1. La storia
Una catastrofe psicocosmica
mi sbatte contro le mura del tempo.
Vigilo nel sonno,
Vigilo.
Sentinella, sentinella, che vedi?
Una catastrofe psicocosmica
contro le mura del tempo.
Durante la grande guerra, nel gennaio del 1915,
Alle estremità settentrionali
Un forte vento spingeva grandi blocchi di ghiaccio galleggianti
Imprigionando per sempre la nave dell'audace capitano Shackleton,
Shackleton.
Su un piccolo battello, con due soli compagni,
Navigò fino a raggiungere la Georgia Australe
Mentre i ventidue superstiti dell'isola Elefante
Sopportavano un tremendo inverno.
Una catastrofe psicocosmica
mi sbatte contro le mura del tempo.
Vigilo nel sonno,
Vigilo.
Sentinella, che vedi?
Alla deriva, alla deriva, verso nord, nord-ovest.
Profondità 370 metri. 72° di latitudine est.
Per sopravvivere furono costretti a uccidere i loro cani,
Per sopravvivere.
Ma il 30 Agosto del 1916, il leggendario capitano
Compariva a salvarli con un'altra nave.
2. Il ricordo
Stille Dämmerung
Der Garten ist gefrohren
Die Rosen erlitten,
Die Rosen erlitten.
Sage mir warum
Sage mir warum.
Stille Dämmerung
Der Garten ist gefrohren
Die Rosen erlitten.
Sage mir warum,
Stille Dämmerung.
Sage mir warum,
In einem verlorenen Garten
Sage mir warum
deine Stimme hören
Sage mir warum
schweige bitte nicht
schweige bitte nicht
schweige bitte nicht
schweige bitte nicht
schweige bitte nicht
schweige bitte nicht.
inviata da Riccardo Venturi - 26/10/2011 - 21:47
Lingua: Italiano
La traduzione dei versi in tedesco di Fleur Jaeggy:
Crepuscolo quieto,
Il giardino è gelato
Le rose ne hanno sofferto,
Le rose ne hanno sofferto.
Dimmi perché,
Dimmi perché.
Crepuscolo quieto,
Il giardino è gelato
Le rose ne hanno sofferto.
Dimmi perché,
Crepuscolo quieto.
Dimmi perché,
In un giardino perduto
Dimmi perché
Odono la tua voce
Dimmi perché,
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere.
Il giardino è gelato
Le rose ne hanno sofferto,
Le rose ne hanno sofferto.
Dimmi perché,
Dimmi perché.
Crepuscolo quieto,
Il giardino è gelato
Le rose ne hanno sofferto.
Dimmi perché,
Crepuscolo quieto.
Dimmi perché,
In un giardino perduto
Dimmi perché
Odono la tua voce
Dimmi perché,
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere
Ti prego, non tacere.
inviata da Riccardo Venturi - 27/10/2011 - 00:21
Lingua: Francese
Version française - L'ENDURANCE DE SHACKLETON – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne et allemande – Shackleton – Franco Battiato – 1998
Texte italien de Manlio Sgalambro et Franco Battiato
Texte allemand de Fleur Jaeggy
Musique de Franco Battiato
Récitatif en italien : Manlio Sgalambro
Chant en allemand: Fleur Jaeggy et Franco Battiato
Prélude : Plaisir d'Amour , Johann Paul Aegidius Schwarzendorf ou Jean Paul Egide Martini, surnommé le Martini allemand (1785)
Chanson italienne et allemande – Shackleton – Franco Battiato – 1998
Texte italien de Manlio Sgalambro et Franco Battiato
Texte allemand de Fleur Jaeggy
Musique de Franco Battiato
Récitatif en italien : Manlio Sgalambro
Chant en allemand: Fleur Jaeggy et Franco Battiato
Prélude : Plaisir d'Amour , Johann Paul Aegidius Schwarzendorf ou Jean Paul Egide Martini, surnommé le Martini allemand (1785)
Dans le gel nocturne
Par Riccardo Venturi
La photo ci-dessus est l'Endurance, le bateau du capitaine Ernest Henry Shackleton, emprisonné dans les glaces à l'extrémité septentrionale de l'Antarctique. Prise par le photographe et opérateur cinématographique de bord l'Australien Frank Hurley, elle montre le bateau, magnifique et mourant, dans la nuit polaire, écrasé dans l'étau qui sous peu l'aura écrabouillé et envoyé dans l'éternité des abysses. Non sans raison, quelqu'un la définit comme une des plus belles photos de l'histoire.
Pour la énième fois, je reviens sur ce site après une longue période ; comme peut-être certains le savent, cette fois au moins une part de cette absence est due à certains problèmes de santé que j'ai eus, pas des moindres. En outre, si j'ai quitté l'hôpital il y a presque un mois, avant de revenir m'occuper des CCG, j'ai dû expérimenter à nouveau l'habituel « blocage psychologique », probablement dû au fait que je tiens tellement à ce site que, avant d'y rentrer, je devais attendre la « bonne soirée ». Elle semble être là ce soir, et avant d'aller de l'avant, je voudrais remercier à voix basse tous ceux qui m'ont parfois tout simplement adressé une pensée. Je ne suis pas quelqu'un qui se répand en remerciements exagérés et théâtraux, et je préfère les exprimer avec cette page, avec la forme que parviennent à donner la musique et les paroles quand elles arrivent, dans le même temps, à évoquer quelque chose de singulier dans une situation et faire désirer de la partager.
L'histoire du capitaine Shackleton et de son expédition antarctique m'accompagne depuis je ne sais combien de temps. Chacun de nous a, probablement, une ou plusieurs histoires qu'il voudrait avoir vécues ; en voici une, pour moi. Le bateau emprisonné dans les glaces, le terrible repli sur une île à demi-inconnue et inhospitalière, l'incroyable traversée du Passage de Drake, l'endroit de la mer le plus terrible de la Terre, à bord d'une chaloupe, le sauvetage des compagnons restés sur l'île : tout cela m'a toujours fait rêver d'y être, même au prix de la mort. Les histoires génèrent des rêves et les rêves, quand il apparaît que l'Endurance, c'est vous, génèrent la vie.
Les nuits d'hôpital n'ont ni fin ni début. C'est comme l'île de l'Éléphant et on a vraiment l'impression d'attendre un capitaine Shackleton qui vienne vous sauver. Il ne reste plus qu'à tuer le temps comme on peut, tandis qu'on endure un hiver démentiel même s'il fait une chaleur étrange et que la pièce est tellement remplie de moustiques qu'il faut implorer l'infirmière d'apporter un vaporisateur. À l'hôpital, on accepte tout. Moi qui, dans ma légende personnelle voue une haine invétérée aux haricots verts, je les ai mangés ces jours-là quand on me les servait ; moi qui ai toujours dit détester la télévision, je l'ai allumée je ne sais combien de fois. Une nuit, fatigué des mots croisés, fatigué de lire, je l'ai allumée au hasard et je me suis retrouvé face à Piero Angela qui racontait l'histoire du capitaine Shackleton, accompagnée des images et du documentaire tourné par Frank Hurley.
Étaient-ce des signes du destin ? Qui le sait ? Aussi bien car le capitaine Shackleton, quelques années plus tard, décida de retourner en Antarctique pour une nouvelle expédition. Débarqué à nouveau en Géorgie Australe, l'île qui avait été sa sauvegarde et celle de ses compagnons, peu après, il mourut à l'improviste. D'un infarctus foudroyant. Ma Géorgie Australe fut assez plus banale et prosaïque, un WC du 118 ; mais dans ce gel nocturne, on était tous les deux comme de lointains frères. Et je me revois encore aujourd'hui, tandis que j'écris ces choses, collé à l'écran de télé dans cette nuit. Bizarres choses, dans ce Passage de Drake qu'il m'est arrivé de franchir.
On change profondément mais, dans le même temps, on reste le même. Deux minutes après avoir éteint la télévision, à la fin du programme pris au hasard, j'avais déjà décidé que la chanson écrite par Battiato et Sgalambro sur l'aventure de Shackleton représentait mon retour sur ce site, quand et comment je l'entendrais. En vous l'offrant, ce qui est le meilleur moyen de me l'offrir à moi-même, ce qui est le meilleur moyen de vous l'offrir. En allant au-delà de ce qui est dit et raconté, car il surgit ainsi une intrication qu'on ne démêle pas.
Puis, naturellement, il faut dire quelque chose à propos de la chanson en soi ; ce qui est une introduction normale comme il y en a des milliers dans les CCG et il me plaît de ne pas l'omettre. Celui qui s'entend en musique y trouvera, je crois, quelques expérimentations ; c'est là une chanson particulière et suggestive. On y trouvera aussi des imprécisions historiques (les compagnons qui firent avec Shackleton la traversée de secours à bord de la chaloupe n'étaient pas deux, mais cinq) et une paire d'erreurs. La première est le titre de la chanson qui est exactement Shakleton, sans le « ck » ; j'ai remis ici sa graphie exacte pour empêcher que sir Ernest ne se retourne dans sa tombe creusée dans le permafrost de Grytviken, mais le philologue RV m'a ordonné d'en faire état. La deuxième est l'inénarrable latitude est pour laquelle Battiato e Sgalambro seront damnés pour toujours par le dieu de la géographie, étant donné que même les enfants savent que la latitude ne peut être que du nord ou du sud. Malgré tout, les auteurs seront pardonnés, car il n'est pas possible de damner pour l'éternité quelqu'un qui a conçu la catastrophe psychocosmique.
En somme, avec cette chanson, me revoici. Je ne peux dire pour combien de temps, ni ce que je pourrai ou voudrai faire, mais je vous embrasse tous avec cette histoire de gel, de glaces, de ténacité, de refus de toute reddition. (26 octobre 2011, 23 h 47).
Ainsi Chantaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Par Riccardo Venturi
La photo ci-dessus est l'Endurance, le bateau du capitaine Ernest Henry Shackleton, emprisonné dans les glaces à l'extrémité septentrionale de l'Antarctique. Prise par le photographe et opérateur cinématographique de bord l'Australien Frank Hurley, elle montre le bateau, magnifique et mourant, dans la nuit polaire, écrasé dans l'étau qui sous peu l'aura écrabouillé et envoyé dans l'éternité des abysses. Non sans raison, quelqu'un la définit comme une des plus belles photos de l'histoire.
Pour la énième fois, je reviens sur ce site après une longue période ; comme peut-être certains le savent, cette fois au moins une part de cette absence est due à certains problèmes de santé que j'ai eus, pas des moindres. En outre, si j'ai quitté l'hôpital il y a presque un mois, avant de revenir m'occuper des CCG, j'ai dû expérimenter à nouveau l'habituel « blocage psychologique », probablement dû au fait que je tiens tellement à ce site que, avant d'y rentrer, je devais attendre la « bonne soirée ». Elle semble être là ce soir, et avant d'aller de l'avant, je voudrais remercier à voix basse tous ceux qui m'ont parfois tout simplement adressé une pensée. Je ne suis pas quelqu'un qui se répand en remerciements exagérés et théâtraux, et je préfère les exprimer avec cette page, avec la forme que parviennent à donner la musique et les paroles quand elles arrivent, dans le même temps, à évoquer quelque chose de singulier dans une situation et faire désirer de la partager.
L'histoire du capitaine Shackleton et de son expédition antarctique m'accompagne depuis je ne sais combien de temps. Chacun de nous a, probablement, une ou plusieurs histoires qu'il voudrait avoir vécues ; en voici une, pour moi. Le bateau emprisonné dans les glaces, le terrible repli sur une île à demi-inconnue et inhospitalière, l'incroyable traversée du Passage de Drake, l'endroit de la mer le plus terrible de la Terre, à bord d'une chaloupe, le sauvetage des compagnons restés sur l'île : tout cela m'a toujours fait rêver d'y être, même au prix de la mort. Les histoires génèrent des rêves et les rêves, quand il apparaît que l'Endurance, c'est vous, génèrent la vie.
Les nuits d'hôpital n'ont ni fin ni début. C'est comme l'île de l'Éléphant et on a vraiment l'impression d'attendre un capitaine Shackleton qui vienne vous sauver. Il ne reste plus qu'à tuer le temps comme on peut, tandis qu'on endure un hiver démentiel même s'il fait une chaleur étrange et que la pièce est tellement remplie de moustiques qu'il faut implorer l'infirmière d'apporter un vaporisateur. À l'hôpital, on accepte tout. Moi qui, dans ma légende personnelle voue une haine invétérée aux haricots verts, je les ai mangés ces jours-là quand on me les servait ; moi qui ai toujours dit détester la télévision, je l'ai allumée je ne sais combien de fois. Une nuit, fatigué des mots croisés, fatigué de lire, je l'ai allumée au hasard et je me suis retrouvé face à Piero Angela qui racontait l'histoire du capitaine Shackleton, accompagnée des images et du documentaire tourné par Frank Hurley.
Étaient-ce des signes du destin ? Qui le sait ? Aussi bien car le capitaine Shackleton, quelques années plus tard, décida de retourner en Antarctique pour une nouvelle expédition. Débarqué à nouveau en Géorgie Australe, l'île qui avait été sa sauvegarde et celle de ses compagnons, peu après, il mourut à l'improviste. D'un infarctus foudroyant. Ma Géorgie Australe fut assez plus banale et prosaïque, un WC du 118 ; mais dans ce gel nocturne, on était tous les deux comme de lointains frères. Et je me revois encore aujourd'hui, tandis que j'écris ces choses, collé à l'écran de télé dans cette nuit. Bizarres choses, dans ce Passage de Drake qu'il m'est arrivé de franchir.
On change profondément mais, dans le même temps, on reste le même. Deux minutes après avoir éteint la télévision, à la fin du programme pris au hasard, j'avais déjà décidé que la chanson écrite par Battiato et Sgalambro sur l'aventure de Shackleton représentait mon retour sur ce site, quand et comment je l'entendrais. En vous l'offrant, ce qui est le meilleur moyen de me l'offrir à moi-même, ce qui est le meilleur moyen de vous l'offrir. En allant au-delà de ce qui est dit et raconté, car il surgit ainsi une intrication qu'on ne démêle pas.
Puis, naturellement, il faut dire quelque chose à propos de la chanson en soi ; ce qui est une introduction normale comme il y en a des milliers dans les CCG et il me plaît de ne pas l'omettre. Celui qui s'entend en musique y trouvera, je crois, quelques expérimentations ; c'est là une chanson particulière et suggestive. On y trouvera aussi des imprécisions historiques (les compagnons qui firent avec Shackleton la traversée de secours à bord de la chaloupe n'étaient pas deux, mais cinq) et une paire d'erreurs. La première est le titre de la chanson qui est exactement Shakleton, sans le « ck » ; j'ai remis ici sa graphie exacte pour empêcher que sir Ernest ne se retourne dans sa tombe creusée dans le permafrost de Grytviken, mais le philologue RV m'a ordonné d'en faire état. La deuxième est l'inénarrable latitude est pour laquelle Battiato e Sgalambro seront damnés pour toujours par le dieu de la géographie, étant donné que même les enfants savent que la latitude ne peut être que du nord ou du sud. Malgré tout, les auteurs seront pardonnés, car il n'est pas possible de damner pour l'éternité quelqu'un qui a conçu la catastrophe psychocosmique.
En somme, avec cette chanson, me revoici. Je ne peux dire pour combien de temps, ni ce que je pourrai ou voudrai faire, mais je vous embrasse tous avec cette histoire de gel, de glaces, de ténacité, de refus de toute reddition. (26 octobre 2011, 23 h 47).
Ohé, du bateau !
Comment va Riccardo ?
Il s'en est allé sur l'eau
Poussé par un bon vent
Il revient voiles en avant
Nous l'attendons au large d'Ouessant...
Ohé, du bateau !
Comment va Riccardo ?
Nous l'avons vu au large d'Ouessant
Il discutait avec les cormorans
De la douceur des harengs....
Ohé, du bateau !
Comment va Riccardo ?
Nous l'attendons au large d'Ouessant
Il revient voiles en avant
Barbe au vent en chantant....
Ohé, du bateau !
Comment va Riccardo ?
Je le vois sous le vent
Il est toujours vivant
Avec son cœur d'enfant....
Comment va Riccardo ?
Il s'en est allé sur l'eau
Poussé par un bon vent
Il revient voiles en avant
Nous l'attendons au large d'Ouessant...
Ohé, du bateau !
Comment va Riccardo ?
Nous l'avons vu au large d'Ouessant
Il discutait avec les cormorans
De la douceur des harengs....
Ohé, du bateau !
Comment va Riccardo ?
Nous l'attendons au large d'Ouessant
Il revient voiles en avant
Barbe au vent en chantant....
Ohé, du bateau !
Comment va Riccardo ?
Je le vois sous le vent
Il est toujours vivant
Avec son cœur d'enfant....
Ainsi Chantaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L'ENDURANCE DE SHACKLETON
Une catastrophe psychocosmique
Me jette contre le mur du temps.
Dans mon sommeil, je veille,
Je veille.
Que vois-tu, sentinelle, sentinelle ?
Une catastrophe psychocosmique
Contre le mur du temps.
Durant la grande guerre, en janvier 1915,
À l'extrémité septentrionale
Un fort vent poussait de grands blocs de glace flottants
Emprisonnant pour toujours le bateau de l'audacieux capitaine Shackleton,
Shackleton,
Sur un petit bateau, avec deux compagnons,
Navigua pour atteindre la Géorgie Australe
Tandis que les vingt-deux survivants de l'île de l'Éléphant
Supportaient un hiver dément.
Une catastrophe psychocosmique
Me jette contre le mur du temps.
Dans mon sommeil, je veille,
Je veille.
Que vois-tu, sentinelle ?
À la dérive, à la dérive, vers nord, nord-ouest
Profondeur 370 mètres. 72° de latitude Est.
Ils furent contraints à tuer leurs chiens, pour survivre,
Pour survivre.
Mais le 30 août 1916, le capitaine légendaire
Revenait les sauver sur un autre navire.
Crépuscule apaisé
Le jardin est gelé
Les roses en ont souffert
Les roses en ont souffert
Dis-moi pourquoi
Dis-moi pourquoi
Crépuscule apaisé
Le jardin est gelé
Les roses en ont souffert
Dis-moi pourquoi
Crépuscule apaisé.
Dis-moi pourquoi
Dans ce jardin trop froid
Dis-moi pourquoi
On entend ta voix
Dis-moi pourquoi.
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas...
1. L'histoire.
Une catastrophe psychocosmique
Me jette contre le mur du temps.
Dans mon sommeil, je veille,
Je veille.
Que vois-tu, sentinelle, sentinelle ?
Une catastrophe psychocosmique
Contre le mur du temps.
Durant la grande guerre, en janvier 1915,
À l'extrémité septentrionale
Un fort vent poussait de grands blocs de glace flottants
Emprisonnant pour toujours le bateau de l'audacieux capitaine Shackleton,
Shackleton,
Sur un petit bateau, avec deux compagnons,
Navigua pour atteindre la Géorgie Australe
Tandis que les vingt-deux survivants de l'île de l'Éléphant
Supportaient un hiver dément.
Une catastrophe psychocosmique
Me jette contre le mur du temps.
Dans mon sommeil, je veille,
Je veille.
Que vois-tu, sentinelle ?
À la dérive, à la dérive, vers nord, nord-ouest
Profondeur 370 mètres. 72° de latitude Est.
Ils furent contraints à tuer leurs chiens, pour survivre,
Pour survivre.
Mais le 30 août 1916, le capitaine légendaire
Revenait les sauver sur un autre navire.
2. Le souvenir
Crépuscule apaisé
Le jardin est gelé
Les roses en ont souffert
Les roses en ont souffert
Dis-moi pourquoi
Dis-moi pourquoi
Crépuscule apaisé
Le jardin est gelé
Les roses en ont souffert
Dis-moi pourquoi
Crépuscule apaisé.
Dis-moi pourquoi
Dans ce jardin trop froid
Dis-moi pourquoi
On entend ta voix
Dis-moi pourquoi.
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas
Je t'en prie, ne te tais pas...
inviata da Marco Valdo M.I. - 27/10/2011 - 23:56
Lingua: Inglese
English version by Riccardo Venturi
October 28, 2011
October 28, 2011
SHACKLETON
A psychocosmic catastrophe
is knocking me against the walls of time.
I wake in my sleep,
I wake.
Sentinel, sentinel, what can you see?
A psychocosmic catastrophe
against the walls of time.
During the Great War, in January 1915,
at the extreme north ends of Antarctica
a strong wind drove huge floating iceblocks
trapping forever the ship of brave captain Shackleton,
Shackleton.
On a small boat, with only two companions
he kept sailing until he reached South Georgia
while the twenty-two survivors of Elephant Island
had to endure a fierce winter.
A psychocosmic catastrophe
is knocking me against the walls of time.
I wake in my sleep,
I wake.
Sentinel, what can you see?
Adrift, adrift northwards, northwestwards.
Depth 370 metres, 72° east latitude.
They had to sacrify their dogs to survive,
only to survive.
But on 30 August 1916, the legendary captain
reappeared and rescued them on another ship.
Quiet sunset,
the garden is frozen
the roses suffered,
the roses suffered,
please tell me why
please tell me why
Quiet sunset,
the garden is frozen
the roses suffered,
please tell me why,
quiet sunset.
Please tell me why
in a lost garden
please tell me why
they are listening to your voice
please tell me why
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
1. The Story.
A psychocosmic catastrophe
is knocking me against the walls of time.
I wake in my sleep,
I wake.
Sentinel, sentinel, what can you see?
A psychocosmic catastrophe
against the walls of time.
During the Great War, in January 1915,
at the extreme north ends of Antarctica
a strong wind drove huge floating iceblocks
trapping forever the ship of brave captain Shackleton,
Shackleton.
On a small boat, with only two companions
he kept sailing until he reached South Georgia
while the twenty-two survivors of Elephant Island
had to endure a fierce winter.
A psychocosmic catastrophe
is knocking me against the walls of time.
I wake in my sleep,
I wake.
Sentinel, what can you see?
Adrift, adrift northwards, northwestwards.
Depth 370 metres, 72° east latitude.
They had to sacrify their dogs to survive,
only to survive.
But on 30 August 1916, the legendary captain
reappeared and rescued them on another ship.
2. The Memory
Quiet sunset,
the garden is frozen
the roses suffered,
the roses suffered,
please tell me why
please tell me why
Quiet sunset,
the garden is frozen
the roses suffered,
please tell me why,
quiet sunset.
Please tell me why
in a lost garden
please tell me why
they are listening to your voice
please tell me why
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
please do not keep silent
Lingua: Ebraico
תרגום לעברית / Traduzione ebraica / Hebrew translation / Traduction en hébreu / Hepreankielinen käännös:
Riccardo Venturi / ריקרדו ונטורי
26.10.2018 19:36
Riccardo Venturi / ריקרדו ונטורי
26.10.2018 19:36
1. הסיפור. [1]
אסון פסיכו-קוסמי
הוא דופק אותי נגד קירות הזמן.
אני ער בשנתי,
אני ער.
זקיף ,זקיף , מה אתה רואה?
אסון פסיכו-קוסמי
הוא דופק אותי נגד קירות הזמן.
במשך המלחמה הגדולה, בינואר 1915,
בקצה הצפוני של אנטארקטיקה
רוח חזקה הניפה גושים קרח ענקיים
ללכוד לנצח את האנייה של הקפטן האמיץ שקלטון,
שקלטון.
על סירה קטנה, עם רק שני חברים
הוא המשיך להפליג עד שהגיע את ג'ורג'יה הדרומית
בעוד עשרים ושניים ניצולי אי הפיל
נאלצו לסבול חורף נורא.
אסון פסיכו-קוסמי
הוא דופק אותי על קירות הזמן.
אני ער בשנתי,
אני ער.
זקיף , מה אתה רואה?
נסחף, נסחף צפונה, צפון-מערבה.
עומק 370 מטר, קו רוחב 72 ° מזרח.
הם היו צריכים להקריב את הכלבים שלהם כדי לשרוד,
רק כדי לשרוד.
אבל ב- 30 באוגוסט 1916, הקפטן האגדי
הופיע והציל אותם באונייה אחרת.
2. הזיכרון
שקיעה שקטה,
הגן קפוא
הורדים סבלו,
הורדים סבלו,
בבקשה אמור לי למה
בבקשה אמור לי למה
שקיעה שקטה,
הגן קפוא
ורדים סבלו,
בבקשה אמור לי למה,
שקיעה שקטה.
בבקשה אמור לי למה
בגן אבוד
בבקשה אמור לי למה
שומעים את קולך
בבקשה אמור לי למה
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
אסון פסיכו-קוסמי
הוא דופק אותי נגד קירות הזמן.
אני ער בשנתי,
אני ער.
זקיף ,זקיף , מה אתה רואה?
אסון פסיכו-קוסמי
הוא דופק אותי נגד קירות הזמן.
במשך המלחמה הגדולה, בינואר 1915,
בקצה הצפוני של אנטארקטיקה
רוח חזקה הניפה גושים קרח ענקיים
ללכוד לנצח את האנייה של הקפטן האמיץ שקלטון,
שקלטון.
על סירה קטנה, עם רק שני חברים
הוא המשיך להפליג עד שהגיע את ג'ורג'יה הדרומית
בעוד עשרים ושניים ניצולי אי הפיל
נאלצו לסבול חורף נורא.
אסון פסיכו-קוסמי
הוא דופק אותי על קירות הזמן.
אני ער בשנתי,
אני ער.
זקיף , מה אתה רואה?
נסחף, נסחף צפונה, צפון-מערבה.
עומק 370 מטר, קו רוחב 72 ° מזרח.
הם היו צריכים להקריב את הכלבים שלהם כדי לשרוד,
רק כדי לשרוד.
אבל ב- 30 באוגוסט 1916, הקפטן האגדי
הופיע והציל אותם באונייה אחרת.
2. הזיכרון
שקיעה שקטה,
הגן קפוא
הורדים סבלו,
הורדים סבלו,
בבקשה אמור לי למה
בבקשה אמור לי למה
שקיעה שקטה,
הגן קפוא
ורדים סבלו,
בבקשה אמור לי למה,
שקיעה שקטה.
בבקשה אמור לי למה
בגן אבוד
בבקשה אמור לי למה
שומעים את קולך
בבקשה אמור לי למה
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
בבקשה אל תשתוק
[1] šeqlton
1. hasipur
ason psiħo-qosmi
hu dopeq oti neged qirot hazman.
ani ɂer bašnati,
ani ɂer.
zaqif, zaqif, ma ata roe?
ason psiħo-qosmi
hu dopeq oti neged qirot hazman.
bemešeħ hamilħama hagdola, beyanuar 1915
baqatse hatsfoni šel antartqtiqa
ruaħ ħazqa hanifa gušim qeraħ ɂanaqiyim
lilkud lenetsaħ et haoniya šel haqapten haamits šeqlton,
šeqlton.
ɂal sira qtana, ɂim raq šney ħaverim
hu hamšiħ lehaflig ɂad šehagiɂa et ģorģiya hadromit
beɂod ɂesrim vešnayim nitsoley yi hapil
naltsu lisbol ħoref nora.
ason psiħo-qosmi
hu dopeq oti neged qirot hazman.
ani ɂer bašnati,
ani ɂer.
zaqif, zaqif, ma ata roe?
nasħaf, nasħaf tsfona, tsfon-maɂarva
ɂomeq 370 meter, qav roħav 72° mitsraħ
hem hayu tsriħim lehaqriv et hakalvim šelahem kedey lisarod,
raq kedey lisarod.
aval be-30 beagust 1916, haqapten haagadi
hofiɂa vehatsil otam beoniya aħeret
2. hazikaron
škiɂa šketa,
hagam kafu
havradim savlu,
havradim savlu,
bevaqaša omor li lema
bevaqaša omor li lema
škiɂa šketa,
hagam kafu
havradim savlu,
havradim savlu,
bevaqaša omor li lema,
škiɂa šketa.
bevaqaša omor li lema
begam avud
bevaqaša omor li lema
shomeɂim et kolħa
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
1. hasipur
ason psiħo-qosmi
hu dopeq oti neged qirot hazman.
ani ɂer bašnati,
ani ɂer.
zaqif, zaqif, ma ata roe?
ason psiħo-qosmi
hu dopeq oti neged qirot hazman.
bemešeħ hamilħama hagdola, beyanuar 1915
baqatse hatsfoni šel antartqtiqa
ruaħ ħazqa hanifa gušim qeraħ ɂanaqiyim
lilkud lenetsaħ et haoniya šel haqapten haamits šeqlton,
šeqlton.
ɂal sira qtana, ɂim raq šney ħaverim
hu hamšiħ lehaflig ɂad šehagiɂa et ģorģiya hadromit
beɂod ɂesrim vešnayim nitsoley yi hapil
naltsu lisbol ħoref nora.
ason psiħo-qosmi
hu dopeq oti neged qirot hazman.
ani ɂer bašnati,
ani ɂer.
zaqif, zaqif, ma ata roe?
nasħaf, nasħaf tsfona, tsfon-maɂarva
ɂomeq 370 meter, qav roħav 72° mitsraħ
hem hayu tsriħim lehaqriv et hakalvim šelahem kedey lisarod,
raq kedey lisarod.
aval be-30 beagust 1916, haqapten haagadi
hofiɂa vehatsil otam beoniya aħeret
2. hazikaron
škiɂa šketa,
hagam kafu
havradim savlu,
havradim savlu,
bevaqaša omor li lema
bevaqaša omor li lema
škiɂa šketa,
hagam kafu
havradim savlu,
havradim savlu,
bevaqaša omor li lema,
škiɂa šketa.
bevaqaša omor li lema
begam avud
bevaqaša omor li lema
shomeɂim et kolħa
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
bevaqaša al tištoq
Sei sicuramente sulla buona strada. E la tua "resa", qui, è praticamente quella di sempre. Su anche col morale, Ric !
giorgio - 28/10/2011 - 09:28
GALLERIA FOTOGRAFICA / PHOTOGALLERY
Sir Ernest Henry Shackleton (1874-1922)
L'annuncio per la spedizione pubblicato da Shackleton su alcuni giornali inglesi: "Si cercano uomini per un viaggio rischioso, paga modesta, lunghi mesi di buio completo, pericolo costante, ritorno non garantito, onore e riconoscenza in caso di successo".
Il secondo ufficiale dell'Endurance, Tom Crean, con una cucciolata di cagnolini nati durante la traversata antartica. Tutti i cani dovettero poi essere sacrificati. Dei quattro piccoli sappiamo il nome: Roger, Nell, Toby e Nelson,
Ernest Shackleton con il volto congelato.
L'Endurance intrappolata tra i ghiacci. Varata nel 1912, la nave era salpata il 1° agosto 1914. Rimase intrappolata tra i ghiacci il 19 gennaio 1915; il 27 ottobre dello stesso anno gli uomini dovettero abbandonarla. Affondò definitivamente il 21 novembre 1915.
Ancora una celebre immagine di Frank Hurley che ritrae l'Endurance intrappolata tra i ghiacci.
Vicina alla fine: l'Endurance, già paurosamente inclinata, sta per affondare. Possa riposare per sempre nella pace degli abissi senza fine.
L'Isola Elefante (Elephant Island, o Isle) in una foto scattata nel 1962. E' quasi completamente disabitata anche dai pinguini, e priva di qualsiasi tipo di flora. Non è propriamente uno scoglio: ha una superficie di 578 km2. È così detta perché la sua forma ricorda vagamente quella della testa di un elefante con la sua proboscide.
Lo sbarco di una delle tre scialuppe superstiti sull'Isola Elefante. Si tratta probabilmente proprio della James Caird.
Gli uomini sull'Isola Elefante.
La partenza di Shackleton e dei suoi cinque compagni dall'Isola Elefante per la spedizione di soccorso in Georgia Australe, a bordo della James Caird. La scialuppa era stata rinforzata e modificata dal carpentiere di bordo utilizzando parti delle altre due scialuppe dell'Endurance.
Le condizioni normali del Canale (o Passaggio) di Drake, che Shackleton e i suoi compagni attraversarono con una scialuppa. Completamente privo di terre emerse, lascia campo libero alla terribile Corrente Circumpolare Antartica. Qui il mare è "solo" forza 10, ma può arrivare tranquillamente a forza 12. E' chiamato dai marinai, che vi sono periti a centinaia nei secoli, "Ship Washer", il "Lavanavi". Data la sua latitudine (compresa tra 47°S e circa 60°S), esiste un detto marinaresco cileno che recita: "Debajo de los 40 no hay ley, debajo de los 50 no hay Dios".
In questo filmato, una nave russa attraversa il Passaggio di Drake in direzione nord (la stessa di Shackleton) e in condizioni di tempesta. Questo dà ancora meglio l'idea di cuò che dovettero affrontare Shackleton e i suoi compagni. Da notare che, in suo onore, una delle porzioni abissali del Passaggio (che raggiunge i 5248 metri di profondità) è detta "Zona di Frattura Shackleton" (Shackleton Fracture Zone)
La foto più famosa di tutta la spedizione: è il 30 agosto 1916 nominato anche nella canzone di Battiato, e Shackleton, a bordo del cargo cileno Yelcho comandato dal capitano Pardo, arriva a salvare i 22 superstiti dell'Isola Elefante. La foto di Frank Hurley, intitolata "All's well that ends well" ("Tutto è bene ciò che finisce bene") è in realtà taroccata: autentico è il giubilo dei superstiti, mentre l'arrivo di Shackleton è un montaggio con una foto scattata invece alla sua partenza dall'isola. Ciò non ne diminuisce il valore storico. In onore del capitano cileno, la catena montuosa centrale dell'Isola Elefante è detta "Pardo Ridge".
La fama di Shackleton divenne planetaria: al cinema Excelsion di Firenze (esistente fino a pochi anni fa) si proietta il documentario sulla spedizione "al Polo Sud" (in realtà Shackleton, per ovvi motivi, ne rimase lontanissimo).
La tomba di Ernest Shackleton a Grytviken, nella Georgia Australe (il villaggio ha, si noti, un nome svedese: significa qualcosa come "La baia dei vasi per raccogliere l'olio di balena"). Shackleton vi morì d'infarto il 5 gennaio 1922.
Riccardo Venturi - 27/10/2011 - 00:43
Oddio...proprio piena forma ma piena piena ancora no, però la strada parrebbe essere quella buona. Si starà a vedere, e intanto, come si suol dire, ripiglio confidenza col mezzo...
Riccardo Venturi - 27/10/2011 - 23:19
In margine
La faccia da assassino in divisa che si vede nella foto è quella del capitano di vascello argentino Alfredo Astiz. Alfredo Astiz è stato uno dei principali torturatori della giunta militare al potere in Argentina dal 1976 al 1982; stretto collaboratore dell'ammiraglio Emilio Massera, fece parte del Grupo de Tareas 332, che aveva la sua base di morte presso la Scuola Militare di Meccanica Applicata di Buenos Aires, la tristemente nota ESMA. Tra i suoi compiti, quello di infiltrarsi nei movimenti dei familiari dei Desaparecidos; è resposabile della scomparsa e dell'assassinio di decine di persone. Due giorni fa, il 26 ottobre 2011, Alfredo Astiz è stato condannato all'ergastolo dal Tribunale di Buenos Aires.
Vi chiederete forse che cosa c'entri tutto questo con la canzone su Shackleton. Diciamo che si tratta di una curiosa coincidenza; l'altamente eroico capitano Astiz, infatti, durante la Guerra delle Falkland (1982) era stato assegnato alla direzione di un gruppo d'assalto chiamato Los Lagartos ("Le Lucertole") di stanza in una lontana isola occupata militarmente: la Georgia Australe. Scrive it:wikipedia: "Il 25 aprile le truppe britanniche sbarcarono nelle isole. Poche ore dopo, Astiz, di fronte a truppe non di molto superiori numericamente e in seguito allo sparo del primo missile blow pipe britannico, rese incondizionatamente il gruppo argentino sotto il suo comando. Una storica fotografia ritrae il momento in cui un barbuto Astiz firma l'atto di resa davanti ai capitani Pentreath e Barker. Paradossalmente, nonostante un atto tanto vigliacco compiuto nel suo unico atto di guerra, Astiz continuò ad essere considerato come una specie di eroe nei circoli della Armada."
La foto della resa di Astiz fu scattata proprio a Grytviken, dove è sepolto Sir Ernest Shackleton.
La faccia da assassino in divisa che si vede nella foto è quella del capitano di vascello argentino Alfredo Astiz. Alfredo Astiz è stato uno dei principali torturatori della giunta militare al potere in Argentina dal 1976 al 1982; stretto collaboratore dell'ammiraglio Emilio Massera, fece parte del Grupo de Tareas 332, che aveva la sua base di morte presso la Scuola Militare di Meccanica Applicata di Buenos Aires, la tristemente nota ESMA. Tra i suoi compiti, quello di infiltrarsi nei movimenti dei familiari dei Desaparecidos; è resposabile della scomparsa e dell'assassinio di decine di persone. Due giorni fa, il 26 ottobre 2011, Alfredo Astiz è stato condannato all'ergastolo dal Tribunale di Buenos Aires.
Vi chiederete forse che cosa c'entri tutto questo con la canzone su Shackleton. Diciamo che si tratta di una curiosa coincidenza; l'altamente eroico capitano Astiz, infatti, durante la Guerra delle Falkland (1982) era stato assegnato alla direzione di un gruppo d'assalto chiamato Los Lagartos ("Le Lucertole") di stanza in una lontana isola occupata militarmente: la Georgia Australe. Scrive it:wikipedia: "Il 25 aprile le truppe britanniche sbarcarono nelle isole. Poche ore dopo, Astiz, di fronte a truppe non di molto superiori numericamente e in seguito allo sparo del primo missile blow pipe britannico, rese incondizionatamente il gruppo argentino sotto il suo comando. Una storica fotografia ritrae il momento in cui un barbuto Astiz firma l'atto di resa davanti ai capitani Pentreath e Barker. Paradossalmente, nonostante un atto tanto vigliacco compiuto nel suo unico atto di guerra, Astiz continuò ad essere considerato come una specie di eroe nei circoli della Armada."
La foto della resa di Astiz fu scattata proprio a Grytviken, dove è sepolto Sir Ernest Shackleton.
Nella foto: Alfredo Astiz si arrende ai britannici a Grytviken (Georgia Australe) il 25 aprile 1982.
Riccardo Venturi - 27/10/2011 - 23:44
È morto Manlio Sgalambro
E così, dopo una lunga vita, se n'è andato Manlio Sgalambro. Non fosse stato per Battiato e per le sue canzoni, sarebbe rimasto senz'altro confinato in quel suo pensiero che, come ha affermato, "non gli ha dato gioia". Non è, per essere sincero in modo brutale, un pensiero che mi abbia granché corrisposto; le sue radici nichiliste e la sua insalata di Nietzsche e Cioran non mi hanno mai appassionato più di tanto. Ma riconosco, limitatamente alla sua collaborazione con Battiato, qualche testo interessante o quantomeno da considerare, anche al di là del "boom" de La cura. C'è poi il ricordo di questa canzone, certamente, e di quella notte al confino in ospedale; una cosa che, per me, resterà per sempre piantata dentro con quella voce da siciliano antico (non molto dissimile da quella di Andrea Camilleri). Dunque, buon viaggio a Manlio Sgalambro in quel vastissimo nulla dove non lo toccano né l'Adesso, né il Qui. Potrà darsi che trovi, in altre e sconosciute dimensioni, anche la "latitudine est" nel passaggio di un Canale di Drake senza fine.
E così, dopo una lunga vita, se n'è andato Manlio Sgalambro. Non fosse stato per Battiato e per le sue canzoni, sarebbe rimasto senz'altro confinato in quel suo pensiero che, come ha affermato, "non gli ha dato gioia". Non è, per essere sincero in modo brutale, un pensiero che mi abbia granché corrisposto; le sue radici nichiliste e la sua insalata di Nietzsche e Cioran non mi hanno mai appassionato più di tanto. Ma riconosco, limitatamente alla sua collaborazione con Battiato, qualche testo interessante o quantomeno da considerare, anche al di là del "boom" de La cura. C'è poi il ricordo di questa canzone, certamente, e di quella notte al confino in ospedale; una cosa che, per me, resterà per sempre piantata dentro con quella voce da siciliano antico (non molto dissimile da quella di Andrea Camilleri). Dunque, buon viaggio a Manlio Sgalambro in quel vastissimo nulla dove non lo toccano né l'Adesso, né il Qui. Potrà darsi che trovi, in altre e sconosciute dimensioni, anche la "latitudine est" nel passaggio di un Canale di Drake senza fine.
Riccardo Venturi - 6/3/2014 - 18:29
Tutt'altro genere di canzone, ma la stessa storia. La conosci, Riccardo?
Lorenzo - 24/10/2021 - 00:22
×
Testo italiano di Manlio Sgalambro e Franco Battiato
Testo tedesco di Fleur Jaeggy
Musica di Franco Battiato
Voce recitante in italiano di Manlio Sgalambro
Canto in tedesco di Fleur Jaeggy e Franco Battiato
Musica introduttiva: Plaisir d'amour di Johann Paul Aegidius Schwarzendorf, detto Martini il Tedesco (1785)
Italian lyrics by Manlio Sgalambro and Franco Battiato
German lyrics by Fleur Jaeggy
Music by Franco Battiato
Reciting voice in Italian: Manlio Sgalambro
Singing in German: Fleur Jaeggy and Franco Battiato
Introduction Music: Plaisir d'Amour (The Joys of Love), by Johann Paul Aegidius Schwarzendorf or Jean Paul Egide Martini, known as Martini il Tedesco (1785)
Italienischer Text von Manlio Sgalambro und Franco Battiato
Deutscher Text von Fleur Jaeggy
Musik: Franco Battiato
Italienische Vortragsstimme: Manlio Sgalambro
Deutsches Singen: Fleur Jaeggy und Franco Battiato
Einführungsmusik: Plaisir d'amour von Johann Paul Aegidius Schwarzendorf oder Jean Paul Egide Martini, bekannt als Martini il Tedesco (1785)
Album: Gommalacca (1998)
di Riccardo Venturi
La foto sopra è la nave Endurance del capitano Ernest Henry Shackleton, imprigionata dai ghiacci alle estremità settentrionali dell'Antartide. Scattata dal fotografo e operatore cinematrografico di bordo, l'australiano Frank Hurley, ritrae la nave, magnifica e morente, nella notte polare, stretta nella morsa che poco tempo dopo la avrebbe stritolata e inviata nell'eternità degli abissi. Non senza ragione qualcuno la ha definita una delle più belle fotografie della storia.
Per l'ennesima volta torno su questo sito dopo un lungo periodo; come forse qualcuno sa, stavolta almeno una parte di questa assenza è stata dovuta ad alcuni problemi di salute che ho avuto, non leggeri. Inoltre, anche se sono stato dimesso dall'ospedale quasi un mese fa, prima di tornare ad occuparmi un po' delle CCG ho dovuto sperimentare di nuovo il consueto "blocco psicologico", probabilmente dovuto al fatto che tengo talmente tanto a questo sito che, prima di rientrarvi, devo sempre attendere la "serata giusta". Stasera sembra essere giunta, e prima di andare avanti vorrei ringraziare a voce bassa chi tutti e tutte coloro che mi hanno magari semplicemente rivolto un pensiero. Non sono persona da ringraziamenti sperticati e teatrali, e preferisco esprimerli con questa pagina, con la forma che sanno assumere parole e musica quando riescono, al tempo stesso, ad evocare qualcosa nel singolo in una data situazione, e a far desiderare di condividerla.
La storia del capitano Shackleton e della sua spedizione antartica mi accompagna non so più da quanto tempo. Ognuno di noi ha, probabilmente, una o più storie che vorrebbe avere vissuto; è una di queste, per me. La nave imprigionata dai ghiacci, il terribile rifugio su un'isola semisconosciuta e inospitale, l'incredibile traversata del Canale di Drake, il tratto di mare più terribile della Terra, a bordo di una scialuppa, il salvataggio dei compagni rimasti sull'isola: ecco, tutto questo mi ha sempre fatto dire che avrei voluto esserci, anche a costo di morire. Le storie generano sogni; e i sogni, quando pare che Endurance sia tu, generano vita.
Le notti, in un ospedale, non hanno né fine e né inizio. È come l'Isola Elefante, e ti sembra davvero di dover attendere un capitano Shackleton che venga a salvarti. Non resta che ingannare il tempo come si può, mentre si sopporta un tremendo inverno anche se fa ancora un caldo strano e la stanza è talmente piena di zanzare da dover implorare un'infermiera di portarti un Vape. In ospedale si accetta tutto. Io, che nella mia leggenda personale ho l'odio inveterato per i fagiolini lessi, li ho mangiati in quei giorni quando li portavano. Io, che ho sempre detto di detestare la televisione, l'ho accesa non so quante volte. Una notte, stanco di riempire una Settimana Enigmistica dietro l'altra, stanco anche di leggere, l'ho accesa su un canale a caso: e mi sono ritrovato davanti Piero Angela che raccontava la storia del capitano Shackleton, accompagnata dalle immagini e dal documentario girato da Frank Hurley.
Saranno segni del destino? Chi lo sa. Anche perché il capitano Shackleton, pochi anni dopo, decise di tornare in Antartide per una nuova spedizione. Sbarcato di nuovo in Georgia Australe, l'isola che aveva rappresentato la salvezza sua e il soccorso per i suoi compagni, poco dopo vi morì all'improvviso. Per un infarto fulminante. La mia Georgia Australe sarebbe stata assai più volgare e prosaica, un cesso del 118; ma nel gelo della notte s'era come lontanissimi fratelli. E mi rivedo ancora adesso, mentre sto scrivendo queste cose, abbarbicato allo schermo televisivo in quella notte. Bizzarre cose, nel Canale di Drake che mi è stato dato di poter passare.
Si cambia profondamente ma, nel contempo, si rimane uguali. Due minuti dopo avere spento la televisione, al termine di quel programma intercettato casualmente, avevo già deciso che la canzone scritta da Battiato e Sgalambro sull'avventura di Shackleton avrebbe rappresentato il mio ritorno su questo sito, quando e come me la fossi sentita. Offrendovela, che è il miglior modo per offrirla a me stesso; e offrendola a me stesso, che è il miglior modo per offrirla a voi. Andando oltre quello che dice e racconta, perché dice e racconta un intreccio che non si scioglie.
Poi, naturalmente, bisognerà dire qualcosa sulla canzone in sé; questa è anche una normale introduzione, come ce ne sono a migliaia sulle CCG, e mi piace non scordarlo. Chi s'intende di musica vi troverà, credo, parecchie sperimentazioni; è una canzone particolare e suggestiva. Vi troverà anche delle imprecisioni storiche (i compagni che fecero assieme a Shackleton la traversata di soccorso a bordo della scialuppa non erano due, ma cinque), e un paio di autentiche scempiaggini. La prima è che il titolo della canzone è propriamente Shakleton, senza il "ck"; l'ho riportato qui alla sua grafia esatta per impedire che sir Ernest si rivolti nella sua tomba scavata nel permafrost di Grytviken, ma il filologo RV mi ha ordinato di darne comunque conto. La seconda è l'impareggiabile latitudine est per la quale Battiato e Sgalambro saranno dannati per sempre dal dio della geografia, dato che anche i bambini sanno che la latitudine altro non può essere che nord e sud. Ma tant'è; gli autori saranno perdonati, anche perché non è possibile dannare per l'eternità chi ha concepito la catastrofe psicocosmica.
E insomma, con questa canzone rieccomi qui. Non so dire per quanto ci resterò e che cosa potrò e vorrò fare; ma vi abbraccio tutte, vi abbraccio tutti con questa storia di gelo, di ghiacci, di tenacia, di rifiuto di qualsiasi resa. (26 ottobre 2011, ore 23,47).