendo così piombare la povera vedova nella disperazione...
Quando riusciremo ad annunciare a questi bastardi che ci governano che non contano più niente? O davvero vogliamo canzonare noi stessi, come dice la canzone?
Quando riusciremo ad annunciare a questi bastardi che ci governano che non contano più niente? O davvero vogliamo canzonare noi stessi, come dice la canzone?
Bartleby - 3/4/2012 - 22:19
Sarà pure che ormai siamo in campagna elettorale, però Di Pietro ha detto quanto segue:
DI PIETRO: «MONTI HA I SUICIDI SULLA COSCIENZA»
Il leader Idv: «Mentre il presidente Monti dice le bugie sulla crisi che sarebbe finita ci sono persone che si ammazzano»
Poi apostrofa il governo: «ladro e latitante».
Da Il Corriere della Sera del 4 aprile 2012
MILANO - Durissimo, più del solito. «Mentre il presidente Monti dice le bugie sulla crisi che sarebbe finita ci sono persone che si suicidano. Quelle persone che si suicidano il presidente Monti le ha sulla coscienza»: è questo l'attacco che il leader dell'Idv Antonio Di Pietro riserva al governo durante le dichiarazioni di voto nell'aula della Camera sul dl semplificazioni poi approvato da Montecitorio.
L'INVETTIVA - Apostrofando il governo come «ladro» e «latitante», Di Pietro, duramente contestato dai banchi del Pd, osserva: «I problemi del paese non si risolvono con l'articolo 18 ma con una nuova legge elettorale che cambi questa platea che indegnamente compone il nostro Parlamento». Infine, il leader di Idv si rivolge ancora al governo: «Siete arrivati per risolvere i problemi e fate pagare l'Imu agli ospizi esentandone le fondazioni bancarie. Siete al servizio delle lobby».
Naturalmente, scontata bordata di critiche a Di Pietro sia dal Pdl che dal PD-L, i “collaborazionisti” bipartisan.
DI PIETRO: «MONTI HA I SUICIDI SULLA COSCIENZA»
Il leader Idv: «Mentre il presidente Monti dice le bugie sulla crisi che sarebbe finita ci sono persone che si ammazzano»
Poi apostrofa il governo: «ladro e latitante».
Da Il Corriere della Sera del 4 aprile 2012
MILANO - Durissimo, più del solito. «Mentre il presidente Monti dice le bugie sulla crisi che sarebbe finita ci sono persone che si suicidano. Quelle persone che si suicidano il presidente Monti le ha sulla coscienza»: è questo l'attacco che il leader dell'Idv Antonio Di Pietro riserva al governo durante le dichiarazioni di voto nell'aula della Camera sul dl semplificazioni poi approvato da Montecitorio.
L'INVETTIVA - Apostrofando il governo come «ladro» e «latitante», Di Pietro, duramente contestato dai banchi del Pd, osserva: «I problemi del paese non si risolvono con l'articolo 18 ma con una nuova legge elettorale che cambi questa platea che indegnamente compone il nostro Parlamento». Infine, il leader di Idv si rivolge ancora al governo: «Siete arrivati per risolvere i problemi e fate pagare l'Imu agli ospizi esentandone le fondazioni bancarie. Siete al servizio delle lobby».
Naturalmente, scontata bordata di critiche a Di Pietro sia dal Pdl che dal PD-L, i “collaborazionisti” bipartisan.
Bartleby - 5/4/2012 - 09:53
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Parole di Italo Calvino
Musica di Sergio Liberovici
Nell’album “Chiamalavita”, realizzato nel 2005 da Maria Rosaria Omaggio e Grazia Di Michele per l’UNICEF, nell’anno dedicato ai bambini vittime dei conflitti armati, un lavoro interamente basato sulla produzione letteraria del grande scrittore italiano.
Non una canzone contro la guerra, ma sicuramente contro il Potere e i potenti.
Mi piace dedicarla a Mario Monti e ai suoi sgherri, che stanno affamando gli affamati e consolando i ricchi… Solo un altro atto, seppur locale, della “Guerra dei 100.000 anni che i ricchi fanno ai poveri”, come direbbe il nostro Marco Valdo M.I..
Quando cominceremo a disturbare sul serio il riposo di chi tiene in mano i comandi del potere o magari soltanto si fa illusione di tenerli?