Tu t'en vas au gré du vent
A l'appel d'une voix
Un avion, tu le prends
Ou il t'emmène, tu ne sais pas
Peu importe ou il se pose
De toute façon tu es chez toi
Une rose reste une rose
A berlin ou à Cuba
T'as des potes à Bamako
Des frangins à Belgrade
Qu'ont vu les chars d'assaut
Les éclats de grenades
T'as des potes à Santiago
Des frères à Bucarest
Qui ont donné leur peau
Afin d'chasser la peste
Tu dis qu'bien souvent les hommes
Bien souvent te déçoivent
Tout l'monde r'semble à personne
Y'en a qui brûlent, y'en a qui boivent
Tu as vu qu'une couleur
Pouvait faire tout' la différence
Toutes n'ont pas la même valeur
Aux yeux vides d'intelligence
T'as des potes à Soweto
Des frangins à Belfast
Dans les flamm's des ghettos
Ces grands jardins néfastes
T'as des potes à Jéricho
Des frères à Dubrovnik
Dev'nus des numéros
Pour certains fanatiques
T'as vu la foudre tomber
Sur tous pays du monde
Toujours du même coté
Y'a ceux qui lancent et ceux qui tomb'nt
Tout's ces larmes qui ont coulé
Des yeux de brunes ou bien de blondes
Avaient le même goût salé
Au moment de creuser la tombe
T'as des potes à Bilbao
Des frangins à Pékin
Disparus sous Franco
Ou une nuit de juin
T'as des potes à Bornéo
Des frères à Varsovie
Qui ont courbé le dos
Sous les yeux d' la furie.
A l'appel d'une voix
Un avion, tu le prends
Ou il t'emmène, tu ne sais pas
Peu importe ou il se pose
De toute façon tu es chez toi
Une rose reste une rose
A berlin ou à Cuba
T'as des potes à Bamako
Des frangins à Belgrade
Qu'ont vu les chars d'assaut
Les éclats de grenades
T'as des potes à Santiago
Des frères à Bucarest
Qui ont donné leur peau
Afin d'chasser la peste
Tu dis qu'bien souvent les hommes
Bien souvent te déçoivent
Tout l'monde r'semble à personne
Y'en a qui brûlent, y'en a qui boivent
Tu as vu qu'une couleur
Pouvait faire tout' la différence
Toutes n'ont pas la même valeur
Aux yeux vides d'intelligence
T'as des potes à Soweto
Des frangins à Belfast
Dans les flamm's des ghettos
Ces grands jardins néfastes
T'as des potes à Jéricho
Des frères à Dubrovnik
Dev'nus des numéros
Pour certains fanatiques
T'as vu la foudre tomber
Sur tous pays du monde
Toujours du même coté
Y'a ceux qui lancent et ceux qui tomb'nt
Tout's ces larmes qui ont coulé
Des yeux de brunes ou bien de blondes
Avaient le même goût salé
Au moment de creuser la tombe
T'as des potes à Bilbao
Des frangins à Pékin
Disparus sous Franco
Ou une nuit de juin
T'as des potes à Bornéo
Des frères à Varsovie
Qui ont courbé le dos
Sous les yeux d' la furie.
inviata da Riccardo Venturi - 5/5/2006 - 13:07
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